Je crois que je ne m’étais jamais sentie aussi niaise de toute ma vie. Vraiment. Et j’en venais même à conclure que la niaiserie était tout simplement la démonstration du bonheur. Oui, j’étais heureuse. Et cela avait fait longtemps que je ne l’avais pas été… à vrai dire, je n’arrivais même pas à me souvenir quand était la dernière fois que j’avais été aussi heureuse. Zahya ne me parlait toujours pas, mais….ça n’était pas que je m’en fichais, disons que j’y pensais beaucoup moins. Elle ne voulait plus me parler et elle voulait m’en vouloir toute sa vie ? Tant pis pour elle alors. Je devais arrêter de me rendre malade pour ça, je m’étais assez excusée comme ça. Et je voulais lui dire, quitte à lui dire tous les jours, mais il me rendait heureuse. Il était en grande partie la raison de ce bonheur. Je continuais de glisser mes doigts le long de son dos alors qu’il jouait avec ma lèvre inférieure, me faisant sourire en coin. Je frissonnais en sentant sa main sur ma peau, alors qu’il continuait de m’embrasser. Ton regard, tes caresses, ton sourire… Tu m’fais complètement craquer… Je me mordais la lèvre et je le laissais m’embrasser encore et je séparais nos lèvres pour lâcher un léger soupire lorsque je sentis sa main remonter à ma poitrine, Ton corps tout entier… J’aime l’intégralité de ton corps… de ton âme… Je souris, alors que mon cœur s’emballait un peu plus en l’entendant me dire ça. Je ne le quittais pas du regard, déviant mes mains de son dos jusqu’à son torse que je continuais de caresser du bout des ongles, J’ai envie de te rassurer… de répondre à tes questions. Si jamais un jour, l’envie te prend d’en parler, n’hésite pas… Je fermais doucement les yeux quand il embrassa le coin de mes lèvres, murmurant alors, « Tu me laisseras jamais toi, hein… ? » Je le regardais et je lui souris, glissant une main dans ses cheveux que je caressais calmement. Je finis par me redresser sur mes coudes pour enfouir mon visage dans son cou et embrasser celui-ci avec pleins de petits baisers. Je chuchotais entre plusieurs baisers, « Je t’aime… fais-moi l’amour maintenant… » Je n’avais pas réfléchis avant de lui dire ça, c’était la première fois que je disais je t’aime comme ça à un homme, et ça me rendait un peu nerveuse. Mais je le pensais. J’étais amoureuse d’Aidan. Je l’aimais. Et ça faisait du bien de pouvoir lui dire.