TROISIÈME INTRIGUE ☼ topic de groupe libre et facultatif numéro 2.

Intrigue du Feu de Bois Une soirée... explosive. Cette intrigue commence le 22 juillet et prend fin le 1er Septembre. Elle est totalement facultative, à vous de décider de la rejoindre ou non en y répondant. Des petits malins se décident à lancer des pétards dans le feu. Rencontre, étonnement, peur.. Une palette d'émotions et d'actions sont à votre disposition face à ce joli mais dangereux spectacle. Participants (illimités) : - S. BLISS MONTGOMERY : 19 points. - ANGIE E. WINCHESTER : 19 points. - EMMA J. ADAMS : 31 points. - A. THOBIAS CASTELLIANO : 19 points. - ELIJAH F. TYLER : 23 points. - JERSEY B. HARRINGTON : 7 points. (dernière MAJ le 27.07.13 à 21:35 avec Emma, sous son post à 20h03.)

La parole est à Hye

Je n'arrive pas à croire ce qui m'est arrivé. Cet incendie, cette fille que j'ai aidé. Je suis dégueulasse, j'avoue que je rêve là, d'une bonne douche mais surtout des bras de Thobias. Malheureusement non.. Il semble ne pas être en forme pour moi. Il m'avait promis de ne jamais me laisser et il n'a pas tenu cette promesse, j'ai l'impression que je ne peux plus compter sur personne en ce moment. Je me sens totalement perdue. J'ère maintenant dans les rues sombres de la ville des anges. Je ne sais pas tellement où je suis. J'avance, mes cheveux mêlés.. mes bras nus légèrement plein de cendre et mes mains abîmées. J'ai de petite marque de chaleur sur les joues. Il fait d'autant plus chaud. Heureusement que nous ne sommes pas en plein jour. Là je pense que les gens ne font strictement pas attention. J'entends alors un bruit.. un coup de pétard.. ou de feu.. je ne sais pas. Je tremble presque.. en tout cas j'en sursaute.. limite je panique. Je calme les battements de mon coeur qui martèlent mon coeur et je soupire agacée de cette réactions stupide. Un coup.. cela me refait penser au mec qui m'a tiré dessus.. J'ai appris il y a quelques semaines qu'il n'avait pas l'intention de porter plaintes.. puisqu'il avait récupéré son dû et que j'avais été assez puni par son action. J'ai toujours une balafre, la cicatrice est là, elle cicatrise doucement. Je ne fais rien pour l'aider. Je repense à mon cour de boxe intense ou elle s'est mise à saigner. Rien de grave. Je déteste qu'on pense que je suis en sucre. Je me retourne et je vois alors des jeunes.. enfin jeunes, je dirais qu'ils doivent être étudiants. Mon âge, du moins cette tranche d'âge là. Ce sont des pétards, d'autres retentissent. Je soupire.. cette fois je me sens rassurée. Je frotte mes bras.. j'aurais préféré que ce soit les mains de Thobias hors.. non. Je ère. J'avance sans aucun but précis pour le moment restant méfiante.. il y a de plus en plus de jeunes suivant le mouvement des premiers c'est flippant..

Tout se déroulais très bien quand je me flânais tranquillement dans les rues de Chinatown quand j'entendis comme un bruit de coup de feu près de moi. Je me boucha les oreilles rapidement et regarda rapidement autour de moi car j'avais peur je dois dire. Tout d'un coup, je m’asseya en boule par terre et mon esprit s'évada ailleurs il y a 7 ans en arrière lors de la fusillade dans l'université. Cet événement me marquera toujours dans mon esprit même si je n'avais pas été blessé mais ça m'a traumatisé au plus profond de moi et c'est à ce moment que je me suis dis que nous avons qu'une vie alors autant en profiter avant que le pire arrive à un moment ou on ne s'y attend pas. Ce jour là, j'étais avec mon fiancé Joey dans la bibliothèque tranquillement installé à une petite table entrain d'essayer d'étudier car Joey s’amusait à me déconcentrer, on étais heureux tous les deux quand tout d'un coup, un tueur fou tira en l'air ce qui fit tombé un chandelier qui se trouvais dans la bibliothèque. Tout le monde s'était mis à crier ce que je fis également. Mon fiancé m'avais entraîné rapidement par terre car la peur m'avais terrassée et que je ne voulais pas mourir pas maintenant. J'ai vu certains de mes amis mourir sous mes propres yeux, quelque part je me demande ce que je fais encore là aujourd'hui. J'aurais voulu qu'ils soient encore là et en bonne santé non enterré dans un cercueil sous terre. Je secoua un peu ma tête pour revenir au moment présent et me releva tout doucement. Des larmes avaient envahis mon visage malgré tout, malgré ma peur je me dirigea vers ou venais le bruit quand soudain je percuta une personne pas très loin du feu que des jeunes avaient allumés

- Excusez moi, je n'ai pas fait attention ou je marchais

J'étais vraiment dans un piteux état. J'étais crade après cette fête et je n'avais qu'une envie, me débarrasser de toute cette peinture. J'avais eu la bonne idée d'y aller à pied, c'est vraiment stupide comme idée, j'étais obligé de rentrer de la même manière à présent. Mon appartement n'était pas si loin du centre ville... Enfin... Bon, j'avais encore une vingtaine de minutes à pied. Je passais mes mains dans mes poches, la nonchalance incarnée. Je sortais mon paquet et un briquet, posant une cigarette entre mes lèvres et tirait une longue taffe. Soudain, plusieurs camions de pompiers retentissaient, se dirigeant droit sur Westwood. Ce dernier attirait mon attention et je suivais leur chemin pour découvrir le Seextine's Night en feu. J'écarquillais les yeux, je balançais mon mégot et m'avançait pour voir une foule autour de ce dernier, mais je découvrais vite une bande de jeune s'amusant à lancer des pétards sur celui-ci. Tout ça en devenait même dangereux. Un mouvement se mettait à les imiter, mais ils voulaient faire exploser la ville ou quoi ? Je fronçais les sourcils, mais une silhouette attirait mon attention. Je clignais des yeux, croyant à un mirage. Mais elle était bien là, dans cette foule. Il fallait qu'elle parte d'ici elle était folle ? Nous étions en froid ces derniers temps, chacun étant trop fier pour venir s'excuser. Or, la fierté s'envolait pour l'inquiétude "Bébé !" Je m'avançais vers elle et la tirait en arrière, l'inquiétude tordant mon visage "Reste pas là, ils sont cinglés". J'essayais de l'attirer hors de la foule.

Je marchais tranquillement dans les rues de Chinatown en direction de mon domicile. J'imaginais déjà la douche que j'allais prendre pour me débarrasser de toute cette peinture. Ce fut une très belle journée, mais je devais avouer qu'une bonne douche et retrouver mon lit n'était pas de refus. Tout à coup, quelque chose éclata dans un vacarme assourdissant. La peur s'empara de moi. Les grands événements où il y avait d'impressionnantes foules étaient l'endroit rêver pour une fusillade... Je chassai cette pensé de ma tête du revers de la main et  je me retournai brusquement pour voir d'où provenait l'impressionnant vacarme. J'essayait d'interroger quelques personnes dans la foule, mais en vain.

Merde! Pourquoi j'étais venu en solitaire à ce festival? Vieille habitude que je me promis de rayer de ma vie. Ma peur devenait exponentiel. Mais que se passe-t-il? Je n'avais aucun doute, l'inquiétude devait se lire dans mon visage. J'essayais de ma calmer, mais en vain. Je revins sur mes pas pour retourner près du feu, là où semblait provenir le bruit. Un autre bruit se fit entendre. Des larmes commencèrent à couler sur mes joues. Je m'échappa de la foule et trouvais un petit banc sur le bord du chemin. J'avais besoin de reprendre mes esprits. J'enfouis mon visage dans mes mains et de chaudes larmes coulèrent sur mes joues. Quelques minutes plus tard, je sentis quelque chose se poser sur mes épaules, comme une veste ou quelque chose du genre. Je levai brusquement la tête pour essayer de comprendre ce qu'il se passait.

HRP : J'ai ouvert une porte, si quelqu'un veut prendre la chance!

Je ne sais plus vraiment où je vais, je n'ai plus vraiment de repaires. La couleur que je représente commence à passer doucement. Elle est crasseuse, je me sens ale, totalement sale et paumé. Je n'arrive pas à croire ce que j'ai vécu ce soir je suis un peu sur le cul je dois avouer. Les flammes étaient si près je pensais que j'y resterais et puis non, après un bref examen des pompiers je peux partir. Je ère dans la foule et je n'arrive absolument à rien. Je sursaute vite lorsque des pétards explosent je pense tout de suite à des cous de feu, me rappelant la scène de mon dernier cambriolage, un coup de feu, une balle logée dans le ventre, heureusement pour moi, elle n'a pas vraiment fait de dégâts. Et je ne suis pas non plus en prison je crois que cela aurait été un énorme malheur pour moi. Je ne vois pas du tout derrière des barreaux, cela est tout bonnement impossible, j'ai besoin de la liberté, il est vrai que c'est très subjectif.. mais tout le monde la désire c'est comme cela. Je regarde un moment faire es individus et leurs pétards, sans trop comprendre pourquoi. Ce jeu est stupide.. Il faut que je sorte de là. Je vois alors une jeune femme blonde ( Angie ) elle semble totalement dévastée. Je veux pour aller à sa rencontre seulement je me heurte à Thobias. Je suis contente de le retrouver certes mais cette femmes semblent totalement perdue, elle percute une personne même. J'ai de la peine pour elle. Thobias tente de me tirer vers une zone plus sûre mais je résiste. Je me dégage. " Attend Thobias.. " Je reprend mon bras et je fonce dans la foule évitant d'être bousculée. J'arrive à la hauteur de la jeune femme, je l'ai déjà croisé sur le campus, je pense qu'elle est prof là bas. " Hey..Vous allez bien ? Vous devriez venir, mon copain est par là, il va nous sortir de là. " Je souris chaleureusement, je vois ben qu'elle a pleuré. Je prend sa main et je l'entraîne vers Thobias, mais je déchante vite, je ne le vois plus dans cette pagaille. " Et merde..." Je serre la main " Bon, on va devoir traverser la foule, vous vous sentez prête ? "  

Le fait d'avoir replongé dans mes souvenirs surtout le jour de la fusillade et d'avoir vu mes amis se faire tuer sous mes yeux m'a totalement bouleversé car ça m'avais rappeler de mauvais souvenirs plutôt qu'autre chose. Des larmes avaient envahis mon visage, j’essaya de les essuyer mais certaines coulèrent encore un petit peu. Des psychologues m'avaient suivi malgré tout mais le traumatisme était resté à l'intérieur de moi et la souffrance ne voulais pas toute sortir mais j'ai enfin compris que je devais profiter de la vie quand il est encore temps avant que cela s'arrête sans que l'on se rend compte. Encore un peu dans mes pensées, je bouscula une personne que je n'avais pas vu et je pouvais voir aussi que les bruits de coups de feu que j'avais entendu près de moi étaient enfaite des pétards que des jeunes laissaient dans le feu. Ça me faisait peur malgré tout même si je suis professeur mais on a tous ses peurs profondes je dois dire. Alors que j'étais perdu dans mes souvenirs, une jeune femme que je connaissais de vue (Bliss) me tira un peu de mes pensées. Bonsoir, hum ça pourrais aller mieux enfin merci de vous inquiétez et comment allez vous ?. D'accord, je vous suis. Je vis qu'elle me tendis un sourire chaleureux ce qui me réchauffa le cœur. Je l'a sentis prendre ma main ce qui me rassura aussi un peu plus et m’entraîna vers son petit ami mais la foule était de plus en plus présente. Qu'est ce que j'avais fait pour me fourrer dans ce pétrin. Je suis désolé de vous déranger. D'accord, oui je tiens bien votre main je ne l'a lâche pas en tout cas. Merci de m'aidez. On partit toutes les deux dans la foule en faisant attention de ne pas nous faire bousculer par tout le monde et en nous tenant bien la main car je ne voulais pas rester toute seule ici dans la foule et que mes souvenirs reviennent de plus en plus

Les camions de pompier m'ont alertés, ils se dirigeaient tous vers le Seextine's Night que je découvrais en feu. On se hâtait autour de ce dernier, des personnes sortaient des flammes à l'aide des pompiers. Je regardais autour de moi pour voir s'il y avait des personnes que je connaissais lorsque je vis cette bande de jeune jeter des pétards dans les flammes. Je n'avais qu'une question en tête : pourquoi ? D'autres personnes les suivaient. J'allais partir lorsqu'une silhouette attira mon attention. Je croyais au départ à une illusion, elle occupait tellement mes pensées que je la voyais partout. Mais elle était véritablement là. Je mettais de côté notre dispute, ma fierté et m'avançais vers elle, ne voulant qu'une chose, qu'elle parte d'ici. Je ne prenais pas la peine de m'excuser ou dire bonjour, je voulais qu'elle parte, qu'elle soit à l'abri. Mais elle s'écartait aussitôt de moi pour se lancer dans la foule. Quoi ?! Je serrais les poings, elle voulait ma mort, je ne voyais que ça, que je meurs d'inquiétude. Cela avait le don de m'énerver. Les personnes se bousculaient, c'était la folie. Je perdais Bliss de vue. Putain ! Elle allait en prendre pour son matricule de partir ainsi. Je partais dans la foule. Je vis une femme (Emma) en pleure au milieu des autres. Je posais ma main sur son épaule "Hé, viens calme-toi. Je cherche ma copine, une petite aux cheveux blonds, viens, on la trouve et on sort d'ici". Je l'emmenais avec moi, n'attendant même pas une réponse. Je bousculais tout sur mon passage et alors, elle était là, accompagnée d'une autre femme "Putain Bliss ! Tu me fais encore peur comme ça et je te jure, je te le fais payer !" J'étais en colère, c'était comme ça. Les gens essayaient de s'échapper. Je regardais la femme qui était avec elle (Angie), elle semblait être dans tout ses états, je crois qu'elle était professeur, son visage m'était familier. "Bon, faut vite se barrer d'ici, ça devient dangereux" lançais-je aux trois femmes et je me tournais vers Bliss "Et toi..." je lui volais un baiser, j'aurais voulu m'excuser, mais à la place, je lui demandais de s'accrocher à moi "Personne se lâche compris ?" Et alors, je fonçais dans la foule, nous étions bousculé dans tout les sens. Je crois qu'on allait pas y arriver. Quelle soirée de merde.

"Hé, viens calme-toi. Je cherche ma copine, une petite aux cheveux blonds, viens, on la trouve et on sort d'ici". Suivi de ses paroles, tout défila beaucoup trop rapidement. Je fus entraîner de nouveau dans la foule mouvementée. Je ne comprenais rien de ce qu'il se passait. Quelques instants plus tard, je me retrouvais face à face avec trois personnes dont je connaissais pas le nom et qui m'étais complètement inconnu. J'eu à peine le temps d'entendre les mots du jeune homme qui m'avais entraîné dans la foule qu'une des jeunes femmes m'accrocha le bras pour m'entraîner de nouveau avec eux. Les larmes continuèrent de couler sur mes joues. Quelle fin de soirée de merde! Je suivi le petit groupe, plus perdu que jamais.

Depuis que le festival avait commencé, c'était l'euphorie tous les soirs dans les rues de Los Angeles. Et je n'étais pas en reste pour profiter de ces festivités. Seulement ce soir, les choses étaient différentes, l'ambiance plus sombre et moins chaleureuse. Si la nuit jouait beaucoup sur l'atmosphère, de sales gamins avaient décidés de jouer selon leur règle au dépends des visiteurs présents. Des pétards étaient lancés dans le feu, par terre, sur les visiteurs. Je songeais déjà à la colère qui me prendrai si l'un deux osait me provoqué en m'en jetant un également. Mon regard noir devait sûrement les dissuadés et alors que je traversais la foule, aucun pétard n'arriva prêt de moi. Prêt à partir de cette foule, de cette scène qui me déplaisait fortement, une tête blonde au loin attira mon attention. Jersey. De loin je la regardais, ne sachant pas vraiment s'il fallait que je la rejoigne ou non, si c'était le moment, même si j'en avais terriblement envie. Quoi qu'il en soit, je l'observais, surtout pour être sûr que rien ne lui arriverait.

Alors que je me faisais toujours entrainé dans le foule, j'aperçut un visage familier. Je ne le reconnu pas tout de suite, dû aux larmes qui coulaient sur mes joues, mais ce ne fut pas bien long avant que mon cerveau fasse le lien. Elijah! Jamais je n'aurais cru le trouver là. Nous avions promis de garder notre relation secrète, mais là j'avais besoin de lui, plus que jamais. Je lâchai le petit groupe qui m'avait entrainer avec lui pour me diriger vers Eli. Je m'approchai de lui suffisamment, mais il semblait regarder quelque chose dans le vide. Je me retournai pour essayer de chercher ce qu'il regardait aussi intensément, mais en vain. Je m'approchai encore un peu, ne sachant pas trop si je devais aller l'aborder, mais j'avais terriblement besoin de lui. Allait-il me remarquer par lui-même ou allais-je devoir faire les premiers pas? Je ne savais pas quoi faire, il semblait préoccuper par quelque chose. Et puis au diable! J'avais besoin de lui, de ses bras, juste une petite seconde pour aller chercher une goutte de réconfort au près de lui. Je m'approchai tranquillement en essuyant mes larmes du revers de ma main.

- Salut Eli, murmurais-je doucement.

Les bruits assourdissant et la peur d'être la cible d'un pétard perdu m'avait un peu fermé à tous ce qui se passait autour de moi, aux visages que je croisais. Je restais sombre à l'affux du premier faux pas d'un de ses gamins. C'est tout droit que je marchais, à force je finirais bien par sortir de cette foule, même si je n'en voyais pas la fin. C'est sur mon chemin que j'avais vu au loin une tête blonde familière, l'observant simplement, sans aller la voir pour être sûr que tout ailles bien pour elle. Ce qui avait l'air d'être le cas. Serein, j'allais reprendre ma route quand une voix derrière mon dos raisonna. Cette voix, je l'aurais reconnu entre mille, c'était Emma. La jolie brune semblait très mal, des larmes avaient coulées sur ses joues et ses jolis yeux bleus avaient rougis. Emma c'était ma petite soeur, celle pour qui j'aurais donné ma vie. J'avais cette fâcheuse tendance à être surprotecteur avec elle et la voir dans cet état me mettait hors de moi. Immédiatement je l'enveloppais de mes bras, la serrant contre moi, sans même chercher à comprendre ce qui n'allait pas. Puis je la lâchais, attrapant sa tête entre mes mains. « Emma ça va ? ». Les sourcils froncés j'attendais que la jeune femme me fasse part de ce qui l'angoissait tant, même si j'avais ma petite idée sur la question vu l'ambiance qui régnait.

Elijah me prit dans ces bras, ce qui apaisa toutes mes peurs, toutes mes craintes et toutes les émotions négatives qui m'avaient habité depuis les derniers moments. Il pris ma tête entre ses mains et plongea son regard dans le mien. « Emma ça va ? » Son regard... Il m'hypnotisait à chaque fois. Et à chaque fois, ce me ramenais à cette journée où le trop pleins avait éclaté, cette journée où nous n'en pouvions plus de cette distance, cette journée où ils avaient couché ensemble pour la première fois. Je baissai le regard avant de le replonger dans le sien. Je pris une grande respiration. Non, je devais me contrôlé, même si cela prenait toute ma concentration. Des flashbacks revenaient, ce qui fit trembler mes mains tant j'avais de la difficulté à contrôler mes envies. Je pris de nouveau une grande respiration. « Disons que ça va mieux maintenant. » Je détachai mon regard du sien, c'était insupportable d'être aussi près de lui. Je posai mon regard sur le sol en me mordillant la lèvre inférieur. Concentration, concentration... Je pris mon courage à deux mains et levai de nouveau mon regard vers lui en plantant directement mon regard dans le sien. Une vague de frissons me parcouru. « Et toi, ça va? Je ne pensais pas te trouver ici. »

J’avais agis sous l’impulsivité lorsque je l’avais pris dans mes bras. En tant normal, en public, j’aurais préféré garder une certaine distance entre elle et moi. Mon statut de professeur tout récent et surtout son statut d’étudiante ne faisait pas bon ménage. Je ne voulais pas que le doyen n’entende de mauvaise chose à mon égard alors que je n’avais même pas terminé ma période d’essai. Mais voilà, c’était plus fort que moi, je n’avais jamais été à l’aise de voir une femme pleurée. Mais lorsqu’il s’agissait d’Emma ça me mettait juste hors de moi. Rassuré lorsqu’elle m’assura que ça allait mieux maintenant qu’elle était avec moi, je laissais un léger sourire apparaître sur mes lèvres. « Tu m’as manqué princesse ». Disais-je en l’embrassant sur le front. Depuis combien de temps ne nous étions pas vu ? Assez longtemps pour que ma vie ai été complètement chamboulée sans qu’elle n’en est eut vent. Il était peut-être temps qu’on passe du temps ensemble, même si ce n’était pas le meilleur endroit pour ça. « ça va … Il s’est passé pas mal de chose dans ma vie et ça me fait du bien de te voir … ». Mon bras autour de ses épaules, je nous frayais un chemin à travers la foule pour s’écarter un peu des pétards. Les gamins n’osaient pas en lancer lorsqu’il croisait mon regard froid et il y’avait de quoi avoir peur. « J’ai failli ne pas te reconnaître avec toute cette peinture ! ». Je riais en grattant un peu de peinture séchée sur sa joue. « Mais même pleine de peinture tu es toujours aussi sexy ! ». Moi-même j’en étais recouvert après la journée qui venait de se déroulée.

Cela aurait totalement pu être une scène digne des fille qu'on tourne dans notre propre ville, une scène de violence, d'explosion.. de stresse bref d'action. Flippant, tous ses coups de pétards pouvaient masqués de véritables affront et il faut avouer que c'est plutôt stressant. Je crois que si je n'avais pas vu cette fille seule, que Thobias n'avait pas débarqué, je ne serais jamais rentrée au QG des Gamma. Je crois que j'aurais pas réussi, j'aurais errer sans trouver où aller et puis cette engueulade je ne sais même plus si je suis sa copine ou pas. Je flippe un peu, mais je tente de ne pas m'en faire. Mais il me trouve au moment même où moi je perçois cette fille, ou femme plutôt dans le besoin. J'ai un coeur trop gros, une impulsivité déraisonnable, je fonce quittant les bras de Thobias pour cette blonde et là, je le perd à nouveau. Je tente de la rassurer, je serre sa main, elle est dans tous ses états, surement qu'à elle aussi un souvenir douloureux qui lui revient à cause de tout cela. C'est encore Thobias qui nous trouve alors qu'on tente de sortir avec la jolie blonde, je pense que je n'ai même pas demandé son prénom. Il m'engueule limite, moi je lorgne la brune à coté de lui. Ok, .. heureusement qu'elle ne s'attarde pas parce que j'aurais demandé des comptes à mon copain. Je ne lâche pas la main de la jeune femme. Thobias veut qu'on sorte.. " Oui, on se doute qu'il faut se casser Th.." Je n'ai pas le temps de parler qu'il se rue sur moi pour m'embrasser, comme s'il avait cru me voir morte ou je ne sais pas. Je reste un peu sur le cul. J'attrape les doigts de Thobias sans lâcher la jeune femme ( toujours Angie ) Il nous tire dans la "fête" et le surtout le bordel. Je me fais bousculer de partout. Je ressens une grosse panique, trop de personne me touche, une agoraphobie extrême ou une certain claustrophobie. Je déteste être poussée de la sorte, j'ai du mal avec le bruit des pétards. C'est strident et fort. D'un coup un mec me rentre dedans, j'en lâche les deux mains que je tenais si fort sous le coup de la surprise. Je tombe au sol, totalement sonnée. Je sens une douleur au coude et sur mes mains qui ont amortis sur le macadam. Je tente de me relever, mais là, avec tout le monde qui bouge, je suis incapable de me relever à cause d'une tétanie .. je vais me faire piétiner les gens s'amusent et sont totalement fous sans faire attention.