Re: TROISIÈME INTRIGUE ☼ topic de groupe libre et facultatif numéro 2.

« Tu m’as manqué princesse » dit-il en m'embrassa sur le front. Je fermais les yeux et pris ses mains avec deux de mes doigts. Si tu savais à quel point tu m'a manqué à moi aussi... Cette proximité était électrisante. Tout à coup, j'eu l'impression que quelque chose se serra à l'intérieur de ma poitrine. Depuis combien de temps ne l'avais-je pas vu? Beaucoup trop longtemps... Que s'était-il passé dans sa vie depuis? « ça va … Il s’est passé pas mal de chose dans ma vie et ça me fait du bien de te voir … » Des millions de questions traversèrent mon esprit. M'avait-il remplacé? Je chassai cette pensé de ma tête. Pour l'instant, j'étais avec lui et c'était tout ce qui comptait. Il mit son bras autour de mes épaules et m'amena avec lui au travers de la foule. Avec lui, je me sentais en sécurité, comme si rien ne pouvait m'atteindre. Le monde aurait pu s'écrouler autour de nous, si j'étais avec lui, tout allait bien.

« J’ai failli ne pas te reconnaître avec toute cette peinture ! » dit-il en me touchant le visage pour m'enlever un peu de peinture qui persistait malgré tout. À son contact, une nouvelle vague de frissons me traversa. Je lui fit un sourire complice, alors qu'il continuait de gratter ma joue en riant. « Mais même pleine de peinture tu es toujours aussi sexy ! » Sa remarque forma un énorme sourire sur mon visage. Ah! Eli, comme tu m'avais manqué. « Mais je te renvoie le compliment bel homme! » lui dis-je en lui lançant un regard ravageur suivi d'un clin d'oeil. J'entourais le bas de son dos de l'un de mes bras et avec mon autre main encore disponible, je pris l'index du bras qu'il avait passé autour de mon coups. Je le frottai pour enlever un peu de pigment qui s'y était collé avant d'y déposé un chaste baiser. En tant normal, jamais je ne m'aurais aventurer si loin en public avec lui, mais dans les circonstances, je me donnais le droit de dépasser la limite un peu. « Tu as envie de faire quoi? » lui demandais-je le sourire aux lèvres.

C’était étrange, étrange autant que c’était plaisant. Jamais je ne m’étais permis de passer mon bras autour de son épaule, jamais elle n’en avait fait de même autour de mon dos en public. Si nos moments intimes se comptaient par centaines en privé, jamais nous ne nous étions permis de le faire en public. Et je profitais de ce petit moment exceptionnel, car justement il resterait rare. Je souriais quand elle me retournait le compliment avant de la laisser prendre mon index pour enlever un peu de peinture et d’y déposer un baiser. Un baiser chaste, mais qui me fit tressaillir d’envie. Il n’en fallait pas beaucoup pour avoir envie de la belle brune, ses courbes parfaites et affolantes attiraient tous les hommes et même les femmes j’en étais certains. Alors je n’étais pas complexé le moins du monde de me sentir attiré par la jeune femme, de ressentir ses frissons lorsqu’elle osait des gestes tendres. Mon regard s’attarda un moment sur le sien, trahissant mes pensées à cet instant. Et alors que je m’apprêtais à répondre à sa question, un mouvement de foule nous bouscula. C’était la panique, des pétards avaient de nouveau étés lancés par dizaine dans la foule, tout le monde courrait dans tous les sens sans vraiment savoir où aller. Un homme me bouscula et alors que je lâchais Emma pour le repousser, je perdis ma partenaire dans la foule. Il n’avait fallut qu’une seconde pour qu’elle disparaisse de ma vue. Le sang ne fit qu’un tour dans mes veines et je poussais les gens en appelant son nom. « Emma ?? ».

Une bulle. C'est ce qui s'était créer entre moi et Elijah. Une bulle de bonheur, une bulle qui avait fait taire les bruits de la foule et des pétards. Et c'était presque trop beau pour être vrai. Le jeune homme planta son regard dans le mien et il ouvrit la bouche pour répondre à ma question, mais... Tout se déroula tellement rapidement. Un bruit assourdissant éclata près de nous, de nouveaux pétards avaient été lancé dans la foule, créant un nouveau mouvement de panique. Un homme nous bouscula et quelques secondes plus tard, je ne sentais plus le contact d'Elijah sur moi. Je levai les yeux pour essayer de le trouver du regard, mais rien. Je fus prise de panique. « NON! » hurlais-je. Je refusais que quelqu'un ose briser cette bulle. Plusieurs sentiments s'entrechoquaient dans ma tête. Haine, désespoir, peur... Les gens me bousculaient, tellement que je ne savais même plus où j'étais maintenant. Les gens me poussaient en dehors de la foule dans un mouvement que je ne pouvais pas y résister. Je tentais avec l'énergie du désespoir de nager à contre courant contre cette foule monstre, mais je me sentais reculer, reculer de plus en plus d'Elijah. Je sautai et j'entrevu la une partie de la tête d'Elijah et je cru l'entendre appeler mon nom. En retouchant au sol, un énorme vacarme éclata de nouveau et quelqu'un me bouscula si durement que je suis fut violemment projetée au sol, hors de la foule, mais tout près tout de même. Assez près pour passer, à plusieurs reprises, à quelques cheveux de me faire piétiner. Un choc extrêmement violent. Je tombais sur le sol comme une poupée de chiffon, et je senti le sol mordre ma peau. Des larmes coulèrent sur mes joues. Et puis à ce moment, tout devint très flou, très très flou. « Eli... Elijah... » murmurais-je dans un soupir avant de perdre connaissance.

Tout s’était déroulé sans même que je ne le vois venir. Poussé ce type m’avait pris un quart de seconde, un quart de seconde pendant lesquels j’avais lâché Emma et maintenant elle n’était plus là. Putain ! La foule courrait dans tout les sens et je sentais déjà mon sang tressaillir dans mes veines plus les secondes passaient sans que je ne la vois. Je ne faisais pas confiance en ces gens complètement électrisés par la peur, qui ne se contrôlaient plus. C’est bien connu dans une masse comme ça, il est bien facile de tomber et de se faire marcher dessus sans que personne ne prenne la peine de vous aider. Et je redoutais qu’Emma se fasse prendre au piège. Les secondes défilaient à toutes allures, mon cœur s’emballait à mesure que je courrais, que je poussais pour la retrouver. Enfin au loin j’aperçu une ombre sur le côté. Vraisemblablement au sol, il me fallut quelques secondes pour l’atteindre et lorsque je reconnu Emma, mon sang s’arrêta dans mes veines. Durant ce laps de temps, je ne voyais plus personne à part elle, je n’entendais plus personne autour de moi. « EMMA ? ». Je tombais à genou à côté d’elle, poussant violement les personnes qui ne l’aurait pas vu. Je passais alors un bras sous sa nuque relevant légèrement sa tête contre moi. « Emma ?? Répond ! ». Merde pensais-je avant de passer mon autre bras sous ses jambes. Je soulevais ensuite la jeune femme pour la mettre un peu plus loin à l’abri sur un banc. « AIDEZ MOI ! Que QUELQU’UN M’AIDE ?? ». Et alors que je tournais la tête à gauche et à droite, personne ne semblait vouloir m’aider. Bien trop occupé à fuir. J’attrapais alors mon cellulaire et composait le numéro d’urgence pour faire évacuer la jeune femme dont je maintenais le visage contre moi.

C'était étrange. Comme dans un rêve, je dirais. Tout était noir, mélangé de flash. Parfois, j'entends des bruits, pas très distincts, sans que je puisse en identifier exactement d'où ils pouvaient provenir. Je me sentais comme prisonnière de mon corps. La douleur se faisait de plus en plus présente et de plus en plus mordante. Ma tête me faisait tellement, mais tellement mal. Jamais une si grande douleur m'avait atteinte à cet endroit et nul part ailleurs sur mon corps je devais avoué. Je voulais bouger, je voulais ouvrir les yeux. Et puis, je retombais dans ce trou noir qui aspirait toute conscience et toute douleur. Les moments où j'étais un minimum consciente se firent très rare, bien qu'à un moment je senti ma tête se lever, mes jambes également, puis tout mon corps. Je me senti légère comme je ne l'avais jamais été, comme si la gravité ne faisait plus aucun effet sur moi. J'entendis une voix, au loin, je crois. Encore des bruits peu perceptible, non-identifiable, lointain... Et par la suite, il n'eu plus rien. Le gouffre qui m'aspirait et qui me tenait prisonnière de mon corps endolori et inanimé m'aspira pour de bon. Je me retrouvais complètement inconsciente.

Je profitais de la HOLI du mieux que je pouvais, tentant d’oublier la grosse altercation entre Thea et moi quelques heures plus tôt, je n’étais pas du tout fière d’avoir baissé ma garde et d’avoir perdu le contrôle de moi-même. Cette garce voulait me mettre les nerfs et elle avait très bien réussi son coup puisque je lui étais rentrée dedans sans aucune tendresse à son égard, finalement j’étais presque satisfaite tout de même d’avoir pu lui montrer qu’avec moi on ne rigolait pas toujours, au moins elle allait peut-être s’avérer nettement plus méfiante quand lui viendrait l’occasion d’emmerder quelqu’un. Je le lui souhaitais en tout cas parce qu’il était hors de question que je me laisse faire, si elle venait me provoquer à nouveau je ne partirais pas comme je l’avais fait cette fois-ci et je peux vous assurer que mes poings allaient vaillamment s’exprimer sur son visage de pouffiasse. Perdue dans la foule depuis un petit moment maintenant, observant sans réagir les gens qui m’entouraient tout c’était très rapidement accéléré lorsque des pétards avaient commencé à exploser de tous les côtés au sein même de la foule. La panique avait pris le dessus même si ça n’allait pas durer, suffisamment pour que tout le monde se disperse en poussant les autres si bien que je ne passai pas loin de la chute de ma vie à cause d’un adolescent qui, sous le coup de la panique, avait mis toute sa force à me pousser afin de libérer le passage pour lui. Quelque peu abasourdie je repérais cependant Elijah qui implorait de l’aide, je ne voyais pas Emma mais quoi qu’il en soit je ne pouvais pas le laisser dans le pétrin. Accourant en évitant quelques personnes je me retrouvais très vite à côté de lui. Il avait Emma dans les bras et c’était d’elle que j’allais m’occuper, pas de lui, j’étais encore bien trop énervée après ce qu’il s’était passé cet après-midi. « Aides moi à la reculer, il faut qu’elle puisse respirer ! » C’était l’étudiante de médecine qui parlait, plus Jersey.

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Elle voulait que je fasse une attaque ou quoi ? On ne s'était pas vu depuis notre dispute, nous étions en froid et pourtant, j'avais tellement peur pour ma petite amie que j'oubliais toute cette histoire. Je voulais simplement qu'on parte d'ici, l'emmener loin, la protéger, mais elle partait secourir quelqu'un d'autre, on se perdait dans la foule. J'ai essayé d'emmener une femme avec moi afin de l'aider, mais elle partait vite de son côté. Okay, tant pi pour elle. Et alors, je la retrouvais avec ce professeur apeuré. Je ne lui laissais pas le temps de finir sa phrase que je l'embrassais. Tout allait trop vite autour de nous, les gens se bousculaient, je serrais les doigts de ma petite amie qui tenais la professeur. Je tentais de nous frayer un chemin, ma taille m'aidant à dominer les autres de quelques centimètres. Je fixais un point, poussant quelqu'un s'il le fallait. Mais le mouvement allait de tout les côtés si bien que je sentais Bliss lâcher ma main, elle était projetée en arrière "Bliss !". La mouvement m'emmenait de l'autre côté, j'essayais d'avancer à contre courant de cette mère humaine "Poussez vous putain !" Elle était là, sur le sol, immobile, on la piétinait. "DEGAGEZ !!" Je n'hésitais pas à donner des coups de coude pour l'atteindre "Bébé...". Elle ne semblait pas pouvoir bouger. Je la soulevais dans mes bras, calant sa tête contre mon épaule "C'est bon, je suis là...". Mais alors, je tournais la tête "Où est la prof ?" Je ne savais même pas comment elle s'appelait... Et merde. On nous bousculait dans tout les sens "Accroche toi et me lâche pas okay ?"

Les souvenirs d'il y a 7 ans me sont revenus en tête tout d'un coup à cause du bruit que j'avais entendu près de moi comme si j'étais un coup de feu alors que ça n'était que des jeunes qui lancèrent des pétards dans le feu qui était déjà bien allumé. Une jeune étudiante blonde (Bliss) était venue à ma rescousse car je n'étais pas bien du tout. On se tenais la main toutes les deux sans doute pour être plus forte mais également pour retrouver son petit ami qui allais nous faire sortir de ce cauchemar. Après quelques minutes de recherche en plein milieu de la foule, on le retrouva en compagnie d'une jeune femme brune en pleurs qui lui tenais la main aussi. Son petit ami est également un étudiant que je connaissais de vue, je me souvenais d’où je l'avais vu. C'était dans l’ascenseur qui s'était bloqué pour la fête étudiante sans doute se souvenais t-il plus de moi enfin ce n'étais pas si grave. Tout devenait dangereux autour de nous, il fallait mieux que l'on se lâche pas pour pas se faire blesser au cas ou. Je prenais soudainement la main de la jeune femme brune dont je connaissais pas le prénom qui étais toujours en pleurs, on étais tous à peu près dans le même état toutes les deux. Nous foncions dans la foule tous les 4 en nous tenant bien les mains malgré que nous étions bousculé de tous les cotés. Quelques minutes plus tard, je sentis une main se détachais de la mienne, la jeune étudiante brune s'était détachée du petit groupe que nous formions pour aller retrouver une personne qu'elle connaissait apparemment. Quelques minutes plus tard, je sentais plus de mains me tenir la mienne comme si nous avions été dispersé par la foule qui nous bousculaient dans tous les sens ce qui me fit déséquilibrer mais je réussit malgré tout à ne pas tomber en mettant appuyer sur une personne autour de moi qui tenais encore debout mais tout le monde se bousculais de plus en plus ce qui n'étais pas simple du tout de se tenir debout. Je ne voyais plus la jolie étudiante blonde, ou était-elle ? Tout ce que j'espérais ce qu'elle n'avais rien elle et son petit ami. Il fallait absolument que les retrouve tous les deux car ils m'avaient aider à sortir de là en quelque sorte et on se retrouve tous prisonniers de la foule. La foule s'agitait de plus en plus avec ma petite taille, je n'allais pas voir bien loin. Je décida de monter sur un petit muret pour voir mieux ce qui se passais et j’aperçus un peu plus loin de moi, le couple avec qui j'étais qui se faisait pousser dans tous les sens par la foule en délire. La jeune étudiante ne semblait pas bien, il fallait que j'aille les aider. Je descendis du petit muret et alla à leur rencontre en poussant des personnes qui me barraient le chemin. Arrivé à la hauteur du jeune couple, je posa doucement ma main sur l'épaule du jeune homme qui se retournais peu à peu « Je suis là, désolé j'ai été projeté d'un coté. Je vais vous aider à l'a faire sortir d'ici au plus vite » Je m'adressa soudainement à la jeune étudiante : « Tiens bon, ça va aller »

On se croirait presque à la manif, voir l’émeute qui avait eu lieu quelques mois auparavant lorsque nous défendions les droits pour les homo ou les couples en tout cas du même sexe. j'avais cette même impression, la foule en délire, les gens qui ne prêtent pas la moindre attention aux autres, on est chahuté de partout et c'est presque si on n'a pas le mal de mer, c'est infecte, tout bonnement déstabilisant. En tout cas je ne sais pas comment mais j'ai réussi à deux reprises à trouver Thobias, où plutôt c'est lui qui nous a trouvé. je suis en compagnie d'une jeune femme blonde, je crois qu'elle bosse en tant que prof sur le campus, parce que je l'ai déjà croisé et qu'elle n'a pas l'air d'être une étudiante non plus. Je lui serre la main, j'ai toujours été comme ça, à aider les autres, c'est plus fort que moins, les autres avant moi, c'est stupide et je sais que Thobias parfois cela l'agace, mais je ne supporte pas voir la panique, la douleur, la peur dans les yeux d'une personne et ne faire strictement rien. Thobias nous retrouve en compagnie d'une brune. Je ne sais pas si c'est une conquête du passé ou quoi, et je ne suis pas sûre de vouloir le savoir. En tout cas je n'ai pas le temps de lui adresser la parole, Thobias tente de me faire comprendre qu’il m'aime avec un baiser. J'ai l'impression d'être dans Harry Potter, le tout dernier lorsque Ginny embrasse Harry pour lui faire comprendre la même chose. Quand je vous disais, une véritable scène de cinéma et là, on est de très bons acteurs je présume. Personne ne dit couper. Ce qui aurait été sympa, comme ça tout s'arrête et on n'est plus dans un mouvement de panique et d'amusement. On s'accroches tous les uns aux autres. A un moment la brune semble reconnaître une personne qu'elle connait et elle préfère nous quitter, très bien. Je serre toujours la main de la jeune prof et de mon petit ami jusqu'à ce que je me retrouve propulsée à terre, c'est infecte et douloureux comme sensation. Une agoraphobie me prend et elle me paralyse, j'en suis dégoûtée de la foule. Je flippe totalement, tétanie. Je me fais limite écraser par les gens qui avance, se poussent ou s'amusent. J'ai cette impression d'étouffer, je ne suis pas du genre à faire des crise d'angoisse ou d'hyper ventilation mais je manque littéralement d'air, je ne vois personne autour de moi que je connaisse pas dans l'immédiat en tout cas. J'ai un acouphène qui me fait entendre tout en écho. C'est très désagréable. Je crois que je vais faire un malaise, mon corps panique après ma raison. Il ne contrôle plus rien, mon système nerveux se défend comme il peut, il stoppe tout. Je ne m'évanouie pas mais c'est presque le cas. Je sens des bras m'empoigner et me soulever dans la foule. Thobias, pour la troisième fois me retrouve. Je m'accroche à lui comme une noyée le ferait avec un sauveteur en mer. Je comate un peu je dois dire, je cale ma tête dans son cou. Il semble que la jeune femme blonde soit là aussi. Les gens envoient toujours des pétards et mes oreilles cillent à force. J'entend la jeune femme me parler, je lui souris. Je voudrais lui donner ma main mais je ne peux pas sans risquer de déséquilibrer Thobias dans la foule qui le pousse suffisamment. On avance comme on peut, Thobias pousse les gens et on arrive à sortir presque sans rien de la foule. Je sens l'air marin du pacifique d'engouffré dans mes poumons. Je respire.. je me sens de suite mieux. Je ne veux pas quitter les bras de Thobias, ravie de le retrouver et d'y être. Je regarde la jeune blonde. " Tout va bien ? Au faite, je suis Bliss et voilà Thobias. On va vous raccompagner chez vous ! "

Je ne supportais pas lorsqu'elle me faisait ça, elle partait comme ça dans la foule pour se lancer à la rescousse d'une âme en détresse, parfois, ça m'agaçait, comme dans ce moment là où elle préférait risquer d'être piétinée pour aider quelqu'un plutôt que de se sauver et s'échapper de cette foule qui semblait se resserer autour de moi. A coup de coudes, je les retrouvais et c'était plus fort que moi. C'était la première fois que je la revoyait après notre dispute, j'avais besoin de la serrer contre moi, de l'embrasser. C'était comme ça. Elle était accompagnée d'une blonde, une prof à la fac je crois, son visage m'était familier, mais je ne connaissais pas son nom. On ne sa lâchait pas, dominant la foule de quelques centimètres, je nous frayais un chemin au milieu de tout le monde, mais soudain, je sentais la main de Bliss glisser et j'étais propulsé en arrière dans ce même mouvement. Je la voyais d'où j'étais, elle était au sol et risquait de se faire piétiner. Je savais ce qu'il lui arrivait, elle ne pouvait plus bouger, crise de tétanie. J'arrivais enfin à m'avancer vers elle et la soulevait. Mais je ne voyais plus la prof, on l'avait perdue. Je tentais de rassurer ma petite amie qui calait sa tête contre mon épaule, s'accrochant à moi. Soudain, une main se posait sur mon épaule, c'était la prof "Okay" répondais-je simplement. Nous nous lancions dans la foule et à force de coup de coude, nous parvenions à nous échapper. "C'est bon bébé, tu peux être tranquille, on est sorti" lançais-je à ma petite amie. Elle reprenait enfin des couleurs, j'avais l'impression qu'elle allait s'évanouir, elle semblait mieux se porter, si bien qu'elle fit les présentations avec la prof. Je lui lançais un léger sourire, ne lâchant pas Bliss pour autant après ces longues journées à rester en froid avec elle.

La soirée a été riche en émotion avec les souvenirs de 7 ans qui me sont remontés en tête mais également une jeune étudiante qui est venu à ma rescousse car je n'étais pas bien du tout grâce à la foule qui lançais des pétards dans le feu. Nous nous tenions tous la main dans la foule même si on se faisait bousculer dans tous les sens pour pas nous séparer mais la force de la foule autour de nous, nous avions séparer. Monté sur un muret, je pouvais apercevoir le petit couple de loin, le jeune homme tenais sa copine dans ses bras car elle semblais pas être bien. Je me dirigeais rapidement vers le couple afin de les aider à sortir de la foule qui bougeait toujours autant. Je posais ma main sur l'épaule du jeune homme en lui disant que j'allais les aider à sortir de là et j'essaya de rassurer la jeune étudiante par son courage de m'avoir aider. En guise de réponse, elle me répondu ce qui me réchauffa le cœur. Je poussais des personnes ainsi que le jeune homme pour que nous puissions sortir le plus rapidement possible de la foule. J'avais envie de donner des claques à des personnes qui ne voulaient pas nous laisser passer mais je les pousser tout simplement. On arriva à sortir quelques minutes plus tard de la foule, la jeune femme reprenais enfin de couleur ce qui me rassura. Soudain, elle me regarda et fit les présentations. J'appris que les jeunes gens s'appelaient Bliss et Thobias. «  Grâce à vous, ça va aller mieux » J'avais envie de leur expliquer pourquoi j'étais pas dans un état normal mais je me retenu car des larmes risquaient de réapparaître d'un moment à un autre et je n'avais pas envie de cela je dois dire. Je ne voulais pas montrer ma fragilité devant ces deux étudiants même si ils m'ont aider à me sortir de là. « Je ne sais pas comment vous remercier. Enchanté de faire votre connaissance, je m’appelle Angie pour ma part.  Merci, c'est très gentil de votre part. Vous n'êtes pas obligé de faire ceci mais si vous y tenez, ça me dérange pas. Ma voiture est pas très loin d'ailleurs et je peux vous ramener chez vous ce qui sera plus simple, c'est ma façon de vous remercier tous les deux de m'avoir sortit de cet enfer » Je vis que Thobias me fit un léger sourire ce que je lui rendis par politesse.

Et puis, après avoir passé un temps, dont je n'avais aucune idée, dans le trou noir qui m'avais aspiré précedemment, la lumière fit de plus en plus sa place. Parfois, je me sentais de nouveau aspiré, mais je fini par refaire surface tranquillement, jusqu'à refaire complétement le contact avec la réalité. Je poussais un gémissement. Mon corps endolori me faisait terriblement souffrir, mais plus particulièrement ma tête. Mais que c'était-il passé? Je batta des yeux en les ouvrant tranquillement, pour ensuite les refermer brusquement. Je me touchai la cuisse du bout des doigts pour réaliser que ma peau aussi avec été affectée. J'ouvris de nouveau les yeux pour poser les yeux sur la foule, toujours aussi agitée, un peu plus loin. Je poussais de nouveau un gémissement. Tout mon corps me faisait souffrir. Je tentai de passer en position assise, mais en vain. Je me fis aidé de Elijah et d'une autre femme, dont je n'avais aucune idée de qu'il sagissait. Une fois assise, je réalisai peu à peu ce qu'il c'était passé, mais il me manquait une partie de mes souvenirs, car je n'avais aucune idée de ce qui avait suivi après que j'ai perdu Elijah de vue. Je regardai l'état dans lequel j'étais, pour être honnêtee, j'étais dans un lamentable état. Je me levais avant de m'adresser aux deux personnes qui m'avaient aidé. « Merci beaucoup, mais pour moi, la soirée est terminée. Je rentre chez moi. Merci encore et bonme soirée à vous... »