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    Re: GRACE & ANDREAS ▪ run girl, run faster

    Dim 24 Nov 2013 - 13:02
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    Grace W. Nolan
    Grace W. Nolan
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    Études & fraternité/sororité : Architecture, athlétisme.
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    Je cherche un mot, pas n’importe lequel non, un mot pour me définir parce que je me rends complétement compte que « idiote » ne suffit pas. Que j’ai largement dépassé ce cap à ce moment précis. Je soupire, je ne sais combien de fois et j’attends, je me contente d’attendre que monsieur finisse de fouiller dans mes vêtements. Bon ça va, j’ai avalé la pilule maintenant, il fouille dans mes affaires et je vais y survivre. Ce à quoi je ne vais pas survivre c’est à sa venue dans la salle de bain. Toujours en serviette, mes habits à la main, et moi presque nue. Je … euh … Je ne lui avais pas amené un t-shirt à celui-là ? Je ne peux pas m’empêcher de le regarder, je nous sens trop proche, trop je ne sais quoi. J’ai aucune idée de ce qui est en train de se passer. Je ne suis pas habituée à ne pas gérer, ne pas contrôler. Et la vérité est que j’ai perdu le contrôle au moment où j’ai décidé de courir avec lui. Je me suis foutue dedans sans même le voir. Maintenant, je suis dans de beaux draps. Parce que je ne peux pas m’empêcher de le regarder, de me dire que si on le voulait, oui, on pourrait. Je me sens carrément nue quand il m’observe sans parler, je suis vulnérable sans même avoir eu le temps d’y penser. Alors il lève la main pour me donner ses trouvailles, et je soupire de soulagement parce que j’imagine que le moment gênant est passé. « J'ai pris les premières choses que j'ai trouvées. » Je le remercie d’un sourire pour mes vêtements, mais aussi pour me permettre de revenir à la réalité, sortir de mes délires et mes envies, oublier que nous sommes tous les deux dans cette salle de bain. Tous les deux presque nus dans cette salle de bain, je me demande d’ailleurs pourquoi je me sens obligée de le préciser, ce n’est pas comme si c’était la première fois que je me retrouve avec un homme dans ces vêtements-là. C’est juste que c’est le premier que je ne connais pas avec lequel je me trouve comme ça. Alors je me perds dans ma contemplation de lui et je reste sans voix, oui, encore une fois. « Bon... » Bon, ce n’est pas que mais pour que je puisse m’habiller il faut qu’il sorte d’ici et que cette tension, que je suis certaine d’imaginer, qu’il y a entre nous descende d’un cran. Pour qu’on puisse à nouveau se parler normalement. Ma respiration se coupe un peu lorsqu’il se baisse pour attraper ses habits, alors je ferme les yeux, chassant de mon esprit toute image de lui, j’essaie de rester calme, un brin lucide et il se relève prêt à partir … Sauf que non, je sens son regard posé sur moi, et cette fois je me permets d’ajouter de la malice dans le mien. Je crois qu’on est assez grands pour comprendre ce qui est en train de se passer dans cette pièce. Je me sens frissonner quand il pose ses affaires et se retourne vers moi, m’électrise d’un regard et me pétrifie parce qu’il s’avance vers moi. Il est trop proche, je le sais, mais à l’évidence je ne peux pas dire que cela ne me plait pas. Et mon cœur loupe un de ses battements quand il me murmure ce qu’il veut, non, ce que je veux. « Et si tu me présentais officiellement ta chambre ? J'ai cru comprendre qu'on serait seuls ce soir. » Sa main trouve la mienne, ses yeux mon regard et mes dents ma lèvre inférieure. Je lui sers une moue hésitante quand tout en moi n’hésite pas. La main qui ne touche pas la siennes vient se glisser sur son torse que je ne peux pas m’empêcher de toucher, de dessiner. Comme quelque chose qui m’a trop fait patienter. J’ai tout de même une petite voix en moi qui me murmure que peut être ce n’est pas une bonne idée, que je ne suis pas une fille comme ça. Mais je la chasse quand mon regard croise à nouveau celui d’Andreas, oui, habituellement, je ne suis pas une fille comme ça. Mais aujourd’hui, là devant lui, peut être que … Je le suis. J’en oublie mes inquiétudes, la morale et tout le reste. Je décolle un peu mes cheveux de mon cou, j’attends encore quelques secondes, pour la beauté du geste, je crois. Puis je me dis que si on est venu chez moi, c’était pour ça, on le savait un peu lui et moi. Je préfère me convaincre plutôt que de penser que ce n’était que dans ma tête que cela se passait. « Suis-moi. » je prononce en sachant qu’au son de ma voix cela sonne plus comme une proposition qu’un ordre, cependant j’attrape tout de même sa main, entrelace ses doigts aux miens, tenant tout de même ma serviette contre moi. Je n’ai pas peur qu’il me voit nue, non, loin de là, j’ai horreur de l’intimité, en réalité. On deviendrait clairement trop proche si j’en venais au point de ne pas appréhender me retrouver nue devant lui. On passe le couloir, s’avance vers la chambre dans laquelle je lui ai tout à l’heure demandé d’aller. Dos à lui qui se trouve derrière moi, je me sens bête parce que je n’avais rien prévu, et aussi, parce que depuis que je vis ici c’est la première fois que je suis dans cette tenue avec un garçon dans ma chambre. Je me sens dépassée par les événements, d’un délire sms avec Alice cela devient la réalité, je suis tellement novice dans le sens où je n’ai jamais fait ça. « Je … euh … » Je suis une débile et je suis dans la merde ? Ouais, je crois bien que c’est ce que j’essaie de lui faire comprendre. Je me reprends tant bien que mal et je me sens obligée de préciser « Je ne fais pas ça, normalement. » Il est toujours derrière moi, et je me sens encore une fois mise à nue de me dévoiler à cet homme que je ne connais pas. Je ne trouve pas le courage de lui mentir comme j’aurai menti aux autres, inventé des centaines d’histoires pour parvenir à mes fins. Je suis juste moi, dans ma chambre, avec un garçon qui me plait. Et puis, je me remémore ses paroles et me retourne vers lui, un peu plus confiante à la vérité. « Mais, si j’ai bien compris tu aimes bien être le premier. » J’ai eu raison, de lui courir après.
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    Tu vois ce moment entre le sommeil et le réveil,
    ce moment où on se souvient d'avoir rêvé ?
    C'est là que je t'aimerai toujours,
    c'est là que je t'attendrai.

    Re: GRACE & ANDREAS ▪ run girl, run faster

    Dim 24 Nov 2013 - 18:00
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    Andreas Klein
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    Orientation & situation : Bisexuel et célibataire.
    Métier/occupation : Chef de publicité à Millenium Advertising.
    Études & fraternité/sororité : Diplômé en marketing à l'UCLA.
    Résidence : Appartement dans Eastside.
    Grace a entièrement le choix. D'où la formulation de mon idée en une simple question nette et précise. Il m'en faut peu pour être attisé, c'est vrai, mais quelque chose me dit que l'occasion est trop bonne, trop alléchante pour la laisser passer. Elle m'a invité à prendre une douche chez elle. Ce mot sur son frigo, et puis ses hésitations constantes en ma présence. Comment voulez-vous que je l'interprète ? Je ne peux m'empêcher de sourire faiblement quand elle m'expose une nouvelle moue hésitante alors que son regard signifie tout sauf de l'hésitation. Ses doigts artistes sur mon torse eux non plus n'expriment pas le doute mais bel et bien une envie flagrante. Quelques secondes de plus défilent... Je ne la quitte pas des yeux, ce serait bien trop bête que je loupe l'opportunité de lui faire comprendre qu'elle me plait vraiment, pas juste un peu. Si ça n'avait pas été le cas, je ne lui aurais de toute manière pas proposé d'aller dans sa chambre ; mon opportunisme a ses limites. Quand elle penche légèrement sa tête sur le côté pour dévoiler un peu son cou, je résiste à l'envie d'y poser mes lèvres, réalisant qu'il n'est question que de quelques minutes avant que je puisse enfin le faire. Ma mâchoire serrée se détend quand elle prononce les deux mots que j'espérais, d'une voix finalement décidée. Inutile de préciser qu'elle éveille d'autant plus ma concupiscence par cette invitation si explicite. Je crois qu'elle ne peut plus reculer maintenant. Sa main attrape la mienne et c'est en homme docile que je la laisse m’entraîner jusqu'à sa chambre. Alors que je franchis le seuil de la pièce, elle s'immobilise et nos deux mains se séparent. Légèrement appuyé contre l'encadrement de la porte, je l'observe de dos et me demande à quoi elle peut bien penser. Quelque chose la trouble, la tracasse, ou je ne sais quoi, mais je ne suis pas devin, je ne suis à ce moment-là qu'un homme avec ses envies. Suite à un bref instant silencieux, elle m'avoue finalement qu'elle n'est pas le genre de fille à faire ça « normalement », comme si elle devait être ce genre de fille pour pouvoir le faire... A vrai dire, je ne me suis pas imaginé qu'elle l'est. Je n'y ai même pas pensé, me contentant de prendre les événements comme ils viennent. C'est ce qu'elle devrait faire aussi. Mes yeux s'égarent sur son épaule, puis sur les formes qui se démarquent de sa serviette. Quand elle se tourne enfin, je croise son regard à moitié confiant. Ce qu'elle me dit ne me fait pas réagir tout de suite. Silencieusement, je me délecte de cet instant, de la beauté de son visage et de sa fébrilité. Puis je me décolle enfin du mur et avance vers elle jusqu'à ce que nos deux épaules se croisent. Là je me tourne, colle mon torse à son dos... J'ai l'impression que son corps est bouillant mais ce doit être réel, je ne suis pas le seul à avoir chaud tout à coup. Ma main écarte ses cheveux sur son autre épaule et enfin je viens embrasser sa nuque, une fois, deux fois. Ma bouche s'oriente vers son oreille. « Évite de trop réfléchir, ou alors ça sera un peu compliqué. » J'attrape le bout de ses doigts et fais quelques pas en arrière jusqu'à ce que mes jambes soient contrées par le lit. Là je m'assieds et l'invite à en faire de même sur ma cuisse. Je me bénis pour avoir noué ma serviette à la perfection, celle-ci ne lâche pas ma taille. Une fois assise, je fixe les yeux de Grace avant de glisser mon regard jusqu'à ses lèvres, ma première ligne de mire. J'ai beau attendre beaucoup plus d'elle, je ne peux cependant pas me passer de ça. Alors je n'attends pas longtemps avant de sceller mes lèvres aux siennes, d'abord doucement, comme s'il s'agissait d'une découverte, d'un tendre jeux enfantin. Et puis j'y mets plus de pression, plus d'ardeur et de folie. Tout s’enchaîne dans mon esprit, mon corps s'échauffe, s'enflamme quand je glisse ma main sous sa serviette. La peau de sa cuisse est extrêmement douce. Ce qui était d'abord une caresse se transforme en un agrippement. J'ai envie de l'allonger, de la déshabiller complètement, de la soumettre à mes pulsions, tout cela me rabaisse bien bas dans l'échelle des hommes civilisés mais je n'en ai que faire à ce moment où une seule envie m'obsède, celle de la posséder. Mon corps se contracte et répond lui aussi très vite à toutes ces pensées de façon inévitable. Je croise son regard et cesse de l'embrasser un moment, instant pendant lequel mes doigts atteignent le haut de sa cuisse... et viennent frôler l'objet de mes désirs, doucement. Je ne sais pas pourquoi je guette autant ses réactions. Peut-être tout simplement que je n'ai pas envie de la surprendre, de la décevoir ou de lui faire regretter ce moment, elle qui ne fait pas ça, « normalement ». Un sourire en coin se dresse sur mes lèvres finalement. « Je trouve ces serviettes bien encombrantes.. pas toi ? » Murmurai-je avec un regard pétillant, avant d'aller capturer ses lèvres à nouveau.


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    Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

    Re: GRACE & ANDREAS ▪ run girl, run faster

    Dim 24 Nov 2013 - 21:06
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    Grace W. Nolan
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    La gêne s’efface quand je retrouve ses yeux, ma peau brûle de ne pas l’avoir collée à la sienne. Et je trésaille quand il approche son corps du mien, quand dans mon dos je sens ses mains qui dégagent mes cheveux, son souffle se cogne contre ma nuque marquant mon corps de ce qu’il va bien vouloir me donner, la chose à laquelle je ne peux plus m’empêcher de penser. Ses lèvres contre moi, et je suis déjà conquise, sans même y penser. « Évite de trop réfléchir, ou alors ça sera un peu compliqué. » Le pire dans cette histoire c’est qu’il a raison, que je suis de celles qui ne s’emmerdent pas avec les sentiments et dans l’instant présent je complique les choses sans le voir. Je me détesterai si je me voyais faire, je le sais, pâle copie d’une Grace qui n’a pas lieu d’être.

    On s’en contrefiche qu’on soit dans ma chambre, le lieu importe peu. Alors je me laisse guider par ses envies et me retrouve assise sur le lit. J’ai des milliers de choses en tête, images que je garde à l’esprit pour le moment où nos corps rentreront en action. Où on ne fera plus qu’un, parce que c’est ce que je veux et que j’ai voulu à l’instant où j’ai proposé cette douche, sauf que j’étais trop bête pour l’avouer. Maintenant je crois que ce n’est plus la peine de faire des secrets. Je me vois l’attirer à moi quand en réalité c’est lui qui le fait, trouvant mes lèvres des siennes dans un baiser que je l’avoue j’ai espéré. Je me laisse surprendre par sa langue qui danse avec la mienne, par la douceur de son baiser qui se traduit finalement en un geste passionné. Il embrasse bien, et je me rends compte que de toute façon je n’en avais pas douté. Je le vois expert dans un domaine où je me sais aussi douée. Alors je me laisse envahir par des envies nouvelles quand sa main glisse sur ma cuisse et me rend littéralement dingue. Sa caresse me transperce, je veux tellement plus que je pourrai en venir à me tortiller sur place de ne pas en avoir assez.  Il attrape mon corps comme je voudrai mordre le sien. Découvrir ce qu’il a à m’offrir, membre que je devine grandissant.

    J’amorce un soupir lorsque sa caresse se fait plus intime.  Geste qui dure, à mon gout, pas assez longtemps. Je me consume sous ses yeux qui ne me lâchent pas, me retient de le supplier de ne plus me lâcher. J’ai oublié, oui, l’endroit où on se trouve et mes hésitations. D’ailleurs je me sentais idiote de ne pas savoir comment réagir et maintenant je me sens stupide d’avoir pu autant réfléchir. Il n’y a jamais eu plus simple que cela, deux personnes qui se plaisent et le traduisent de la meilleure façon qui soit. « Je trouve ces serviettes bien encombrantes.. pas toi ? » Je lui réponds d’un sourire en prononçant « On est d’accord. » De suite après mes mots je me relève, droite face à lui, je caresse son visage que j’apprécie un peu trop, je crois, de mes doigts avant de laisser mes mains continuer leur chemin vers le tissus qui tient encore à mon corps. Je me sens malicieuse et aurait voulu le faire attendre un peu, avoir plus de vêtements pour faire durer le moment, mais le fait est qu’une simple serviette me sépare encore de lui, alors dans un mouvement lent, je défais mon nœud de fortune pour finalement être complétement nue devant lui. Je hausse une épaule, incline le visage, espérant qu’il apprécie ce qu’il voit, même si dans le fond je n’en doute pas, j’ai toujours su l’effet que je fais aux hommes et m’en suis parfois vantée, c’est vrai. Attendant sa réaction avec un sourire qui ne veut pas partir de mon visage depuis que j’ai décidé que j’allais lâcher prise, juste une fois. Perdre le contrôle, avec lui, pour moi.

    Je m’avance à nouveau vers lui toujours assis sur mon lit et sans prévenir, je me positionne à cheval sur lui. Collant ma poitrine contre son torse, je ferme les yeux un instant profitant de cette étreinte nouvelle que je nous offre. Juste avant de retrouver ses lèvres qui me manquaient déjà. Je me perds dans ce nouveau baiser, dans une fougue nouvelle que je veux lui transmettre. J’agrippe de mes mains la serviette qui cache encore l’objet de tous mes désirs, de mes fantasmes même si j’osais, alors dans un soupir je me défais de notre baiser, à regret, pour aller murmurer à son oreille « A toi … A moins que tu veux que je le fasse pour toi ? » Je passe ma langue sur mes lèvres lentement, mes doigts se dirigeant à nouveaux vers le tissu blanc. Je veux tout sans y penser, ses caresses, ses baisers, qu’il me prenne comme si j’étais la dernière. Qu’il arrête le temps, juste en me baisant.
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    Re: GRACE & ANDREAS ▪ run girl, run faster

    Dim 24 Nov 2013 - 23:09
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    Andreas Klein
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    J'aurais très bien pu ne pas lui demander son avis et retirer moi-même cette serviette de son corps dans un geste impulsif mais mon intuition m'a conduit à la laisser faire. Et là, en la regardant se lever, je me dis que j'ai bien fait. Elle caresse mon visage stoïque avant de décider de défaire ce noeud ; mes yeux ne perdent pas une miette de ce spectacle qui s'offre à moi. La serviette glisse le long de son corps et si durant les premières secondes je soutiens son regard, le mien finit par descendre un peu plus bas pour admirer ces formes que j'ai déjà imaginées plus d'une fois depuis quelques heures. Bon Dieu, elle est parfaite. Il y a ce qu'il faut là où il faut, comme il faut. Très vite mon regard remonte à la recherche du sien, je vois ce sourire fixe sur ses lèvres qui ne semble pas vouloir partir et comme un con je lui rends ce sourire parce qu'à l'évidence, elle n'attend que ça. Un petit rire accompagne même celui-ci, alors que je la fixe. « Je vois que tu n'as pas perdu ton audace. » Et j'aime ça, terriblement. Dans cette situation, elle pourrait faire ce qu'elle voudrait de moi, ou me demander n'importe quoi. Je le ferais sans hésiter. Son corps me donne des pensées folles et ma raison se fait la malle pour laisser mes pulsions prendre le contrôle. J'adore cette sensation qui mélange faiblesse et force et elle en est la seule responsable. La seule. Je ne vois plus qu'elle. J'ai chaud. Je pense qu'une seconde douche sera nécessaire au final. Tout ça à cause de mon défi dans ce parc. J'ai été un génie sur ce coup mais je crois que j'aurai tout le temps de me féliciter plus tard.

    Grace se rapproche et vient s'asseoir sur moi. Ai-je dit à quel point elle est sexy ? Le moindre contact me donne envie de devenir sauvage... A nouveau nous nous embrassons. Mes mains se placent sur ses cuisses et remontent jusque dans son dos, jusque dans sa nuque et sur son visage que je tiens fermement tout en l'embrassant avidement. Je maudis ma serviette, j'aimerais qu'elle ne soit pas là pour pouvoir entrer en elle, d'un coup de rein si aisé, si rapide. Oui, je ne pense plus qu'à ça désormais, c'en est fini de mon self control. Là elle m'intime l'ordre de me séparer de ce tissu autour de ma taille. Oh, elle n'aura pas le temps de le faire, déjà je nous lève en la portant dans mes bras un instant avant de l'allonger sur le lit et avec un genou sur le matelas, je fais tomber ma serviette sur le côté, d'un geste aussi contrôlé que négligé. L'état dans lequel je suis à cause d'elle est désormais on ne peut plus visible ; je ne souhaite rien lui cacher et pourtant, je suis généralement assez pudique. Je viens m'allonger sur elle après avoir écarté ses jambes, puis j'attrape ses mains pour les coincer au-dessus sa tête après avoir entremêlé mes doigts aux siens. Son corps entier sous le mien me fait presque frissonner. Mes dents viennent mordiller la peau de son cou, de ses épaules, quand l'une de mes mains relâche la sienne pour glisser le long de son corps jusqu'à son intimité. Parce que j'ai hâte de l'entendre gémir de plaisir, je ne me fais pas prier pour la caresser avec insistance, avant d'y insérer doucement un doigt, puis un autre... Elle me rend dingue. J'adore ce que je suis en train de vivre avec elle, c'est si peu ordinaire, si exceptionnel. Mes lèvres descendent un peu plus bas et viennent titiller la pointe de ses seins gonflés par le désir à l'aide de ma langue, de mes dents. Mes doigts eux ne cessent pas leurs va-et-viens, jusqu'à ce que je la vois se cambrer de plaisir sous moi. Redressant légèrement ma tête, je croise son regard et me pince les lèvres en l'observant.

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    Re: GRACE & ANDREAS ▪ run girl, run faster

    Lun 25 Nov 2013 - 1:05
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    Re: GRACE & ANDREAS ▪ run girl, run faster

    Lun 25 Nov 2013 - 14:04
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    Re: GRACE & ANDREAS ▪ run girl, run faster

    Lun 25 Nov 2013 - 22:57
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    Re: GRACE & ANDREAS ▪ run girl, run faster

    Mer 27 Nov 2013 - 17:54
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    Re: GRACE & ANDREAS ▪ run girl, run faster

    Mer 27 Nov 2013 - 22:20
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    « Mais de rien jeune fille. » Les mots me font sourire et quand j’entends son rire c’est pire, je suis bien, j’en reviens pas, putain. Je me suis perdue en lui et ne reste que cette image dans mon esprit. J’ai trop aimé, il n’y a que cela de vrai. Je m’en veux de mon merci, mais c’est trop tard alors je me tais, recommençant à bouger. Lui sur moi, juste comme ça, juste comme il se doit. L’apogée de ma vie doit un peu se tenir ici, je ne réalise même pas le sens de mes pensées, le truc c’est que je ne peux pas m’en empêcher, ça vient tout seul dans ma tête quand il reprend ses caresses, ses mouvements. A l’intérieur le brouillard des sens se déroule toujours plus et je suffoque de ne plus savoir respirer. On s’amuse, ici, n’est-ce pas ? On passe le temps ? Ouais, c’est ça, on apprend à se connaitre en couchant ensemble, voilà. N’importe quoi.

    J’essaie de trouver des choses à penser, un autre truc que le fait qu’il me plait. Qu’il est beau à ce moment précis, sur moi. Bien évidemment il était avant, dans le parc et tout ça … Mais c’est différent et je ne saurai deviner pourquoi. Je me nourris de lui et je m’en rends compte quand je ne veux pas le lâcher, et que de ses mains il empoigne mon corps, vient à moi pour finalement venir en moi. J'adore ça. Chacun de mes frissons cris son prénom, j’en deviens dingue, je ne tiens plus, je ne sais pas, j’voudrai l’embrasser savoir que tous les deux on reste connecté. Comme si on ne pouvait pas l’être plus, je me sens un peu étourdie, j’oublie comment habituellement je parle de la vie. J’essaie de reprendre mon souffle, de ne pas profiter, ne pas m’extasier parce qu’il vient de se passer. Je n’y arrive pas, surtout parce qu’il reste sur moi qu’il me regarde un instant d’un air que je ne comprends pas, alors je me demande simplement si j’ai le même. Si dans ses yeux je suis capable de l’air le sens des miens, je suis tellement bien que j’en omets demain. Je continue malgré cela à me sentir sonnée comme déconnectée. J’ai envie de recommencer, m’en veux que cet instant n’est pas durer assez longtemps, j’en suis pas au point de dire que c’était nul ou trop court non loin de là, le truc c’est que j’en sais rien, que je suis en colère contre moi pour ma fougue, mes envies survenues d’un coup, incontrôlées, vitale et carrément pas sensées. Son visage s’approche du mien et l’envie de l’embrasser revient en moi le problème c’est que je ne suis même pas certaine qu’elle m’ait à un moment donné quitté.

    Et à défaut de coller ses lèvres aux miennes il pose son front sur ma peau, marquant mon être de lui délicatement. Je lève les yeux au ciel lorsqu’il ferme les siens, je me sens romantique à vomir et c’est carrément délirant. Qu’est ce qu’on vient de faire lui et moi sérieusement ? Souris pour je ne sais qui, je ne sais quoi, et je suis persuadée que ce sourire est complétement niais. Je voudrai me frapper. Il reste trop longtemps en moi, je le sais, on frôle la plus pure intimité, et là Grace normalement constituée dirait qu’elle est à deux doigts d’avoir la nausée. Mais non, celle d’aujourd’hui a envie de rester contre lui, je la déteste celle-là, et j’aimerai bien qu’elle rende sa place à l’autre, si ce n’est pas trop demandé, bien entendu. Je ne le repousse pas mais je suis tout de même à demi contente de le voir se retirer, oui a demi parce qu’une part de moi aurait voulu une autre suite, je ne sais pas. Il jette le préservatif et revient se coucher à mes côtés, je le regarde faire, observe ses expressions, sourire comme un con. « C'était pas mal pour une fille qui ne fait pas ça d'habitude. Je signe où pour les prochaines courses au parc ? » Ahah. Je lui lance un faux regard noir, bourré de pleins de reproches factices, avant d’exploser de rire tout bêtement. Je ne prends même pas le temps de cacher mon corps, non, je ris faisant retomber tous les sentiments que j’ai pu ressentir il y a quelques instants. « Crois pas que ça va devenir une habitude, hein. » Gros malin. Quand ses you trouvent les miens, je crois que je rougis un peu, et mon dieu, je me désole de comprendre que ce n’était pas qu’une envie passagère et qu’il me fait encore de l’effet. Alors il se lève, et je me permets, longuement, de le mater, parce que ouais, il n’y a pas d’autres mots pour définir la façon dont je le regarde. Il sort de ma chambre et moi comme une gamine j’enfouis ma tête dans mes mains, riant encore une fois. Je ne sais pas du tout ce qu’il fabrique, et j’avoue que je m’en fou en vérité, j’attends patiemment, pensant qu’il faudrait qu’on retourne se laver. Et j’ai de nouveau envie de rire quand je réalise qu’on ne devait prendre qu’une douche à l’origine. Je me vois envoyer un message à Alice pour lui préciser que la douche était plus que bonne mais je n’en ai pas le temps, le voilà revenue habillé, bière à la main. Il est parfait … Merde mais que quelqu’un me batte quoi. Je mords ma lèvre quand je me redresse pour attraper les habits qu’il me tend. Bon sang, prévenant. Je me lève donc pour m’habiller, j’enfile ce qu’il m’avait rapporté à l’origine dans la salle de bain et puis je bois une gorgée de ma bière non terminée. « Sympa ta chambre au fait. Tu vis ici depuis combien de temps ? » Je lui rends son sourire, tandis que je cherche dans ma commode quelque chose que j’ai caché. « Merci. » Faudrait pas que je prenne l’habitude de le remercier. « Quatre mois à peu près, avant j’étais à la cité u, et puis vingt et un ans donc liberté. » Je lui sers un nouveau sourire furtif et j’envoie valser sur mon lit un briquet. Je cherche sans trouver ce que je désire, je m’énerve un peu, naturellement. « Put … J’étais certaine d’en avoir un ici. » Je déplace tout et n’importe quoi, accusant je ne sais qui d’avoir piqué un de mes paquets. Bon … Je me retourne vers lui, réalisant que je n’en ai pas et que ce n’est vraiment pas de moi. « Tu ne fumerais pas, par hasard ? » Je grimace de lui demander, je vais lui devoir une clope après ça, s’il me dit oui. Mais je croise quand même les doigts pour qu’il le fasse, réfléchissant cependant au lieu où j’aurai pu foutre un paquet. Dire que normalement j’en ai un peu partout, dans mon sac, dans ma voiture, dans ma chambre. Ouais, mais aujourd’hui, rien n’est normal, faut se rendre à l’évidence et cela est prouvé rien que par sa présence.
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    Tu vois ce moment entre le sommeil et le réveil,
    ce moment où on se souvient d'avoir rêvé ?
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    c'est là que je t'attendrai.

    Re: GRACE & ANDREAS ▪ run girl, run faster

    Jeu 28 Nov 2013 - 0:23
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    Je n'espère pas que ça deviendra une habitude... OK j'ai pris mon pied, j'ai même adoré ça. Il y a eu une connexion particulière, quelque chose que je n'aurais peut-être pas eu avec d'autres, indéniablement. Mais ce n'est pas une raison. Je me surprends moi-même à ne pas avoir pensé à le refaire. Peut-être que je devrais songer à faire un tant soit peu sa connaissance avant d'espérer quoi que ce soit ; bon, cette histoire est vraiment louche, je le reconnais. Mais dans un tel cas de figure, je n'ai pas pour habitude de revoir les filles après, c'est tout. D'habitude, ouais. Je lui adresse un mince sourire d'homme faussement satisfait. « Je ne crois rien du tout, je vérifiais juste ce que tu avais en tête. » Et sur ce, je hausse les épaules nonchalamment avant de me lever pour disparaître de sa chambre un instant et en profiter pour m'éclaircir les pensées.

    Alors que je viens de lui demander si elle est là depuis longtemps, Grace se met à farfouiller dans son tiroir à la recherche d'un objet mystère. J'apprends cependant qu'elle est ici depuis quelques mois à peine, qu'elle était auparavant logée à l'université, et qu'elle a vingt-et-un ans. « Tu es étudiante à l'UCLA ? Parce que moi aussi. » J'attends qu'elle croise mon regard et je souris, non sans zieuter ce qu'elle fait... Je songe à lui demander ce qu'elle cherche partout dans sa chambre quand elle sort un briquet et me l'envoie. Elle cherche donc de quoi fumer et j'apprends une chose de plus, qu'elle est fumeuse. Je ne sais pas si j'aime ça ou pas à vrai dire. En fait, je m'en fiche un peu et je ris même en la voyant s'énerver contre son monde. Quand elle me pose la fameuse question, j'affiche un air amusé et fier. « Ça m'arrive, oui. Il se pourrait même que j'ai un paquet quelque part si c'est ça qui t'intéresse. » Je me lève et nargue sa nervosité en allant calmement jusqu'à la salle de bain où j'attrape mon sweat et en sors de la poche un paquet. Eh bien, la chance serait avec moi ce soir on dirait... Je retourne la voir, lui tend le paquet pour qu'elle se serve et en prends moi-même une avant de me diriger vers la fenêtre que j'ouvre - ça ne fera pas de mal après ce qu'on vient de faire - pour m'asseoir sur le rebord et fumer. Je lui fais signe de s'approcher pour qu'elle allume la sienne et une fois cela fait, je tire légèrement sur le mégot et regarde la rue un instant, illuminée par les lampadaires parfaitement alignés. Je devrais rentrer. Non, rien ne me presse. Nous avons peut-être couché ensemble sans nous connaître, mais je n'étais pas venu pour ça... Enfin, je crois. Il y a un truc en plus entre elle et moi, et ça vaut bien que je reste quelques minutes ici avec elle. Mon regard se redirige finalement vers elle quand j'expire de la fumée. « Et si tu me parlais de toi ? Les filles aiment tellement parler d'elles en général. » Avec une fine insolence je lui adresse un sourire malin, avant de rabaisser un bref instant mon regard sur mes doigts qui tiennent la cigarette. « Tu étudies quoi ? Tu veux devenir quoi ? » Et je marque un petit temps de pause avant de renchérir sur un point que j'avais mis de côté dans ma tête mais qui mérite d'y revenir, juste parce que j'ai envie de savoir si je suis réellement un premier ou non dans l'histoire. « Tu es le genre de fille sérieuse qui ne couche pas avec un autre que son copain... normalement ? Ce n'est pas l'impression que tu m'as donné en tout cas... » Peut-être que je la charrie encore une fois, là. L'insolence n'a pas quitté mon visage et pourtant, c'est avec un air relativement sérieux que je la fixe, intéressé par ce qu'elle aura à me dire.


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    Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

    Re: GRACE & ANDREAS ▪ run girl, run faster

    Jeu 28 Nov 2013 - 21:41
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    « Je ne crois rien du tout, je vérifiais juste ce que tu avais en tête. » Trop de choses, voilà ce que j’ai en tête, mais je ne réponds rien, autant ne pas partir dans des milliers de délires maintenant. Ca n’apporterait que des ennuis ou des complications, et vu les propos qu’il m’a tenu tout à l’heure il aime le compliqué au moins autant que moi, c’est-à-dire pas du tout quoi. Enfin, après ça, je pars dans la recherche de mes cigarettes tout en ruminant sur n’importe quoi.

    Prise par mes recherches je l’entends me demander « Tu es étudiante à l'UCLA ? Parce que moi aussi. » Alors je souris dos à lui, me demandant si je l’avais déjà croisé avant sans le voir, sans me rendre compte de son existence et du fait qu’un jour lui et moi on allait faire ça. Non, c’est impossible, impossible que j’ai pu passer à côté de lui sans le remarquer, je me retourne vers lui, constate à nouveau le fait qu’il ne me laisse pas indifférente, et je suis réellement certaine que jamais j’aurai pu ne pas faire attention à sa présence. « Yep. » Sors de ma bouche nonchalamment et puis je recommence à m’énerver. Quand je me tourne enfin pour lui demander et qu’il me réponde avec ses grands airs, souriant. « Ça m'arrive, oui. Il se pourrait même que j'ai un paquet quelque part si c'est ça qui t'intéresse. » Je hoche la tête positivement avant de le voir se lever pour aller chercher le nouvel objet de mes désirs. Bon je ne vais pas mentir je l’aime moins qu’Andreas, hein, n’est-ce pas. Quoi que … je fais les gros yeux quand je m’aperçois ce à quoi je viens de penser. J’ai vraiment utilisé le mot aimer ? Je me passe une main sur le visage, l’écrase à moitié, espérant chasser tout simplement de ma tête cette horrible pensée. Il revient finalement me tirant de mon esprit qui s’embue petit à petit, je le remercie de la tête quand il me tend son paquet pour que je puisse en prendre une, de cigarette évidemment. Je ferme les paupières et il s’avance de la fenêtre sur laquelle il s’assoit tout en allumant sa clope. Le voir fumer me plait, j’ai toujours craqué sur des fumeurs, une de mes pires qualités surement. Quand il me fait signe d’aller le rejoindre, je me rends compte que je n’ai absolument pas bougé depuis qu’il m’a donné la cigarette. Alors je me racle la gorge et m’exécute, je viens me poser à côté de lui et allume à mon tour mon cylindre de nicotine, souhaitant secrètement qu’il me permettra un peu de calmer mes nerfs et de revenir à la réalité.
    « Et si tu me parlais de toi ? Les filles aiment tellement parler d'elles en général. » J’arque un sourcil pour lui montrer que je ne sais pas du tout de quoi il parle. Même s’il faut l’avouer, certaines filles sont saoulantes de paroles, je peux lui accorder. « T’es mal tombé avec moi, même si je m’aime énormément, j’suis pas du genre à m’épancher pendant des heures à mon sujet. » Alors si c’est le cas, faudrait que je pense à ne plus répondre à ses questions, parce que depuis tout à l’heure je n’arrête pas, et ce n’est pas équitable parce qu’il sait plus de truc sur moi que je n’en sais sur lui … Enfin je ne sais pas, et pour tout dire, j’ai la flemme de définir ou de compter le nombre de point. « Tu étudies quoi ? Tu veux devenir quoi ? » Je souris entre deux bouffées de fumée, appréciant le fait qu’il veuille en savoir plus sur moi, même si je me braque de moitié, je dois avouer que moi aussi j’ai envie d’en savoir plus, je n’aime juste pas faire le premier pas dans ces cas-là, les discussions et tout le tralala. Et puis, je me confie à peine quand je murmure presque « Je veux devenir quelqu’un. » Je rigole à la suite de ma phrase et puis je me reprends. « Je suis un peu rêveuse sur les bords, j’aimerai être reconnue pour quelque chose que j’aurai créé. J’suis en architecture et j’espère qu’un jour grâce à moi les gens auront un monument de plus à visiter. » Une seule et unique réussite pour toute une vie, ouais, c’est ce que je veux faire. « Et toi ? » Expirant une nouvelle fois de la fumée j’écoute sa réponse …

    On en vient alors à la question redoutée, il faut se rendre à l’évidence, l’avouer, j’aurai aimé qu’on évite le sujet. « Tu es le genre de fille sérieuse qui ne couche pas avec un autre que son copain... normalement ? Ce n'est pas l'impression que tu m'as donné en tout cas... » Je pince mes lèvres et recrache la fumée tout en faisant des ronds. J’hésite un instant à lui donner une réponse, appréciant comme il se sert du mot normalement, surement un peu pour m’emmerder. Ça me fait sourire puis je me décide à parler « Je ne suis pas très sérieuse. » J’affiche une mine coquine avant de continuer. « Et être en couple n’est pas une idée qui me plait. » Pour que je ressemble à mon frère ? Il ne manquerait plus que ça. « Le truc c’est que, normalement, y a personne qui vient ici, dans ma chambre je veux dire, je tiens à mon intimité. » Je crois que je me perds un peu. Mais bon, tant pis. « Enfin … Et toi ? Tu es en vérité marié avec six gosses c’est ça ? » Je détends l’atmosphère en aspirant une dernière fois avant de jeter ma cigarette par la fenêtre.
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    Re: GRACE & ANDREAS ▪ run girl, run faster

    Ven 29 Nov 2013 - 0:09
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    J'apprécie décidément être en sa compagnie. C'est une fille certes, mais une fille pas comme les autres. Il y a quelque chose chez elle de différent. Vous savez ce côté chiant que les nanas ont parfois, même souvent ? Quand elles parlent trop, quand elles ne voient que leur nombril, ou mieux, quand elles se croient hyper intéressantes alors que leur vie n'est pas mieux que celle de leur voisine en résumé, ces filles là sont épuisantes, ennuyeuses. Grace se démarque agréablement des autres. Peut-être aussi que je ne suis pas très objectif. Elle est là, seule avec moi dans sa chambre, nous venons de nous envoyer en l'air. Ces facteurs jouent peut-être un peu beaucoup en sa faveur mais qu'importe. Je hausse légèrement la tête quand elle me dit qu'elle ne fait justement pas partie de ces femmes à adorer parler d'elles. « Je ne vais pas me plaindre. Je préfère ça que l'inverse à vrai dire. » Je lui adresse un clin d’œil, pensant à certaines des filles avec qui je traîne. Beaucoup d'entre elles n'échappent pas à ce stéréotype barbant et ça ne m'empêche néanmoins pas de les apprécier. Heureusement d'ailleurs... C'est juste que les discussions ne sont foncièrement pas les mêmes. Je sens que Grace n'est pas le genre de personne qui aime enchaîner potin sur potin en guise de conversation et je ne vais pas cracher dessus. Elle se dit être une rêveuse sous prétexte qu'elle veut être connue pour ce qu'elle aura fait en tant qu'architecte. Je ne saurais dire pourquoi mais je la vois bien là-dedans. Ouais, cette branche lui convient. « Je me doute qu'il faut être un minimum rêveur pour devenir architecte. Ça doit te demander une sacrée imagination. Tu as déjà fait des dessins ? » Qui sait, peut-être même qu'elle pourrait en avoir à me montrer ; je serais curieux de jeter un coup d’œil à ces croquis. « Moi je suis en 6ème année de marketing. J'hésite encore à aller travailler dans la branche de la conception ou plutôt celle du marketing. J'ai suivi un cursus artistique en infographie pendant plusieurs années aussi et ça me plaisait pas mal. Mais.. j'ai aussi la bosse du commerce. Donc à voir. » Je souris et tapote le bout de ma cigarette contre la rambarde pour en faire tomber les cendres.

    Je ne regrette pas de lui avoir posé cette question. Elle est sortie de ma bouche spontanément, sans que je pèse le pour et le contre. Je suis un homme qui a des tabous mais quand il s'agit d'une curiosité personnelle, je ne me prive pas en général pour obtenir réponse à mes interrogations. Son sourire m'indique qu'elle ne prend pas mal la question, fort heureusement. Quant à ses paroles, j'avoue les écouter en étant quelque peu surpris. Je la laisse terminer et m'apprendre que sa chambre n'est pas un repère à mecs. A la bonne heure... Je la fixe un instant avant de parler, légèrement amusé. « Eh bien... Je ne m'attendais pas à ça. Tu n'es pas aussi innocente que ce ta petite mine laissait penser tout à l'heure en réalité. » J'abaisse mon regard en esquissant un fin sourire. « Et désolé d'avoir violé ton intimité. Je voulais juste visiter, ma demande était sans arrière-pensée. » Je hausse les mains pour clamer une innocence que je ne mérite nullement. Culotté ? Un peu, sûrement. Ce sourire ne quitte pas mes lèvres et quand elle me demande de parler de moi, je ne sais même pas quoi lui répondre. Déjà réfuter ses propos, ça serait bien, et rassurant pour elle. Enfin, espérons. « Six, ça commence à faire beaucoup. » Réponde-je calmement. Mes sourcils se haussent comme pour marquer plus encore mes pensées. C'est vrai qu'elle met la barre haute, mais je la charrie surtout. Je tire un dernier coup sur la cigarette avant de froncer les sourcils cette fois, et de regarder sur le côté, un bref instant. « Je crois que je suis un peu comme toi. Enfin ça m'arrive d'être avec des filles, en couple je veux dire. Mais ça ne dure jamais bien longtemps. Être sérieux c'est un peu chiant. » Je relève mon regard vers le sien sur ces derniers mots. Elle est à quelques centimètres de moi mais je résiste à toute idée de rapprochement, de contact, aussi insensé serait-il. Ouais, ça n'aurait pas de sens, ça serait juste pour... pour profiter, vous voyez. Mais je ne fais rien. Je suis juste bien, là. Il y a quelque chose d'apaisant en elle ; même le silence ne fait pas tâche. Je finis par sourire comme un adolescent ravi. « Bon ça me rassure en tout cas. T'aurais très bien pu être une sentimentale cachée et espérer plus après ce qu'on a fait. Mais vu que mademoiselle n'est pas sérieuse,  on va juste reprendre notre vie normalement. » Je le pense sincèrement mais j'ai tendance à vouloir la provoquer. Je ne saurais expliquer ce qui se passe dans ma tête à ce moment précis. Une fois ma cigarette presque entièrement consumée, je l'écrase et lui réserve le même sort que celle de Grace, lorsqu'un léger vent tiède vient caresser la peau de mon torse. « Merci pour la douche en tout cas. Et pour la bière... Enfin pour tout ça quoi. Tu as peut-être des choses à faire, dis-moi si tu veux que je te laisse. J'habite à cinq minutes de chez toi en fait, deux en courant. » Ouais parce que je compte bien courir pour rentrer. Ça me fera du bien. « Je passerai dans les prochains jours pour te rendre le t-shirt aussi. »


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    Re: GRACE & ANDREAS ▪ run girl, run faster

    Dim 1 Déc 2013 - 10:56
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    Je me perds dans la contemplation des lumières de la nuit, un sourire en coin, signifiant simplement que je suis bien. Mais je n’en dis rien, par peur surement qu’il veuille un demain. « Je ne vais pas me plaindre. Je préfère ça que l'inverse à vrai dire. » Tant mieux alors parce que les longs discours ce n’est pas du tout mon fort. Je préfère l’action mais je suis certaine qu’il le sait après ce qu’il vient de se passer. Enfin je ferme les yeux pour profiter de l’instant, le rendant tout à fait compte qu’il ne durera pas indéfiniment. C’est ce que je préfère en fait, au contraire de mon frère je peux très bien me laisser envahir complétement par un sentiment parce que je sais que ce sera une seule et unique fois, que je ne risque pas de le ressentir encore tous les jours parce que rien n’est prévu. Ouais, je suis loin de la routine dans laquelle il se tient. Sale gamin. Andreas reprend la parole après que je lui en ai plus dit sur moi, encore une fois. Il faut que j’apprenne, je crois, à ne plus être dérangé par ça. « Je me doute qu'il faut être un minimum rêveur pour devenir architecte. Ça doit te demander une sacrée imagination. Tu as déjà fait des dessins ? » J’amorce un sourire réfléchissant si je dois courir en direction de mon porte dessin ou si je dois encore attendre un peu. J’aime ce que je fais, c’est vrai, je pourrai dire parfois que je ne vis que pour ça, si j’osais. Mais cela ne serait pas tout à fait juste alors je préfère me taire sur le sujet, ne pas bouger et voir si un meilleur moment que celui-là arrive un jour entre lui et moi pour que je lui montre ce que je sais faire. Ce qu’un jour je ferai. « Des milliers, tu veux dire. » Je dis toute souriante. J’en ai un peu marre de ne pas savoir grand-chose de lui, mise à part les fait qu’il est bon au lit, qu’il fume et c’est à peu près tout je crois. J’aimerai je ne sais pas, je me demande même pourquoi je voudrai apprendre à le connaitre. C’est surement l’instant qui fait, parce qu’on est en train de vivre un drôle de moment.

    « Moi je suis en 6ème année de marketing. J'hésite encore à aller travailler dans la branche de la conception ou plutôt celle du marketing. J'ai suivi un cursus artistique en infographie pendant plusieurs années aussi et ça me plaisait pas mal. Mais.. j'ai aussi la bosse du commerce. Donc à voir. » Cette fois je ris un peu, en secouant le visage. Je crois qu’il est aussi fou que moi, ou tout du moins avec pleins de rêves dans la tête, mais bon, je ne vais pas mentir, ce côté-là me plait bien. Même si j’ai du mal à le voir dans un bureau, simplement je me dis que je n’y arrive pas parce qu’il y a quelques minutes il n’y était pas, il était sur moi. Recrachant de la fumée, je dis tout bêtement. « Polyvalent. » Je retrousse mon nez pour le taquiner, fait la moue c’est vrai. Non, au final, j’aime l’idée de savoir qu’il sait et fait pleins de choses à la fois, et puis derrière un bureau, il sera en costard et bordel, il sera beau. Je lève les yeux au ciel devant mes conneries pensées, envisage même de le virer pour aller me coucher. « Eh bien... Je ne m'attendais pas à ça. Tu n'es pas aussi innocente que ce que ta petite mine laissait penser tout à l'heure en réalité. » Encore une fois je souris, et j’en ai plutôt marre de le faire. Ouais, voilà, stop Grace on arrête. « Non, pas vraiment. Je suis pas du tout le modèle bonne sœur. » Tant pis s’il espérait le contraire, mais j’ai bien compris que non, et puis de toute façon, je préfère l’honnêteté, et je ne vois pas du tout pourquoi je devrai perdre mon temps à mentir. Surtout après qu’on ait couché ensemble lui et moi, je ne précise même pas que lui non plus n’est pas un enfant de cœur et que j’aime ça. Il doit le savoir, ouais, voilà, il le sait. « Et désolé d'avoir violé ton intimité. Je voulais juste visiter, ma demande était sans arrière-pensée. » Je me mets à rire sans le contrôler, ça fait tellement du bien qu’en réalité je n’essaie même pas, de le contrôler s’entend. Je secoue la tête en passant la main dans mes cheveux détachés. Esquissant une moue pas du tout crédible en tant que fille énervée. « Tu insinues donc que tout ce qui vient de se passer. » Je désigne le lit de la main, histoire de lui rappeler s’il avait oublié. « Ne vient que de moi ? » Je fronce les sourcils et je murmure simplement. « Menteur. » Et une nouvelle fois, j’adore ça. Le fait qu’il mente, qu’il joue avec moi, je me sens faible mais je n’en dis rien, sachant parfaitement que ça, je déteste bon sang.

    « Six, ça commence à faire beaucoup. » C’est vrai, j’ai un peu abusé. Je hausse les épaules innocemment, comme il vient de le faire à l’instant. Ma question est intéressée, évidemment, pas que je veuille d’un avenir avec lui, non, non, ce n’est pas ça, c’est juste que je vais m’en vouloir si je découvre maintenant qu’il a quelqu’un dans sa vie et qu’il m’a choisi moi pour la tromper. Je ne suis pas le modèle bonne sœur, d’accord, mais je ne souhaite pas non plus être la pétasse de l’histoire. « Je crois que je suis un peu comme toi. Enfin ça m'arrive d'être avec des filles, en couple je veux dire. Mais ça ne dure jamais bien longtemps. Être sérieux c'est un peu chiant. » Satisfaite de sa réponse, je hoche la tête positivement. Ouais, être sérieux c’est même carrément chiant. « A qui le dis-tu ! » C’est ce que mon frère ne comprend pas, mais je suis plutôt contente d’être tombée sur quelqu’un qui pense comme moi. Je le vois pensif, je me devine que moi aussi je le suis. Je ne sais plus quoi dire, et ses yeux retrouvent mon visage, j’ai l’impression que tout mon corps est attiré par lui, je me dis que ce n’est que passager, la seule chose qui cloche dans cette déduction c’est que cette attirance de passage, je trouve qu’elle dure un peu trop longtemps, je réponds à son sourire avant de l’entendre dire. « Merci pour la douche en tout cas. Et pour la bière... Enfin pour tout ça quoi. Tu as peut-être des choses à faire, dis-moi si tu veux que je te laisse. J'habite à cinq minutes de chez toi en fait, deux en courant. » Merde, merde … Et euh merde ? Je sais bien qu’on n’a rien prévu l’un pour l’autre, mais je crois bien que ça me fait chier de le voir vouloir s’en aller. Mais je n’en dis rien, parce qu’être sérieux c’est chiant. Parce que trop réfléchir ça complique trop les choses. J’accepte ses remerciements, je oscille la tête encore une fois, avale ma salive tout en avalant le fait qu’il s’en va. « Y a pas de quoi. » Je prononce en une moue qui veut dire je ne sais quoi. Que je comprends, que je suis d’accord avec le fait qu’il s’en aille. Il me faut une autre clope, ouais, là de suite il me faut une autre clope. « Je passerai dans les prochains jours pour te rendre le t-shirt aussi. » Je pince mes lèvres, je ne sais pas pourquoi mais je fais un bruit avec ma langue en conclusion à ses phrases aussi inattendues que étrangement venues rapidement. Alors je me retourne vers l’intérieure de ma chambre, m’éloigne volontairement de lui parce que je ne sais pas si je dois lui dire au revoir, le raccompagner ou bien encore l’embrasser pour le garder seulement que pour moi. J’avance vers ma table de chevet, attrape une élastique pour attacher mes cheveux, je les noues en un chignon rapide, tape mes mains ensuite sur mes cuisses pour retrouver des réflexes que j’avais avant. Je couche avec un mec et je me barre simplement. Alors ici c’est l’inverse qu’il faut faire. Je couche avec et je le vire gentiment. De toute façon, il veut s’en aller, donc je n’ai même pas à le virer. Je me rapproche de lui, hésite un instant, je ne veux pas qu’on recommence notre danse endiablée, non, je veux une dernière fois profiter de lui, de ses lèvres qui me manquent un peu trop, c’est vrai. Alors je m’approche de lui, esquisse un sourire et colle mon corps au sien, je me sens électrisée par l’instant, et puis … Puis voilà, je l’embrasse comme si c’était la dernière fois que j’allais le faire. Réalisant que oui, c’est la dernière fois que je le fais. Alors je m’accroche à sa nuque, je passe une de mes mains sous le dit t-shirt qu’un jour il viendra me rendre. Je me perds dans ce baiser, y mets tout ce que j’ai de moi et avant de ne plus savoir m’arrêter, justement je le fais. Je reprends mes esprits en répondant un simple « Ok … » je souris à moitié. « Je te raccompagne dans ce cas. » Même si j’apprécierai qu’il reste un peu plus avec moi.
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    Tu vois ce moment entre le sommeil et le réveil,
    ce moment où on se souvient d'avoir rêvé ?
    C'est là que je t'aimerai toujours,
    c'est là que je t'attendrai.

    Re: GRACE & ANDREAS ▪ run girl, run faster

    Dim 1 Déc 2013 - 13:19
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    Grace n'est définitivement pas une grande bavarde ; je le suis sans doute plus qu'elle. Mais ce n'est pas une grande découverte pour moi, j'ai toujours été le genre de gars à avoir la langue facilement déliée. Et puis en cours, j'étais de ceux qui finissaient par être séparés de leurs potes pour se retrouver à côté d'une fille silencieuse et studieuse parce que je parlais trop. Ce qu'ignorent les professeurs, c'est que ça ne nous déplaît pas forcément de changer de place, si c'est pour se retrouver à côté d'une jolie fille, aussi peu communicative soit-elle. Je me souviens de rares fois où j'avais réussi à arracher des mots à certaines d'entre elles et parfois j'étais agréablement surpris. Nous ne nous connaissions pas, je n'étais pas le genre de gars à traîner avec les plus silencieux et discrets de la classe, bien au contraire. Bref, ce serait bien con de penser qu'une nana n'est pas intéressante juste parce qu'elle ne parle pas énormément. On passerait à côté de beaucoup de choses, à mon avis. Grace n'a pas une tête à être très bavarde et comme je le lui ai dit, ça ne me dérange pas. J'ai passé l'âge de la juger pour ça, d'autant plus après ce qu'on vient de faire. Et puis mine de rien, j'apprends qu'elle est une artiste dévergondée, pas du tout le genre à être enfermée dans un couvent. En même temps, elle a quand même accepté de coucher avec moi alors qu'elle ne me connaissait pas. Je ne sais pas pourquoi j'ai vu en elle l'espace d'un instant une fille sérieuse et un tant soit peu romantique. Ça me fait d'ailleurs sourire. Encore plus quand elle me traite de menteur suite à mon déni. Tirant sur ma cigarette, je lâche son regard, le sourire aux lèvres, pour aller la libérer de cendres. « Oui, je suis un menteur. Parfois. » Quand ça m'arrange. Quand ça peut faire rire mes interlocuteurs, comme elle venait de le faire. Elle était plutôt mignonne à faire semblant d'être déçue de moi. Je n'ai pas envie qu'elle me mette sur un piédestal alors peut-être que je fais tout pour l'éviter, quelque part. Je ne sais pas. Quoi qu'il en soit, ce qu'il vient de se passer entre nous sur son lit vient surtout de moi, j'en suis conscient et ça ne va pas me tuer de l'admettre ; j'ai connu de bien pires situations après tout.

    Et je continue à parler, un peu, beaucoup. En tout cas comparé à elle. Alors naturellement je finis par lui proposer mon départ, parce qu'il est tard, minuit ne doit pas être bien loin d'ailleurs. Mon regard quitte difficilement son visage, parce que malgré elle, Grace est expressive dans son attitude. Des petits riens que j'observe silencieusement avant de rajouter que je reviendrai certainement pour lui rendre ce T-shirt qui me va comme un gant. Là encore, un signe. Elle se pince les lèvres et moi, je ne sais pas pourquoi, je reste immobile, je ne bouge pas. Alors que je viens de dire que je partais. Après tout, il n'y a pas péril en la demeure... et puis je me plais à la regarder, à l'étudier. A quoi pense-t-elle, encore ? Peut-être qu'elle chercher quelque chose à dire ? Peut-être qu'elle veut que je reste ? Et sa langue, elle l'a perdue ? ... Je fronce légèrement mes sourcils et esquisse un petit sourire en coin quand elle s'attache les cheveux. Je la préfère les cheveux détachés, elle est juste nerveuse et ne sait pas quoi faire. Enfin, ça c'était jusqu'à ce qu'elle se décide enfin à agir. Ses pas la rapprochent de moi et elle vient même se coller à moi, ce que je rejette nullement, me contentant de la regarder, sans un mot. Elle sourit, parce qu'elle sait que c'est risqué, parce qu'elle ne voulait pas avoir à faire ça, et aussi parce que ce sourire va rapidement s'évaporer avec ce baiser qu'elle provoque. Tu es grillée, Grace. Grillée et cuite. Peut-être que je pourrais avoir ce que je voudrais de toi, à ce moment, et l'idée me plait trop. Elle n'aurait pas dû venir m'embrasser, je n'aime pas vraiment ça, enfin je crois... J'y réponds tout de même, tendrement, trop peut-être, réalisant qu'il y a un fossé entre ce que j'aime et ce dont j'ai envie. Le bout de mes doigts se posent sur ses hanches quand je sens l'une de ses mains s'aventurer sur mon ventre, et la seconde dans ma nuque. Elle ne peut plus dire que ce qu'on a fait l'a rendue indifférente à partir de ce moment-là, mais elle le sait sans doute. Merde, je ne sais vraiment pas quoi penser de tout ça, sauf que c'est trop, qu'on fait une erreur. Mais je garde la face, je reste fort. Elle n'a qu'à considérer ça comme un dernier, comme un au revoir exceptionnel. Ou peut-être est-ce simplement une envie soudaine et tardive à ce qu'elle a ressenti tout à l'heure ? Je devrais arrêter d'y chercher une explication. C'est fait, c'est fait. Elle finit par se retirer. Il faudrait être sacrément con pour ne pas comprendre qu'elle a envie que je reste, non ? Pendant un instant je la fixe, essayant d'avoir la réponse à ma question dans son regard, sur ses lèvres. Putain, je souris aussi, comme un idiot. C'est à cause d'elle, je plaide non-coupable. « Tu sais qu'on va se revoir ? Les baisers d'adieu c'est un peu beaucoup romantique, quand même. » Réponde-je, souriant, dans un murmure en la contemplant une dernière fois alors qu'elle est toujours contre moi. Je n'ai pas fini de la provoquer, il faudra qu'elle s'y habitue. Enfin... Si on se revoit, vraiment. Mais la revoir juste pour lui rendre son t-shirt et lui dire adieu, ça me semble complètement stupide. Non, elle est sympa, je l'aime bien comme fille. Elle veut me raccompagner. Génial. « Tu fais une hôte parfaite. » Je pose pieds à terre et prends mes distances avec elle, évitant de la regarder à nouveau. Je l'ai trop regardée ce soir, il est vraiment temps qu'on s'éloigne. Ça devrait se faire tout seul... comme d'habitude, avec les autres... Mon briquet, je l'ai. Je vais alors dans la salle de bain, enfile mes chaussettes, mets mes chaussures de courses et mon sweat par-dessus mon t-shirt. Je regarde même mon reflet à travers le miroir, avant de passer ma main dans mes cheveux machinalement. Je ressors et me laisse accompagner jusqu'à la pièce principale avec Grace. Une idée me vient avant de partir ; je vais donc jusqu'à la cuisine, cherche un stylo et écris mon numéro de téléphone précédé d'un « A » en-dessous du petit mot de l'amie de Grace. Je reviens ensuite vers elle en lançant mon iPod. « Je t'ai inscris mon numéro de téléphone sur la note du frigo. Les premiers mots ne sont pas de moi, tu reconnaîtras sans doute l'écriture d'une de tes colocs... » Je souris et mets l'un des écouteurs dans mon oreille. Puis je la regarde dans l'encadrement de la porte. Et là, qu'est-ce que je pourrais bien lui faire ? Quand je couche avec des filles au retour de soirées, je pars sans dire grand chose, sans les embrasser. Que ce soit le jour ou la nuit, je ne m'embête pas de ce genre de choses. Mais elle c'est un peu différent, elle ne m'a pas laissé rentrer chez elle avec la simple idée de se taper un mec. Enfin pas à ce que je sache. Je ne fais rien bizarrement, je la regarde simplement. « Bon et bien, salut. Appelle-moi si jamais j'oublie pour le t-shirt, mais ça m'étonnerait. » Dis-je avec un sourire significatif. « Ou alors pour aller courir. » Je lui fais un clin d’œil et me retourne pour déguerpir à foulées modérément rapides. Ce fut une soirée pas banale, mais vraiment bonne. Pas juste ce qu'il s'est passé dans son lit mais tout. Faire sa rencontre au parc, faire sa connaissance dans sa chambre. Tout ce qui se réfère à elle, en résumé.

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    Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

    Re: GRACE & ANDREAS ▪ run girl, run faster

    Dim 1 Déc 2013 - 21:17
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    Je suis perdue, j’sais pas ce que je veux. J’ai mal au crane, un peu aux cheveux. Je soupire à moitié, j’apprends à me calmer. Je sens les battements de mon cœur qui s’accélèrent, le temps qui se suspend, mes lèvres contre les siennes. J’arrive pas à me détacher de lui, je devrai regretter ce que je viens de faire, mais je n’en fais rien, de toute façon, ça ne servirait à rien et ce n’est pas mon genre de vivre avec des regrets, j’ai appris avec le temps à laisser ceux d’Elizabethtown là-bas et de vivre ici sans ça. Je souris comme il le fait, putain je vais vraiment finir par me détester. « Tu sais qu'on va se revoir ? Les baisers d'adieu c'est un peu beaucoup romantique, quand même. » Je rigole un peu, constatant qu’il a le chic pour casser l’instant présent. « T’es un comique, hein ? » Je demande en mordant ma lèvre inférieure à la fin de ma question. « C’était pas un adieu. » Fin, si un peu. « C’était un au revoir amical quoi. » J’en conclu en haussant les épaules comme si rien ne venait de se passer, comme si je raccompagnais mon meilleur pote et non pas un mec avec qui j’ai fini au lit.

    « Tu fais une hôte parfaite. » Il parait, oui. Je le regarde s’éloigner de moi et partir je ne sais où, chercher le reste de ses affaires surement. Je tire une grimace et puis le voir ressortir de la salle de bain. Bon ça y est, il s’en va, et ça ne devrait pas me faire chier comme ça. Enfin, une fois dans le salon, je me retrouve une nouvelle fois spectatrice de ses mouvements, je le vois filer vers la cuisine et ris un peu de le voir agir ici comme s’il était chez lui. Son manque de gêne me plait, mais bon, l’heure n’est plus au moment où je dois définir ce que j’aime chez lui ou pas. Non, l’heure est au fait de le raccompagner et d’aller m’affaler dans mon lit, ressasser mes pensées et revoir dans ma tête le trouble qu’il a causé en moi sans même le remarquer. Je lui en veux un peu, mais je m’en veux surtout à moi, d’être faible comme ça. Enfin, je n’ai pas le temps de repartir dans des délires que je le vois réapparaitre à mes yeux. « Je t'ai inscris mon numéro de téléphone sur la note du frigo. Les premiers mots ne sont pas de moi, tu reconnaîtras sans doute l'écriture d'une de tes colocs... » Je fronce les sourcils, pas à l’idée d’avoir son numéro de téléphone, non, loin de là, mais je me demande ce qu’une des filles a pu écrire … Le pire c’est que je ne l’ai même pas remarqué lorsque je suis allée nous chercher nos bières. Alors je m’auto flagelle du fait que je l’ai laissé me troubler autant, je ne suis pas comme ça, ouais, normalement. « Ok … » Je dis avec une pointe d’hésitation dans la voix, quand il sera sorti d’ici, j’en connais une qui va foncer vers la cuisine pour savoir ce qui a pu se tramer là-bas sans que je ne puisse y prendre part.

    Je ne dis rien lorsque je le vois à moitié passer la porte, puis je pourrai dire quoi ? Supplier un « Andreas ne pars pas. » ? Ce serait un véritable délire et je n’en suis pas au point de dire autant de conneries même s’il me plait un peu trop. Il ne faut pas abuser, je ne vais pas lui promettre la lune non plus. Alors je souris, gravant son visage dans mon esprit, même si ce n’est pas un adieu, enfin d’après lui, je le prends un peu comme ça, ouais parce que je ne revois pas en général les mecs qui couchent avec moi. « Bon et bien, salut. Appelle-moi si jamais j'oublie pour le t-shirt, mais ça m'étonnerait. » S’il savait comme je m’en tape du t-shirt, j’ai déjà carrément oublié dans qu’elle chambre je suis allée le chercher. Mais pour être polie et pas totalement déconnectée, je hoche la tête d’un air assuré. Non, je ne le rappellerai pas, mais c’est un joli mensonge, là. « Ou alors pour aller courir. » Je reçois son clin d’œil en pleine face et y réponds par un rire, avant de lui dire. « Déguerpie de chez moi, idiot. » J’aurai surement pu trouver mieux que ça. Je le vois disparaitre dans les escaliers, et je ferme la porte derrière ses pas. Je ne sais pas trop ce que j’ai en tête, mais le fait est que je reste un moment le dos collé contre la dite porte, comme une idiote. Et puis … Puis je fonce vers la cuisine quand je retrouve mes esprits. Y trouve le mot qu’Alice m’a laissé et cette fois j’explose, pas d’énervement, non d’un rire grand. J’attrape le mot entre mes doigts, me disant que c’est le seul souvenir qu’il me reste d’Andreas. Je me sens trop romantique et je m’énerve contre moi. Me dirigeant vers la salle de bain, je constate que sur le sol se trouve son t-shirt sale. Bon en fait, le mot n’est pas tout ce qu’il me reste de cette nuit. Et ce t-shirt prouve que malgré tous mes efforts pour qu’un adieu ait lieu entre nous, je vais devoir le revoir. Reste juste à savoir quand, et comment cela va se passer. Le truc étrange dans tout cela, c’est que de le revoir, non, ça ne me dérange vraiment pas. Ce n’est pas normal tout ça.
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    Tu vois ce moment entre le sommeil et le réveil,
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    Re: GRACE & ANDREAS ▪ run girl, run faster

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