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    Re: ▬ Thriller ▬ Grace et Tylian.

    Lun 17 Fév 2014 - 21:01
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    Thriller


    Nous étions l’un contre l’autre, nos regards ne faisant plus qu’un tandis que je la mettais en garde quant à ses intentions. Je refusais d’être ces hommes qu’elle côtoyait la nuit, qu’elle affolait en un sourire pour finalement les abandonner à leurs tristes sorts. Ma courtoisie et ma gentillesse connaissait quelques limites et ce soir, Grace en avait un petit aperçu de par cet homme qui trônait à nos pieds. Nul doute qu’il était dans son intérêt de ne pas me confondre avec un pantin, l’un de ceux qu’elle pourrait manipuler à sa guise. « Je sais. » . Elle se reconnaissait donc comme avertie, consciente que le jeu dans laquelle elle s’apprêtait à entrer ne dépendait pas uniquement de son bon vouloir.  Je scrutais son regard avec attention, y cherchant une faille dans laquelle me faufiler et ce, non sans un sourire. J’imagine que là était la motivation de mon geste, de ma main qui vint lentement replacer l’une de ses mèches de cheveux à l’arrière de son oreille. Bien que plaqué contre le mur, je lui laissais une opportunité de fuir, de s’envoler dans la pénombre  à l’image de ma cigarette qui se consumait à une vitesse folle. Etrangement elle n’en fit rien, se mordant les lèvres d’un air peu décidé pour finalement s’emparer du col de ma chemise afin de se rapprocher, un peu plus encore, de mes lèvres. « Je me brûle … » Sans perdre une seconde  de plus, elle m’offrit un baiser que je prolongeais non sans une certaine passion. Je m’abandonnais à ses lèvres, flirtant avec son souffle que je pouvais sentir s’éteindre sur les miennes. Ne prenant aucunement la peine de rompre cette proximité, j’abandonnais ma cigarette à son triste sort pour m’agripper de mes deux mains à ses hanches que je maintenais à présent contre mon corps. Ses formes épousaient les miennes, sentant son corps se cambrer légèrement de par mes mains qui exerçaient une certaine pression avant que l’une d’entre elles ne s’échappe le long de sa colonne. « Eloignez vous de lui » Une voix survenue de nulle part vint cependant nous interpeller, interrompant les prémices d’un je ne sais quoi qu’il nous était à présent impossible de découvrir. Mon front contre celui de Grace, je détournais mon regard de la demoiselle pour le groupe d’hommes qui se tenait à l’entrée de la ruelle. «  Pourquoi donc ne pas suivre tes propres conseils… » Ma voix se faisait calme, peut-être trop calme compte tenu de la situation. « Je vous ai dis de vous éloigner de lui »  La main de notre interlocuteur vint pointer l’homme inconscient qui jonchait encore le sol. Ainsi donc il n’était pas dépourvu d’amis, avait pris le soin d’appeler la cavalerie avant de lancer sa seconde attaque un peu plus tôt sur la piste de danse. Voila qui était…intelligent, pour un homme ivre.  Les deux autres hommes se faisaient menaçants, croisant les bras pour nous indiquer qu’ils étaient prêts à en découdre malgré la présence d’une dame. Mon sourire vint naturellement se glisser sur mes lèvres, pouvant presque imaginer ce père, que je n’avais plus, se tenir devant moi. Il n’y avait pas plus tentant comme image, pas plus irrésistible que cette envie de voir mon poing s’abattre sur ce visage qui illustrait un mélange d’autorité et de violence que je connaissais que trop bien. « Il y a une moto à une rue d’ici…prend mes clés de ma poche arrière et attend moi. Je t’y rejoins, compris ? » « Hey ! Vous mijotez quoi tous les deux à chuchoter comme ça ? » Je ne lui laissais de toute façon pas le choix, me faisant particulièrement docile, un peu trop pour être vrai, en faisant face à nos assaillants tandis que mon bras vint naturellement se placer devant Grace de façon à ce qu’elle se retrouve derrière moi.  Une occasion pour elle de se saisir de mes clés, mais aussi de filer à contre courant. « Je lui disais combien vous avez l’air d’une bonne brochette d’abrutis » Ils firent un pas en ma direction, j’en reculais d’un pour maintenir une certaine distance. « Ah ah ah que de la gueule ! » Un rictus en vint à se peindre sur mon visage, en désaccord total avec les propos tenus par cet homme bien trop sur de lui. Il était en position de force et il le savait que trop bien. Pour ma part j’abordais une approche différente, conscient que j’y laisserais quelques plumes cette fois-ci. Pas sans me défendre néanmoins, attrapant discrètement une barre métallique dont la présence relevait presque du miracle. Sournois dans l’âme, je pris le soin de la plaquer contre mon dos, jouant sur l’effet de surprise comme je l’aimais tant. Un combat inégal mais qui assurément saurait faire ressurgir mes plus bas instincts. « Voyons voir à quel point vous tenez à votre petit copain » Il n’en fallut pas moins que cette invitation pour les voir surgir, m’encercler pour finalement m’affubler de coups dont certains furent impossible à éviter.
    Me voilà pourtant entrain de courir dans la ruelle quelques minutes plus tard, poussé par l’adrénaline et empruntant le même chemin que Grace un peu plus tôt. Il ne me fallut pas bien longtemps pour la retrouver, lui adressant un sourire tout en lâchant un   «  Je t’avais dis que je te rejoindrais. » non sans une petite touche d’amusement. Naturellement je pris les commandes, enfourchant ma moto sans plus attendre. «  Alors, je te ramène chez toi où tu optes pour une petite balade sur les routes de l’enfer ?  C’est Halloween après tout… » Je n’évoquais aucunement mon état, ou encore celui des hommes que j’avais abandonné sans le moindre remords. C’était Halloween, une nuit d’enfer et le moins que l’on puisse dire, c’est que je me sentais particulièrement vivant.

    Spoiler :

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    Re: ▬ Thriller ▬ Grace et Tylian.

    Dim 23 Fév 2014 - 2:29
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    Grace W. Nolan
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    Je ferme les yeux, profite sans y penser, me délecte du gout de ses lèvres, du fait qu’il cède, ou surement que c’est moi qui cède. Je ne saurai le dire, après tout, je lui courrai après, je le voulais, mais lui a posé des conditions alors je ne sais pas qui a baissé les armes en premier. J’en sais rien et je m’en fiche, mes lèvres dansant avec les siennes je ne pense plus à rien, ses mains agrippant mes hanches je perds mon souffle, et mes sens, je m’accroche à lui comme je le peux et je me rends compte que ce baiser me donne le vertige un peu. « Eloignez vous de lui » Je n’arrive pas à définir si je suis heureuse que cette voix soit venue briser l’instant ou si je maudis l’homme qui a dit cela. Cependant je ne peux pas nier que je suis plutôt contente du fait qu’il ne s’éloigne pas vraiment de moi pour répondre à cette personne qui est en train sérieusement de m’emmerder. « Pourquoi donc ne pas suivre tes propres conseils… » Étrange le ton de sa voix me perturbe l’espace de quelques secondes, j’ai comme l’impression qu’il est le calme avant la tempête, seulement, je n’ai pas réellement le temps de réaliser, je ne fais que l’imaginer, s’il a pu se battre avec l’ami de notre trouble-fête lorsqu’on était dans le bar surement qu’il va le faire maintenant, je le sens venir, peu importe ce que je pourrai tenter de dire pour les calmer « Je vous ai dis de vous éloigner de lui » Je respire lentement, j’appréhende, tentant de voir dans les yeux de Tylian une once de je ne sais quoi qui pourrait me dire ce qu’il peut avoir en tête à ce moment précis, sauf que je n’y arrive clairement pas « Il y a une moto à une rue d’ici…prend mes clés de ma poche arrière et attend moi. Je t’y rejoins, compris ? » Je hoche le visage positivement, nouvellement soumise à la suite de ses paroles. « Hey ! Vous mijotez quoi tous les deux à chuchoter comme ça ? » Je ressens que ça va tourner au cauchemar, que de cet Halloween je vais m’en souvenir encore longtemps et peut être pas comme je le désire. D’un mouvement de bras il me force à me retrouver derrière lui où je m’exécute, attrape ses clefs, et attends le bon moment pour m’échapper. « Je lui disais combien vous avez l’air d’une bonne brochette d’abrutis » Et tandis qu’il s’approche de lui, moi je ferme les yeux fortement comme une idiote qui veut faire disparaitre une mauvaise vision, un genre d’hallucination. Je ne peux sérieusement pas le laisser comme ça ? Non, je n’ai pas le droit … « Ah ah ah que de la gueule ! » Ca va partir, il n’y échappera pas, et moi je me blâme d’être la cause de cela, après tout, j’ai provoqué en retirant ce foutu costume de citrouille pour prouver qu’en tenue plus dénudée personne ne peut me résister, je suis l’idiote de l’histoire et c’est Tylian qui va le payer, bon sang, sur le coup, ouais, je me hais. « Voyons voir à quel point vous tenez à votre petit copain » Top départ. Dans les deux côtés, lui pour sa bataille et moi pour ma fuite, je me sens mal, j’ai envie de vomir quand j’accélère le pas pour fuir l’endroit. Je me maudis d’avoir provoqué cela, me maudis aussi de le laisser seul face à eux et de ne pas tenter de faire quoi que ce soit, moi. Après quelques minutes, je me retrouve face à la moto, seule, et vraiment pas dans un bon état, mental, qu’on ne s’y trompe pas. Je respire rapidement, sentant mon cœur s’accélérer à chaque fois que j’entends un bruit autour de moi et que j’imagine que c’est Tylian qui arrive pour qu’on puisse se tirer. Et puis enfin, des bruits de pas, et sa silhouette qui apparait, moi je soupire, soulagée. « Je t’avais dis que je te rejoindrais. » Je ne sais pas quoi penser de son petit air presque fier, je me contente de scruter son visage pour voir si je peux arriver à le trouver pas trop abimé, ce à quoi je ne parviens pas, évidemment, il a dérouillé. Il est sauf, ok, mais il a pris des coups, il ne peut pas le nier. Tandis que je reste sans voix et sans mouvement aussi, lui prend place sur sa moto. « Alors, je te ramène chez toi où tu optes pour une petite balade sur les routes de l’enfer ? C’est Halloween après tout… » Je passe ma langue sur ma lèvre inférieure avant de mordre cette dernière. Je n’hésite pas longtemps pour dire vrai, perchée sur mes talons, je m’approche de la moto pour m’installer derrière lui, un petit sourire en coin. Dans un geste naturel, c’est vrai, mais surtout automatique, j’encercle son ventre de mes bras, m’accrochant à lui sans me blottir contre son corps, enfin, presque pas, j’attends qu’il démarre mais surement qu’il doit attendre mes instructions pour le faire, alors avec un brin d’excitation dans la voix je lui dis « On se fait une virée jusqu’en enfer. » Ouais, l’idée ne me dérange carrément pas, rouler sans but réel, vivre cette soirée en étant persuadée que je suis libre de tout et de n’importe quoi mais surtout que le monde s’offre à moi. Je pourrai me contenter de cela, pour dire vrai, mais il faut croire que je n’en ai pas envie, qu’avec moi il n’y a pas de limite, pas de chose que je fais juste à moitié, quand je veux quelque chose, je le fais, et ce soir, à l’évidence, c’est lui que je veux, même si je n’y avais pas songé lorsque nous étions aux prémices de notre joute verbale habituelle, ça non, je n’y aurai jamais pensé, mais il faut croire que c’est différent maintenant et que je ne peux pas m’empêcher de lui dire puisque je n’ai que ça en tête et que j’aime particulièrement la sincérité. « Et après tu me ramènes chez toi … » Finalement, je me colle à lui, le visage proche de son épaule, prête pour partir et comme s’il n’attendait que cela, le voilà qu’il tourne la clef. Jusqu’en enfer, ça me plait.
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    Tu vois ce moment entre le sommeil et le réveil,
    ce moment où on se souvient d'avoir rêvé ?
    C'est là que je t'aimerai toujours,
    c'est là que je t'attendrai.

    Re: ▬ Thriller ▬ Grace et Tylian.

    Dim 16 Mar 2014 - 21:05
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    Thriller


    Mes pieds me portaient sans grand mal, avançant toujours plus vite dans l’espoir de ne pas être rattrapé par mes assaillants que j’avais lâchement abandonné à leurs sorts, en compagnie de cet ami qu’ils espéraient venger dans une confiance un peu trop certaine.  Car si mon corps se trouvait douloureux par les coups reçus, si ma lèvre se retrouvait tout aussi fêlée que mon cœur, un petit sourire trônait mystérieusement sur ces dernières.  L’avantage d’un passé tortueux était la résistance avec laquelle nous étions en capacité de faire face à la souffrance, à cette douleur physique et psychologique que peut parfois nous réserver la vie. Là fut mon avantage, aucun de leur coups ne m’étaient inconnus tandis que les miens se déversaient telle une pluie torrentielle. Je retrouvais finalement Grace auprès de mon deux roues, statique et presque inquiète de la suite des évènements. Je lui adressais un fin sourire,  lui indiquant ainsi qu’il ne s’agissait là que d’un peu de casse, rien de plus, tandis que je pouvais sentir son regard s’attarder sur chaque traits de mon visage en guise d’expertise.  Grimpant sur la moto, je lui laissais libre choix de ce qu’elle désirait pour le reste de cette nuit sensé accueillir tous les démons de minuit.   « On se fait une virée jusqu’en enfer. » Le contraire m’aurait étonné, elle que je connaissais pour sa liberté, cette habitude qu’elle avait de n’en faire qu’à sa tête et ce, peu importe les ‘qu’en dira t-on ?’. Un point que nous avions en commun, bien que jusqu’à ce soir je m’étais toujours efforcé de contenir mes plus bas instincts. Je restais libre de mes mouvements, de mes faits et gestes et pourtant, je jouais avec les apparences, enfilait bien des visages sans véritablement m’y reconnaitre pleinement. Du moins jusqu’à ce soir, jusqu‘à ce que mon poing ne viennent s’abattre sur ceux qui s’était dressé sur notre route. Naturellement Grace prit position à l’arrière, ses bras venant m’encercler de toute part, tandis que ce même sourire, un brin amusé, restait ancré sur mes lèvres. « Et après tu me ramènes chez toi … » Un sourire qui se fit plus large, devinant, pour une fois, ses pensés les plus secrètes. Ainsi donc elle regrettait ce petit moment passé à deux, cette interruption subit un peu plus tôt alors qu’elle s’était emparé de mes lèvres dans une ultime provocation. Je n’allais bien évidemment pas m’en plaindre, mais la jolie brune se devait de se rappeler que je menais la dance, qu’aucun retour en arrière ne serait aucunement possible. « Accroche-toi » Elle apposait sa tête contre mon épaule, je souriais, faisant gronder le moteur en guise de prémices à cette nouvelle aventure dépourvue de règles, à commencer par l’absence de casque, pour elle comme pour moi, tout deux mis sur un pied d’égalité. Top départ pour les enfers, pour la vitesse et une promenade sans réel but. Tout comme la demoiselle je n’étais pas friand des longues discussions sur ma vie, présent et passé confondus. Je préférais à cela ces moments, fait de silence et de sensations décuplées à mesure que je prenais de la vitesse. Il n’y avait rien de tel, rien de comparable à se sentiments de liberté qui s’emparait de vous, comme ci le monde s’offrait à vous, comme-ci rien ne pouvait vous arriver. Nous dévalions à toute vitesse les grandes avenues, idéales pour prendre en vitesse, zigzaguer entre les quelques véhicules encore en circulation par cette heure tardive. J’observais la demoiselle dans le rétroviseur, guettais une quelconque réaction, plaisir ou déception dans l’espoir d’y observer le moindre signe d’encouragement, son envie de poursuivre alors que nous nous apprêtions à quitter la ville..Il y avait ces longues routes, faites de grands virages et nous offrait à présent un tout autre paysage qu’une succession de bâtiments.  Mon esprit vagabondait tandis que mon corps ne faisait qu’un avec mon véhicule, mais aussi avec Grace qui se cramponnait toujours à ma taille. Sur mes lèvres, ce même petit sourire, révélateur de ce plaisir qui m’avait gagné depuis que j’avais décidé de lâcher prise. J’avais perdu toute notion de temps si bien qu’il m’était impossible de dire combien de temps nous avons roulés ainsi, libres de toutes contraintes avant de retrouver le parking du campus.

    J’éteignais le contact, laissais descendre Grace dans un petit sourire amusé avant d’en faire de même. Il n’était pas difficile de deviner la suite des évènements si l’on en croyait toujours ses paroles d’un peu plus tôt, si elle n’avait pas changé d’avis depuis. Après tout elle était connue pour faire marche arrière quand tout se concrétisait. Je l’avais cependant mise en garde, qu’elle devait être prête à se bruler si elle désirait s’aventurer dans le monde qui était le mien. «  Je suis impressionné par ton calme en toutes circonstances. »   Après tout elle n’avait pas été si impressionné que cela par les hommes qui s’en était pris à nous, tout comme la vitesse que à laquelle nous avions roulé et cela, sans le moindre filet de sécurité.  Non…pour une raison qui m’échappait elle s’était abandonné à ma personne, et pour être tout à fait honnête, je comptais bien renouveler l’exploit. «  Voyons voir quelles sont tes limites » Je ne dissimulais aucunement mon amusement, laissait entrevoir un petit jeu dont j’étais le maitre et bien sur, une invitation à y prendre part. Allait-elle seulement prendre le risque ? Je reculais de quelques pas, sans pour autant la lâcher du regard, me permettant même un petit haussement de sourcils devant tant de mystères. Il lui était impossible de refuser, du moins pas tout de suite, pas sans savoir ce que je lui réservais. Oui, je comptais bel et bien sur sa curiosité, sur ce sentiment de liberté qui semblait tant l’inspirer. Et quoi de mieux pour cela que d’enfreindre plusieurs règles ? Mes pieds me portèrent jusqu’à l’aile ouest, trouvant sans grande difficulté le couloir qui menait aux bureaux administratifs. «  Monsieur Lawrens, il me semble que votre chambre se trouve dans l’autre aile ! » Endroit connus pour être particulièrement surveillé, régulièrement visité par un jeune professeur qui ne pouvait s’empêcher de faire du zèle par des heures supplémentaires, ou encore par la simple présence du gardien, celui-ci faisant des rondes pour s’assurer du calme et qu’aucune tentative d’intrusion ne soit portée aux locaux.   « Vous dites vrai, mais…J’ai croisé Grace sur le campus alors qu’un groupe de jeunes complètement saouls s’en prenait à elle. J’ai réussis à les éloigner, mais je ne voulais pas prendre le risque de ne pas la raccompagner. On ne sait jamais… » Mon sourire avait laissé place à un étrange mélange d’inquiétude et de souffrance, tandis que ma lèvre légèrement fêlée attestait d’une histoire qui au final, s’annonçait toute aussi véridique que les contes raconter aux enfants. Peu méfiant, il en vint simplement à jeter un simple regard en direction de Grace, comme pour s’assurer que cette dernière se trouvait indemne. « Vous avez bien fait ! Raccompagnez mademoiselle Nolan et allez me soigner tout ça. Je vais voir ce qui se passe ! Ah les jeunes de nos jours, les jeunes !!! » Qu’il était bon de constater que je n’avais en rien perdu dans la maitrise de mes émotions, mais aussi dans l’art de manipuler mon entourage. L’homme particulièrement agacé pris la direction du campus, oubliant chacune de ses affaires à commencer par ces clés sur la serrure….cette homme n’avait plus de secret pour moi. Il était tout aussi réglé qu’une horloge, prenait à cœur son travail si bien qu’il en devenait maladroit chaque fois que la situation était amenée à se compliquer. Comme ce soir de par ce groupe de jeunes fantômes complètement saouls qu’il pourchassait à présent. « Oups…lui aurais-je donné une mauvaise information ? Je ne suis pas plus tout à fait sûr…» L’amusement était de nouveau peint sur mon visage tandis que mes mains s’emparaient des clés. Je m’avançais à présent vers le bureau de la doyenne, ce sanctuaire que nul étudiant n’avait certainement osé bafouer en y mettant les pieds en dehors des convocations qui lui arrivait de donner. Je dû m’y reprendre à deux reprises pour trouver la bonne, un large sourire venant égayer mes lèvres alors que je jetais à présent le trousseau en direction de la porte sur laquelle elles se trouvaient initialement. Sans la moindre hésitation, sans me poser la moindre question, je fis mon entrée dans cette salle où les plus grandes décisions étaient prises. « La déco est un peu…vieillot, mais je pense pouvoir  faire abstraction de tout ça. » Je me retournais en sa direction, croisant le regard de Grace tout en m’avançant vers elle, encore et encore tout en l’incitant une nouvelle fois à reculer.  J’anticipais ce moment où le dos de la demoiselle se retrouverait à nouveau pris au piège, si bien que j’en vins à fermer la porte, à la verrouiller de l’intérieur pour finalement sourire lorsque Grace fut incapable de poursuivre sa route… je l’observais, avançais dangereusement mon visage près du sien, effleurant ses lèvres dans une provocation qui lui rappellerait sans nul doute des souvenirs.   « Où est-ce que nous en étions déjà… » Une nouvelle fois mes mains se firent curieuses, envahissant son espace en venant se poser sur sa taille,  l’une d’entre elles se glissant finalement dans cette fabuleuse chute de rein que pouvait lui envier bien des femmes. « Ah oui…tu te brule » Je la voulais contre moi, son corps contre le mien, lèvres contre lèvres dans un nouveau baiser que j’en vins à lui voler, à m’en emparer…que le jeu commence.
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    Re: ▬ Thriller ▬ Grace et Tylian.

    Dim 23 Mar 2014 - 22:42
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    Grace W. Nolan
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    J’aime, c’est vrai, user de mon pouvoir de séduction, tenter les hommes jusqu’au bout pour au final ne jamais les rappeler, leur montrer que je suis celle qui contrôle, qui ordonne. Mener la danse du début à la fin, comme ça je n’ai pas besoin de me soucier des lendemains. Je ne suis pas de celles qui font dans le compliqué, je préfère jouer plutôt que de me sentir enchainée, obligée. Ce n’est pas une question de peur, c’est une question de faire de sa vie ce dont on en a envie. Et là, accrocher à Tylian, prête pour aller là où il voudra, je ressens une étrange excitation, un semblant de je ne sais quoi, qui fait que je n’ai aucune idée de comment je vais me sortir de cela. Et si j’ai vraiment envie de m’en sortir en vérité. Lorsqu’il prononce « Accroche-toi » Je devine que je ne pourrai pas reculer, que ce n’est plus un de mes jeux, mais bel et bien un des siens. Il démarre sa bécane, et mon visage dans un automatisme certain vient se poser sur son épaule. Le vent de la nuit s’infiltre en moi, dans mes cheveux, partout à l’intérieur de mon corps, et c’est là que je la ressens cette liberté que je rechercher tant, l’impression de voir le monde changé l’espace de quelques minutes. Les montées d’adrénaline que provoque ses accélérations me font sourire et ronronner quelque chose dans mon bas ventre. Je me laisse porter, je tente de laisser s’en aller mes pensées, je regarde tout ce que je peux, prends les lumières de la ville qui défilent rapidement en plein visage mais ne m’en plains pas, plus je découvre Los Angeles, plus ça me plait, plus je me dis que j’ai bien fait de me décider à venir ici, de quitter la vie que m’offrait Elizabethown, de quitter mon frère et ses idéaux d’antan, qui sont d’après moi bien trop déprimants. Puis finalement, je ferme les yeux, m’accroche un peu plus à lui parfois, lorsqu’il prend un virage ou je ne sais quoi. Je ne sais pas depuis combien de temps nous roulons, mais j’ai dans la tête, l’envie que jamais cela ne s’arrête, je sais, c’est un peu bête. Et comme s’il voulait être en contradiction avec mes pensées, je sens la moto ralentir, alors j’ouvre mes paupières pour voir que nous sommes arrivés. Je le regrette sans le faire vraiment, après tout, c’est ici que la fin de la nuit doit se vivre étant donné qu’il est étudiant. Qu’il vit ici. Et qu’avec des mots clairs je lui ai demandé de m’amener chez lui. Un sourire posé sur mes lèvres je descends et frotte un peu mes mains entre elles pour les réchauffer, je sais bien qu’il ne fait pas froid, mais je suis une frileuse, c’est juste comme ça. En mordillant ma lèvre inférieure, je le regarde descendre à son tour, amusée. «  Je suis impressionné par ton calme en toutes circonstances. » Je hoche le visage pour toute réponse, continue à sourire cependant. Il est vrai que je ne suis pas du genre à me mettre à hurler comme une demoiselle en détresse qui ne sait pas vers quels côtés il faut s’enfuir. « Je savais que tu me rejoindrais dans la ruelle. » Je n’ose pas dire le fond de ma pensée, parce que je me rends compte que c’est un peu étrange, même si cela n’existe que dans ma tête. J’avais juste confiance en lui. Oui, pour je ne sais quel acte du saint esprit, je l’ai cru, je l’ai juste cru lorsqu’il m’a dit qu’il reviendrait, mais aussi lorsqu’il m’a promis cette virée en enfers. Je hausse les épaules, pour suivre ma justification, sans passer pour une idiote qui ne saurait même pas expliquer le pourquoi du comment de ses actes. «  Voyons voir quelles sont tes limites » Je me bouffe la lèvre, littéralement, aimant le gout de ses mots et ce regard amusé qu’il porte sur moi. Lorsqu’il s’avance vers le bâtiment, je le suis simplement. Dans un silence de plomb, sans trop réaliser ce que je suis en train de faire, vers où je vais. Je crois juste que je me laisse porter par la folie de l’instant, tout en me disant que cette nuit d’Halloween n’est vraiment pas ce qu’elle devait être, mais ça me plait. Je ne rechigne pas, je suis prête à vivre ce qu’il voudra. Une fois que nous entrons dans le bâtiment, je ne réalise pas tout de suite où nous nous trouvons. Alors que nos pas résonnent dans le couloir vide et qu’un petit rire reste sur mes lèvres, une voix inconnue se fait entendre. «  Monsieur Lawrens, il me semble que votre chambre se trouve dans l’autre aile ! » Puis je jongle entre les deux hommes qui se trouvent à côté de moi. Finalement je regarde autour de moi et comprends enfin où nous sommes. Je fronce les sourcils en tenter de comprendre où il veut nous mener, tandis que lui s’explique avec le bonhomme venu nous déranger. « Vous dites vrai, mais…J’ai croisé Grace sur le campus alors qu’un groupe de jeunes complètement saouls s’en prenait à elle. J’ai réussis à les éloigner, mais je ne voulais pas prendre le risque de ne pas la raccompagner. On ne sait jamais… » Le mensonge, ou presque mensonge est très beau, et alors qu’il me donne envie de sourire, je me retiens pour feindre une mine apeurée, alors que je suis on ne peut plus sereine, détendue, excitée. Les yeux de ce professeur que je ne connais que de vu se posent sur moi, m’observent et vérifient que je ne souffre pas. Comparé à Tylian, c’est certain que je suis en pleine santé. « Vous avez bien fait ! Raccompagnez mademoiselle Nolan et allez me soigner tout ça. Je vais voir ce qui se passe ! Ah les jeunes de nos jours, les jeunes !!! » Tandis qu’il passe devant nous pour aller vérifier, gronder, ou je ne sais quoi un groupe de personnes qui n’existent pas, un sourire revient se mettre sur mes lèvres et mes yeux suivent l’imbécile heureux dans sa quête de devenir le héros de la soirée. Tandis que Tylian me plante une phrase peinte d’un humour surfait mon attention se porte à nouveau sur lui que je vois prendre les clefs que l’homme a oublié. J’incline le visage pour comprendre, et je ne le fais carrément pas, ça m’agace, je ne m’en cache pas, je n’aime pas contrôler. Je n’aime pas subir les envies de mes compagnons de nuit. Et le voilà qui s’avance à nouveau dans le couloir, et cette fois je devine, je sens un truc étrange dans mon estomac, un savant mélange de peur et de je ne sais quoi. Il cherche la bonne clef, et moi je m’appuie sur le mur pour le regarder faire, complétement obnubilée et stupide aussi, parce que ce qu’il s’apprête à nous faire vivre l’est. Puis la porte s’ouvre, nous faisons notre entrée. Je regarde autour de moi, je ne sais même plus si je suis rentrée ici plus d’une fois. Je reste cependant dans l’entrée, une part de la fille docile et respectant les règles toujours en moi qui me retient d’aller plus loin. « La déco est un peu…vieillot, mais je pense pouvoir  faire abstraction de tout ça. » Je fronce les sourcils, encore une fois, m’apercevant qu’il a le chic en lui pour me mettre devant le fait accompli. Il se rapproche de moi, dangereusement, plus il le fait, et plus je recule, plus il avance avec son sourire, plus je brûle. Mon dos rencontre alors le mur et sa main s’occupe de fermer la porte. Enfermé dans le bureau de la doyenne, je n’ose plus bouger. Ses lèvres narguent à nouveau les miennes alors que mes pensées sont encore trop perturbées par le fait que nous sommes ici. « Où est-ce que nous en étions déjà… » Je ne sais plus, je ne sais pas. Je respire plus rapidement, et ses mains se posent sur moi, son corps se rapproche du mien. Je frissonne sans le voir, ne veut pas répondre à sa question, parce que j’ai en moi l’envie de m’enfuir et je ne saurai dire pourquoi, parce que je ne suis pas maitresse de ce jeu-là. « Ah oui…tu te brule » Alors ses lèvres capturent à nouveau les miennes. Ses mains se font plus pressantes sur moi. Et en répondant à son baiser, j’approuve ses mots, je me brûle complétement. Je perds mon souffle, les battements de mon cœur s’accélèrent un peu, ma main droite trouve sa place dans sa nuque alors que la gauche devient aventurière sur sa peau, passe en dessous le tissus de son vêtement, parcourt son torse sans aucune once de gêne ou d’un certain côté pudique que j’aurai pu avoir avant cela. Je m’accroche à lui, comme j’ai pu le faire lorsque nous étions sur sa moto, comme lorsque je lui ai cédé dans la ruelle … Je laisse ma langue rencontrer la sienne dans une recherche lascive incontrôlée. D’ailleurs, le contrôle, je l’ai complétement perdu et j’ai toujours autant horreur de ça. Mes paupières s’ouvrent à nouveau à moment où je mets un terme à ce que nous sommes en train de faire, un sourire malin se dessine sur mes lèvres, et je bas des paupières deux, non trois fois afin de reprendre mes esprits, je tente de me calmer, de faire en sorte de ne pas totalement déconner. Je caresse son visage quelques secondes, grimaçant lorsque mes doigts dessinent les plaies qu’il a récolté à cause de moi. « On devrait te soigner, tu sais, sinon demain tu vas être vraiment dans un sale état. » Je ne sais pas vraiment si c’est une façon de gagner du temps, mais en tous les cas, je suis honnête lorsque je prononce cela, je m’inquiète réellement, je n’aimerai que demain tout le monde le questionne pour savoir ce qu’il s’est passé, bien sûr on va le faire qu’il se soigne ou pas, mais peut-être moins si on s’en occupe maintenant.  Finalement j’arrête de le toucher, immobile entre ses bras, je cherche un échappatoire, n’importe quoi. J’aime les défis, je ne mentirai pas, mais le bureau de la doyenne, le professeur qui traine par-là, je ne suis pas encore fan des démonstrations visuelles de mes performances sexuelles. Alors rapidement, je m’échappe de ses bras, je me contorsionne un peu pour le faire c’est vrai, me faufile avec des gestes bourrés de rapidité. Je m’éloigne de lui et m’avance vers le bureau sur lequel j’observe toutes les choses qui se trouvent dessus. Quelques secondes de plus, même pas, et je me tourne à nouveau vers lui, une expression – je l’espère – pleine de malice sur mon visage. « Je ne savais pas que chez toi, c’était ici. » Je mords ma lèvre inférieure, avant de prendre place dans le fauteuil de celle qui gère tout ici. Je n’irai pas jusqu’à dire que je me sens puissante ou je ne sais quoi, mais je ris un peu en l’observant, tout en passant ma langue sur mes lèvres, avant de me faire inquisitrice et de lui dire. « Monsieur Lawrens, que me vaut cette visite nocturne dans mon bureau ? » Je suis des plus sérieuses, je le taquine, m’amuse et continue sur le même ton. « Vous avez intérêt à avoir une bonne raison, je n’aime pas être dérangée. » Je pose mes mains sur le bois dudit bureau tout en plantant mes prunelles bleues dans les siennes plus sombres. « Vous pensez vraiment que mademoiselle Nolan se laissera tenter par un petit quart d’heure de plaisir charnel avec vous ici, dans cette pièce ? » Cette fois je le nargue complétement, l’emmerdant sur la courte durée que peuvent prendre ses « exploits », en complément de mon petit sourire taquin et en plus de cela je ne m’arrête pas dans ma lancée. « Je suis extrêmement désolée de vous signifier que cela n’arrivera pas. » Je secoue le visage lentement de gauche à droite pour parfaire mon petit manège tout en calant mon dos contre le dossier du fauteuil et de croiser mes bras sur ma poitrine. Je joue celle qui croit dur comme fer à tout ce qu’elle vient de prononcer, pourtant en tête j’ai une autre idée. Vas-y Tylian, convaincs-moi.
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    Tu vois ce moment entre le sommeil et le réveil,
    ce moment où on se souvient d'avoir rêvé ?
    C'est là que je t'aimerai toujours,
    c'est là que je t'attendrai.

    Re: ▬ Thriller ▬ Grace et Tylian.

    Dim 30 Mar 2014 - 17:02
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    Thriller


    Un fin sourire s’était glisser sur mes lèvres, remarquant que Grace appréciait tout autant ce moment fait de silence et de liberté, d’accélération si bien que je sentais parfois son étreinte se resserrer. Le temps n’avait plus d’emprise, plus rien ne comptait si ce n’est la route et le paysage qui défilaient sous nos yeux. Nous aurions pu rouler ainsi jusqu'à l’aube, admirer le soleil se lever sur la ville si le carburant ne se faisait pas manquant. Dans un énième vrombissement nous prirent la direction de l’université, descendant du véhicule tandis que je lui faisais part mes impressions quant à son calme légendaire. « Je savais que tu me rejoindrais dans la ruelle. » J’haussais un sourcil, un brin étonné et ne sachant pas vraiment comment interpréter ses paroles. Etait-ce le signe d’une confiance naissante ? Elle qui se revendiquait presque sans attaches ? Bien évidemment j’aurais bien été tenté de l’interroger sur cette certitude qui l’avais visiblement gagné, pour autant je n’en fis rien, sachant pertinemment qu’elle n’était pas spécialement à l’aise dans ce registre. Elle n’était guère la seule d’ailleurs.   « En même temps je n’allais pas y laisser ma moto. Je ne sais pas si tu l’as remarqué, mais ce quartier n’est pas toujours très bien fréquenté » Je riais intérieurement, ne dissimulant pas pour autant mon amusement dans un fin sourire. J’évoquais bien évidemment l’homme l’alcoolisé, mais aussi ces compagnons de route qui avaient cru bon de lui faire honneur. Néanmoins je feignais l’inquiétude pour ma moto, sachant pertinemment qu’elle ne risquait absolument rien là où elle se trouvait. Non, il m’était simplement plus facile de lui mentir que de lui avouer une quelconque inquiétude à son sujet.
    La mettant au défi de me suivre, je pris la direction des couloirs, y croisant l’un des membres du personnel. Comme toujours il me fut facile de mentir, de jouer avec les apparences pour le convaincre qu’un groupe d’adolescent rodait dans les parages, l’alcool coulant à flots dans leurs veines si bien qu’ils en devenaient incontrôlables. Nul doute qu’ils avaient besoin de recevoir une leçon ! Voilà certainement ce que l’homme pouvait bien penser en prenant la direction du campus après quelques recommandations de dernières minutes. Un rien de temps suffit à nous introduire dans le bureau de la doyenne, porte close tandis que mes lèvres flirtaient à présent dangereusement avec celles de Grace. Je pouvais lire la confusion dans son regard, cette perte de contrôle qu’elle détestait tant et qui pourtant, pouvait s’avérer enivrante. Etait-il si mauvais que cela de s’abandonner ? D’en oublier toutes nos réticences et de ne plus penser aux conséquences de nos actes et cela, le temps d’une soirée ? Nous en virent a nous embrasser lorsque l’envie de lui voler un premier baiser fut finalement comblée. Je pouvais sentir sa main s’enquérir de ma peau en soulevant mon t-shirt tandis que son autre main s’agrippait à ma nuque. Nos souffles s’échaudèrent par nos lèvres qui entraient en collision, mon cœur gagnant en allure tandis que l’une de mes mains se glissait dans le creux de son bassin afin de la maintenir tout contre mon corps. Soudain elle se fit distante, bien qu’un sourire  subsiste encore sur ses lèvres. Je l’observais intrigué, me demandant si les limites ne venaient pas d’être franchies, quel délicieux mensonge allait-elle pouvoir me déverser en me regardant droit dans les yeux ?  Sa main vint prendre possession de mon visage, me délivrant une caresse avant de dessiner les contours de mes blessures de guerre. « On devrait te soigner, tu sais, sinon demain tu vas être vraiment dans un sale état. » A nouveau septique, j’ignorais si je devais croire en sa bienveillance ou ses envies de fuites. Car oui, je pensais y voir là un stratagème  pour prendre ses jambes à son cou, mettre fin à ce moment en cherchant toutes les excuses possibles et inimaginables qui la conduiraient au loin du bureau, voir de ma compagnie. Elle prit d’ailleurs ses distances, s’esquivant de mes bras sans que je cherche à lui facilité la tâche. «Attention Nolan, je vais finir par croire que tu m’apprécies. »

    Bloquant la seule issue possible en prenant appuis contre la porte, je suivais du regard Grace, non sans un sourire amusé alors qu’elle examinait chacun des bibelots présents sur le bureau de la doyenne. « Je ne savais pas que chez toi, c’était ici. » Il n’en fallait pas moins pour me faire rire, ne craignant aucunement un retour précipité du professeur. Je ne l’imaginais que trop bien fouiner tous les recoins du campus, là où la plupart des étudiants se cachaient afin de se livrer à bien des méfaits. « Je ne connais que mes propres frontières. Effrayée ? » Je l’observais avec malice, lui faisant ainsi part d’une confiance sans égale en notre présence dans ces lieux. Je la taquinais de nouveau, évoquant sa crainte d’être surprise, de ces limites que je voulais tester comme je lui avais signalé avant de faire notre entrée dans le bâtiment. Elle semblait pourtant avoir repris le contrôle d’elle-même, m’observant avec tout autant de malice non sans une touche de sensualité dans cette manière qu’elle avait de pincer ses lèvres. Lorsqu’elle prit possession du fauteuil trônant dans la pièce, j’eu un sourire, me décollant de la porte pour m’intéresser à mon tour à la déco qui me paraissait dépourvu de chaleur. . « Monsieur Lawrens, que me vaut cette visite nocturne dans mon bureau ? » Je lui adressais un regard en biais, faignant l’indifférence tout en poursuivant l’introspection des lieux… « Vous avez intérêt à avoir une bonne raison, je n’aime pas être dérangée. » Grace renouait avec le pouvoir, se positionnant comme étant la nouvelle doyenne en charge de faire respecter l’ordre auprès de l’étudiant indiscipliné que j’étais. De quoi me faire sourire, croisant volontiers son regard en y ajoutant une touche de provocation. « Il me semblait pourtant que vous étiez celle qui m’avez convoqué faute de pouvoir vous passer de ma compagnie. »  Volontairement, je la laissais reprendre les reines, ce pouvoir qu’elle tenait tant à avoir, mais comment ne pas se douter que  tout ceci serait de courte durée ?
    Rebel dans l’âme, c’est en conservant mon regard dans le sien, un fin sourire sur les lèvres que j’abaissais le cadre présent sur le bureau derrière lequel elle s’était réfugié. Je prenais mes aises, déplaçait certains objets sans la moindre considération de l’autorité qu’elle représentait. Je n’en faisais clairement qu’à ma tête, retirant ma veste que j’abandonnais sur l’une des chaises sans pour autant la quitter du regard… « Vous pensez vraiment que mademoiselle Nolan se laissera tenter par un petit quart d’heure de plaisir charnel avec vous ici, dans cette pièce ? » Mon rire en disait long, sachant pertinemment qu’elle se jouait de moi, frappait dans l’égo d’un homme pour qui bien évidemment il était compliqué de ne pas rectifier l’erreur commise. « Voilà qui m’amène à m’interroger sur les relations passées de Mademoiselle.»   A mon tour je jouais la provocation, inversant la situation à mon avantage plutôt que de tomber dans la vantardise comme l’aurait certainement fait tout homme. « Je suis extrêmement désolée de vous signifier que cela n’arrivera pas. »  Si le doute aurait pu m’effleurer l’esprit, son sourire et cette façon de me toiser laissait présager son envie de jouer, de me tenir tête comme elle en avait l’habitude avant qu’elle ne cède à mes lèvres pour la toute première fois. « Un petit quart d’heure ? Clairement pas ! » Oh qu’il est facile de deviner le fond de votre pensé. Le voila tombant dans la vantardise tel un homme ordinaire n’ayant pour seule arme la mise en avant ses prouesses sexuelles pour convaincre une jeune femme qui lui fait un peu trop de résistance.  Désolé de vous décevoir ! « Bien évidemment je pourrais jouer les hommes parfaits en vous susurrant des mots doux à l’oreille… » Non sans un sourire narquois, joueur, je fis le tour du bureau tout au long de mon discours, conservant mon regard dans le sien. Arrivant à ses côtés, je pris le temps de contourner le siège, glissant ma main sur le sommet du fauteuil tout  en repérant une petite manivelle sur le côté. «…jouer de mes atouts, mais on sait tous les deux que c’est une perte de temps n’est ce pas ?  » De nouveau à ses côtés, je pris la peine de m’abaisser à son niveau, appuyant par la même occasion sur la manivelle qui fit doucement basculer le dossier du fauteuil en arrière. A présent à semi allongé, je n’eu aucun mal à retrouver son visage, m’approchant d’elle dans un nouvel effleurement alors que l’une de mes mains s’empressait de rejoindre sa joue. «Le fait est que je suis le seul à te faire perdre la notion du temps. Nier serait un mensonge… » Mon regard dans le sien, je mettais fin à tout soupçon de vantardise si ce n’est celle de lui faire perdre ses repères et ce, que ce soit à moto, ou dans l’enceinte même de ce bureau alors que nos lèvres ne faisaient plus qu’une. Armé d’un petit sourire, je me fis une nouvelle fois voleur, m’emparant du butin qu’était ses lèvres à mes yeux. Bien décidé à ne pas en rester là, ma main se fit à son tour voyageuse, glissant le long de ses courbes pour finalement s’échapper sous ses jambes alors que sa jumelle s’était sournoisement glissée sous son dos. La soulevant sans grand mal, je lui retirais ce siège, signe d’autorité, que je vins à bousculer de mon pied avant de retrouver le bureau sur lequel je déposais Grace afin qu’elle y soit assise. Je nous voulais sur un pied d’égalité, mes lèvres flirtant avec sa peau en s’immisçant dans son cou alors que mes mains incitaient ses jambes à m’encercler de part et d’autre. Remontant doucement vers ses lèvres, je glissais une ultime provocation entre deux baisers. « Alors Grace, vas-tu prendre le risque de perdre définitivement le contrôle ou…cherches-tu d’ores et déjà une excuse pour y échapper ?

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    Re: ▬ Thriller ▬ Grace et Tylian.

    Mar 1 Avr 2014 - 1:27
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    Grace W. Nolan
    Grace W. Nolan
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    J’affirme donc que je savais qu’il me rejoindrait dans la ruelle, et le monsieur me sourit d’un air amusé, taquin et fait pour m’agacer. « En même temps je n’allais pas y laisser ma moto. Je ne sais pas si tu l’as remarqué, mais ce quartier n’est pas toujours très bien fréquenté » Piquant, je grimace en souriant, le regarde en biais et me dis que j’aime sa façon de jouer. Alors finalement je hausse les épaules décidée à ne pas lui répondre, ne pas lui donner le loisir d’user de mots pour faussement me blesser. De cette décision je le suis donc en silence, sans vraiment regarder autour de moi, je baisse les yeux même, parfois. Je ne sais pas vers quel chemin nous allons, et ça m’agace tant je ne saurai pas dire si cela me plait ou pas. Je n’ai le contrôle de rien, c’est frustrant à tel point que je me laisse porter par le fil de ses pensées, j’accuse ses gestes, accueille ses paroles lorsqu’il a ce professeur jouant les surveiller. Je me laisse faire, je baisse les armes, faisant donc toutes les choses que j’ai horreur de faire. Ça me dérange de l’intérieur, et pourtant sans que je ne le demande ou que je puisse répliquer, je me retrouve dans le bureau le plus convoité de l’université. Quelques secondes passent, emplies de cette tension intense qui nous enferme dans une bulle qu’au fond de moi je veux percer. Je ne suis pas douée lorsqu’il s’agit d’intimité. De sexe, oui, mais le reste, je n’y fais jamais attention, et ce qu’il fait avec ses mots, ses gestes, ça apporte le bordel dans ma tête. Bordel je le hais, pourquoi j’ai décidé d’aller l’agacer ce soir déjà ? Ah oui, parce que j’étais en colère à cause d’une certaine citrouille que j’ai osé porter. Puis ses lèvres, puis sa peau, puis cet instant qui me fait perdre une partie de moi, celle qui me donne les commandes, me permets de dominer, je suis foutue et c’est pour ça que je décide de trouver une parade, de m’enfuir, de feindre de m’inquiéter. Enfin, feindre, pas tout à fait … Je m’inquiète, rien n’est plus vrai. Son visage sous mes doigts, abimé à cause de moi, j’aurai aimé que cela n’arrive pas, même si ça nous a menés jusqu’ici, même si tout le reste, je n’aime pas savoir que dans le fond, je lui dois quelque chose, ne serait-ce qu’un pardon. Je m’éloigne de lui tandis qu’il répond « Attention Nolan, je vais finir par croire que tu m’apprécies. » Je mordille ma lèvre lorsque je tourne le regard vers lui l’espace de quelques secondes avant de prononcer d’un air amusé. « Tu voudrais bien. » Sure de moi, comme à mon habitude, même si le lieu me perturbe autant que l’issu de la soirée. Même si je me rends compte que je ne pourrai pas lui échapper. J’ai déjà cédé. Dieu que je me hais. Je détends l’atmosphère, une nouvelle fois, le maudissant pour toute la tension qu’il installe petit à petit entre lui et moi. Je parle de son chez lui, qui clairement ne l’est pas. Je me moque et il répond dans un rire naturel qu’il me transmet. Je ricane en coin quand il me fait part qu’il n’a aucune limite. Aucune frontière, et je l’envie un moment, ô pas longtemps. J’aimerai pouvoir me dire la même chose que lui, mais j’ai bien trop de projet pour me permettre de les bousiller pour une envie déplacée. Pour une montée d’adrénaline qui pourrait tout gâcher. Le foyer jeune délinquant, pour moi, c’est terminé. Six mois dans ma vie, ça m’a étrangement suffit. Finalement je prends place sur le bureau de la directrice, m’installe dans son fauteuil et commence un discours destiné à le faire enrager ou rire, je ne sais pas, mais à gagner du temps, ça j’en suis persuadée. Reprenant la direction de la soirée, ou tout du moins j’essaie, je l’informe que je ne voulais pas être dérangée, et lui fait part qu’habituellement c’est moi qui décide de quand et comment je me laisse aller dans les bras d’un homme qu’à peine je connais. « Il me semblait pourtant que vous étiez celle qui m’avez convoqué faute de pouvoir vous passer de ma compagnie. » Il joue le jeu, ça me plait, se rapprochant de moi petit à petit tandis que je lui dis que quinze minutes ne me suffiront pas, et lui retire sa veste pour la laisser dans la pièce, mon souffle s’emballe devinant la suite des festivités. Pourtant, je tente de le convaincre, de me convaincre que ça n’arrivera pas. Lui et moi. Mais c’est trop tard, n’est-ce pas ? « Voilà qui m’amène à m’interroger sur les relations passées de Mademoiselle. » Un rire surfait s’échappe de mes lèvres lorsque je me dis qu’il se trompe clairement. Que même si je suis jeune, je sais y faire dans ses situations, mais là n’est pas la question. Cela n’arrivera pas, c’est dit ça y est. Et il semble s’en moquer, surement qu’il a raison, je ne sais pas, je suis déjà piégée, je suis bien consciente de cela. « Un petit quart d’heure ? Clairement pas ! » J’espère, pour un quart d’heure je ne me serai pas laissé tenter, je sais que ça fait fille facile et mal éduquée, mais je m’en moque et me dit que de toutes les façons, je ne suis pas de ces filles, ne suis pas comme les autres … Et ma prétention ne me gêne même pas, elle fait partie de moi. Je le regarde faire, s’avancer lentement, poursuivant le jeu dans lequel nous nous sommes lancés. « Bien évidemment je pourrais jouer les hommes parfaits en vous susurrant des mots doux à l’oreille… » Il pourrait, nul doute que ça me plairait. Mais ce n’est pas comme cela entre lui et moi. Il n’est plus question de charmer l’autre, de le draguer, non … La question est juste de savoir qui va rendre les armes en premier, arrêter la guerre et s’avouer vaincu. Le pire, c’est que je sais que ce sera moi, aussi fort que je ne désire pas le faire, je le sais. Je vais craquer, et de mes faiblesses je m’en voudrai. Il s’approche encore, touche le fauteuil de ses mains, me domine alors que j’étais en position de force il y a quelques secondes, même pas. Il gagne, et je me brûle bordel, je me brûle et pas seulement le bout des doigts. «…jouer de mes atouts, mais on sait tous les deux que c’est une perte de temps n’est ce pas ?  » Il a raison, sur toute la ligne, ça m’agace, ça me fait enrager. Il se baisse à la même hauteur que moi, m’offre son regard taquin, malin. Le dossier du fauteuil s’abaisse, mon visage se retrouve à nouveau trop proche du sien, et sa main s’aventure sur ma joue, ses lèvres effleurent les miennes. J’ai perdu. « Le fait est que je suis le seul à te faire perdre la notion du temps. Nier serait un mensonge… » Je lui offre un énorme sourire, appréciant le gout de ses mots, de son assurance. J’ai mille et une réponses en tête mais je ne peux les exprimer, il reprend possession de mes lèvres et tentée, même plus que ça, je le laisse faire. Et alors que je me laisse surprendre par l’acte de l’instant, ses mains s’agrippent à moi pour me déposer avec une certaine hâte sur le bureau. Finalement il s’amuse dans mon cou, et naturellement, j’encercle son corps de mes jambes, perdant mon souffle, le troquant pour quelque chose de plus accéléré, plus envieux, désireuse de savoir s’il est aussi doué que ce que ses phrases laissaient penser. « Alors Grace, vas-tu prendre le risque de perdre définitivement le contrôle ou…cherches-tu d’ores et déjà une excuse pour y échapper ? » Un nouveau rire traverse mes lèvres lorsque je plante mes prunelles dans les siennes. Je fais semblant d’hésiter, je mords ma lèvre pour lui prouver. « Je crois … » Non je suis certaine en réalité, lorsque mes mains passent une nouvelle fois en dessous son vêtement, s’activent pour découvrir sa peau, lui retirer, avec son aide et une hâte dont je ne me cache plus pour le laisser torse nu devant moi. Mes lèvres s’échouent sur son torse que malgré moi et par envie je dévore. Enivrée et décidée, je le caresse comme je le peux, lascivement avant de lui lancer un regard des plus explicites sur la finalité de mes pensées. « Je crois que tu m’as piégée. » J’avoue dans un murmure bercé par des envies bien loin d’être platoniques, catholiques. Retrouvant le gout de ses lèvres, je dose ce baiser d’une certaine passion incontrôlée. D’une fougue se transmettant par ma langue qui découvre à nouveau la sienne, qui entre dans une danse sensuelle alors que de mes mains j’attise son bas ventre toujours recouvert de ce jean que peu à peu je hais. Me découvrant une nouvelle appétence à son sujet, je me contrôle tout de même en stoppant quelques instant nos baisers. « Tylian. » prononce ma voix avec un ton nouveau, fièvreux. « Montres-moi. » Synonyme d’un « prouve-moi » le défiant carrément. « Que tu es le seul avec qui je perds la notion du temps. » Attises-moi, rends-moi folle ou je ne sais quoi. Je reprends ses mots auxquels je ne crois pas, aucun homme n'a assez d'impact sur moi. Cependant ... Je suis brûlée, complétement en train de me consumer au rythme de ses lèvres, de ses caresses. Et je ne regrette aucun de mes gestes. L’amusement est fait pour moi, même lorsque le jeu devient plus bien plus grand.
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    ce moment où on se souvient d'avoir rêvé ?
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    c'est là que je t'attendrai.

    Re: ▬ Thriller ▬ Grace et Tylian.

    Dim 6 Avr 2014 - 16:35
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    « Tu voudrais bien. » Je souriais avec amusement, n’étant aucunement vexé par de tel propos. Bien au contraire, son sourire, son attitude laissait entendre un tout autre message. Elle commençait à m’apprécier, sinon pourquoi serait-elle là, hormis son goût pour le risque ? Et puis pourquoi s’inquiéterait-elle si elle n’avait que faire de ma personne ? Oui, elle avait beau nier, ces mots sonnaient à mes oreilles tel un aveu à demi mot. Un juste retour des choses puisque j’en avais fais tout autant un peu plus tôt, prétextant l’avoir retrouver dans la ruelle simplement pour le bien être de ma moto. C’était donc de bonne guerre ! Loin de lui accorder le moindre répit, je bloquais l’accès au monde extérieur, m’accolant à la porte tandis qu’elle prenait ses distances en s’échappant difficilement de mon emprise. Je ne devinais que trop bien la raison, la crainte de ne plus être maitresse de son destin, de ses émotions partagées entre le plaisir et la peur de se faire surprendre par un membre du personnel. Là était pourtant mon but et malheureusement pour la demoiselle, je comptais bel et bien l’emporter dans un vent de liberté.
    Assise derrière le bureau, Grace se fit autoritaire, tentant tant bien que mal de gagner du pouvoir en jouant les directrices. Il n’en fallait pas moins pour m’amuser, alerter mon imagination en jouant l’étudiant qui n’avait que faire des règles qu’on tentait de lui inculquer. L’arrogance, la provocation, tels étaient mes maitres mots ! J’aimais lui tenir tête, jouer de ma répartie afin de la déstabiliser en accentuant la tension déjà bien existante entre nous. Ainsi Je la toisais du regard, retournant chacune de ses paroles contre elle tandis que je m’attaquais à ma veste que j’entrepris de retirer. Un geste qui laissait entrevoir mes attentions, mon envie de m’éterniser dans ce bureau avec elle, peau contre peau, lèvres contre lèvres dans un souffle qui ne ferait plus qu’un. Elle le devinait que trop bien. Non sans un sourire, je lui fis d’ailleurs comprendre que je n’étais pas un adepte des ‘one shot express’, préférant de loin m’assurer d’un plaisir partagé plutôt que bâclé. A son tour Grace jouait avec mes nerfs, certifiant malgré tout qu’il ne se passerait rien entre nous contrairement a ce qu’elle avait sous entendu un peu avant notre petite virée en enfer. A moi donc de trouver la faille, de m’opposer à cette résistance qu’elle m’imposait par simple plaisir de contradiction. Longeant le bureau j’argumentais avec amusement, ne cherchant pas pour une fois, à jouer les prétendants de bonne famille. Un rôle qui me collait à la peau et qui pourtant, ne m’allait que trop mal si l’on connaissait mon vécu. Non, je me montrais sous un autre jour, plus confiant, sincère en me décrivant aucunement comme sans la moindre faille. Simplement comme étant un homme capable de lui faire oublier le monde extérieur, l’influence du temps sur notre existence. Il n’y aurait que ‘nous’ bien que j’ignorais totalement a quoi il correspondait. Qu’importe au fond, là était le but de notre rapprochement, ne plus se poser de question, perdre le contrôle.  

    Elle m’adresse un sourire alors que nous étions à nouveau proche l’un de l’autre, le dossier du fauteuil se retrouvant abaissé à mon initiative. Je la savais tentée, si bien qu’il me fut facile d’apposer mes lèvres contre les siennes sans craindre un refus de sa part. Dans un geste délibéré, mes mains se firent vagabondes, flirtant avec les courbes de son corps jusqu’à pouvoir la soulever et la mener au bureau. Peu à peu j’abandonnais ses lèvres pour son cou, le découvrant avec gourmandise tandis que mon cœur gagnait en vitesse lorsque ses jambes vinrent m’encercler. L’une de mes mains ne pu d’ailleurs s’empêcher d’accompagner ce geste en glissant doucement le long de sa cuisse. Je la provoquais une nouvelle fois, jouant de mes lèvres tout en la taquinant sur cette habitude qu’elle avait de prendre les jambes à son cou dans ce genre de moment. « Je crois … » Retrouvant son regard, je pouvais lire sans grand mal un brin de malice s’animer dans ses prunelles, magnifiquement envoutantes soit disant passant. Etrangement l’inquiétude se fit absente, sachant pertinemment que cette ‘résistance’ ne relevait que de la fiction. Je gagnais du terrain, une certaine emprise bien que j’avais tout autant conscience que la convaincre revenait également à lui céder ce que je lui avais toujours refusé jusque là. Je pouvais à présent sentir ses mains contre ma peau, glissant sous mon t-shirt pour finalement m’en débarrasser non sans une aide de ma part.  Ses baisers sur mon torse, ses caresses me procuraient un plaisir certain, une première vague de chaleur couplé a des frissons venant m’envahir de part et d’autre. Je retrouvais quand à moi sa cuisse, la longeant dans une caresse tandis que mon autre main l’accompagnait en prenant refuge dans le creux sa nuque. « Je crois que tu m’as piégée. » Un petit rire en vint à s’échapper de mes lèvres, n’étant pas certain d’être l’unique coupable de cette attirance, attraction plus qu’évidente entre nous. « Convaincu serait plus exacte, mais… » La malice gagnait mon visage alors que ma main, qui se trouvait initialement dans le creux de sa nuque, se mit à longer les coutures de son haut.  Il me fut bien évidemment tentant de m’étendre, de glisser sur ces formes qui ne laissaient aucun homme indifférent, pour autant l’un de mes doigts vint s’agripper au devant de son haut, l’attirant doucement vers moi tout en m’offrant une vue fort attrayante. Je ne m’y attardais pas cependant, retrouvant son regard dans un léger murmure. « Je plaide coupable pour le temps à venir » Je ne m’en cachais plus, je la voulais mienne, faire d’elle ma captive pour le reste de la nuit. Que le temps s’arrête sous nos baisers, ces caresses auxquelles nous allons nous livrer. Je retrouvais d’ailleurs ses lèvres avec gourmandise et envie, la fougue prenant peu à peu forme sous des baisers plus langoureux alors que ses mains se firent particulièrement joueuses en attisant mon désir. A nouveau je gagnais en température, devenait victime de mon propre désir sans pouvoir le combattre. Le voudrais-je seulement ? « Tylian. » J’abandonnais ses lèvres avec regret, croisant son regard sans pour autant relâcher mon étreinte de par ma main qui avait glissé sur l’une de ses hanches. « Montres-moi que tu es le seul avec qui je perds la notion du temps. ». Elle me mettait au défi, chose que j’appréciais particulièrement chez elle. Il m’en fallait pas moins pour retrouver son cou avec appétit, croquai presque à pleine dent sa peau en l’éraflant, en succombant à l’envie de gouter à la saveur de sa peau. A mon tour je me retrouvais dérangé par le tissu qu’elle portait, si bien que mes mains remontèrent, passèrent sous ce haut que je jugeais inutile et qui me fallait dorénavant lui retirer. Ainsi je l’abandonnais de mes lèvres que pour une courte durée, retrouvant son cou tandis que je l’incitais à prendre ses aises sur la table, à s’allonger afin d’explorer un peu plus encore, le mystère Grace Nolan.

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    Sam 12 Avr 2014 - 12:38
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    A présent qu’il se tient trop proche de moi, que je perçois le moindre de ses souffles, je m’affaiblie, je me laisse faire, je profite de l’instant, je me délecte de sa peau que j’ai découverte, je m’enflamme par tous ses gestes, par les miens, par ce moment qui me fait un peu perdre l’esprit. Mais je m’en fiche, oui, je réalise qu’après tout je m’en fiche de tout cela, je le veux, c’est tout ce dont je veux me souvenir à présent. Je le voulais quand je l’ai rencontré et maintenant cette envie n’est que décuplée, et ça me plait alors autant ne pas perdre de temps à trop réfléchir, à trop vouloir s’enfuir, on ne se promet rien, juste un moment à deux ou on apprendra à se connaitre d’une des meilleurs façons qui existe. Alors je le taquine, alors je fais semblant d’hésiter, utiliser de brides de mots pour attirer son attention, pour ne pas que ça aille trop vite, je caresse sa peau, je m’enivre de lui, passe mes lèvres, ma langue sur lui, le découvre, le dévore à moitié, relevant mon regard vers le sien, je souris et puis j’avoue être piégée, non sans un sourire, maligne, ce n’est pas comme si le piège ne me plaisait pas, non, bien loin de là. Son rire sonne différemment à mes oreilles, il décuple un peu plus mes envies, me prouve qu’il joue aussi, me plait en somme, c’est vrai. « Convaincu serait plus exacte, mais… » Convaincue, moi ? J’ai l’impression que c’est l’inverse, c’était lui après tout qui jouait celui qui ne voulait pas, c’était lui qui faisait semblant de me fuir, lui qui m’a repoussé, une ou deux fois, qui a convaincu l’autre alors, Tylian ? Sa main court sur ma peau, m’arrache un soupir, un sourire. Je crois bien qu’on s’est convaincu mutuellement, qu’on a perdu trop de temps avant d’en arriver à ce moment. Ses doigts attrapent le col de mon t-shirt, le ramènent vers lui, je mords ma lèvre quand ses yeux se posent sur ce qu’il se permet de regarder, j’ai envie de rire, mais le moment ne s’y porte plus, non, j’ai l’impression que c’est sérieux, que son regard parle pour lui alors je ne veux pas l’arrêter, je n’en ai pas envie, je ne souhaite qu’entendre la suite de sa phrase tandis que je sens mon rythme cardiaque s’accélérer. « Je plaide coupable pour le temps à venir » Alors nous sommes deux personnes à condamner. Ses lèvres retrouvent les miennes, ou peut-être le contraire, je n’en sais rien, je crois bien qu’il n’est plus question de savoir qui fait quoi, qu’il faut juste le vivre, sans y penser, qu’il faut qu’on se délecte de tout ce que notre union peut nous procurer. Une appétence nouvelle commence à poindre lentement à l’intérieur de moi, et c’est à ce moment que je décide de le taquiner une dernier fois, je prononce son prénom telle une supplique, reprends ses mots pour le défier, pour le forcer, pour l’attiser. Il n’en faut pas plus pour qu’il se laisse emporter par ses envies, pour que ses mains rencontrent enfin ma peau, passent sous le tissus qui couvre le haut de mon corps. Ses lèvres dans mon cou perdent soudainement de leur douceur pour se transformer en faim réellement de moi, il me déguste lentement, plantant ses dents dans ma peau, me goutant sans s’arrêter … Et je frissonne, et je perds le contrôle, et je me laisse faire, et je subis la meilleure des tortures. Décidant qu’il faut maintenant qu’on se retrouve sur un pied d’égalité, avec une hâte certaine je retire le tissu noir qui recouvrait ma peau, accrochant finalement sa peau de mes doigts, retrouvant ses lèvres pour quelques baisers hâtifs et puis mes mains s’attèlent finalement à défaire l’attache de son jean, un petit sourire posé sur mes lèvres tandis que j’effleure du bout des doigts l’objet de mes désirs encore inavoués. « Dis moi. » Entre deux soupirs, entre deux caresses, je prononce ces deux petits mots afin de retenir son attention une nouvelle fois, le tourmenter un peu plus parce que je ne cède encore qu’à moitié. « Je croyais. » Mes mains se font plus insistantes, ma peau s’électrise au plus haut point. « Que tu ne voulais pas « me sauter dessus », hein. » Malgré l’excitation, malgré le reste, ma mémoire reste intacte et je lui plante ses propres mots, ceux qu’il m’a sorti en début de soirée, lorsqu’on dansait. Et quand ma main se fait plus aventureuse, lorsqu’elle passe sous son sous-vêtement, je mords mes lèvres derrière un sourire, attrapant sa volonté tendue de mes doigts, je contrôle, c’est plus fort que moi. « Il semblerait. » Oui, je continue à vouloir le rendre fou, à imposer le rythme que je souhaite, à ne pas le laisser se penser plus fort que moi. « Que tu as changé d’avis. » Mes caresses d’abord presque pudiques sur son intimité deviennent plus rapides, plus inquisitrices. « N’est-ce pas ? » Jouant avec les mots, je le lâche finalement, le laissant sur cette faim, m’allongeant sur le bureau prête à subir tout ce qu’il voudra, m’agrippant tout de même à son dos pour le forcer à s’incliner sur moi. Prête à me laisser faire, docile comme je sais que ça peut plaire, j’embrasse sa peau, ce que je peux atteindre, prête, oui, à recevoir sa sentence, synonyme de ses envies qu’il pensait ne pas vouloir. Menteur.
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    ce moment où on se souvient d'avoir rêvé ?
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    Lun 21 Avr 2014 - 19:53
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    Re: ▬ Thriller ▬ Grace et Tylian.

    Jeu 24 Avr 2014 - 2:12
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    Re: ▬ Thriller ▬ Grace et Tylian.

    Dim 11 Mai 2014 - 19:39
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    Re: ▬ Thriller ▬ Grace et Tylian.

    Mer 21 Mai 2014 - 22:45
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    Re: ▬ Thriller ▬ Grace et Tylian.

    Lun 23 Juin 2014 - 20:39
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    Re: ▬ Thriller ▬ Grace et Tylian.

    Lun 21 Juil 2014 - 0:07
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    Re: ▬ Thriller ▬ Grace et Tylian.

    Dim 10 Aoû 2014 - 16:48
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