Theory of relativity
"Asseyez-vous une heure près d'une jolie fille, cela passe comme une minute. Asseyez-vous une minute sur un poêle brûlant, et cela passe comme une heure. C'est cela la relativité." A. Einstein
Ca faisait au moins cinq heures qu’il n’avait pas posé son cul sur une chaise, cinq heures que ses jambes lui tiraient et que son dos le faisait souffrir. Cinq heures qu’il marchait de long en large d’une chambre de patient à l’autre, qu’il effectuait les différentes tâches ingrates qu’on lui confiait et qu’il ne rêvait que d’une chose : s’asseoir. Il aurait tout donné pour juste poser ses fesses et rester tranquillement assis une minute ou deux. Hélas, le destin en avait décidé autrement. Il lui restait encore une heure à tirer et ça promettait d’être long. Il se demandait parfois si c’était une si bonne idée que ça de s’être lancé dans une carrière de médecine, plus il avançait, et plus ça lui prenait du temps. Tellement de temps qu’il errait comme un zombi la journée et qu’il était obligé de se droguer au café histoire de tenir le rythme. Il s’était même endormi l’autre jour, endormi !!! C’était la première fois que ça lui arrivait et ça l’avait traumatisé. Jamais une telle chose ne devait se reproduire. Dormir un minimum chaque nuit pour tenir le rythme était devenu son objectif numéro un.
Ca y est !!! Il était libre !!! Libre de rentrer chez lui et de dormir. Le seul hic, c’est qu’avec le temps de transport, le temps de rentrer chez lui et il serait déjà l’heure qu’il reparte. Il dormirait donc à l’hôpital, dans une sale spéciale. D’ordinaire, il n’aime pas trop y dormir, car la plupart du temps les gens ouvrent la porte et empêche ainsi de bien dormir, mais là, pas le choix. Complètement lessivé, il marcha tel un automate jusqu’à la première chambre de libre. Il fallait qu’il dorme, c’était un besoin vital. Il ne faisait même plus attention à ce qui se passait autour de lui. Une fois devant la porte, il l’ouvrit. Tout en entrant, il leva la tête. La lumière était allumée et il vit une jeune fille blonde se retourner. Là, ses yeux se fixèrent sur sa poitrine. Lui qui une seconde plutôt était complètement endormi se réveilla soudainement. C’était un miracle. Le seigneur lui avait envoyé une fille en culotte. Au bout de quelques secondes, se rendant compte de la situation – oui, il a fallu un peu de temps à son cerveau pour remettre tout ça dans son contexte – il se retourna complètement gêné. « Désolé … vraiment, je, heu, je, désolé. » Il comprit alors qu’il était entré pile au moment où elle se changeait, sans doute pour retirer l’affreuse blouse de médecin ou autre. Il se sentait archi nul ! Le pire du pire, c’est qu’il n’avait même pas pensé à relevé la tête, trop éblouit sans doute. Il n’avait même pas vu sa tête. Sentant que la foudre risquait de s’abattre sur lui s’il restait plus longtemps, il prit ses jambes à son cou et s’en alla.
(…)
Des binômes aléatoires, voilà la dernière lubie de son prof d’histologie humaine. Ce dernier avait créé des binômes afin de les faire travail sur un thème que bien entendu, il avait lui-même choisi. Spencer détestait ça ! Il préférait de loin travailler seul, ou à la limite choisir avec qui, sans quoi, n’étant pas très chanceux à ce niveau-là, il se retrouvait toujours avec un boulet qui le chargeait de tout faire pendant que lui se tournait les pouces. A la fin du cours, il alla consulter la liste et vit son nom à côté de celui d’une certaine Eden Cartwright. Mouais, jamais entendu parler. Il ne la connaissait pas, son nom ne lui disait rien du tout, et il ne voyait même pas quelle tête elle pouvait bien avoir. Bon, pas grave, pour le moment il avait d’autres chats à fouetter, il s’en occuperait plus tard.
(…)
Il était à la bibliothèque – encore – et travaillait – encore – avec des amis. Ces derniers discutaient autour de lui, ce qui l’empêchait de bien se concentrer. Il en profita alors pour savoir si l’un d’entre eux n’avait pas entendu parler d’une certaine Eden. Coup de chance, quelqu’un la connaissait et lui fila même son numéro. Il l’entra dans son téléphone et lui envoya un message : « Hey ! Ca va ? Moi c’est Spencer, on a un devoir à faire ensemble apparemment, du coup dis-moi quand tu serais dispo pour qu’on se voit ; )» Maintenant, il n’avait plus qu’à attendre qu’elle lui réponde.
(…)
Ils avaient convenu par message d’une séance de travail autour d’un café. Arrivé un peu en avance, il commanda deux boissons chaudes spécial noël et s’installa. Il sortit son PC et commença à l’allumer afin de faire des recherches. Il ne faisait pas trop attention aux personnes qui entraient et sortaient. Son téléphone vibra sur la table et le sentant, il releva la tête de son ordi et décrocha. Elle venait d’entrer. Il regarda par-dessus l’écran et lui fit un signe histoire qu’elle sache que c’était lui qu’elle devait voir. Elle s’avança et à mesure qu’elle approchait, son expression du visage changeait. Il se leva et s’avança vers elle. « Salut. Eden c’est ça ? Moi c’est Spencer, enchanté. », lui dit-il en souriant. Lui qui craignait de s’ennuyer à travailler, il fut content de constater qu’au moins elle était plutôt jolie. La seule chose qu’il ignorait, c’est que c’était elle la fameuse fille de l’autre fois …
Ca y est !!! Il était libre !!! Libre de rentrer chez lui et de dormir. Le seul hic, c’est qu’avec le temps de transport, le temps de rentrer chez lui et il serait déjà l’heure qu’il reparte. Il dormirait donc à l’hôpital, dans une sale spéciale. D’ordinaire, il n’aime pas trop y dormir, car la plupart du temps les gens ouvrent la porte et empêche ainsi de bien dormir, mais là, pas le choix. Complètement lessivé, il marcha tel un automate jusqu’à la première chambre de libre. Il fallait qu’il dorme, c’était un besoin vital. Il ne faisait même plus attention à ce qui se passait autour de lui. Une fois devant la porte, il l’ouvrit. Tout en entrant, il leva la tête. La lumière était allumée et il vit une jeune fille blonde se retourner. Là, ses yeux se fixèrent sur sa poitrine. Lui qui une seconde plutôt était complètement endormi se réveilla soudainement. C’était un miracle. Le seigneur lui avait envoyé une fille en culotte. Au bout de quelques secondes, se rendant compte de la situation – oui, il a fallu un peu de temps à son cerveau pour remettre tout ça dans son contexte – il se retourna complètement gêné. « Désolé … vraiment, je, heu, je, désolé. » Il comprit alors qu’il était entré pile au moment où elle se changeait, sans doute pour retirer l’affreuse blouse de médecin ou autre. Il se sentait archi nul ! Le pire du pire, c’est qu’il n’avait même pas pensé à relevé la tête, trop éblouit sans doute. Il n’avait même pas vu sa tête. Sentant que la foudre risquait de s’abattre sur lui s’il restait plus longtemps, il prit ses jambes à son cou et s’en alla.
(…)
Des binômes aléatoires, voilà la dernière lubie de son prof d’histologie humaine. Ce dernier avait créé des binômes afin de les faire travail sur un thème que bien entendu, il avait lui-même choisi. Spencer détestait ça ! Il préférait de loin travailler seul, ou à la limite choisir avec qui, sans quoi, n’étant pas très chanceux à ce niveau-là, il se retrouvait toujours avec un boulet qui le chargeait de tout faire pendant que lui se tournait les pouces. A la fin du cours, il alla consulter la liste et vit son nom à côté de celui d’une certaine Eden Cartwright. Mouais, jamais entendu parler. Il ne la connaissait pas, son nom ne lui disait rien du tout, et il ne voyait même pas quelle tête elle pouvait bien avoir. Bon, pas grave, pour le moment il avait d’autres chats à fouetter, il s’en occuperait plus tard.
(…)
Il était à la bibliothèque – encore – et travaillait – encore – avec des amis. Ces derniers discutaient autour de lui, ce qui l’empêchait de bien se concentrer. Il en profita alors pour savoir si l’un d’entre eux n’avait pas entendu parler d’une certaine Eden. Coup de chance, quelqu’un la connaissait et lui fila même son numéro. Il l’entra dans son téléphone et lui envoya un message : « Hey ! Ca va ? Moi c’est Spencer, on a un devoir à faire ensemble apparemment, du coup dis-moi quand tu serais dispo pour qu’on se voit ; )» Maintenant, il n’avait plus qu’à attendre qu’elle lui réponde.
(…)
Ils avaient convenu par message d’une séance de travail autour d’un café. Arrivé un peu en avance, il commanda deux boissons chaudes spécial noël et s’installa. Il sortit son PC et commença à l’allumer afin de faire des recherches. Il ne faisait pas trop attention aux personnes qui entraient et sortaient. Son téléphone vibra sur la table et le sentant, il releva la tête de son ordi et décrocha. Elle venait d’entrer. Il regarda par-dessus l’écran et lui fit un signe histoire qu’elle sache que c’était lui qu’elle devait voir. Elle s’avança et à mesure qu’elle approchait, son expression du visage changeait. Il se leva et s’avança vers elle. « Salut. Eden c’est ça ? Moi c’est Spencer, enchanté. », lui dit-il en souriant. Lui qui craignait de s’ennuyer à travailler, il fut content de constater qu’au moins elle était plutôt jolie. La seule chose qu’il ignorait, c’est que c’était elle la fameuse fille de l’autre fois …
© EKKINOX