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    Re: ADELAÏDE & ANDREAS - save my soul, save myself [hot]

    Dim 11 Mai 2014 - 16:14
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    Adélaïde Sullivan
    Adélaïde Sullivan
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    Avertissements contenu : Maladies mentales sous traitement (bipolarité et nymphomanie), sexualité exacerbée, grossesse, fausse couche.
    Mention : Pauvreté.
    Orientation & situation : Bisexuelle en couple avec Aaron Campbell
    Métier/occupation : Directrice du Ritz-Carlton
    Études & fraternité/sororité : Etudes en dessin puis marketing à son arrivée à UCLA, membre des Alpha Bêta
    Résidence : Loft spacieux à l'intérieur même du Ritz-Carlton
    Save my soul, save myself
    FEAT. Andreas Klein
    Elle n'avait qu'un regret, un seul petit regret: ne pas avoir craqué plus tôt. Jusque là, elle n'avait jamais pensé à Andreas sous cet angle, jamais elle ne l'avait regardé avec envie, jamais elle n'aurait cru soupirer de plaisir en sa présence. Mais maintenant que c'était en train de se passer, maintenant qu'elle se laissait aller avec lui, elle avait le regret de ne pas avoir pensé à lui plus tôt. Peut-être qu'elle ne serait pas ce qu'elle est si, par exemple, il était celui qui l'avait défleurée, qui avait pris soin d'elle dès le départ. Au lieu de ça, sa première fois fût pathétique et marquante d'un vide. Si rapide et si brutale qu'elle était devenue l'exemple à suivre, le mauvais exemple, la mauvaise habitude, le mauvais pli duquel il était difficile de se défaire. La douceur du jeune homme contrastait avec ce souvenir, la chaleur qu'il s'évertuait à mettre dans chacun de ses gestes était totalement à l'opposé de la froideur de sa première fois. C'était agréable, apaisant et excitant à la fois. Contrairement à d'habitude, elle ne réagissait pas vivement, mais avec parcimonie. Ses gémissements étaient moins nombreux mais d'autant plus longs, plus appuyés et profonds, signe d'un plaisir lent mais acquis sur le long terme. Ses relations précédentes se précisaient plus dans le plaisir soudain, dans leur courte durée et par des gémissements aussi rapides que courts. Andreas avait tout gagné. Aussi bien sa confiance que les clés de son être tout entier. Il avait compris comment elle fonctionnait, comment il fallait réagir avec elle pour qu'elle reste Adélaïde. Il faut savoir lui tenir tête, savoir lui faire comprendre qu'elle n'est pas la seule maitresse de la situation mais, qu'au contraire, tout se partage. Il lui avait fait comprendre, elle l'avait compris, bien assez pour avoir envie de le manifester de façon physique. C'est comme ça qu'elle lui demandait de lui faire confiance, qu'elle lui demandait les rênes au lieu de les prendre de force. Ses baisers sur la peau du brun se voulaient doux, tendres et chaleureux. Elle lui faisait comprendre par ce simple biais qu'elle se sentait bien, qu'elle ne ressentait pas ce besoin d'être brutale et pressée. Douce dans ses gestes, douce dans ses pensées, son corps était pourtant en ébullition quand elle prenait place au dessus de lui. Cette position extrêmement sexuelle était pourtant révélatrice d'une grande confiance aussi bien envers lui qu'envers elle-même. Confiance en lui dans le sens où elle lui présentait son intimité en face-à-face, où elle lui confiait sa partie la plus sensible, un geste tout de même peu anodin quand on y pense quelques secondes. Et confiance en elle-même parce qu'elle restait dominante dans cette position, qu'elle pouvait faire ce qu'elle veut de lui et qu'il serait probablement incapable de réagir assez vite pour l'en empêcher. Alors oui, elle se faisait confiance pour rester calme, contrôlée et partisane du plaisir partagé.

    Alors lentement, elle s'emparait du plaisir d'Andreas en lui offrant ce que tout homme apprécie lors des préliminaires. Et il fallait avouer que la tension physique du jeune homme lui plaisait, prouvant largement l'effet qu'elle pouvait lui faire. Se sentir désirable et désirée, c'était une position agréable et fortement appréciée de la jeune femme. Jouant de ses doigts et de sa langue sur sa virilité, elle ne pouvait que sourire de satisfaction en sentant les mains d'Andreas se faire plus pressantes autour de ses cuisses. Mais ce fut à son tour d'être surprise par la soudaine fraicheur de sa langue contre elle, contre son intimité qui réagissait à cette caresse tendre, tout comme Adelaïde qui se mit à soupirer contre la peau du bas-ventre du jeune homme. Dieu que c'était bon! Son corps en frémissait de plaisir, tellement qu'elle avait bien du mal à continuer ce qu'elle avait entrepris. C'était électrisant et tellement excitant que cela se ressentait dans sa façon de réagir. Au fur et à mesure qu'Andy lui donnait du plaisir, elle se faisait elle-même plus pressante autour de son sexe, plus gourmande, plus rapide et déterminée à le faire craquer. C'était à double tranchant. Plus il lui faisait du bien, plus elle lui en donnait. Et plus elle lui en donnait, plus il s'activait. Un cercle vicieux mais qui se voulait tellement agréable et rempli de désir et de plaisir. Elle gémissait contre sa peau, elle ondulait de plaisir et baissait son bassin de plus en plus pour lui faciliter l'accès. De temps en temps, ses doigts s'ancrait dans la peau de sa cuisse sous un plaisir un peu trop intense. C'était tellement étrange de ressentir tant de plaisir sans avoir à ne faire qu'un. Elle avait tellement l'habitude d'être prise quasiment instantanément que ça lui faisait presque peur de ressentir tant de plaisir maintenant en sachant parfaitement ce qui risquait de lui arriver ensuite. Et s'il y arrivait? Et s'il arrivait à lui prouver, toujours avec tant de douceur, qu'il est possible de jouir sans aucune bestialité et peut-être même sans aucune pénétration autre que celle de ses doigts? Elle ne connaissait pas ça, alors oui, elle avait peur. Il lui arrivait de jouir en se touchant, mais évidemment, c'était toujours avec l'aide d'un sextoy et toujours quand elle se donnait du plaisir vigoureusement avec ce dernier. Jamais elle n'avait connu cette sensation de plaisir ultime simplement avec les préliminaires, avec douceur. Elle était aussi peureuse que curieuse vis-à-vis de ce sujet.

    Du coup et sans surprise, quand Andy lui faisait arrêter leur jeu pour mieux revenir vers elle et au dessus d'elle, elle ne protestait pas, remettant son dos contre le lit et enfermant de nouveau son ami dans l'étreinte de ses jambes. Riant doucement en se pinçant la lèvre, elle le regardait avec une envie certaine, celle de le sentir en elle. « J'espère au moins que ça t'as plu, ça serait dommage sinon. » Evidemment qu'elle le provoquait. La réaction de son corps avait parlé pour lui, elle savait que ça lui avait plu. Comme ça plaisait à Adélaïde de sentir son sexe contre le sien, entamant une danse lascive qui ne faisait qu'augmenter son désir et son plaisir. Il n'était pas loin de la pénétrer, il pouvait le faire, les satisfaire, rendre les frottements plus intenses, le plaisir plus grand. Mais elle sentait bien que ce n'était pas son but tandis qu'ils s'échangeaient des baisers fiévreux et envieux tout en étant doux et subtiles à la fois. Une main dans sa nuque et une autre sur sa fesse gauche pour l'accompagner dans ses mouvements, elle soupirait profondément de plaisir et se mit à gémir quand la main du jeune homme dégringolait le long de son corps pour la pénétrer de nouveau avec ses doigts. Bon Dieu, quelle saloperie il faisait parfois! Se cambrant contre lui, elle avait de plus en plus de mal à ne pas exprimer son plaisir, de plus en plus de mal à maitriser le volume sonore de ses gémissements plus nombreux. Ouvrant outrageusement son cou sous son mordillement, elle portait l'une de ses propres mains à sa bouche, se mordillant les doigts comme pour y trouver une certaine maitrise. Maitrise vite envoler lorsqu'il reprenait son jeu de langue sur elle, l'associant à ses doigts taquins. L'humidité de son intimité appelait à la pénétration, à plus de sensations, et pourtant, elle adorait ce qu'il était en train de lui faire subir. Elle se perdait dans les limbes d'un plaisir inconnu mais tellement salvateur. Oui, il n'était pas le premier à s'aventurer de la sorte entre ses cuisses, mais il était bien le premier a lui donner envie de continuer ce petit manège jusqu'à l'orgasme. Elle ignorait si c'était parce qu'il savait y faire mieux que les autres, si c'était la relation fusionnelle qu'elle peut avoir avec lui ou simplement le fait que les préliminaires duraient depuis une éternité.

    Quoi qu'il en soit, et peu importe le pourquoi, ses gémissements, sa façon de bouger, de se cambrer et de vouloir s'échapper vers le haut étaient les témoins d'un plaisir intense, au bord du précipice. Sa main dans les cheveux d'Andy, elle s'agrippait à ses derniers et se cambrait de plus en plus. Son autre main, elle, s'accrochait intensément au drap, elle se sentait partir vers l'orgasme. Quelques coups de langue en plus, quelques vas-et-viens bien placés, et elle finissait par pousser son cri ultime, la jouissance venait de la happer par surprise, pour son plus grand plaisir! Son corps frémissait encore d'un tel supplice, elle avait de la difficulté à desserrer ses doigts et a rouvrir ses cuisses qu'elle avait forcément refermées autour d'Andy sous l'impulsion du plaisir. Se reposant entièrement sur le matelas, elle en tremblait un peu, tirant légèrement sur le bras du jeune homme pour qu'il remonte afin de mieux retrouver ses lèvres dans de courts baisers. Elle était haletante, le souffle court et le cœur au bord des lèvres. Elle caressait la moindre parcelle de peau du jeune homme qu'elle pouvait atteindre que ce soit avec ses mains ou ses jambes. Elle ne disait rien, ses baisers beaucoup plus doux et tendres parlaient pour elle: elle était apaisée, elle était bien, sur un petit nuage. Mordillant tendrement sa lèvre après quelques minutes d'échange de baisers, elle souriait, simplement et murmurait quelques mots. « Je veux que tu prennes ton plaisir aussi Andy. » Oui, jusqu'au bout elle voulait que ça reste un échange, et non du plaisir à sens unique. Alors tendrement et sans forcer, elle présentait sa volonté impératrice à son intimité, faisant entrer l'extrémité en elle. Andreas pouvait choisir de continuer sur ce chemin ou pouvait reculer, à son bon vouloir. Peu importe sa décision, elle la respecterait et en attendant qu'il l'a prenne, elle rejoignait de nouveau ses lèvres, presque devenue accro à elles. Un point de repère, un point de contrôle, qu'il choisisse de prendre son plaisir ou de reculer, elle savait que de simplement l'embrasser serait un moyen de se maitriser... souhaitons-le en tout cas.

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    Re: ADELAÏDE & ANDREAS - save my soul, save myself [hot]

    Jeu 22 Mai 2014 - 2:54
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    Andreas Klein
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    Si cela m'avait plu ? Fallait-il vraiment que je pose des mots sur mon ressenti alors que tout mon corps appelait dorénavant le sien pour ne faire plus qu'un ? Non, à l'évidence non. Adélaïde gardait toujours vivante cette part d'elle qui aimait la provocation, et j'y étais toujours sensible malgré l'émotion palpable dans ma chambre. « Ca va, tu es plutôt douée avec ce qui te sert de bouche. » Répondis-je avec un ton quelque peu taquin en montrant ma propre bouche. J'esquissai ensuite un sourire pour la rassurer sur ses prouesses sexuelles, celles que jamais je ne me serais permis de remettre en doute vu le nombre de ses amants et surtout combien ils semblaient chaque fois en redemander. Néanmoins je me fichais bien de ces autres hommes à cet instant. Là, contre elle, mes yeux étaient perdus dans la contemplation d'une fille que les années m'avaient fait aimer comme aucune autre. Une amie comme tout homme rêverait d'en avoir une, une amie qui abaisserait sa garde avec lui, qui n'aurait pas peur d'être elle-même, seulement celle-là. Il n'y avait rien de faux avec Adélaïde, et quand bien même nous étions en train de dépasser l'entendement, elle n'en restait pas moins mon amie. Non pas une femme que seule mon excitation enviait mais bel et bien une femme que je voulais protéger.

    Ce n'était pas évident, de faire la part des choses. Il y avait mon corps, et il y avait ce que je ressentais pour elle, au plus profond de moi-même. Cela me demanda quelques efforts afin de ne pas laisser le premier prendre l'avantage, et pourtant Dieu sait combien les hommes sont fort guidés par leurs pulsions... Mais pour elle, pour notre relation précieuse, je n'oubliais pas ma ligne de mire qui restait ma pensée première malgré nos nombreux baisers. Des baisers que je lançais moi-même, parce qu'ils étaient agréables, tellement agréables que cela devenait bientôt naturel. Et puis pour ne pas ressembler à tous ces autres hommes, je me résolus à ne pas entrer à elle comme ils l'auraient à tous les coups fait. Une nouvelle fois je descendis contre elle, adoptant la position de l'offrant au lieu de l'attaquant, chose à laquelle je n'étais pas du tout habitué. D'habitude, je ne me pose pas tant de questions. Quand bien même le plaisir de ma partenaire est important, je déteste que les préliminaires durent autant de temps, préférant rapidement en venir aux choses plus sérieuses, plus sauvages. Les gémissements d'Adélaïde me donnaient autant envie de remonter pour satisfaire son désir ultime que de continuer encore et encore... Cela jusqu'à ce qu'enfin elle implose, littéralement, sous mon emprise. Ses doigts s'agrippèrent d'abord à mes cheveux, puis au drap, son corps lui se contracta un peu plus encore, tout comme son dos qui se cambra. Et elle cria, je crois, mais tout était déjà flou en moi, mon plaisir complètement mis entre parenthèses face à ce spectacle à la hauteur de ce que jamais je n'aurais été imaginer. Puis après ces quelques secondes pour le moins intenses, je reconnus en elle l'attitude typique des femmes venant de vivre un orgasme ; elle m'attira à elle et chercha mes lèvres des siennes, ce que je lui concédai sans même réfléchir. Je remarquai qu'elle tremblait, que sa peau auparavant frissonnante était désormais bouillante, presque humide, et à ses côtés, je restai sans voix un moment, sans savoir quoi dire. Heureusement, son corps parla à nouveau pour nous deux, épousa le mien par des caresses plus ou moins innocentes. Je finis par sourire tendrement, face à cette nouvelle Adélaïde. Si je ne le lui dis pas à voix haute, j'avais pourtant envie de lui rappeler que j'avais réussi ma mission, qu'elle aussi avait passé l'épreuve avec brio puisque sans même s'être unis l'un à l'autre, elle était désormais entièrement satisfaite, ressemblant même à un chaton bienheureux. Quand sa voix brisa le silence, j'eus presque envie de la faire taire aussitôt pour me rappeler mon plaisir, le seul dans cette pièce qui était resté sur sa faim.

    Bien évidemment que j'avais envie d'avoir ma part du gâteau. La voir prendre son pied aussi expressivement fut aussi réjouissant qu'enflammant et j'étais comme le commun des hommes, clairement frustré de n'avoir pas encore vu la balance s'équilibrer. Pourtant, dès lors que je lui avais proposé de me faire confiance une heure auparavant, je m'étais fait à l'idée que ce serait sans doute à sens unique, que la concernée ne pouvait être qu'elle, avant tout. Je ne me rendais cependant pas encore compte à quel point, une fois dans le feu d'action, cela pourrait être difficile à respecter. C'était sans compter sur l'audace d'Adélaïde qui, avant même que je ne réponde, guida ma virilité en elle. « Adé... » S'il ne s'agissait que de mon plaisir, alors je n'avais pas besoin de ça, elle ne devait pas me voir comme celui qui profiterait d'elle de cette façon, car il s'agissait bien de ça, une vulgaire libération. Dans mon esprit résonna alors soudainement toutes ces années d'amitié qui nous unissaient, et qui ne pouvaient certainement pas se clore par un tel acte. Elle était inconsciente, sans doute aveuglée par ce qu'elle venait de vivre. « Toi et moi, ce n'est pas ça. Je n'ai pas envie que tu me vois comme un énième gars qui va se servir de toi pour tirer son coup. » Je ne m'éloignai pas d'elle pour autant, m'allongeai juste à côté et posai ma tête sur mon bras en l'observant sans la moindre gêne, un moment silencieux. « Je n'ai qu'à attendre que ça passe... Raconte-moi un truc bien dégueu, ça marchera sûrement. » Dis-je, résigné, en me mettant à rire avant de caresser une dernière fois son visage du bout des doigts. J'aurais aussi pu m'absenter, la laisser seule un moment pendant lequel j'aurais été faire un tour jusqu'à la salle de bain afin de m'adonner à ma petite affaire, mais entre nous, elle ne méritait aucunement ce traitement de faveur digne d'un adolescent frustré. « Dire que j'étais en train de bosser avant que tu arrives... » Je quittai son regard en riant à moitié avant de m'étirer, sur le dos. « T'es pire qu'une tornade. » Mon boulot avait perdu la bataille contre elle, c'était le moins que l'on puisse dire. Je me redressai finalement pour aller attraper mon boxer et l'enfiler par pudeur. « Je t'aurais bien proposé de te raccompagner chez toi mais j'ai la tête à tout sauf à ça là, alors t'as pas le choix, tu restes ici pour la nuit. » Dis-je en retrouvant son regard sur le côté, complice. Ce n'était pas comme si elle allait s'en plaindre, n'est-ce pas ?

    Re: ADELAÏDE & ANDREAS - save my soul, save myself [hot]

    Sam 24 Mai 2014 - 18:28
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    Adélaïde Sullivan
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    FEAT. Andreas Klein
    Cette sensation de chaleur enveloppante, douce et apaisante. C'était agréable, tellement agréable et très étrange à la fois. Elle se sentait pourtant comme d'habitude, comblée, mais les moyens employés pour y parvenir avaient été bien différents. Elle n'avait pas eu besoin de brutalité, pas eu besoin de se sentir comme une poupée de chiffon qu'on utilise à son bon vouloir. Non, rien de tout ça. Seulement de la douceur, quelqu'un de confiance et beaucoup, beaucoup d'attention et de paroles rassurantes. Parce que oui, Andy avait été doux dans ses gestes, certes, mais aussi très doux dans ses paroles. Il ne l'avait pas brusquée, ne lui avait pas dit quoi faire mais seulement suggéré. La différence semblait infime mais elle était en réalité énorme. C'était là toute la différence par rapport à ses relations précédentes. Elle comprenait petit à petit. Évidemment une seule nuit ne serait pas suffisante pour la convaincre mais il était le point de départ, le déclencheur d'une longue réflexion. Et si finalement, le moyen de se sentir vivante n'était pas le sexe en soit, mais de se sentir aimée et assez en confiance pour faire l'amour. C'était bien ce qu'ils avaient fait: faire l'amour. Elle n'était pas amoureuse, non, c'était bien au delà de cela, elle le savait sans pouvoir l'expliquer pour autant. Andy était l'homme de sa vie, très clairement et amicalement parlant. Elle savait que si elle était amenée à le perdre, c'est un pilier de sa vie qui s’effondrerait. S'il la trahissait, d'une quelconque façon que ce soit, elle ne s'en remettrait sûrement jamais, ou pas complètement. Il était si important pour elle qu'elle avait relevé le challenge et pendant qu'elle l'embrassait, elle réalisait. Elle avait fait l'amour, ils avaient fait l'amour et elle se sentait bien, juste bien. Elle était apaisée, comblée et entièrement satisfaite. Et c'était la première fois, la toute première fois qu'elle se sentait ainsi en faisant l'amour et non pas en baisant vulgairement. Andreas avait sut lui montrer, lui faire comprendre que rien ne sert de se presser et qu'il suffisait simplement d'être en confiance, de lâcher prise, de ne rien contrôler. Ne rien contrôler... bon sang ce que c'était difficile à concevoir pour la jeune femme et pourtant c'est ce qu'elle avait fait. Elle s'était laissée faire, elle s'était laissé aller dans ses bras et il avait eu raison, tout ça n'en était que meilleur aussi bien sexuellement qu'émotionnellement parlant.

    Elle était détendue, confiante, bien assez pour le laisser prendre la décision de la suite de la nuit. Elle lui laissait le choix de se satisfaire ou de se retirer, commençant tout juste à les unir sans le forcer. Elle gardait cette notion de partage, elle voulait que ce soit un échange, un moment à deux, dans les deux sens. Mais Andy en décidait autrement, choisissant le chemin inverse. Il fallait avouer que pour le coup elle se sentait frustrée de ne pas lui donner du plaisir en retour, de ne pas le sentir jouir à son tour. Il lui demandait beaucoup en une seule nuit, mais elle s'était promise depuis le début qu'elle lui ferait confiance et qu'elle respecterait chacune de ses décisions. Et pourtant, elle ne pouvait s'empêcher de répondre par la négative. « Tu sais très bien que je te vois pas comme ça et que je pourrais pas te voir sous cet angle, peu importe ce que tu feras. » Pas après une telle nuit, pas après tant de tendresse, elle ne pouvait pas le voir comme un de ces gars qui se contente très clairement de se vider les couilles. Andy a toujours été plus, même dans ce moment intime il était bien différent des autres, et fort heureusement d'ailleurs. Mais elle avait beau avoir répondu par la négative, elle ne s'empêchait pas pour autant de se glisser sous le drap de son meilleur ami, lui cachant la vue de son corps bouillonnant et toujours réactif aux caresses, même les plus simples. Éclatant de rire, elle s'imaginait bien lui raconter un truc dégueulasse, lui sortant son regard plein de malice. « T'es sûr? T'as pas peur de vomir si je te raconte un truc dégueulasse? » Oh que oui, elle avait plein d'idées bien crados pour le faire débander, mais peut-être trop crados justement, à tel point que rien que d'y penser, elle se dégoûtait elle-même. Comment de telles idées pouvaient-elles arriver à son esprit? Faisant sa tête de choquée, elle le regardait avant de rire. « C'est moi la tornade? J'étais juste venu te montrer mes dessins, c'est toi qui a fermé les stores pour qu'on fasse des bêtises. » Haussant doucement les épaules, elle le gratifiait d'un sourire amusé. « Bon d'accord, je t'ai pas empêché de le faire, mais c'est toi qui déclenché la tornade, assume chéri. » Un petit surnom affectueux qu'elle s'autorisait avec malice mais sans aucun sous-entendu. Elle savait très bien qu'ils ne finiraient pas en couple et très sincèrement, elle préférait largement le garder en meilleur ami plutôt que de voir plus loin. Ça serait prendre le risque de le perdre et c'était inconcevable pour elle.

    L'observant se lever, elle ne se gênait absolument pas pour lui mater le cul tandis qu'il enfilait son boxer. Relevant son visage vers lui, elle s'accrochait fermement au drap. « Non mais de toute façon même si tu étais en capacité de me raccompagner, je serais restée là quand même. » Un rire, un sourire, elle se levait à son tour du lit, embarquant avec elle le drap, le maintenant autour d'elle. Attrapant la bouteille de jus de fruit qu'il avait sorti un peu plus tôt, elle en buvait une grande gorgée, refroidissant son corps. « T'en veux peut-être? » Un sourire amusé, elle rajoutait quelques mots. « A moins que tu sois assez hydraté après m'avoir mangée... » Après tout, il lui avait donné un orgasme avec sa langue et ce n'était certainement pas à l'endroit le plus sec de son corps qu'il lui avait donné du plaisir. Posant la bouteille sur le meuble, elle s'amusait de sa connerie, se dirigeant vers la salle de bain. « Je reviens, pas de bêtises sans moi hein. » Un dernier rire et elle disparaissait derrière la porte de la salle de bain, la laissant entrouverte. Se rafraichissant au lavabo, sa peau frissonnait sous les gouttes d'eau froide, se mélangeant avec aisance à ses gouttelettes de sueur qu'Andreas avait engendrées chez elle. Dieu que ça faisait du bien! Laissant un instant le drap tombé au sol, elle finissait de se rafraichir quelques minutes - et de s'arranger par la même occasion, elle restait coquette malgré tout. Revenant dans la chambre, elle se jetait sur le lit, faisait l'étoile de mer, le drap la recouvrant toujours. « Chantes-moi une berceuse sinon je te fais chier toute la nuit, t'es prévenu. Ou sinon joues-la moi à la guitare que je puisse admirer tes progrès. » Peut-être qu'elle s'endormirait plus rapidement comme ça et qu'elle garderait sa béatitude, qui sait?

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    Re: ADELAÏDE & ANDREAS - save my soul, save myself [hot]

    Sam 31 Mai 2014 - 2:45
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    Tout pourrait être étrange entre elle et moi après ce qu'il s'est passé, mais au contraire j'ai l'intime impression que cela nous a rapprochés, un peu plus encore. Certains – beaucoup – me diraient que c'était fou, insensé, et pourtant tout ce que j'arrive à me dire intérieurement, c'est que j'ai bien fait de pousser Adélaïde à se laisser aller. Et ça, c'est uniquement parce qu'elle a l'air finalement satisfaite, que tout ce que je peux lire sur son visage c'est le bonheur. Oui, au fond, c'est tout ce que je voulais lire sur ce minois que j'affectionne tant. Désormais je la connais dans son intimité, et s'il va me falloir un peu de temps et de recul pour assimiler ça sans la part d'ambiguïté, je sais néanmoins que je ne regretterai jamais ce que j'ai fait. Cela restera entre nous, à nous. Personne n'aura l'occasion de me dire que j'ai été un crétin fini pour tenter une telle expérience avec mon amie et personne ne lui dira qu'elle aura été folle d'accepter un tel défi car Adé n'ira jamais s'exposer de cette façon vers d'autres gens. Jamais je ne saurai si cela aura réellement servi ou non, si j'aurai bien fait ou non, mais quoi qu'il en soit, ni ces caresses, ni ces baisers que nous nous sommes faits ne résonneront mal, j'en suis persuadé.

    Elle m'assure que jamais elle ne me verra comme les autres, et c'est là que je me rends compte que notre relation est vraiment forte, différente de tant d'autres. « Pourtant je suis comme ça avec beaucoup d'autres filles. Ne m'idéalise pas trop, même si t'es une privilégiée. » Je hausse les épaules avec un petit air plaisantin avant de la laisser se faufiler sous les draps, comme s'il s'agissait de son propre lit. Et tandis que je m'étire comme si je venais d'être allongé une nuit entière, elle me pose une question qui m'arrache un rire. « T'as cru que j'étais une petite nature ou quoi ? Je le connais ton humour dégueulasse, Sullivan, avec toi je m'attends toujours au pire. » C'est le cas de le dire. Déjà quand je l'avais rencontrée elle avait réussi à choquer plusieurs fois le bon Anglais que j'étais qui arrivait tout droit de Londres avec des blagues un peu dégueulasses et dites avec une spontanéité déconcertante, alors vous pensez bien que depuis ce temps, j'ai eu le temps de m'y faire et même de m’accoutumer au côté un – beaucoup – vulgaire des Américains... Je ne vous cacherais pas que parfois la bonne civilité anglaise ou allemande, disons européenne plus généralement, me manque, mais il y a bien des choses qui me plaisent cent fois plus ici en Amérique pour que je pleure sur mon sort. Bref, je continue de la charrier, et Adélaïde continue de faire preuve d'un répondant remarquable, chose que j'adore chez elle. Autant parfois j'ai l'impression d'être en présence d'une fille délicate qui aime sentir la rose, autant parfois j'ai juste l'impression d'être avec un pote, l'un de ceux avec qui je peux me mettre à mon aise, sans que cela ne gêne personne. Ces filles-là, je vous le dis, sont très précieuses. Le pire dans tout ça c'est que sa réponse me cloue presque le bec. Car elle a raison la bougresse, c'est moi qui ai lancé les hostilités. Heureusement qu'elle rajoute un détail pour me sauver de la noyade...  « Certes. Mais c'est toi qui m'as encore parlé de tes plans cul incessants... J'en ai eu marre et j'ai voulu te donner une leçon. » Dit comme ça, cela pourrait presque être séduisant, non ? C'est tout fier de moi que je bombe mon torse théâtralement, avant de me lever pour aller renfiler mon boxer à la vitesse grand V, par réflexe. Mes yeux tombent également sur le réveil digital de ma table de nuit et je la préviens que par fainéantise elle devra rester là cette nuit. Ce à quoi elle me répond avec son grand naturel qu'elle n'a de toute façon rien prévu d'autre. Évidemment je souris, l'observe s'emmitoufler avant de se lever pour aller boire. Mes yeux glissent de son visage à son corps que je devine nu sous mon propre drap, en passant par ses lèvres humides qui se délectent encore de leur récent breuvage. Je mentirais si je disais que cela ne me faisait rien mais là encore, c'est mon instinct primaire de mâle qui parle, rien d'autre. Elle me propose de boire, j'allais répondre oui mais elle rajoute une remarque qui me laisse sans voix un bref moment, avant que je n'explose de rire. « Tu ne m'en voudras pas si je dis que je préfère le jus de fruits ? » J'attrape alors la bouteille, sans vraiment m'attendre à une réponse de sa part. Putain ce qu'elle est gonflée quand même, mais je peux suivre son exemple, il suffisait de me lancer. « Et ne fais pas ta maligne, il y a des nanas beaucoup plus hydratantes que toi à ce niveau. » Alors, contrairement à ce que vous pourriez penser, je ne dis pas cela avec un air fier. Au lieu de cela je grimace à moitié en repensant à une ou deux expériences un peu traumatisantes de ma vie sexuelle. Que voulez-vous, tout ne peut pas toujours être parfait... Et puis ce qui peut sembler être un inconvénient quelque part parfois peut se révéler être un avantage ailleurs hein... Bref, je ne vais pas vous étaler ma science infuse sur le sexe, non plus. Moi, faire des bêtises sans elle qu'elle dit ? Jamais voyons. « Et toi évite de croiser ma sœur dans cette... tenue, ça lui éviterait un choc. » Que je lui crie à moitié en la regardant se faufiler jusqu'à la salle de bain. Julia n'est pas encore rentrée de sa soirée, il suffirait qu'elle pointe le bout de son nez au moment où Adélaïde se balade à poil dans le couloir et ma semaine serait ruinée à tel point que je devrais aller crécher ailleurs pour éviter ses remarques. Je vous le dis, ce n'est pas une sœur que j'ai, c'est une donneuse de leçons moralisatrice. Bref je m'assieds à mon bureau et tape deux trois trucs sur mon traitement de texte ouvert avant de l'enregistrer et de couper l'ordinateur. Adé réapparaît ensuite et va s'écrouler sur mon lit comme un cachalot échoué, ce que je regarde d'ailleurs avec consternation. Et voilà qu'elle me demande de faire l'artiste alors qu'il est minuit passé. Je soupire légèrement avant de regarder ma guitare. « Cette fille me tuera. » Je ne sais pas comment, mais je trouve la force de me lever pour aller chercher dans la poche de ma veste un peu de quoi me faire tenir encore. Je ne vous fais pas de schéma, une espèce de clope mais avec un petit plus de magique à l'intérieur, quelque chose qu'il m'arrive de consommer de temps en temps quand l'envie me prend. Ce n'est certainement pas Adélaïde qui va me juger alors je sors de quoi me rouler ce qu'il faut, fais ma petite affaire sur mon bureau, vais rouvrir les volets et la fenêtre pour attraper le cendrier et retourne m'asseoir en tailleur vers mon amie, au beau milieu du lit. Après avoir allumé le joint, je tire dessus un léger coup avant de le tendre vers Adé. « T'en veux ? » Et peu après, je commence à gratter quelques notes sur la guitare sèche, en résonance avec ce que mon cousin Joshua m'a appris ces dernières semaines. J'essaye de rester concentrer mais le regard captivé de celle qui m'observe et m'écoute me fait bientôt sourire. « Je vais te jouer une musique de Tracy Chapman qui s'appelle Crossroads. C'est l'histoire d'une femme sans cesse torturée par des démons intérieurs. » Et pendant que je commence à jouer, de ma voix je continue à lui raconter la chanson, à défaut de pouvoir la chanter. « Ces démons, comme tous les démons, voudraient la corrompre, qu'elle vive d'une manière qui ne refléterait pas sa vraie nature, celle qui faisait d'elle une belle personne, tu vois. » Je souris vaguement, sans cesser de balancer ma main gratteuse au rythme de la musique. « Et cette femme se bat contre ses démons justement, elle essaye de se protéger comme elle le peut de cette force destructrice qui l'éloigne du droit chemin, parce que ouais, cette femme est profondément croyante. » Rapidement je prends goûts à allier – mes – paroles à la mélodie, cela en devient presque agréable. « Donc cette femme se trouve à un carrefour dans sa vie, entre le bien et le mal, Dieu et ces enfoirés de démons. » Doucement, sans m'arrêter de jouer, je rapproche mon visage du sien, attentif, par amusement. « Tout ce qu'il lui reste, c'est ce combat pour sauver son âme, se sauver elle-même des flammes... » Et je frotte malignement le bout de mon nez au sien en riant à moitié avant de m'arrêter de jouer dans un mouvement exagéré. Je crois que je peux être fier de moi, Josh le serait en tout cas, pour ne pas avoir fait une seule fausse note. En plus de cela, son âme artiste aurait adoré les paroles par-dessus, j'en suis convaincu. « Tu as aimé l'histoire j'espère ? C'est pas tous les jours que je mets les sous-titres en-dessous de mes actions tu vois. » Je raconte un peu de la merde là, non ? Tant pis, je rattrape mon mégot pour tirer une nouvelle fois dessus avant d'expirer un peu de fumée, la soirée ne fait que commencer en fait. « Allez je suis lancé. Tu veux un morceau en particulier ? Je me sens artiste, tu me dis une musique que je connais et j'essaye de la jouer avec mes doigts magiques et ma mémoire de grand savant. » C'est aussi simple que ça. « Ce qui va suivre va être un moment d'anthologie, le genre de nuit qu'il faudra que je raconte à mes gosses dans quelques années pour leur rappeler combien ma jeunesse a été cool, et « high » tu vois... Enfin bref, avant ça faut que je trouve quelqu'un d'assez suffisamment génial pour lui faire des morpions aussi géniaux que nous, ce qui n'est pas gagné. » Et c'est sur ces paroles que je me mets à reproduire la mélodie d'une des plus fameuses musiques de notre cher ami Justin Bridou « Baby baby baby ohhh » et me mets à rire bêtement après coup. Ouais, la drogue douce ça peut monter au cerveau plus vite que prévu certains soirs, faut jamais la surestimer.

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    Re: ADELAÏDE & ANDREAS - save my soul, save myself [hot]

    Jeu 12 Juin 2014 - 23:08
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    Adélaïde Sullivan
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    Avertissements contenu : Maladies mentales sous traitement (bipolarité et nymphomanie), sexualité exacerbée, grossesse, fausse couche.
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    Orientation & situation : Bisexuelle en couple avec Aaron Campbell
    Métier/occupation : Directrice du Ritz-Carlton
    Études & fraternité/sororité : Etudes en dessin puis marketing à son arrivée à UCLA, membre des Alpha Bêta
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    FEAT. Andreas Klein
    La plus grande des difficultés à assumer lorsqu'on est malade, c'est bien celle d'accepter la maladie, de l'assumer. Adélaïde n'assumait absolument pas sa nymphomanie. Elle se cachait derrière ses envies, son insolence et son détachement le plus total vis-à-vis du sexe. Et pourtant, avec Andreas, elle ne ressentait pas le besoin de vulgairement baiser, elle ne l'avait jamais ressenti. Bien évidemment, à force de caresses et de baisers, elle en avait eu envie, mais avant cela, jamais elle ne se serait imaginé faire une telle chose avec lui. Et encore, c'est peu dire, parce qu'elle n'avait pas eu envie de baiser, mais bel et bien de faire l'amour avec lui, c'était une nuance subtile pour beaucoup de personnes mais la jeune femme y tenait plus que tout. Elle n'était pas Jane face à lui, elle ne l'a jamais été, elle n'était qu'Adélaïde, cette jeune Argentine fragile, détruite et craintive. Sa véritable personnalité qu'elle ne montrait à personne d'autre qu'à lui, pas même à son père c'est vous dire. Et Dieu sait que ça faisait du bien de se sentir soi-même et de sentir appréciée pour ça. Elle savait qu'Andreas n'appréciait pas son côté "Jane", ce trop plein d'assurance, d'insolence, de désinvolture et surtout de je m'en foutisme, ce détachement spécifique à tout, comme si elle se foutait royalement de son propre sort. Alors forcément, elle appréciait grandement ce moment qu'ils venaient de passer ensemble en tant qu'Andreas et Adélaïde. Elle ne voyait pas ce moment comme un acte sexuel, mais plus comme une page qui se tourne dans leur amitié, une évolution importante, un véritable acte d'amour. Parce que c'est exactement ce qui les lie: de l'amour. Aussi sincère que possible, aussi pur, sans pour autant être assez fort pour que cela se transforme en Amour avec un grand A. Elle n'était pas sa petite-amie, ne le serait jamais, elle n'était pas amoureuse à lui et lui, pas amoureux d'elle. C'était une relation spéciale qui les liait, indestructible, inébranlable, sincère et singulière c'est ce qu'elle espérait au plus profond d'elle en tout cas, ne se voyant absolument pas vivre sans lui. Ne se voyant absolument pas ne plus rire à ses blagues débiles comme maintenant lorsqu'il affirmait avoir lancé les hostilités pour lui donner une bonne leçon. Quel culot il avait quand même. Mais dans un sens il n'avait pas tort. Elle avait appris ce soir à apprécier la lenteur, à apprécier chaque caresse, l'estimer aussi précieuse et gratifiante que s'il s'agissait de la dernière. Elle avait appris à prendre sur elle pour mieux monter en pression et finir dans un feu d'artifice de sensations encore plus puissantes et intenses qu'habituellement. Elle ne pouvait pas le nier, elle avait appris beaucoup de choses ce soir, mais elle ne pouvait pas non plus le laisser gagner aussi facilement, ce n'était définitivement pas dans son tempérament. « Une leçon? Mais en me donnant "cette leçon" tu te rajoutes et alimente ma liste de conquêtes, même si tu sais que tu es bien plus que ça pour moi. Et puis je suis une bonne élève, un peu rebelle au début, mais bonne élève quand même, avoues. » Qu'il la complimente, qu'il lui dise que oui, elle avait sut résister, que oui, elle avait donné tout ce qu'elle avait pu pour rester elle-même, que oui, elle avait rempli la partie de son contrat, tout comme lui avait sut le faire. Adélaïde se savait reconnaissante envers lui, elle se devait d'avouer qu'il l'avait fortement aidée à se contrôler, à rester dans la mesure. Pour le coup, elle pourrait presque dire qu'il était son mentor mais elle savait que les chevilles d'Andy ne supporteraient pas un tel compliment. Alors elle se contentait simplement de sourire à sa prochaine réflexion, secouant la tête pour répondre par la négative. Qui ne préférait pas le jus de fruit de toute façon? Mais bien vite, son sourire formait une légère grimace, oh god, il arrivait à être pire qu'elle. « T'es dégueulasse Klein. Rien que d'y penser tu viens de réussir à me dégoûter. » Alors que de base, c'était censé être lui qu'on devait dégoûter pour lui faire penser à autre chose et l'aider à se "détendre".


    A la place de ça, elle l'avait laissé seul quelques minutes pour se rendre à la salle de bain pour se rafraichir et reprendre un semblant de constance. Vite revenue, elle s'était étalée sur le lit, sur le ventre, tel une étoile de mer avant de ramener ses membres à elle et de virer le drap qui lui donnait définitivement trop chaud. Ainsi, de nouveau nue, elle se redressait légèrement sur ses avant bras pour demander à Andreas une berceuse. Sa remarque l'a fit alors immédiatement sourire et réagir. « Je suis probablement la dernière personne sur cette planète à vouloir ta mort. Être chiante en étant exigeante avec toi, ça, c'est plus de mon domaine, je l'avoue. » Pendant un instant elle le regardait faire. Elle n'était pas dupe, elle savait parfaitement ce qu'il était en train de faire et ce à quoi cette roulée était destinée. Elle ne pouvait pas le blâmer et encore moins lui interdire d'en consommer alors qu'elle-même le fait parfois et consomme quelques substance bien plus forte et dangereuse que ça avec son ami Jamahl. Alors forcément, lorsqu'il vint vers elle avec sa roulée et sa guitare, elle ne pouvait refuser sa proposition et attrapait le joint entre ses lèvres pour en tirer une ou deux taffes. Laissant lentement échapper la fumée d'entre ses lèvres, elle se reposait complètement sur le lit, sans lâcher Andreas du regard, buvant ses paroles et appréciant chaque note de musique qu'elle pouvait entendre. Elle ne pouvait nier que l'histoire qu'il racontait, à défaut d'être croyante, lui ressemblait quand même beaucoup. Un femme qui combat ses démons intérieurs dans l'espoir de savoir montrer sa vraie nature, la belle personne comme Andreas venait de lui dire. C'était un écho à son histoire tellement perturbant que la jeune femme se demandait même si le jeune homme ne la suspectait pas un peu sur les bords concernant sa maladie. Est-ce que c'était un moyen de lui faire avouer qu'elle n'allait pas bien? C'était douloureux, terriblement douloureux. Et pourtant elle ne pouvait s'empêcher de se sentir rassurée, presque soulagée comme Andreas venait de comprendre ce qu'elle vivait, sans pour autant la juger. Alors certes, ce n'était pas le cas puisqu'il racontait simplement l'histoire de la musique, mais elle sentait dans sa voix qu'il y avait une absence de jugement. Peut-être qu'elle devait lui dire tant qu'il était encore temps, peut-être devait-elle lui raconter elle aussi.... Mais quand il approchait son visage du sien pour partager un bisou esquimau, elle s'était résigné. L'heure était à la bonne humeur, pas à autre chose, peut-être une autre fois, si elle se décidait. « Oui j'ai aimé l'histoire. J'espère au moins qu'à la fin de la chanson, elle a réussi à les combattre. Par contre si tu me sors que c'est grâce à l'amour, je te tue, ça pue l'amour. » Allergique comme pas deux aux sentiments, Adélaïde était de ses filles dégoûtées lorsqu'on parlait d'amour. Elle résumait tout cela à de l'inutilité, sans compter la souffrance que cela engendre. Elle n'était pas faite pour être en couple et ne le serait probablement jamais. Elle était de ces filles qui ne pensent pas que l'amour peut sauver quelqu'un ou une vie, c'était des foutaises, des histoires qu'on raconte aux petites filles pour les endormir, rien de plus. Voilà ce qu'Adélaïde pensait de l'amour, ni plus ni moins. Bref, quoi qu'il en soit, elle ne pouvait s'empêcher de sourire à ce qu'il disait. Mais elle n'eut même pas le temps de répondre qu'il était déjà parti dans un monologue relativement incroyable qui l'a faisait rire. Surtout lorsqu'il se mit à fredonner du Justin et malheureusement pas du Timberlake. Posant immédiatement sa main sur sa bouche et l'autre sur la sienne qui était en train de gratter sa guitare, elle répliquait sans plus attendre. « Stop stop stop, pas cette merde qui reste en tête toute la nuit, je préfère encore dormir que d'entendre ça. » C'est d'ailleurs pour cela qu'elle retirait ses mains de sur lui pour mieux lui piquer sa guitare et la poser à côté de son lit. Sans lui demander son avis, elle l'obligeait à s'allonger pour mieux aller se louver dans ses bras, les recouvrant simplement du drap. Sa poitrine contre son torse, ses jambes mêlées aux siennes, sa tête s'était posée sur son épaule naturellement.Son rythme cardiaque était de nouveau calme, même lent. La fatigue avait vite pris le dessus, assommée en plus par le peu de drogue qu'elle avait consommé. « Je t'aime Andy. » avait-elle simplement murmuré. Elle savait qu'il ne le prendrait pas au sens amoureux, mais bel et bien dans le sens d'une amitié profonde et sincère. Elle l'aimait plus que tout, il était son ami le plus cher, et elle aimait de temps en temps lui rappeler par ces simples mots. Ses paupières s'étaient lentement fermées, son souffle était profond, lent. Elle commençait sérieusement à s'endormir, tandis que sa main caressait le torse de son ami s'arrêtait subitement. Morphée avait fini par remporter la bataille.

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    Re: ADELAÏDE & ANDREAS - save my soul, save myself [hot]

    Dim 15 Juin 2014 - 19:42
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    Adélaïde marque un point, ou plutôt un demi point. Certes, en lui donnant cette "leçon", je me suis rajouté sur la liste, mais quelle liste, au juste ? Je lui ai donné du plaisir sans pour autant me servir d'elle afin d'assouvir un quelconque désir personnel, ce qui doit me différencier d'un très grand nombre de ses conquêtes, non ? En réalité  je n'ai même pas besoin de lui demander confirmation, j'en suis certain. Il n'y a qu'à me remémorer toutes ces discussions que nous avons eues, celles où Adé se vantait tant d'avoir pu profiter des bonnes faveurs de ces messieurs ou mesdames... Et elles ont été nombreuses, ces discussions, croyez-moi. Trop nombreuses pour que cela ne finisse pas par m'atteindre. Cela vire au n'importe quoi. Un grand bazar dont elle est l'actrice principale, elle, cette fille aussi douce que bien intentionnée que j'ai connue il y a une dizaine d'années. Jamais elle n'aurait dû devenir comme ça, croqueuse d'hommes et de femmes sans même sembler en faire la différence. Elle a changé, trop changé par rapport au reste du monde et cela ne tourne plus rond. « Je n'ai même rien à voir avec une soit disant conquête. J'ai juste voulu partager quelque chose avec toi, et oui tu as été globalement une bonne partenaire. Mais ça je n'en doutais pas, c'est pour ça que j'ai osé te le proposer. » C'était un peu fou... mais je ne le regrette pas. Je suis fier de n'avoir pas dépassé les limites, d'avoir même frustré mon corps car c'était de cette façon que notre amitié pourrait rester indemne. Et elle l'est toujours. Je regarde mon amie sans voir autre chose que mon amie et il semblerait que ce soit pareil de son côté. D'ailleurs faire mention de mes anciennes propres conquêtes et du terrain humide dans lequel j'ai pu patauger la fait sortir de ses gonds pour mon plus grand plaisir, en tout cas je ris de plus belle en l'écoutant. « C'est pas moi qui suis dégueulasse... La faute à Dame Nature. » Moi je ne cherche qu'à faire mon boulot ma tête entre leurs jambes, rien de plus, rien de moins, qu'on ne s'y trompe pas. Je tire ma langue à la blondinette tandis qu'elle s'en va vers la salle de bain.

    Quand elle est de retour, sur mon lit, à attendre une berceuse, je soupire d'exaspération. Je vous avoue que c'est un peu de la comédie, mais ce qui est le plus drôle encore, c'est ce qu'elle me dit. « Attends... Chiante et exigeante... Comme toutes les autres en fait, non ? » Je penche ma tête face à cette amusante conclusion que je sais vraie. « Vous êtes douées pour la manipulation et les belles paroles. A vous entendre, vous êtes les dernières à vouloir notre mort, mais petit à petit, à feu doux, vous nous tuez perfidement avec votre caractère de merde. Le voici notre fléau actuel, que je nomme la femme moderne. » Je dis tout cela avec un petit air philosophe qui me sied sans doute très bien - très mal - tout en roulant ce joint que mon corps appelle déjà. Puis je vais m'asseoir sur mon lit face à elle, lui joue ce morceau que j'ai appris dernièrement et qui selon moi devrait plaire à Adé. Par chance, à son attitude cela semble être le cas. A la fin, elle me le confirme à voix haute. J'amène le joint à mes lèvres en le tenant entre mon pouce et mon index, avant de sourire à son interrogation. « Je te laisserai contacter l'agent de Tracy Chapman pour savoir ce qu'il en est advenu de cette pauvre âme. » Et je tends le batonnet illicite à mon amie. « S'il te répond que c'est grâce à l'amour, c'est lui que tu pourras tuer. Avec mon aide. » Rajoute-je avec un petit clin d'oeil malicieux. Quitte à dénoncer l'amour, autant le faire à deux, nous serons plus forts ainsi.

    Puis, grâce à l'herbe sans doute, je me mets à délirer un peu, si aisément que c'en est que trop agréable. Je lui demande ce que je peux faire pour la satisfaire, un peu plus ou un peu moins de toute façon... Au point où j'en suis, hein, je crois que c'est sa soirée à elle, ce soir. Mais sans attendre sa réponse, je pars dans un monologue qui n'a ni queue ni tête, terminant cela avant la douce mélodie de "Baby". Oh diable, voilà une chose qu'il vaudrait mieux que j'oublie rapidement, d'ailleurs la main d'Adélaïde atterrit vite sur ma bouche pour stopper le désastre. Son autre main écarte la guitare et je me retrouve tel un enfant, en train de se faire gronder. « Quoi, tu ne fantasmes pas sur Justin ? Je pensais que ça touchait toutes les filles un peu fofolles dans ton genre. » Est-ce que je dois prier le bon Dieu pour qu'elle ne soit pas rancunière ? Qu'elle ait pitié de moi, et qu'elle ne me frappe pas suite à cette affirmation, s'il-vous-plait...

    Sans comprendre pourquoi, je me retrouve attiré jusque sous mes draps, dans mon propre lit. Comme un enfant qui s'est trop agité, qui doit désormais se calmer au lit. Cela me rappelle quelques vieux souvenirs de gosse, et pourtant aujourd'hui tout est différent. Ce n'est pas la même chose que je ressens. Ce n'est pas le vieux radiateur en fonte froid qui se trouve à mes côtés, c'est elle, nue, à la peau douce, chaude. C'est elle qui se love et se lie à mon corps confortablement soumis. C'est toujours ainsi, mes nuits avec Adélaïde. Je l'encercle de mon bras protecteur sans chercher à trouver une explication, une justification quelconque à nos rapprochements. Je me mets à mon aise dans ce draps et contre elle, j'éteins la lumière en tendant mon bras jusqu'à l'interrupteur situé au-dessus de ma commode et écrase le joint après en avoir terminé la consommation. Sa respiration cardiaque est si lente tout à coup, si calme qu'elle m'apaise moi aussi sans trop de difficulté. Et puis elle me murmure à moitié endormie le fond de son coeur que j'interprète aussitôt à sa juste valeur. Mon bras se replie contre elle et je l'attire un peu plus contre moi pour poser mes lèvres sur son front, espérant secrètement que cette soirée ait un impact sur sa vie, mais aussi que notre relation ne se brise jamais, jamais malgré tout ce que je pourrai tenter de faire pour la sauver, la faire changer contre son gré. « Moi aussi. » Je murmure simplement à mon tour, avant de rajouter : « Dors bien Adé. » Et je devine qu'elle sombre rapidement, lorsque sa main au niveau de mon torse cesse tout mouvement et que sa respiration devient un peu plus bruyante. Cherchant à mon tour le sommeil, j'essaye de trouver la position la plus confortable sans pour autant m'éloigner. Me tournant encore plus vers elle, je finis par l'encercler de mes deux bras, plus ou moins consciemment car à ce moment ma bouche n'est plus à l'abris de quelques cheveux blonds d'Adélaïde... Tic, toc, bonsoir Morphée.

    Le lendemain matin, vers neuf heures, je me réveille avec la moitié du corps sur le bord du lit et l'autre presque dans le vide, ma jambe et mon bras pendus vers le parquet. Les rayons du soleil viennent s'étaler sur ma peau et me réchauffent depuis bien une heure à n'en pas douter. Prenant peu à peu conscience de la soirée d'hier, je tourne ma tête sur le côté, vers Adélaïde qui dort à poings fermés avec le drap enroulé précieusement autour d'elle. Sans chercher à peser le pour et le contre, je me tourne complètement et viens atterrir contre elle, son dos contre mon ventre. Je n'ai pas envie d'émerger rapidement ce matin, au contraire j'ai envie de prendre mon temps. Après tout, nous sommes dimanche. « B'jour... » que je marmonne, mon visage dans ses cheveux, quand je la sens enfin bouger. "Être bien" prend tout son sens dans une telle situation... Se réveiller le matin auprès d'un corps chaud, celui d'une personne que vous n'avez pas juste baisée pendant la nuit, celui d'une personne qui compte pour vous et pour laquelle vous pourriez déplacer des montagnes. Le moins que l'on puisse dire, c'est que ça ne m'arrive pas souvent et putain, ce que c'est bon.

    Re: ADELAÏDE & ANDREAS - save my soul, save myself [hot]

    Lun 30 Juin 2014 - 18:29
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    FEAT. Andreas Klein
    Chiante et exigeante, comme toutes les autres. Juste un rire pour toute réponse. Pour le coup, Adélaïde ne pouvait pas dire le contraire, il avait raison. Les femmes ont l'art pour faire tourner en bourrique les hommes, même les plus forts psychologiquement parlant et Andreas savait l'exprimer de façon très exacte. Les tuer à petit feu avec un caractère de merde. Bon dieu, ce qu'il avait raison, encore et encore! Les femmes n'ont jamais été que le contraire de l'homme, avec un caractère beaucoup plus complexe, bien plus difficile à cerner que celui des hommes. C'est bien connu, les femmes sont compliquées et c'est bien ce qui les définit le mieux. Adélaïde ne faisait pas exception à la règle. Elle n'avait pas un caractère simple, d'autant plus sublimé par sa maladie. Elle pouvait passer d'un moment d'euphorie à un moment où elle peut se montrer très vexée et donc très méchante. Mais bizarrement, avec Andreas, elle n'était que dans ses côtés positifs la plupart du temps. Toujours souriante, à rire de tout même d'elle-même. Adélaïde n'a définitivement rien à voir avec Jane, deux personnalités bien différentes, étroitement liées par un même corps qui ne répond pas de lui-même dans la plupart des cas. Mais grâce à son ami, elle arrivait à trouver une force inconnue jusque là: l'envie de se maitriser. Elle l'avait trouvé oui, avec brio même, bien que la difficulté s'était imposée à elle. Elle avait réussi à rester Adélaïde, à se sentir bien, à ne pas faire les choses sous une contrainte aussi complexe que peut-être sa bipolarité. Et encore là, maintenant, elle arrivait à être elle-même malgré la drogue qu'elle introduisait dans son corps en tirant une taffe du joint qu'Andy venait de lui tendre alors qu'ils parlaient de la chanson qu'il venait de lui conter. « Ca pue l'amour. Comme dirait l'autre, L'amour est une catastrophe magnifique: savoir que l'on fonce dans un mur et accélérer quand même; courir à sa perte, le sourire aux lèvres; attendre avec curiosité le moment où cela va foirer. L'amour est la seule déception programmée, le seul malheur prévisible dont on redemande. » L'autre... Frédéric Beigbeder. Et pour qu'Adélaïde le cite, c'est que comme pour Andy, la drogue commençait sérieusement à la faire dériver du droit chemin d'une bonne réflexion. « Le jour où je redemande de l'amour, frappe-moi. » Une réflexion qu'elle accentuait par un rire franc et marqué. Adélaïde et l'amour, la meilleure blague de l'année celle-là, c'est moi qui vous le dit!

    Quant à Justin Bieber, les prières d'Andreas n'avaient pas fonctionnées. En effet, sous son affirmation qui disait clairement qu'Adélaïde est de la même tranche que les Beliebers, la main de cette dernière s'était abattue gentiment contre son épaule, lui donnant une petite claque. Non mais oh, comment pouvait-il oser un tel affront! « Je retiens, je retiens. » Une expression qu'elle lui sortait souvent pour lui confirmer qu'elle se vengerait probablement plus tard. Mais en attendant, et son corps épuisé lui demandait déjà depuis quelques minutes, il était grand temps de se reposer. Alors machinalement, elle avait entrainé son ami avec elle dans les draps de son lit encore chaud de leurs ébats. Elle se sentait bien, elle se sentait aimée à sa juste valeur et c'était une sensation agréable qu'elle aimerait fortement revivre prochainement si Jane lui permettait une telle expérience. Rapidement, seulement quelques secondes après avoir sentit les lèvres d'Andreas se poser sur son front, elle sombrait dans un sommeil profond qui promettait d'être réparateur en tout point. Et pour être réparateur, il le fut.

    Jusqu'au lendemain matin, elle n'avait pas ouvert un seul œil et n'avait que peu bougé de la nuit, elle qui, habituellement, à un sommeil léger et terriblement agité. Elle dormait encore lorsque le soleil californien commençait à frapper les vitres de la chambre. Allongée sur le côté, l'un de ses bras pendouillait dans le vide tandis que le drap était descendu sur ses hanches, laissant son dos sentir une légère brise à cause de la fenêtre qu'ils avaient laissé ouverte. Sa respiration était moins forte que lorsqu'elle s'était endormi, mais sa lenteur laissait savoir qu'elle dormait toujours, paisiblement. Jusqu'au moment où un poids vint s'ajouter contre elle et qu'un murmure se fit entendre à son oreille. Instinctivement, elle soupirait doucement et étirait légèrement son corps endormi tout en remontant le drap contre son buste. Se tournant vers le protagoniste de son réveil, elle l'entourait de ses bras pour partager un gros câlin qui signifiait bien plus qu'un réveil en douceur. Une sorte de remerciement pour cette merveilleuse nuit, aussi bien dans l'action que dans le sommeil paisible qu'il lui avait offert inconsciemment. « Salut Justin Bieber. » Oh non, elle n'avait pas oublié et là était sa petite vengeance malgré sa voix encore enrouée. Ce matin était différent des autres matins. Premièrement parce qu'elle n'était pas seule dans son lit, comme de nombreux matins lorsqu'elle y est, mais deuxièmement et surtout, elle est avec une personne qu'elle aime par dessus tout et qui est fort haut placé dans son estime probablement le seul dans son estime d'ailleurs. Déposant un baiser dans son cou, elle se détachait de lui pour mieux s'étirer et ouvrir enfin les yeux, doucement pour ne pas les agresser avec la lumière du soleil. « Bien dormi? » Attrapant le téléphone d'Andreas sur la table de nuit à côté d'elle, elle regardait l'heure pour mieux le reposer ensuite. « Personnellement je suis d'avis à ce qu'on se rendorme, il est encore temps. » Un léger rire pour marquer le coup. La marmotte qu'elle était voulait continuer sa nuit fort agréable mais elle savait que maintenant qu'elle était réveillée, Andy ne la laisserait pas se rendormir de si tôt. « Si tu me donnes une raison de me lever, je me lève, sinon je reste ici et je squatte ton lit toute la journée, avec ou sans ton accord. » Et elle était sincère, elle était tellement bien sur ce matelas, dans ce drap, qu'elle n'avait pas envie de bouger. Mais ça, c'était sans compter sur son estomac qui commençait à crier famine.

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    Dim 13 Juil 2014 - 19:56
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    Est-ce le joint qui décuple sa mémoire ou connaissait-elle vraiment cette citation sur le bout des doigts ? Scénario fort amusante compte tenu de sa précédente remarque comme quoi l'amour pue, et la suivante m'appelant à la frapper le jour même où elle redemanderait de l'amour. D'ailleurs ça me fait un peu rire, sur le coup. « Si tu veux. » Je suis toujours conciliant, vous voyez, pas chiant pour deux sous. Enfin, une fois sur dix on va dire. « J'irai doucement promis. » Rajouté-je en esquissant un petit sourire avant de rabaisser mon regard vers ma guitare et de jouer quelques dernières notes. Pour dire vrai je ne la frapperai jamais pour ça, elle doit bien le savoir d'ailleurs. Si elle pouvait cesser d'avoir tous ses plans cul pour quelque chose de plus sérieux, je serais le dernier à la critiquer si vous voyez ce que je veux dire. Enfin, inutile de relancer le débat là-dessus ; de toute façon je n'ai pas la tête à ça.

    Après ma petite tentative de provocation à l'aide du beau gosse canadien accessoirement chanteur, nous nous mettons au lit et je m'endors contre elle en moins de deux minutes, presque aussi vite qu'elle d'ailleurs. Pas de temps pour penser, pour réfléchir, mon cerveau est plein ou vide, je ne sais même plus, quoi qu'il en soit je n'ai qu'une envie, me déconnecter.

    Et quoi de mieux que se déconnecter dans les bras d'une belle fille ? J'serais en couple je ne vous dirais pas ça j'en suis sûr, mais là franchement, j'apprécie totalement mon réveil contre elle, parce que oui je viens rapidement me coller contre elle. Je ne me pose pas de question, pas avec Adélaïde. Cette dernière a dû se réveiller à cause de moi et se retourne aussitôt pour un moment tendresse. Je n'me plains pas, ça aussi ça a bon goût, d'ailleurs je me laisse totalement faire, un peu KO encore pour ma part. Ce qui a le don d'être moins agréable que le reste cependant, c'est ses premiers mots. Ouais là... elle aurait pu faire mieux. « Hé... J'suis plus beau que lui. » En même temps ce n'est pas dur. Enfin chacun ses goûts, vous avez le droit d'aimer qui vous voulez. Je crois qu'Adé m'embrasse mais je ne bronche pas vraiment, m'allonge sur le dos pour m'étirer, croisant mes bras au-dessus de ma tête. Mes yeux sont encore fermés, à vrai dire je n'ai pas envie de les ouvrir tout de suite, ce matin est un peu exceptionnel, j'ai l'impression d'être encore shooté. Pourtant d'ordinaire je me lève bien plus tôt. La question d'Adé me fait froncer les sourcils avant que je ne me frotte les yeux doucement. « Comme un bébé même. » Et les yeux toujours fermés, mon bras sur mon visage, je l'écoute me proposer de nous rendormir. C'est que ce plan me plairait presque... au risque de l'étonner, elle qui est habituée à me voir me lever en deux en trois mouvements le matin dès huit heures, voire plus tôt. Il faut dire que la plage horaire ultra matinale est la meilleure pour aller courir au parc ou même pour aller surfer sur quelques vagues, mais là... Là j'ai la tête à tout sauf à ça. Je marmonne alors dans ma barbe naissante quelques mots sans le moindre sens avant de me retourner vers Adé et de m'ensevelir à nouveau sous le drap. « La deuxième option est assez tentante... » Et parce que le soleil ne me dérange pas sous le drap, je décide enfin d'ouvrir mes yeux, pour tomber sur quoi, une fille nue, complètement nue. Putain, j'avais oublié ce détail, vous y croyez ? La soirée d'hier me revient à l'esprit comme une claque presque et mes yeux bloquent sur les seins d'Adé pendant trois secondes à peu près. Trois secondes avant que je ne sorte ma tête du drap, affichant une mine faussement choquée. « Et juste comme ça, t'as décidé de rester à poil toute la journée ou t'as envie de m'achever à peine réveillé ? » Non parce que là, elle a beau être mon amie, moi j'reste un mec, j'ai pas besoin de lui faire un schéma, surtout le matin à ct'heure là, au réveil. Pour le coup c'est efficace, je me sors un peu des draps et vais chercher la culotte d'Adé en l'escaladant elle-même et en tendant mon bras vers le sol. Puis je lui jette presque à la figure en rigolant cette fois. « Tiens espèce de nudiste, ça serait déjà pas mal. » Et sur ces paroles je m'approche de son visage pour embrasser sa joue furtivement en guise de salutation. Puis je descends du lit, vais me chercher un bermuda dans ma penderie que j'enfile rapidement avant de revenir vers Adélaïde. M'asseyant sur le lit à côté d'elle, je la regarde un long moment avant de finalement prendre la parole. « Ce qu'il s'est passé cette nuit... » J'sais pas pourquoi je suis gêné, après tout c'est moi qui en suis le responsable premier. « On le garde pour nous ok ? Si des gens viennent à être au courant, c'en est fini de ma crédibilité dans ce monde. Et je romprai notre amitié par la même occasion. » Enfin, à prendre au second degré bien sûr.
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    Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

    Re: ADELAÏDE & ANDREAS - save my soul, save myself [hot]

    Mer 13 Aoû 2014 - 22:50
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    Les rayons du soleil qui caressent la peau typée de ses bras lui font un bien fou. Un réveil tout en douceur, quoi de mieux pour commencer une bonne journée? Absolument rien! D'autant plus lorsque ce réveil en douceur est partagé avec un ami et même l'ami, le seul, l'unique, le vrai, celui avec qui on s'engueule pour mieux se réconcilier, celui avec qui on fait des concessions pour mieux s'aimer. Parce que c'était ce qu'il s'était passé cette nuit. Elle avait fait des concessions, elle s'était forcée un peu pour résister a de nombreuses tentations et ça avait fini par payer. Andreas avait relevé le défi avec brio, il avait fini par lui apprendre qu'elle pouvait ressentir autre chose que du plaisir dans le sexe, autre chose que ce besoin de combler un vide. Elle avait adoré ça, elle avait beaucoup aimé cette sensation qu'il lui avait procuré, celle de se sentir aimée pour ce qu'on est, tout simplement. Il avait réussi à lui faire ressentir qu'elle était unique et qu'elle n'était pas seulement un coup comme ça en passant. Elle avait eu du plaisir oui, mais il était bien différent de celui qu'elle pouvait ressentir parfois. Ce plaisir avait une connotation étroitement lié à l'amour, un amour en toute amitié dans leur cas évidemment. Elle avait ressenti le plaisir de faire plaisir, le plaisir de se sentir comme une personne privilégiée, aimée, presque adulée. C'était une sensation étrange mais elle avait eu l'impression d'être cet objet fragile en cristal dont Andy avait assuré la sécurité. Ça n'avait pas été que physique cette nuit dernière et elle pouvait très bien le ressentir encore ce matin. Cette tendresse entre eux, même furtive ou encore cette sensation d'être totalement comblée sans avoir spécialement envie de recommencer. C'est pourtant comme cela que ça se passe d'habitude quand elle s'enfuit pas en pleine nuit ou inversement, elle avait toujours tendance à remettre le couvert le lendemain matin, pour combler ce nouveau vide qui s'était creusé dans la nuit. Mais là, avec Andreas, rien de tout ça. Elle se sentait tout simplement bien, complète, et étrangement apaisée. Elle n'avait besoin de rien si ce n'est de ce moment, de cet instant de calme et d'humour matinale lorsqu'elle l'avait appelé "Justin Bieber" des suites de ses fantaisies de la veille. « Je peux pas dire le contraire, je l'avoue. » Adélaïde n'avait pas de genre d'homme en particulier, Jane lui avait appris à voir chaque qualité dans le physique d'un homme, mais il est vrai que Justin était beaucoup trop adolescent pour être à son goût alors forcément, Andreas lui plaisait d'autant plus et elle ne se gênait pas pour le lui avouer. Il le savait de toute façon, ce n'était pas un secret, rien n'était secret entre eux ou presque... jusqu'à cette nuit en tout cas. Bien vite, loin d'être trop matinale comparé à lui, elle lui proposait de se rendormir comme des ours réveillés par mégarde en plein hiver. Hiberner pendant des heures, jusqu'aux premières heures de l'après-midi pourquoi pas... Une idée qui semblait enchanter Andy et qu'Adélaïde approuvait totalement. Refermant les yeux, elle se préparait à se rendormir, à repartir dans un monde de rêves tout doux mais ce fut tout le contraire. Ses paupières se rouvrirent sous les exclamations de son ami qui ne pouvait que la faire rire. « Un peu des deux qui sait? » Un rire un peu moqueur et voilà qu'elle ne tardait pas à le voir agir. Lui grimpant dessus pour mieux se pencher vers le sol, elle ne pouvait s'empêcher de rire en recevant son sous-vêtement à la figure, riant de bon cœur. « C'est pas un mal d'être nudiste d'abord, le dit pas comme une insulte, c'est vilain! » Souriant, elle enfilait le dit sous-vêtement en restant sous les draps et en profitait pour attraper son débardeur et l'enfiler aussi, en souhaitant que le duo débardeur/shorty soit moins perturbant pour monsieur que nue tout court. Un sourire malin sur les lèvres, elle l'écoutait parler sans rien dire un petit moment. « On dirait presque que tu as fait une bêtise dit donc. » Le poussant gentiment pour lui montrer qu'elle plaisantait, elle finissait par lui dire la vérité. « Promis, je dirais rien, la mienne serait fini aussi sinon. » Un petit clin d’œil qui signifiait qu'elle savait très bien qu'Andreas souhaitait que justement cette réputation de fille facile cesse et peut-être bien, qu'en partie grâce à lui, elle cessera...

    FIN DU SUJET

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    Re: ADELAÏDE & ANDREAS - save my soul, save myself [hot]

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