Enfin sorti de là, et une glace ne serait pas de refus ! Par gourmandise, et puis aussi pour nous refroidir l'un l'autre, ça ne ferait pas de mal. Je réfléchis déjà au parfum alors que je n'ai même pas son avis, mais qui dirait sérieusement non à une glace ? Puis, je me suis souvenue de ce qu'il avait abordé plus tôt. Jamais de copine.. c'est bizarre, il a l'air pourtant de savoir y faire avec les filles, même mieux que n'importe qui. J'en connais bien un qui aurait besoin de cours de femme. « Non jamais… J’ai été trop dans mon monde, … l’art… que je ne voyais pas que les autres personnes pouvaient être intéressées. » Outch, c'est embêtant ça. Parfois, on le voit pas parce qu'on a pas non plus envie de le voir. « Mais dis-toi que la première personne que j’ai embrassé était un garçon… il y a quelques années. » je souris, non pas par gêne mais disons.. que j'étais assez fière de moi. Il n'était peut-être pas gay, mais il était au moins bi ! Comme quoi, je ne suis pas si nulle que ça pour deviner les choses. Pour le coup, je comprends peut-être un peu mieux pourquoi il est si parfait avec les hommes, même si en fait.. c'était peut-être simplement son éducation qui lui voulait ça. « mais passons… c’est pas très intéressant ma vie. » je souris, « ça m’intéresse, moi ! » ça m'intrigue, surtout. Comment on peut être si attentionné avec les femmes ? Je me demandais qu'est ce qui changeais chez lui pour ne pas être comme les autres. Une sorte de glacier/café est là, et il m'amène à l'intérieur. Nous nous asseyons, et je pose mes sacs à côté de moi. « Et dis-moi, tu embrasses souvent les garçons après qu’ils t’aient vu toute nue ? » J'explose de rire, sans retenue. « Non en général c'est plutôt l'inverse ! Je les embrasse, et après je suis nue devant eux. » dis-je en riant toujours un peu. Je n'étais pas dans le genre pudique, mais pas de là à être nue devant tout le monde. « et j'suis pas très pudique, comme t'a pu le voir. », je ris un peu, autant le dire, je pensais qu'un corps n'était qu'un corps. Après tout, on est tous fais pareil, des bras, des jambes, certains mieux proportionné que d'autre, certes. Mon sourire s'efface doucement, « mais de toute façon, les garçons s'intéressent pas vraiment à moi. » je jette un coup d’œil rapide sur la carte, et précise, « enfin, pas pour quelque chose de très sérieux, du moins. », un sourire se redessine doucement sur mon visage, et je change du sujet, m'appuyant sur la carte, « Alors ? Tu vas prendre quoi ? »