C'est dingue que cette nuit .. est dingue. Je ne m'attendais pas à tout cela lorsqu'il m'a proposé de se voir. Finalement je crois qu'elle scelle notre vie. Qui sait combien de temps notre amour durera mais je ne veux pas me poser la question. Je suis trop bien avec lui. On ne m'a jamais fait l'amour comme lui. Tout mon corps se raidit. L'orgasme est tout près. Je gémis de plus en plus fort et je suis heureuse qu'on ne soit pas dans mon appartement parce que je crois que la police aurait déjà débarqué. Il reprend à nouveau le dessus.. je sens son sexe en entier en moi.. c'est violent et puissant. Je gémis plusieurs fois fort. Je vais avoir un orgasme.. le plus fort que je n'ai jamais eu je crois. Je serre les lèvres.. puis je gémis fort, fort.. lui aussi semble avoir atteint son apogée. Mon coeur va exploser. Il s'affale sur moi, je caresse ses cheveux en reprenant mon souffle..
" Je ne sais pas si c'est le paradis, mais ça y ressemble.. " Je souris légèrement sans cesser mes papouilles. On reste emmêlés l'un contre l'autre. Je reprend mon souffle.. mes doigts dans ses boucles. Je fixe le plafond pensive.. les joues surement rougies.. je suis bien.. trop bien, à croire que c'est bizarre de ressentir ce genre d'émotions. Je ris légèrement lorsqu'il dit que je suis à lui.
" tu as l'intention de me le tatouer sur les fesses ? " Je souffle. "
tant que tu es à moi, je suis tout ce que tu veux.. " On se faufile dans les couvertures et il m'attire contre lui. Je roule au dessus de lui pour l'embrasser tendrement. Je frotte mon nez au sien, j'aime sentir ses lèvres contre les siennes.. sa barbe chatouiller ma peau.. j'adore.
" je t'aime.. " c'est sorti tout seul, je me mord la lèvre.. Je me cale contre lui, ma tête dans son cou. J'emmêle à nouveau nos jambes, je ne veux pas être décollée de lui.
" serre moi.. ne me laisse jamais.. " Je suis épuisée.. après lui avoir dit ses mots je finis par m'endormir contre lui alors que le soleil n'est pas loin de se lever..
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Le sang qui coulait dans mes veines était celui d'un Dieu. Je me sentais sur un nuage, dominant le monde. Malgré qu'Indiana soit au dessus de moi, j'étais toujours le plus heureux et comblé. Ses cheveux ondulés avaient glissé de part et d'autre de son visage. Ils étaient tellement longs qu'ils camouflaient ses seins. J'accompagnais ses mouvements de bassin la pénétrant toujours plus fort. Je lui obéissais même si j'étais complètement ailleurs. Elle m'avait transporté dans une autre galaxie, loin de cette soirée macabre. Désormais, je mordais ma lèvre inférieure à en saigner. Trop de plaisir s'accumulait, mon cerveau allait exploser si je continuais à me contenir. Pour finir en vrai mâle, j'avais de nouveau fait basculer la rousse sur le dos, écartant ses jambes, plaçant ses mollets sur mes épaules avant de revenir en elle d'un coup franc. J'avais cogné jusqu'au fond, je l'avais senti. C'était fois c'était la bonne, elle était à deux doigts d'abandonner aussi. Je voulais que ce moment soit quasiment simultané. Que nous atteignons l'apogée du plaisir ensemble. J'avais passé la vitesse supérieure, j'étais pratiquement en transe, carrément en sueur entre ses jambes à me donner comme jamais. Mon regard doux et tendre avait disparu, je n'étais plus qu'un homme, un homme tempétueux. J'avais envie de sortir les pires obscénités, pleins d'insultes perverses sillonnaient mon esprit déjà bien tourmenté. J'allais venir, c'était tout prêt. Je tapais toujours contre ses fesses à une allure dingue, ma semence allait jaillir. Ce n'était pas le moment le plus glorieux ni excitant. J'en avais honte. C'est comme si j'allais salir Indiana, j'avais d'ailleurs peur de sa réaction. Mais je n'avais pas eu le temps de faire quoique ce soit, le jet était parti, j'avais inondé la jeune femme en m'exclamant par un simple " Oui ! " qui avait presque fait trembler les murs. J'avais un peu rugi. Déposant un baiser suave à Indiana, je m'étais écroulé entre ses jambes et sur elle. " Je suis mort, dis moi que je suis au paradis et pas en Enfer " ma pommette reposée sur un de ses seins, j'avais ramené une de ses jambes sur moi, nous étions emmêlés et j'adorais ça. J'avais les yeux fermés, quasiment au bord de l'évanouissement après ce moment magique. J'avais si peur de réouvrir les yeux et de me rendre compte que j'étais peut être en Enfer après mon dérapage de tout à l'heure. " T'es à moi maintenant " avais-je balbutié en la serrant fort contre moi. J'avais maintenant envie d'une seule chose, partager une nuit entière de détente, dormir dans le même lit que ma dulcinée. Nu l'un contre l'autre. En espérant que personne ne viendrait nous trouver et nous accuser d'homicide. " Viens là " ouvrant les draps, je m'étais faufilé à l'intérieur, la rouquine avait suivi, se cachant bien en dessous. Nous recouvrant tous les deux du drap, je m'étais collé à elle et avait offert ma poitrine pour qu'elle puisse sommeiller sur moi.
