P’tain, pourquoi tu m’as pas arrêté ? P’tain, pour t’es aussi inutile Syd ? Tu fais chier là ! M’voilà retrouvé à d’voir courir comme un pauvre con dans un camping. Ouais, j’l’ai cherché et alors ? Nous formons un duo, pourquoi t’es pas là pour m’arrêter quandi l faut ? M’donner des conseils ? Comment ça je t’écoute jamais ?! Quelle connerie tu m’sors là ! J’prends toujours ton avis en considération, tu devrais le savoir ! Pourquoi je l’suis jamais ? Bah…c’pas toujours très drôle donc on finit vite par s’faire chier. Roh, râle pas, j’dis pas que t’es chiant ok, j’dirais jamais un truc pareil, juste que voilà, parfois t’es un rabat-joie, t’vois, t’es en mode, faut pas faire ça parce que si, parce que ça, t’as un p’tain de balais dans l’cul, vu la taille du truc j’me demande comment ça s’fait que tu puisses encore marcher. T’vexes pas, j’dis pas que t’as tout l’temps un balai dans l’cul, voyons, mais seulement que parfois t’devrais un peu t’détendre, tu vois ? Ca pourra pas te faire mal, j’pense. ‘fin c’mon avis, bon si tu veux on en débattra plus tard, j’dois d’abord échapper à c’vieux. P’tain, il continue d’me poursuivre, c’pas possible, vu son poids, j’croyais que j’l’aurais vite semé quoi, p’tain, dommage que ça jamais été mon truc la course. Courir gratuitement, sérieusement, c’quoi le but ? j’ai jamais pigé. J’pique sur la droite, il pique aussi à droite, p’tain, il va pas m’lâcher tout comme j’vais pas lâcher l’poulet que j’lui ai pris. J’crois un mec en chemin « Cours, cours, ya un monstre derrière moi ! » que j’lui cris, hystérique, l’entraînant avec moi sans vraiment savoir pouquoi.