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Ren & Josh - Gun'n'Roses
when you meet someone new in your life.
« Ani ? » Il lui sourit. « Ça veut dire non en coréen. Nae pour oui. Ani, andwae ou aniyo pour non. Ça dépend de la position hiérarchique de la personne face à toi, c’est comme si tu disais non, nan ou point du tout. » Il rit doucement en y songeant avant de perdre à nouveau son regard dans le ciel étoilé tandis que la demoiselle se colle contre lui dans une étreinte se voulant douce. Une étreinte à laquelle n’importe quel homme aurait répondu sans doute, sans compter ceux qui en auraient profité directement pour avoir un baiser, des caresses et plus si affinités. Bien que son corps le réclame aussi d’une certaine façon, son esprit bloque tout. Il n’a pas envie de chercher tous les prétextes possibles pour lui cacher son dos frankenstein et de passer pour une diva par la même occasion. Regarder une nuit étoilée comme celle-ci lui fait penser à une chanson qu’il a dans ses tiroirs depuis longtemps, chanson qu’il avait faite avec Killian. Il chante, qu’elle soit en anglais et japonais, il s’en fiche un peu sur le coup. Son seul public semble réceptif de toute façon et si ça ne lui plait pas, elle lui dira et puis basta. Il s’excuse malgré tout parce qu’elle n’avait peut-être pas envie de l’entendre chanter. « Ce n’est pas grave, je dirais même que c’était agréable. Et assez flatteur étant donné que je suis la seule personne qui t’a entendu. » Il lui sourit en coin tendrement avant de se redresser pour casser un peu ce contact qui le trouble malgré tout. Il lui demande ce qu’ils font maintenant parce que pour tout avouer, il n’a aucune idée de comment continuer la soirée. « Hmmm, on enlève toutes ces cochonneries de nos cheveux et on a deux possibilités : soit tu m’emmènes manger quelque chose, soit je te ramène à ta chambre pour que tu te reposes. Tout dépend de toi… » Il la regarde avant de rire doucement alors qu’elle commence à lui débroussailler sa chevelure. « Je suis pas à l’hôtel. » Il la regarde dans les yeux. « J’ai planté ma tente comme beaucoup de monde. » Il sourit un peu. Avec la boutique en construction, il ne pouvait pas vraiment se permettre d’être à l’hôtel et de toute façon, il n’avait pas spécialement envie d’y aller. « Et honnêtement, si tu me ramènes à ma tente, je vais avoir… » Il regarde le corps de la jeune femme avant de la regarder dans les yeux puis de se redresser. Il l’aide à faire de même et lui retire ce qu’elle a dans sa longue chevelure brune. « Allons manger un morceau. » Il sourit doucement et reprend sa marche pour se remettre les idées en place.
C’est tout naturellement que je trouvais de quoi nous occuper, surtout à une heure pareille, ça va être difficile de faire les magasins ou encore de se baigner. Et puis, on est en mode « vieux pépé » ce soir, il est tard. Et aussi, Joshua bosse en ce moment, il a encore des concerts, je pense à lui et je me retrouve un peu bête. Il dort au camping, comme la plupart des personnes qui n’ont pas des goûts de luxe comme moi. Je me sens un peu gênée. Mais je m’intéresse à ce qu’il voulait dire après : il va avoir quoi ? Il ne termine pas sa phrase, ce qui me laisse un peu sur ma faim. Je le laisse m’aider à me relever, époussetant un peu ma robe pour enlever les quelques brins d’herbes qui s’y sont accrochés. Il part donc en direction des grandes rues, là où on pourra trouver quelque chose à manger. « hm, d’accord ! Mais… je veux du chocolat en ingrédient principal ! » Je ris puis je le rattrape pour glisser mes bras autour de son bras. J’ai envie de rester auprès de lui, il est gentil. C’est rare les garçons comme lui, même certains sont gentils mais on sent qu’il y a quelque chose de mauvais en eux. Joshua, je n’arrive pas encore à trouver son côté « mauvais garçon », ce n’est pas ça qui le domine le plus, à mon humble avis. D’ailleurs, je me décidais à relancer la conversation, j’ai envie qu’il me parle de lui, qu’il me dise ce qu’il pense … jusqu’au bout ! « Tu voulais me dire quoi tout à l’heure ? Que tu allais avoir quelque chose si je venais te raccompagne ? Tu … tu aurais honte ? Tu as le droit de penser ce que tu veux, je ne t’en voudrai pas ! Je suis aussi solide à l’intérieur qu’à l’extérieur ! » Je ris à nouveau, tapotant mon buste en signe de force. Nous continuons de marcher plusieurs minutes, qui me parurent des secondes avec Joshua. Mes yeux se posent alors sur les étalages encore ouvert. Plus souvent ce sont des stands de nourriture presque vide non loin des concerts, mais ce qui attire mon attention, ce sont… « ooh… des gauffres. On en prend ? avec plein de nutella, de chantilly ? » Je salive rien que d’y penser !
