Do it like a dude
Novembre 2007
i'm stronger than these criminals
⋆ Born to be your fantasy, your addiction.
Novembre 2007
Novembre 2007
Vois-tu, mon petit, tout dépend de l'aplomb, ici. Un homme un peu malin devient plus facilement ministre que chef de bureau. Il faut s'imposer et non pas demander. Maupassant
Novembre 2007
Novembre 2007
Vois-tu, mon petit, tout dépend de l'aplomb, ici. Un homme un peu malin devient plus facilement ministre que chef de bureau. Il faut s'imposer et non pas demander. Maupassant
Novembre 2007
Novembre 2007
Vois-tu, mon petit, tout dépend de l'aplomb, ici. Un homme un peu malin devient plus facilement ministre que chef de bureau. Il faut s'imposer et non pas demander. Maupassant
Novembre 2007
Novembre 2007
Affaibli par l'énergie qu'il vient de consommer, Aaron tente de retrouver sa respiration normale et régulière, celle qu'il avait avant même d'arriver dans cette maison close. Il fixe le plafond, ces moulures en plâtre qui ornent chacun de ses côtés et réalise, les yeux froncés, qu'il est dans un endroit presque trop beau pour convenir à la situation. Sa tête se penche légèrement et il prend enfin le temps d'observer ces rideaux en velours pourpre, les cordelettes couleur or qui les retiennent de chaque côté. Ce papier peint de style baroque, n'acceptant sur lui aucun tableau, pas même l'un de ceux présentant des scènes lascives et sensuelles. La touche de volupté dans cette pièce réside uniquement dans les jeux de voilage, de tissus, dans les couleurs chaudes utilisées sciemment. L'étudiant en art laisse vagabonder son regard encore quelques secondes avant de pencher sa tête de l'autre côté, vers la jeune fille qui s'est calfeutrée sous le drap. Lui est encore nu sur la couverture, totalement impudique, sans aucun embarras à l'égard de cette fille qu'il a, semble-t-il, réussi à posséder complètement. En douceur, il se tourne davantage vers elle et s'appuie sur son avant bras, examinant ce qu'elle lui offre à regarder. Bien peu, comparé à ce qu'il a pu voir d'elle quelques minutes auparavant. Le regard atone, il ne peut contenir un léger sourire quand Sara sous-entend qu'ils ont encore du temps devant eux. Parce que le temps, c'est de l'argent ? Aaron soutient le regard de la brunette encore une seconde avant de tendre son bras vers elle, vers son visage innocent. « Je crois que ça suffira. » Puisqu'il s'agissait de son argent et qu'il a eu sa dose, après tout. Il ne devrait pas y avoir de quoi épiloguer, seulement le bout de ses doigts continue d'effleurer la joue de Sara, ses lèvres, sa mâchoire, son cou... puis cette épaule partiellement dénudée. Quand il retrouve le regard de la jeune fille, le sien reste grave, imbibé de ce mystère qui n'a cessé de l'habiter depuis qu'il l'a vue. Que fait-elle ici ? Candide, juvénile, inexpérimentée. Est-ce cela qu'ils cherchent, dans leurs “filles” ? Aaron en doute. Il aimerait lui poser la question mais rien ne sort de sa bouche pourtant, et sa main se retire bientôt, comme s'il venait d'agir maladroitement. « Excuse-moi. » Pour avoir été trop familier, trop intime, peut-être. Il se redresse finalement et entreprends de réunir ses affaires pour s'en revêtir plus ou moins rapidement. Puis, quand c'est fait, il se dirige vers la porte, frôle la poignée de sa main et jette un dernier regard sur la jolie brune, un regard imprégné d'une certaine culpabilité. Par cela, il lui exprime aussi ce qu'il ne réussit pas à dire oralement. Un “adieu” certain, un “merci” beaucoup moins certain et un “désolé” enfoui sous l'alcool, ingurgité en quantité non négligeable ce soir...Fin du sujet
Vois-tu, mon petit, tout dépend de l'aplomb, ici. Un homme un peu malin devient plus facilement ministre que chef de bureau. Il faut s'imposer et non pas demander. Maupassant
|
|