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    Re: we burn like stars before the crash + ALWEN

    Ven 6 Mar 2015 - 18:18
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    Alice Collins
    Alice Collins
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    Messages : 6456
    Date d'inscription : 23/05/2013
    Identité HRP : Eugénie.
    Gameplay : RP à la 1ère ou 3eme personne, nombre de lignes variable...
    Disponibilité RP : Disponibilité Limitée
    Avatar (+ crédits) : Emily Didonato (c) lempika
    Nationalité/origines : Américaine.
    Avertissements contenu : Dépression postpartum.
    Orientation & situation : Maman célibataire.
    Métier/occupation : Professeur de danse dans une école prestigieuse.
    Études & fraternité/sororité : A étudié la danse et le théâtre. Ancienne Alpha Beta.
    Résidence : Appartement dans le Northeast avec son fils Tom et Riley, sa meilleure amie.
    « C’est franchement injuste parce que moi, la seule autre fille qu’il y aura dans mon champ de vision, ce sera un tout petit peu ma soeur. » Instantanément je secoue la tête en souriant, haussant aussi mes épaules comme pour dire “que veux-tu que j'y fasse ?”. Je me retiens avec amusement de lui rappeler qu'il a de la chance que sa soeur soit belle, toutes ne seraient pas aussi éblouissantes qu'elle alors, d'un certain, à quoi bon combler ce qui n'a pas besoin de l'être ? Mais Owen n'oublie pas ses propres intérêts, ç'aurait été trop simple. « T’as pas une jolie cousine qui aurait tes yeux sans ta grande gueule et qui voudrait bien être seconde dame d'honneur ? » Mais avec ça, ma grande gueule, il n'est pas prêt de la voir se fermer. Choquée, je ne me gêne pas pour lui donner un coup à l'épaule. « Quelle violence ! Heureusement que je n'ai pas envie d'être seule, je t'aurais dit d'aller cracher ton venin ailleurs … » Réponde-je sur un ton semi-offusqué, un peu enfantin, avant de hausser à nouveau l'épaule dans un geste nonchalant. « Non je n'ai pas de cousine. Je suis la seule fille de ma génération dans la famille. Oui c'est triste je sais, épargne-moi tes remarques, hein. » Rajoute-je en tirant la langue. Parce que lui me dirait que c'est une bonne chose, qu'il n'y en ait pas deux comme moi, je le vois venir gros comme une maison. Je n'ai jamais su si je devais m'en réjouir d'être la seule fille, entre mes trois frères, mes deux cousins Lukah et Lysander … Les filles sont loin et parfois ça manque, certes, mais heureusement les amies sont là. Mes yeux, ceux que semble apprécier Owen, retournent sur lui tandis que je feins toujours être vexée et je ne peux m'empêcher de craquer un sourire en coin, furtif mais pourtant bien sincère.

    Et sincère, je le suis aussi lorsque je lui fais remarquer que j'ai un tempérament de chasseuse plutôt que de proie. Nombre de filles me regarderaient avec des grands yeux, comme si cela pouvait être scandaleux ou même affreux mais moi je m'en suis toujours défendu avec vigueur. Peut-être est-ce pousser le féminisme un peu trop loin mais cela ne me dérange pas, l'essentiel c'est de ne pas se faire bouffer, que ce soit par les hommes ou n'importe quoi d'autre d'ailleurs. J'aime mener ma vie comme on pourrait mener sa barque, c'est comme ça. « Tu ne sais pas ce que tu manques, je fais les meilleures gaufres de côte ouest, une recette secrète transmise par ma mère. Je porte même un tablier. » Et quand je pense aux grandes choses, lui s'avance sur le tapis avec ces petites choses, ces petits détails qui font pourtant le bonheur. Il adoucit mes pensées et me rappelle que je pourrais être heureuse avec un homme comme lui, si j'acceptais un peu plus de me laisser faire. Serait-ce possible pour autant ? Rien n'est moins sûr. « Et tu vas me dire que tu réserves ce traitement de faveur seulement à celle qui portera ton nom ? Non, c'est trop triste. Le tablier doit bien t'aller, tu marques un petit point. » Pourtant je dis cela sans trop de provocation cette fois, m'autorisant même à l'imaginer dans cette posture de cuisinier attentionné. Douce image qui frappe la conscience.

    « Je suis né le 21 avril. » Il n'y croit pas, Owen, à toute cette pseudo-science qui rend l'avenir prédictible. Lui préfère se plonger dans des réalités d'antan ou d'actualité, des réalités alternatives qui stimulent suffisamment son imagination pour ce qu'elles ont de, malgré tout, cohérent. Lire un livre ou lire les étoiles, je ne pensais pas ça si différent mais peut-être que je me trompe. Encore faudrait-il qu'un homme accepte un jour de s'ouvrir un tant soit peu à cette autre fantaisie ; jour qui ne risque pas d'arriver d'ici peu … Je ne prétends pas faire confiance à ce que déclarent les horoscopes ou tout autre récit divulgué par ces voyants mais ça me plait, pourtant, de faire des liens. Dès lors qu'il m'a donné sa date d'anniversaire, je cherche son signe, qui s'avère être celui du taureau. Pour ne pas perdre de temps, je cherche notre – éventuelle – compatibilité amoureuse. Concentrée, je note quelques cohérences dans les portraits dressés, dans une relation qui pourrait être la nôtre. Nous aurions, soit disant, assez de choses et d'intérêts en communs pour réaliser une union heureuse, stable et fidèle. Il me procurerait un foyer chaleureux, accueillant et tendre. Quant à moi, je lui donnerais une sécurité affective. De l'énergie à revendre chacun de nous pour notre travail, une entente intime idéale … Bref, deux signes qui se complètent “merveilleusement” bien. Je relève mes yeux vers lui en affichant un air sérieux. « Ils disent que ça serait désastreux entre toi et moi. Que tu finiras par me tromper pour une fille plus douce et gentille, que je ne serai jamais à la maison car trop dans mon travail et qu'en plus, au lit, ça ne sera pas folichon. » Et je fais tous les efforts qu'il faut pour conserver cet air sérieux alors que je viens de lui dresser un large tissu de mensonge. Mes études en théâtre doivent m'être rentables un jour ou l'autre, tout de même. Appuyant sur le haut de mon téléphone pour l'éteindre, je prends une grande inspiration avant de soupirer, un brin gênée de lui raconte des bêtises. « En même temps, imagine une chèvre et un taureau qui voudraient vivre ensemble. » Ouais, quel manque d'harmonie quand même. Puis c'est surtout que l'image m'arrange. Je le regarde longuement, ne sachant pas s'il se doute ou non de la supercherie, puis je finis par rajouter, d'une voix plus douce : « De toute façon, avant qu'une femme accepte de partager sa vie avec quelqu'un, il faut qu'elle soit séduite. Et on ne séduit pas une femme en la convainquant qu'elle aura de la bonne nourriture à table. C'est un tas d'autres choses et pour certaines, ça prend des années. »  Je le concède, ça devient difficile de trouver des arguments. Très difficile.

    Re: we burn like stars before the crash + ALWEN

    Sam 6 Juin 2015 - 18:40
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    Et il semblerait que l'astrologie ait quelque chose à dire sur qui je suis, comment je devrais vivre ma vie, et même mon futur avec Alice. Elle en est persuadée, je suis sceptique. Je sais pas ça sors d'où, ces idées que le moment de naissance ait une quelconque influence sur quoi que ce soit. Mais j’écoute attentivement, les doigts autour de mon gobelet vide et laisse Alice me partager la science infuse de l’astrologie. « Ils disent que ça serait désastreux entre toi et moi. Que tu finiras par me tromper pour une fille plus douce et gentille, que je ne serai jamais à la maison car trop dans mon travail et qu'en plus, au lit, ça ne sera pas folichon. » Et j’en éclate de rire. Quelle connerie quand même. Tord sur toute la ligne. Je lève un sourcil désaprobateur, très peu convaincu. Ce serait sympa, entre moi et Alice, ce serait beau et agréable. On s’entends bien, on se fait rire, Quant à l’infidélité, je préfère laisser quelqu’un plutôt que de revenir sur mes promesses. Il y a quelque chose de malsain à rester proche d’une autre personne en sachant qu’on souhaiterais être ailleurs, dans d’autre bras. Alors j’en rigole, de ce futur terriblement loin de la réalité. Et Alice, malgré son caractère, malgré ses folie, elle est douce et gentille, alors j’ai pas peur, tout ira bien. « En même temps, imagine une chèvre et un taureau qui voudraient vivre ensemble. » Et je souris comme un con. « En tout cas, la progéniture serait cornue. » Que je lui lance, parce que malgré les différences, on a quand même quelques trucs en commun.  Ce serait pas aussi beau si on était de la même espèce, si c’était morne et sans surprises. Il y a quelque chose d’effervescent à sa compagnie, et ça me charme.

    Je me retiens de critiquer ses déductions astrologiques, parce que je me dis que c’est peut-être important à ses yeux et qu’on a tous le droit de croire en ce qui nous plait. Ça ne change rien à ma vie mais si ça lui permet de croire qu’il y a un plan derrière notre vie, que les étoiles ont décidé de tout, et bien, je suis qui pour lui dire le contraire. « De toute façon, avant qu'une femme accepte de partager sa vie avec quelqu'un, il faut qu'elle soit séduite. Et on ne séduit pas une femme en la convainquant qu'elle aura de la bonne nourriture à table. C'est un tas d'autres choses et pour certaines, ça prend des années. » Et ça c’est la pire des excuses. « Alice, les femmes, comme les hommes, tous les humains quoi, peuvent être appâtés par l’estomac. Me fais pas croire que c’est faux, je t’ai déjà vu manger. » Et dans un grand geste dramatique, je me lève pour aller jeter nos gobelets vides. Il y a de ces petites tranches de vies qui restent. Boire une bière avec Josh après quelques années. Déguster un thé en compagnie d’Alice, à l’improviste. Trouver un vieux livre rare dans une brocante sans vraiment l’avoir cherché. C’est con, mais ce sont ces petites choses qui créent mon bonheur. Je fais signe à Alice. « Allez, viens, tu pourras me raconter les milles raisons qui font que toi et moi, ça ne marchera pas, pendant que je te raccompagne. » Parce qu’au final, il n’y a pas d’autre moyen de savoir que d’essayer. Ça n’est pas écrit dans les étoiles, ça se dessine au fil de nos choix, à coup d’honnêteté, de volonté, de respect. Je la laisse critiquer comme elle veut, un jour, on sera heureux.

    Re: we burn like stars before the crash + ALWEN

    Dim 7 Juin 2015 - 15:58
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    Alice Collins
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    Gameplay : RP à la 1ère ou 3eme personne, nombre de lignes variable...
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    Nationalité/origines : Américaine.
    Avertissements contenu : Dépression postpartum.
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    Résidence : Appartement dans le Northeast avec son fils Tom et Riley, sa meilleure amie.
    Je lui parle d’un avenir médiocre et à la limite du tragique qui comporte tromperie et ennui au lit mais lui, sa seule réaction c’est d’en rire. D’éclater de rire, même. Je me demande alors ce que je pouvais espérer d’autre de sa part … La consternation ? La déception ? Est-ce qu’un peu de sérieux dans cette situation m’aurait plu, quand je ne fais que mentir et déblatérer sur notre belle relation ? En fin de compte, je ne suis pas tant surprise que ça. Owen se fiche des étoiles, je le savais déjà. Il se trouve que nos différences sont nos trésors et pendant ne serait-ce qu’un instant, je l’ai oublié. Je me sens idiote et puis, quand je vois que sa moquerie n’en finit plus, je me mets à rire un peu, moi aussi. Parce que c’est trop contagieux, la bonne humeur d’Owen. Ses rires et ses sourires qui font vibrer quelque chose en moi, à un endroit que je peine de plus en plus à ignorer. « En tout cas, la progéniture serait cornue. » C’était donc ça, ce que je devais attendre de lui. Une réaction terre-à-terre, loin de toutes ces fantaisies astrologiques auxquelles je ne crois moi-même qu’une fois sur deux. Et au lieu de me perdre à imaginer ce à quoi la progéniture pourrait ressembler, je me contente de lever les yeux en l’air, affichant alors un faux air désespéré.

    Non tu ne me désespères, tu m’accroches juste un peu plus à toi …
    … Et manque de chance, cela n’a strictement rien d’accessoire.


    Rien d’insignifiant, rien de minime. Il me suspend à lui et à ses réactions, moi qui d’ordinaire préfère garder toute l’attention sur moi. Ai-je vraiment le choix, là ? « Alice, les femmes, comme les hommes, tous les humains quoi, peuvent être appâtés par l’estomac. Me fais pas croire que c’est faux, je t’ai déjà vu manger. » Je fais mine d’être froissée par cette remarque et lui donne un nouveau petit coup de pied sous la table. C’est vrai que je mange beaucoup, mine de rien. Tout le monde me dit que j’ai un appétit d’ogresse pour un corps maigrichon et que ça ne fait pas sens ni logique. Pourtant, ce n’est pas comme si j’étais une larve … Je crois même que je bouge beaucoup … tout le temps ? Et au pire, je m’en fiche de ce qu’ils pensent. « Même, ce n’est pas avec ça que tu conquerras la femme de ta vie. Il faudra rajouter à l’équation un château que tu construiras de tes mains … ah et aussi, une belle-mère pas trop collante. » Je ne connais malheureusement pas la mère de Riley et Owen, hormis quelques photographies sur lesquels j’ai pu voir son visage. Avec deux enfants aussi doux et aimants, je suppose qu’elle doit l’être aussi. De toute façon, tout ce qui porte le nom de Clarke est adorable et c’est vrai que les concernant, j’aurai toute ma vie du mal à être objective. Sur cette réflexion, mon ami se lève et débarrasse notre table. Je le regarde faire, silencieuse, jusqu’à ce qu’il m’invite à le suivre. « Allez, viens, tu pourras me raconter les milles raisons qui font que toi et moi, ça ne marchera pas, pendant que je te raccompagne. » Et tout ce que je trouve à lui offrir à cet instant, c’est un sourire, parce qu’il est bien la seule chose que je donne à profusion sans jamais compter, et qu’avec lui, ça dépasse même le naturel. Me levant alors, j’attrape, enfile ma veste puis le rejoins. Nous sortons du café et à peine avons-nous fait quelques pas que j’approche ma main de sa manche pour en pincer le tissu. Il voulait les mille raisons de notre destin séparé ? J’en ai déjà plus d’une à lui raconter … C’est sûr, Owen n’est pas prêt d’en avoir terminé avec moi.


    Sujet clos. love
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    we burn like stars before the crash + ALWEN - Page 2 04b70b68dce47dea7bafc7533182d3637d9f0fe0
    Avec une insupportable vanité, elle s'était imaginé pouvoir sonder le cœur de tout le monde. Les évènements avaient montré qu'elle s'était complètement trompée. Austen

    Re: we burn like stars before the crash + ALWEN

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