"Elle est pour toi. "
J'en referai une autre, ou je me contenterai de ses photographies... Tout ce que je crée n'est pas destiné à être précieusement conservé, et ... j'ai envie de faire plaisir à Charlotte. Je suis son regard, qui parcourt ma chambre. Elle pourrait être mieux rangée, elle pourrait être mieux décorée, elle pourrait... Mais elle est mienne, je n'en ai pas honte, et, comme le souligne la française, c'est une chance d'avoir un espace personnel.
"J'ai aussi vécu sur le campus. Dans la maison des gammas et bon... Les chambres ne sont jamais vraiment "à" quelqu'un, là-bas..."
Elle s'assoit et je l'imite, tirant la chaise de bureau, m'y installant à califourchon, le menton appuyé à les avants bras, sur le dossier.
"Tu crois aux vies antérieures? Imagine nous en princesses égyptiennes... Soeurs... Ou nous partageant un même pharaon... Ou ... ennemies?"
Je grimace un moment.
"Non, pas ennemies... Je ne sais pas si je crois à la réincarnation, mais je ne nous vois pas ennemies..."
Je retrouve mon sérieux, presque, il me suffit d'un instant de silence. Je n'imaginais pas qu'il lui faille du temps pour se sentir à l'aise, elle m'a toujours semblé sociable, souriante. Pas une de ces filles à la sociabilité envahissante, aux sourires de loups, aux cris de pintades en chaleur... Mais une fille calme, agréable, avec qui il était facile de parler et de partager.
"Tu me mets à l'aise... Je suis souvent ... un peu.... sur la défensive, mais je ne sais pas comment tu fais... Tu es surement magique."
Tu me fais du bien. Elle pourrait le lui dire, si la phrase n'était si directe. Si elle n'était effrayante, dans sa simplicité, dans sa vérité. Je me sens bien, je ne me pose plus de questions, mes incertitudes se taisent. Tu es magique. Elle ne dira surement jamais tout cela. Mais elle le pense très fort, en cet instant, en dévisageant la blonde, en se posant des questions, soudain, sur le "pourquoi" de ses réactions.
"Pose-moi toutes les questions que tu as. J'essaierai de répondre."
J'en referai une autre, ou je me contenterai de ses photographies... Tout ce que je crée n'est pas destiné à être précieusement conservé, et ... j'ai envie de faire plaisir à Charlotte. Je suis son regard, qui parcourt ma chambre. Elle pourrait être mieux rangée, elle pourrait être mieux décorée, elle pourrait... Mais elle est mienne, je n'en ai pas honte, et, comme le souligne la française, c'est une chance d'avoir un espace personnel.
"J'ai aussi vécu sur le campus. Dans la maison des gammas et bon... Les chambres ne sont jamais vraiment "à" quelqu'un, là-bas..."
Elle s'assoit et je l'imite, tirant la chaise de bureau, m'y installant à califourchon, le menton appuyé à les avants bras, sur le dossier.
"Tu crois aux vies antérieures? Imagine nous en princesses égyptiennes... Soeurs... Ou nous partageant un même pharaon... Ou ... ennemies?"
Je grimace un moment.
"Non, pas ennemies... Je ne sais pas si je crois à la réincarnation, mais je ne nous vois pas ennemies..."
Je retrouve mon sérieux, presque, il me suffit d'un instant de silence. Je n'imaginais pas qu'il lui faille du temps pour se sentir à l'aise, elle m'a toujours semblé sociable, souriante. Pas une de ces filles à la sociabilité envahissante, aux sourires de loups, aux cris de pintades en chaleur... Mais une fille calme, agréable, avec qui il était facile de parler et de partager.
"Tu me mets à l'aise... Je suis souvent ... un peu.... sur la défensive, mais je ne sais pas comment tu fais... Tu es surement magique."
Tu me fais du bien. Elle pourrait le lui dire, si la phrase n'était si directe. Si elle n'était effrayante, dans sa simplicité, dans sa vérité. Je me sens bien, je ne me pose plus de questions, mes incertitudes se taisent. Tu es magique. Elle ne dira surement jamais tout cela. Mais elle le pense très fort, en cet instant, en dévisageant la blonde, en se posant des questions, soudain, sur le "pourquoi" de ses réactions.
"Pose-moi toutes les questions que tu as. J'essaierai de répondre."