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    i know you hate to think about it but this is real as you and me. [/w. Adriel]

    Dim 29 Mar 2015 - 22:08
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    Oscar Luccheti
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    Gameplay : Personnes et longueurs variables – plume déstructurée et parfois un peu abstraite.
    Disponibilité RP : Disponibilité Limitée
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    Nationalité/origines : Sicilien (Italien)
    Avertissements contenu : Sexualité, homophobie, infidélité, vie sans-abri, amnésie, meurtre, coma, hospitalisation
    Orientation & situation : homosexuel, en relation sérieuse avec Silas Caldwell, hésitant à rompre pour se mettre avec Gabriel Hartt
    Métier/occupation : Conseiller légal au centre LGBT de Los Angeles
    Études & fraternité/sororité : Doctorat partiel en exercice du droit. ("juris doctor" ; 7ème et dernière année jamais achevée suite à son agression)
    Résidence : Actuellement: Downtown, dans l'appartement luxueux de Silas. Anciennement: Eastside, avec son grand frère, Fabio
    Autres comptes : i know you hate to think about it but this is real as you and me. [/w. Adriel] ZQb8iUT
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    Buccoo. Tobago. Une ville. Une destination. Un voyage. Une mission.

    Jour 4.

    Cela fait déjà quatre jours que nous sommes arrivés. Quatre jours que nous avons pu prendre afin de découvrir les lieux et commencer nos missions. Parmi celles-ci ? Aider à ériger les fondations de certains bâtiments. Aider à construire d'autres bâtiments. Jouer avec des enfants, notamment ceux se trouvant dans les rues ... Ou encore, aller rendre visite à ceux se trouvant à l'école ou à l'orphelinat afin de leur donner des cours d'anglais. Au niveau du logement, certains, comme moi, ont choisi de vivre dans une maison d'accueil, tandis que d'autres ont préféré vivre dans une maison "d'invités" conçue pour abriter certains des bénévoles de la mission. Moi, dans tout cela, j'ai bien choisi mes tâches : toutes celles qui me tenaient le plus à coeur ... Mais également, toutes celles ne rimant pas avec un bien simple mot : Adriel.

    Oui, Adriel s'était miraculeusement retrouvé sur le même vol, et la même mission. Dans le siège à côté de moi, par la même occasion. Du moins, pendant la deuxième partie du vol ... Soit, celle la plus longue à subir. Adriel s'était retrouvé sur le même vol, donc ... Et moi, j'avais été contraint de faire semblant de dormir, afin de ne pas avoir à le voir, ni même à discuter avec lui. Heureusement pour moi, il ne semblait pas non plus vouloir établir un contact de son côté. Ça avait beaucoup facilité les choses, même si je dois avouer que ça m'avait vexé. Lorsque nous avons atterri, je me suis empressé de m'éloigner de lui. Dans le bus, c'est au fond que je m'étais assis. Puis, nous sommes arrivés à Buccoo. À mon plus grand bonheur, j'avais appris que j'aurais un minimum de moments à partager avec lui.

    Ma famille d'accueil était composée de Raca, de son mari et de ses deux enfants. Des enfants charmants, aux belles dents bien blanches et aux sourires éclatants. Ils m'avaient chaleureusement accueilli, parlant un anglais prononcé avec un fort accent, mais compréhensible malgré tout. Je ne leur en ai pas tenu rigueur, ayant moi-même un assez fort accent de ma langue natale. Le contact est tout de suite bien passé. Ce soir, Raca m'a même laissé cuisiner avec elle.

    - Son nom est Pelau, les gens mangent ça beaucoup par ici !

    Hochant de la tête en silence, je l'avais observé faire, mettant de temps en temps la main à la pâte, découvrant les ingrédients locaux utilisés dans l'élaboration de ce mets.

    Puis, nous avions dîné, suivant quoi, j'étais sorti. Me baladant dans les ruelles de la ville, je me dis que j'ai réellement de la chance de pouvoir être ici. C'est alors que j'entends des rires d'enfants, non loin de moi. Me rapprochant, je vois qu'il s'agit d'enfants courant derrière un ballon.
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    Re: i know you hate to think about it but this is real as you and me. [/w. Adriel]

    Dim 29 Mar 2015 - 22:37
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    Quand je me suis inscrit à ce club de bénévole, jamais je n'aurai pensé que je pourrais avoir à regretter ma décision. J'aime voyager, et j'avoue, j'aime aider les autres. Ceux dans le besoin, seulement. Ceux qui n'ont pas le choix, et qui n'ont pas eu la chance de naître avec des facilités, comme moi. Et pourtant, je fais rarement de dons, ou des cadeaux dans le genre. Je préfère donner de mon temps, même si je n'en ai pas beaucoup. Mais voilà, ce voyage, c'est une opportunité, non seulement pour faire ce que je veux, mais aussi pour m'éloigner de Los Angeles. Et pas à Las Vegas, parce que bon, la dernière fois a plutôt été catastrophique... Là bas, il n'y aura pas de tentation, rien qui puisse me mettre en difficulté. Juste de quoi réflechir, et prendre du recul. Je suis passé voir ma sœur, ainsi que mes parents, avant de partir. Je n'aurai pas du, du moins pour mon père. Mais je ne regrette pas, mon père gentil, ce ne serait pas mon père.

    En tout cas, le voyage avait été le plus long de toute ma vie, et pas seulement parce qu'il durait plus de neuf heures... Non, c'est juste qu'après le changement, je me suis retrouvé à côté d'Oscar. Oui, l'Italien, qui pour Noël m'a offert le pire des présents : la garantie d'une attirance à sens unique ; Je n'avais rien pu faire et pour la première fois de ma vie, je m'étais senti con. J'ai bénis à ce moment là d'avoir eu le siège hublot, ainsi qu'un chargeur de batterie externe. Ainsi, j'ai pu mettre à bloc mon téléphone, et je me suis enfermé dans ma musique, laissant les notes d'un rock plutôt hard bercer mon décollage et mon atterissage. Et pourtant, comme ça avait été difficile de ne pas tourner la tête pour le voir. M'a t-il jeté ne serait-ce qu'un regard ? Je n'en étais pas certain.

    Heureusement, une fois dans la ville, j'ai été séparé du reste du groupe pour me rendre chez la famille qui allait m'accueillir pendant la durée du séjour. Un couple, avec un nouveau né, et un fils beaucoup plus grand. La grand mère était là aussi, et j'ai encore un peu de mal à retenir leur nom mais eux, y sont parvenu. Sauf qu'ils m'appellent « Adel » J'ai essayé de les reprendre plusieurs fois, mais bon, peut-être est-ce un peu compliqué. Et puis, ça fait déjà quatre jours, je pense que ce n'est plus la peine d'essayer de les reprendre. Déjà qu'on ne parle quasiment qu'avec les mains. Mais bon, mine de rien, ça sert beaucoup, et on s'en sort pas trop mal. Et le langage universel : le football. Ça, c'est avec le plus plus âgé. Du coup, d'un simple regard, il a comprit. Allons dehors, dans la rue. Allons jouer, et partager. Je suis parti avec mon téléphone, et si au début, je lui montrais des techniques pour jongler autour d'une musique lancée par l'appareil -celle de la coupe du monde-, un attroupement se fit autour de nous. Et rapidement, un match fut lancé dans les rues. Pas de but, juste... de l'amusement. Pas de pression, comme à l'université. Juste des rires.

    On se fait des passes, on dribble, parfois on frappe dans les murs. J'essaye quand même de leur expliquer les vraies règles, mais ça, ça sera pour un autre jour. Pourquoi pas un cours ? Pour le moment, je voulais juste qu'ils profitent, et partager autre chose que l'habitation avec cet adolescent. Surtout que bon... je crois que je n'avais pas vu une telle ville depuis longtemps. Depuis mon tour du monde avec Alice, en fait. Elle aurait adoré cet endroit, j'en suis certain. Je l’appellerai, plus tard, et lui enverrait quelques photos d'enfants. Nous nous arrêtons un moment de jouer, leur proposant de boire un peu, et pour les plus jeunes, de rentrer chez eux. Moi j'attrape le ballon, et m'assoit avec les jeunes, pendant qu'ils discutent. Bon, par contre, je ne comprend rien.

    Re: i know you hate to think about it but this is real as you and me. [/w. Adriel]

    Lun 30 Mar 2015 - 10:52
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    Oscar Luccheti
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    Ils jouent au football. Avec Adriel, ils jouent au football, et surpris devant ce spectacle inattendu, je souris, malgré moi, avant de m'adosser au mur le plus proche et de contempler la scène calmement. Leur match semble se terminer en un éclair de rapidité, bien qu'en réalité, celui-ci doit plutôt avoir duré une bonne demi-heure. Toujours est-il que finalement, les enfants finissent tous par rentrer chez eux. Il est vrai qu'il commence à se faire tard. Le soleil disparaît lentement mais derrière l'horizon tandis que la nuit s'apprête à recouvrir les cieux de son voile bienveillant. Et moi, dans tout cela ? Je me contente d'observer. Adriel sourit à un enfant avant de lui faire un signe de la main que je peine à comprendre, mais que j'assimile malgré tout à un "on se revoit bientôt". Lorsqu'il se retrouve enfin seul, je me permets de sortir de ma "cachette", jusqu'alors tapi dans l'ombre produite par un arbre avoisinant. Me rapprochant de lui, ma voix, claire et dirigée, se contente de faire un simple constat.

    - Vous avez l'air de bien vous entendre.

    Sur mes lèvres, un sourire fin et léger se dessine tandis que je croise des bras, une fois arrivé à son niveau.  Rapidement, cependant, j'abandonne la pose que je venais d'adopter afin de passer rapidement une main dans mes cheveux et de détourner mon regard de lui.

    - Hey.

    Je lui déclare alors, timidement. Je suis conscient que lui parler n'est pas nécessairement la meilleure des idées. Pas depuis Noël. Pas depuis ce que je lui ai fait. Mais je le fais quand même. Hey. Ça te dirait de recommencer à me parler ? Plus bas, mes pieds se tournent l'un vers l'autre, témoignant de ma timidité. Mon regard se pose rapidement sur ces chaussettes roses qui dépassent de mes baskets, tandis que je me surprends à penser que j'aurais dû mettre les vertes avant de sortir, tout compte fait. Putain, mais, Oscar, on s'en fout de tes chaussettes.

    Lorsqu'enfin je relève mon regard vers lui, j'essaie de sembler neutre. Je ne veux pas paraître content, ni triste, ni dégoûté. Je ne veux pas qu'il pense que je n'ai pas envie d'avoir quoi que ce soit à faire avec lui - mais je ne veux pas qu'il se mette à avoir de faux espoirs non plus. Simplement, ici, il est le seul que je connais ... Et l'air de rien, un peu de compagnie ne serait pas de refus.
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    Re: i know you hate to think about it but this is real as you and me. [/w. Adriel]

    Lun 30 Mar 2015 - 11:07
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    Je sais que si je suis parti à la base, c'était pour faire des travaux en tout genre... sans grand étonnement, j'ai choisis de faire tout ce qui était physique, comme la construction de batiment, le transport de matériaux, mais prenant aussi quelques options sur les cours avec les enfants, et des activités sportives. Tout ce qui me correspondait, et faisait de moi un intervenant qui, soyons honnête, n'aurait pas l'impression de débarquer de nulle part. Il faut dire que parmi les participants, aucun n'était vraiment comme moi... Membre d'une confrérie, membre d'une famille reconnue, et sportif souhaitant en faire sa carrière. En apparence, je n'avais vraiment rien à faire ici, y avais-je ma place ? Oui. Et je comptais bien pousser ceux que ça dérangerait, histoire de passer un bon séjour, et pouvoir offrir le meilleur de moi même. Comme je l'ai toujours fait, pour n'importe quelle occasion. Sauf que cette fois ci, je ferais tout pour ne pas faire d'erreur.

    Quand peu à peu les enfants quitte le terrain improvisé, je prend la décision de ne pas rentrer tout de suite. Je sais qu'on ne m'attend pas forcement là bas, et puis je suis un peu un invité relou. Je mange, je dors, j'essaye de communiquer, mais je ne suis qu'un inconnu dans un foyer. Du coup, quand le jeune homme me fait comprendre qu'il retourne chez lui, je lui souris tout en lui disant que je le rejoins plus tard. Du moins, c'est ce que j'essaye de lui faire comprendre par un signe de tête, accompagné d'un signe de main. Je ne suis qu'un boulot. Pourquoi n'ai-je pas prit de dictionnaire pour parler un minimum ? Est-ce qu'il en existe un même ? Le silence qui m'entoure se retrouve rompu par des mots que je comprends. Les premiers de la journée. Après, ai-je vraiment envie de les entendre ? Ou est-ce la voix qui me dérange, en réalité ?

    Oscar. Depuis l'avion, nous ne nous étions pas dis un mot. Enfin, même dans l'avion, nous ne nous étions même pas parlés.

    « - Ouais, c'est un chouette gamin... Et puis il m'a laissé son lit »

    Et pourquoi je lui raconte ma vie moi ? Franchement, on s'en fout qu'il m'ait laissé son lit. Je répond à son « hey » par un petit hochement de tête, restant immobile, le ballon à côté de moi. C'est calme, même maintenant que je me retrouve accompagné. Sûrement parce que je ne parle pas. J'ai même pas envie de faire un effort, en fait. Si ça ne tenait qu'à moi, je partirai. Mais voilà, j'ai vraiment pas envie de rentrer. Et puis je suis bien, là. Mais c'est dingue, la musique que joue mon téléphone en boucle ne parvient même plus à mes oreilles. Après quelques manipulations, je baisse quand même le volume à son minimum, et décide de reprendre la parole.

    « - C'est bête, tu as loupé un match. Ça manquait d'adulte dans l'équipe adverse. »

    Le pire ? Je ne sais même pas pourquoi je lui dis ça. J'en deviens con, et ça me fait chier. Et puis, est-ce que j'aurai même accepté qu'il se joigne à nous ? Certainement, oui. Au moins pour les enfants. Mais bien qu'il soit à côté de moi, et bien que je lui parle, je n'arrive pas à le regarder. Je reste assit par terre, passant une main dans mes cheveux pour les plaquer en arrière, ma longueur le permettant maintenant.

    Re: i know you hate to think about it but this is real as you and me. [/w. Adriel]

    Mar 31 Mar 2015 - 2:10
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    Lorsqu'il me parle davantage du jeune garçon avec lequel il cohabite, visiblement, je ne peux m'empêcher de rire, légèrement.

    - Je parlais des enfants en général. Ils ont l'air de bien t'apprécier.

    Dans ma voix se trouve une légère pointe de ... Quelque chose. Jalousie ? Amertume ? Regret ? ... Quelque chose comme cela, oui. Moi, je ne joue pas aux ballons. Les enfants, je leur raconte des histoires et j'essaie de les émerveiller - mais je parviens difficilement à les faire sourire, et presque jamais à les faire rire. Ce n'est pas aussi facile pour tout le monde, il faut croire. Comme quoi, chez certains, savoir divertir les jeunes était comme un super pouvoir - une force tout simplement innée. Mon regard se permet alors de le détailler ; de le dévisager. Curieusement, je l'observe, me rendant compte qu'il est complètement trempé. Les joies du sport ... Ou une des nombreuses raisons pour lesquelles je n'affectionne pas particulièrement le football, ou d'autres jeux de balles et de ballons. Bon, d'accord. Le tennis, le ping pong et le golf restent des exceptions ... Mais aux yeux de nombreux, ce ne sont même pas des sports, de toutes façons. Puis, il y a le baseball ... Ah, le baseball ... Mais assez ! Je commence à me perdre dans mes pensées. Et ce n'est jamais bon signe. Il faut que je me fasse une raison.

    Le contraste entre nous est tout simplement flagrant. Il semble négligé, dans son apparence complètement chamboulée par les nombreux matchs qu'il venait visiblement de jouer. Et pourtant, la confiance émanant de lui était suffocante, étouffante. Et malheureusement, tout sauf contagieuse.

    Pour ma part, cela se voyait d'office que j'étais propre, bien entretenu. Je m'étais lavé il y a peu, mes cheveux avaient eu le temps de sécher, et voilà que je me tenais debout et droit, fièrement et majestueux ... Et pourtant, là où lui se souciait peu de son apparence, moi, j'étais complètement consciencieux de l'image que je pouvais bien donner de moi. Tu m'intimides. Mon regard fuyant résiste au désir de croiser le sien tandis que je ris, faiblement, à moitié convaincu par les mots qu'il vient de me communiquer. Comme si tu aurais eu envie que je sois là ...

    - Je préfère être dans les gradins que sur le terrain, je croyais que tu le savais, pourtant.

    À moins qu'il n'ait déjà oublié notre toute première conversation ? Celle où je lui avais affirmé avoir vu certains de ses matchs afin d'apporter un peu de soutien à mon meilleur ami imaginaire qu'il connaissait "très certainement" ? C'est possible. Tout est possible, en ce bas monde ... Bien que je dois avouer que cela me blesserait énormément dans mon ego. Dans les derniers rayons du soleil, ses cheveux, trempés par sa transpiration, luisent avec insolence tandis que je me dis qu'il fait affreusement chaud. Plus chaud qu'à Los Angeles, même. Je ne sais pas pourquoi je reste ici, d'ailleurs. Il n'a probablement pas envie de me voir, et moi, je n'ai rien de plus à lui dire.

    Et pourtant ...

    Je n'ai nulle part d'autre où aller. Alors, je lui demande simplement si je peux me joindre à lui. Je ne sais pas pourquoi je le lui demande, mais c'est ce que je fais.

    - Ça te dérange si je m'assois à tes côtés ?
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    Re: i know you hate to think about it but this is real as you and me. [/w. Adriel]

    Mar 31 Mar 2015 - 9:00
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    C'est vrai, les enfants avaient l'air de bien aimer le fait que je passe du temps avec eux, même si au fond, pour ça, je ne fais que de taper dans un ballon. Il faut croire qu'ils n'en ont pas souvent l'occasion, ou alors pas de la même manière. Cette ville change tellement de Los Angeles... J'irais même jusqu'à dire qu'il n'y a rien en commun, mis à part le fait que nous soyons tous des êtres vivants. Donc oui, ça ne fait pas beaucoup. Si je peux apporter à ses enfants l'exotisme suffisant pour les faire sourire, alors soit. Ça me va. Et puis ce n'est pas dur de faire sourire un enfant ici... Ils ne sont en aucun cas pervertis par les biens comme ceux des grandes villes, qui ne sourient que lorsqu'on offre la dernière console à la mode. Ici, c'est plus simple, et plus sain. Voilà ce que j'aime dans le fait de voyager, quand on rentre, on en est changé. Malheureusement, ça ne dure jamais avec moi, peut-être devrais-je faire des piqûres de rappel plus souvent...

    Et là, les enfants sont partis. La joie de vivre avait disparu, laissant flotter dans l'air une sensation beaucoup plus... lourde. J'étais loin d'être à l'aise, et j'avoue, ça m'arrive peu souvent. Je sentais l'air écraser mes poumons, comme me prévenir que ce n'était pas forcement une bonne idée de rester ici, en présence de l'Italien. C'est lui, qui capte l'air, qui le transforme, et qui le rend presque toxique. Je sais que je vais loin, mais c'est ce que je ressens. Je lui en veux, d'un côté, d'avoir été sincère. Non, en fait, je lui en veux de ne pas avoir les mêmes envies que moi. D'avoir eu. De plus, la phrase qu'il me lâche me faire faire un bon en arrière, lorsque j'ai cru à l'époque, qu'il venait me voir au match. Erreur, c'était un autre. Et s'il y en avait vraiment un autre ? Et pire, qu'il soit dans l'équipe ? Merde. Ça, ça n'allait pas le faire, surtout lors de match important. N'y pense pas Ady.

    « - Je le sais... Je n'y pensais plus »

    Je tourne la tête, regardant au loin, même s'il n'y a pas grand chose à voir. Quelques nuages, peu, trop peu. Pas de vent frais pour me rafraichir un peu, et pas d'eau non plus. Je meurs de soif, j'ai la gorge sèche en plus d'être serrée. Et putain, il me demande vraiment si il peut s'asseoir à côté de moi ? La je ne résiste pas, et pose mon regard dans le sien, perdu. Pourquoi est-ce qu'il le voudrait ? Est-ce qu'il est du genre « je préfère qu'on reste amis » ? Parce que franchement, je ne sais pas si j'en suis capable. J'ai trop de souvenir, trop... d'envie, je crois. Oui, ça me dérange que tu veuilles t'assoir à côté de moi. Ça me dérange que tu sois là, à me regarder, droit et fier, alors que je ne le suis pas, loin de là. Ça me dérange que tu sois toi, simplement. Même tes cheveux me dérange, me rappelant comme j'aimais passer mes mains dedans, dans ce parc. Ça me dérange que l'on soit là, à parler, alors que j'aimerai te détester.

    « - Non, c'est bon. Tu peux »  

    Merde. Je déteste être faible. Heureusement, Alice me sauve de tout ça, et me permet de retrouver le souffle que j'ai perdu un peu plus tôt. J'entends mon téléphone sonner, et quand je regarde l'écran, je vois la photo d'Alice, souriant. Rien que ça, ça me réconforte. Je me lève, téléphone à la main, ajoutant d'une petite voix en m'éloignant.

    « - Excuse moi, je reviens... »  

    Et effectivement, je reviens, après plusieurs minutes. J'en profite pour m'assoir à un bon mètre de distance de lui. Est-ce qu'il imagine un seul instant ce qu'il a pu me faire ressentir, à Noël ? Surement pas. Ça arrive tous les jours ce genre de chose, les gens sont habitués. Les gens, pas moi. Un refus, je n'avais jamais connu ça, avant.

    « - Désolé »  

    Le suis-je vraiment ? Cette discussion m'a fait du bien, en plus. Je me sens un peu plus détendu, bien que la sensation semble se dissiper.

    Re: i know you hate to think about it but this is real as you and me. [/w. Adriel]

    Jeu 23 Avr 2015 - 2:22
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    Timidement, je lui souris, avant de détourner mon regard et de fixer ... Le sol. Qu'il est beau, le sol. Il change tout le temps, partout où je vais. C'est magique. Je comprends mieux pourquoi je me sens presque systématiquement obligé de l'admirer.

    Ahem.

    - Ce n'est pas grave.

    Je souris alors.

    Lui demandant si je peux m'installer à ses côtés, je suis presque étonné lorsqu'il me déclare que j'en ai le droit. Et pourtant, le contraire n'aurait probablement pas été envisageable. Je ne connais pas très bien Adriel, mais du peu que j'en sais, il a reçu une bonne éducation. À la française, comme certains diraient. Ça ne lui ressemblerait pas de refuser une telle demande, à mon avis. M'accroupissant donc, je m'assois finalement sur le sol sans même songer à la terre qui tâchera très certainement mon short. Si cela aurait pu me préoccuper en d'autres circonstances, aujourd'hui, je suis trop obsédé par la peur pour pouvoir y songer plus de deux secondes. La peur de le mettre en colère. La peur de remuer le couteau dans la plaie. La peur de succomber, également. Ah, putain. Pourquoi est-ce qu'il est venu ici, lui aussi ? C'était obligé ? Il faut croire que oui. Je déteste ma vie.

    Je m'apprête alors à lui poser une question lorsque son téléphone se met à sonner. Silencieusement, j'attends tandis qu'Adriel sort l'objet de sa poche. Mes yeux s'arrêtent distraitement sur la photographie s'affichant sur son écran et je plisse des yeux de surprise et d'agacement. Je n'arrive pas à lire le nom qui est écrit sur l'écran ; en vérité, je n'essaie même pas de le lire. Tout ce que je vois, moi, c'est une Barbie souriante aux yeux bleus et aux cheveux bruns. C'est probablement la seule chose que je retiens de la photo. Il faut dire que je ne l'ai pas vue pendant bien longtemps, en même temps. Évidemment, c'est à ce moment là qu'il se lève, s'excusant avant de s'éloigner, et je le regarde faire, sans me relever. Puis, lorsque je suis sûr qu'il a le dos tourné, j'enfonce mes mains dans mes cheveux avant de marmonner dans ma barbe naissante.

    - Oscar, sei davvero troppo stupido. (Oscar, tu es vraiment trop con.)

    Je soupire alors avant de ramasser un bâton par terre et de dessiner quelques lignes dans la terre avec désinvolture. Lorsque j'entends ses pas, je relève rapidement de la tête avant de lui sourire, sympathiquement. Je remarque cependant qu'il s'assoit plus loin de moi qu'avant et j'essaie de rester impassible, bien que cela me force à réfléchir plus que je n'en ai l'envie. Pourquoi se sent-il obligé de rester loin de moi ? Me déteste-t-il donc tant que cela ? Adriel s'excuse alors ce à quoi je lâche malgré moi :

    - Oh, ce n'est rien. Ça avait l'air important.

    J'essaie de ne pas faire paraître l'amertume qui se manifeste dans mes pensées mais je crois que je n'ai jamais vraiment été fort pour contenir mes émotions. Non. Je ne crois pas : je sais que je n'ai jamais été fort pour les contenir, ces émotions. Hélas.
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    Lun 4 Mai 2015 - 23:00
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    Ce coup de téléphone avait beau être prévu dans le sens où je lui avais promis de me donner des nouvelles et elle de me harceler pour ça, j'ai quand même un sentiment de surprise, lorsque j'entends sa voix à l'autre bout du fil. J'aime bien parler avec elle, Alice peut comprendre ce que je peux ressentir quand je croise des enfants à l'étranger, tout comme de nouveaux paysages. Elle pourrait, j'en suis certain, ressentir toute la joie que j'ai eu, à jouer au football avec ses enfants. Et puis, elle a toujours le mot pour rire... Moi qui ait passé ces derniers jours à éviter un certain Italien pendant mes tâches quotidienne, et qui n'ait pas arrêté de travailler pour le bien être des habitants de ce village, je dois avouer que la voix d'Alice sonne dans mes oreilles comme une douce mélodie apaisante. J'avais beau être à l'autre bout du monde, j'avais enfin un signe de vie de quelque chose qui me prouve que je ne suis pas si seul que ça, ici.

    Alors lorsque je raccroche avec la jeune femme, je regarde un instant le téléphone, et en particulier l'écran. Fini la photo d'Alice, avec son sourire et ses yeux bleus. Retour à moi, et un de mes amis, qui retrouve sa place de fond d'écran d'accueil. Fin d'un break. Je range le téléphone dans ma poche, et retourne à côté d'Oscar. Enfin, à côté.. Il y a quand même un mètre qui nous sépare. C'est la distance minimum que j'impose entre lui et moi, maintenant... Mais quel idiot... qui s'impose se genre de chose ? Mais il le fallait. Je devais mettre des barrières, que dis-je, des murs entre lui et moi, maintenant. Le seul moyen pour tourner la page, je suppose. Je lui présente quand même mes excuses, car après tout, ce n'est pas très poli de partir pour un coup de téléphone, même si ce n'était pas comme si nous étions en pleine discussion importante, ou en plein débat.

    « - Important, pas vraiment... mais c'était des nouvelles de Los Angeles.. »

    Ah, Los Angeles... La ville ne me manquait pas, ou du moins, pas encore. Mais dans combien de temps le mal du pays allait me gagner ? Et puis ce n'était pas comme si ce que nous avions sous les yeux ici était plaisant, certaines visions étaient très difficiles à voir, et encore plus, à se sentir utile dedans. Nous avions beau faire de notre mieux, ce n'était pas toujours suffisant. J'ai l'impression, quand je regarde Oscar après cela, qu'il a changé d'humeur, mais peut-être que je me trompe. J'avais tout fait pour ne pas lui prêter une grande attention, hier. Je passe une main dans mes cheveux et sur mon visage, me forçant à me reveiller un peu. Il faut dire que bien que la nuit tombe, j'ai extrêmement, chaud, et je me demande comment j'ai pu réussir à ne pas faire de malaise jusqu'à aujourd'hui. Et puis, j'ai fais du sport, ça n'a pas aidé. Je donnerai tout pour une douche fraîche là, j'avoue.

    « - Je vais aller sur la plage, je crois.. J'ai besoin d'air »

    Dans tous les sens du terme. C'est sûrement pour cela que je ne comprend pas ma phrase suivante.

    « - Si jamais tu veux venir hein.. »

    Putain, je suis trop con ou quoi ?? Je me lève, et commence à marcher. Je ne veux pas me prendre un autre vent, peut-être que c'est pour ça que je pars avant même sa réponse. J'espère juste qu'il me suivra.

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    Lun 11 Mai 2015 - 17:32
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    Important, pas vraiment ... Mais c'était des nouvelles de Los Angeles. Je me mords la lèvre. Probablement des nouvelles d'une des groupies écervelées qu'il accepte dans son lit un soir par semaine lorsqu'il n'a rien de meilleur à faire et qu'il s'ennuie. À l'entendre, elle ne semble pas spécialement importante, à ses yeux. Il s'agit presque même d'un simple divertissement. Je me lève malgré tout, faisant trois-quatre pas vers l'avant tout en réfléchissant. Mon dos lui fait face, et cela me permet de ne pas avoir à le regarder. Parce que je ne saurai pas où regarder ...

    - Personnellement, lorsque je pars en voyage, j'ai l'habitude de me déconnecter.

    Des paroles prononcées avec froideur, peut être même avec détachement. Et pourtant, des paroles vraies. Pour moi, l'inconnu est un périple, une réelle expérience. Je veux pouvoir me plonger entièrement dans un univers nouveau sans avoir à me retourner. Ne jamais avoir à me retourner ... Pourtant, parfois, nous y sommes bien obligés. C'est alors que je me retourne. Je tente un sourire. Mi-chaud, mi-convainquant. Il va falloir que j'essaie plus fort, la prochaine fois. Je devrais dire quelque chose. Je sais qu'il faudrait que je dise quelque chose, là, ici et surtout, maintenant. Maintenant ... Mais quoi ? Je baisse la tête, me mord la lèvre. Je ne sais pas que dire, je ne sais pas que faire ... Désolé. Non, ça sonne mal. Je ne sais pas ce qu'il m'a pris. Mais est-ce vrai ? Et suis-je réellement désolé ? Qu'est-ce que je veux ? La seule chose que je sais, c'est ce que je ne veux pas ... Soit pas grand chose, au final. Ne pas mourir. Ne pas mourir seul. Ne pas finir seul. Ne pas être seul. Me réveiller, à tes côtés. Aux côtés de quelqu'un, peu importe. Ne pas être seul ... J'ai du mal à respirer, j'ai chaud. C'est alors qu'il me parle. La plage ... ? Il se lève aussi. Je le regarde marcher, me disant que c'est terminé. Un frisson me parcourt l'échine. Il va s'en aller.

    Puis, une voix. Elle m'étonne, me surprend. Me bouscule en même temps.

    Si jamais tu veux venir ...

    Est-ce que je le veux réellement ?

    ...

    Je ...

    Je ne sais pas ...

    Je ...

    Est-ce que je veux vraiment le suivre ?

    Je ...

    ...



    Évidemment.

    Il continue de marcher, et c'est en silence que je le suis sur sa trajectoire, me grattant les cheveux avec indécision. Adriel ... Il me tourne le dos, et cela me permet de festoyer sur sa silhouette imposante. J'admire ce qu'il y a devant moi sans oser le perturber. Direction ? La plage. C'est la première fois que j'y mets les pieds depuis mon arrivée.
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    Re: i know you hate to think about it but this is real as you and me. [/w. Adriel]

    Dim 31 Mai 2015 - 18:58
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    Ma tête se tourne vers la sienne, mes yeux dans les siens. J'ai senti qu'il était... Froid. Son attitude semble pourtant ne pas être sûre, et froide, comme sa voix.

    « - Sur ce coup là, je suis entièrement d'accord avec toi. Les voyages sont fait pour avoir une totale déconnexion, mais... j'ai du mal à penser que ce voyage là en tant que vacances. Donc pas de déconnexion... »

    Et puis, il y avait aussi le fait que je ne comptais pas rester seul ici. Je savais que ça serait dur, au début, et que j'aurai besoin de soutien, même à des centaines de kilomètres. Et puis ce n'était pas comme si j'avais quelqu'un ici avec qui parler, histoire de ne pas devenir complètement fou dans ma solitude. La communication est compliquée, ici, bien que magique le peu de fois qu'elle est utilisée. D'ailleurs, je n'aurai jamais pensé que celui avec qui je parlerai ici, ce soit Oscar... Loin de là même... Surtout vu comme nous nous sommes ignorés, pendant le vol...

    Est-ce que j'étais prêt à tourner la page ? Est-ce que je pouvais mettre de côté le fait qu'Oscar m'a méchamment recalé la prochaine fois ? Franchement, non. Jamais on m'avait dit non, et surtout pas sur ce genre de chose. Et puis... je ne lui demandais pas que du sexe, contrairement à mes habitudes, peut-être est-ce pour cela que je n'ai pas réussi à faire comme si de rien n'était, que ça ne m’atteignait pas. Ma colère remonte, et le seul moyen que j'ai pour la canaliser, c'est de fuir. Je me lève, et me met à marcher vers la plage.

    Allez Oscar... avance... rejoins moi.

    Je ne sais même pas pourquoi je le veux, puisque... Je le déteste, non ? Je le devrais. Je continue de marcher, je veux partir, sentir le peu d'air de ce temps sec s'écraser sur mon visage, au bord de l'eau. Sentir les vagues sur mes chevilles, me soulageant. J'ai chaud, beaucoup trop chaud. Et le sport n'a pas aidé. Une fois sur la plage, j'avance vers l'eau, et m'assoit pas loin, regardant l'horizon. Je retire mes chaussures basses, et met mes pieds dans l'eau, m'allongeant sur le sable, qui d'ailleurs, s'engouffre dans mes cheveux. Merde. La transpiration, sûrement. Je ferme les yeux, jusqu'à ce que j'entende des pas, maintenant que le silence est revenu. Grâce à un feu de camp juste à côté, semblant être abandonné, je vois qui est cet homme. L'homme que je ne comprendrais sûrement jamais. Celui qui me fait mal à la tête, à force de penser, et de reflechir à comment nous avions pu finir de la sorte.

    Oscar.

    Re: i know you hate to think about it but this is real as you and me. [/w. Adriel]

    Jeu 18 Juin 2015 - 15:01
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    Il me dit être d'accord avec moi avant de préciser que pour lui, ce voyage ne fait pas partie de ses vacances. Les vacances existent-elles réellement, au moins ? Je crois bien qu'il me reste toujours quelque chose à faire, de mon côté. Même lorsque je suis en Italie, il faut que j'aide maman, papa ... Et que j'aille donner un coup de main aux centres ... Je n'ai jamais réellement pu me poser sans avoir quoi que ce soit à faire ... Et je pense que je ne supporterais pas cela, d'ailleurs, si cela venait à m'arriver un jour.

    - Je n'ai pas parlé de vacances.

    ... Bon, d'accord, je suis agacé. Par cette fille et sa présence sur son téléphone. Et le fait qu'il lui parle, alors qu'il est ici ... Avec moi ... Oui, cette fille m'agace et je ne sais même pas de qui il s'agit ! Ironique, n'est-ce pas ? Moi, je ne trouve pas ça drôle, en tous les cas.

    Nous arrivons enfin à la plage. Paysage idyllique. Tellement pure et déserte qu'on pourrait croire au paradis sur terre. Comme si les hommes n'avaient jamais découvert son existence ou n'avaient pas eu l'audace de perturber sa beauté spectaculaire avec leurs affreuses constructions ... Et cette mélodie nocturne ...

    Le vent me caresse les joues, joue avec mes cheveux. Il me porte en son sillage et, le pas léger, moi, je continue de marcher. Tournant de la tête à nouveau vers Adriel, je le vois, déjà allongé, les pieds dans l'eau. Libéré. Il a une telle liberté en lui ... Cela se voit dans ses cheveux, qui cascadent toujours de façon imposante, presque aléatoire, le long de son visage. Cela se voit dans sa façon de courir, sans avoir peur de transpirer, de sentir mauvais ... Cela se voit dans sa façon de se laisser tomber, dans le sable, là, maintenant. Avec innocence et indifférence, comme un enfant le ferait.

    Moi ... Je ne peux pas me défaire des conventions. Oublier mon apprentissage, mon éducation. Il faut être propre, il faut être présentable, il faut sentir bon, être bien habillé. Les sables dans les cheveux, c'est l'enfer pour l'enlever après. Trop de questions, trop de contradictions, tant de choses que je ne veux pas faire, ne peux pas faire, ou ai l'impression que je ne devrais pas faire.

    ... Nous ne vivons vraiment pas dans le même monde ...

    Parfois, je me demande si ma façon de faire est la bonne. Lorsque je le vois, lui, mes doutes n'en sont que plus forts. Plus j'avance vers lui, plus mes doutes s'ancrent en moi. Est-ce que j'avais raison, au moins ... ? Une possibilité que je ne veux pas affronter.

    Alors, je m'éloigne. Je me rapproche de ce feu de camp, désert, abandonné, faisant abstraction de mon horreur face au fait que quelqu'un l'a laissé ici sans l'éteindre, sans avoir peur de créer un incendie ravageur capable de terrasser toute la ville dans son sommeil ... Et je m'assois. Cherchant des conseils et du réconfort dans le doux crépitement des flammes. Mes doigts ramassent alors une branche, abandonnée près du feu. Je commence à remuer les braises, avec détachement.

    Je ne sais pas où je suis.
    Je ne sais pas où j'en suis.
    Je me sens seul ...

    ... Et lui ?
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    Re: i know you hate to think about it but this is real as you and me. [/w. Adriel]

    Mar 30 Juin 2015 - 21:31
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    Okey... j'avoue, je ne m'attendais pas à une telle réaction. C'est ce qui m'enerve avec lui, ne pas pouvoir entrer dans sa tête, et le comprendre. Parce que là, l'entendre dire ça d'une manière si... franche, et froide, j'aime pas ça. Et en plus, je le prend pour moi, comme si mon égo en avait prit un coup, même pour pas grand chose. Je l'ignore, et continue ma route, seul. Je ne sais pas s'il me suit, et je ne me tourne pas pour le vérifier. Oui, j'ai envie qu'il vienne, et je me surprend moi même de le vouloir. Sans doute suis-je un peu masochiste. Bon, d'accord, beaucoup.

    Les pieds désormais dans l'eau, je regarde l'horizon, ne sachant pas trop quoi faire maintenant. Je sens la chaleur de la journée continuer de peser dans l'air, et les vagues fraîches s'écraser sur mes orteils, montant jusqu'à mes chevilles. Je reste allongée, et ferme les yeux, essayant de me laisser aller quelques instants, me recentrer, et me concentrer sur le plus important. Mais, qu'est-ce qui l'est vraiment ? Ici, rien n'à d'importance pour moi, je suis d'ailleurs ici même pour les autres. Je soupire, une nouvelle fois, et me redresse.

    C'est beaucoup trop silencieux, et ce n'est qu'en tournant la tête que je vois qu'Oscar m'a suivi. Je ne sais même pas pourquoi il l'a fait, je ne comprend toujours rien à cet homme. Une part de moi aurait préférée qu'il ne vienne pas, qu'il préfère être à l'autre bout du pays, ou je ne sais pas... Là, je ne comprend plus rien. Il ne faut pas que je cherche à comprendre. Ni à lui plaire, j'ai bien compris que c'était mort, de ce côté là. Joyeux Noël, Adriel, rappelle toi. Il est prêt du feu, et ne semble pas se soucier du reste. Moi, j'étouffe, par sa présence, et par la chaleur. Duo opprésant.

    Alors je me lève, sans un mot, et détourne mon regard de l'Italien pour regarder l’océan. Une étendue d'eau, visiblement sans fin, bien qu'on sache qu'elle en a une, du moins dans les frontières. Mais j'ai l'impression que c'est la solution à mon sentiment d’oppression, et que ça va m'aider à défaire les chaînes qui bloquent ma cage thoracique. Alors je retire mon t-shirt, le laisse tomber sur le sable. Je me fiche de me déshabiller ici, ça ne gène personne. Et puis il y a peu de chance pour qu'Oscar le remarque, de toute façon. Tiens, je pourrais peut-être nager, jusqu'à trouver un autre terre, si le courant n'a pas eu ma vie avant. Est-ce que seulement mon absence serait remarqué, ici, comme la bas ?

    Je déteste me sentir ainsi, aussi invisible qu'inutile. Faible, et vulnérable. Je retire le reste, et plonge dans l'eau, laissant le sel s’immiscer dans mes cheveux. L'eau fouette la moindre partie de mon corps, lorsque je nage, mais ça fait un bien fou. Je m'éloigne un peu du bord, et nage, jusqu'à ne plus avoir pied. Et la, je reste là, faisant du sur place, les yeux rivés vers les étoiles. Je ne vois même pas comment on peut trouver ça réconfortant, de regarder les étoiles. À quoi ça va me servir ? À rien. Bon sang, mais qu'est-ce que je fous.

    Re: i know you hate to think about it but this is real as you and me. [/w. Adriel]

    Dim 5 Juil 2015 - 2:48
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    Sapphire

    Des froissements me tirent de mes pensées déprimantes. Ma tête se tourne afin de se retrouver face à des vêtements qui tombent au sol, les uns après les autres. Un peu comme tous les espoirs que j'ai bien pu avoir dans ma vie. La carrière, brillante, d'avocat, qui a perdu tout son éclat à mes yeux, depuis le temps. Je ne suis même plus sûr de vouloir faire ça de ma vie, quoi, c'est grave, un peu ... Non ? Mes yeux suivent distraitement ce corps nu disparaître dans l'obscurité avant de se retourner vers les braises, que la branche s'amuse à titiller. Je les vois, danser, sauter, vibrer, s'amuser, ces braises, toutes ces braises dans ce feu qui semble vouloir toujours brûler. Et moi ... J'hésite. Je ne sais pas. Devrais-je le suivre ? Oui. Non. Peut être.

    Je me retourne, une dernière fois.
    Mon dieu, il est déjà loin.
    Mais ...

    Voilà que ...
    Non ...
    Si ... ?

    Il s'est arrêté.

    Est-ce au moins bien lui, cette masse noire, immobile, oubliée, un peu plus loin du rivage ?
    Il semblerait.

    Il ne bouge plus, s'est-il blessé ?
    Ou alors ... M'attend-t-il ? Attend-t-il que je vienne l'accompagner ?

    Des questions se bousculent dans mes pensées tandis que je me lève, impulsivement. Puis, voilà que moi aussi, je me déshabille. Complètement. Plus de tee-shirt, plus de tongs. Plus de short, plus de caleçon. Je ne veux rien salir, rien mouiller. Je garde tout en place en posant plusieurs gros cailloux sur mes vêtements. Et j'en fais de même pour les siens, par gentillesse.

    Et puis je marche, calmement, laissant les vagues me lécher les orteils, me caresser les pieds.
    Nu comme un ver, j'avance, vers lui, vers l'eau, vers l'eau-ri-zon ...

    J'avance encore tandis que l'eau me recouvre de plus en plus pleinement ...
    Je frissonne, devant la fraicheur de la mer.
    J'avance, j'avance, toujours aussi lentement ...

    Puis, l'eau est à ma taille ...
    Puis, l'eau est à mon biceps ...
    Puis, l'eau est à mes épaules ...

    Je lâche prise.
    Me laisse tomber.
    Je flotte.
    Je commence à nager.

    N A G E R.

    Grands mouvements, bras élancés. Des brasses, répétitives.
    Une,
    Deux,
    Une,
    Deux,
    Une,
    Deux.

    Immobile, il ne bouge pas, et je me rapproche de lui.

    Une,
    Deux,
    Une,
    Deux,
    Une,
    Deux.

    M'attend-t-il ?
    Bientôt, je le saurai.
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    Re: i know you hate to think about it but this is real as you and me. [/w. Adriel]

    Lun 27 Juil 2015 - 19:20
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    Invité
    Anonymous
    Invité
    PROFIL

    Oui, les étoiles sont belles. Oui, on pourrait prendre une photo, et en faire un fond d'écran digne de ceux qu'on trouve déjà dans les ordinateurs, préenregistrés. Mais à quoi ça me sert, moi ? Voir des étoiles ne m'aide en rien. C'est beau, mais ce n'est pas le genre de beauté qui m’intéresse, en ce moment. Et puis, une étoile, c'est triste. Je sais que si je la vois, c'est qu'elle est déjà morte quelque part, mais que le temps que la lumière vienne à nous, c'est déjà trop tard. Je soupire. Je met la tête sous l'eau, m'immergeant.

    Et ici, sous l'eau. Je n'entends rien, sauf le bruit étouffé des vagues, au dessus de moi. Je ne vois rien, les yeux fermés. Je pourrais les ouvrir, mais je sais que je n'y verrai qu'un flou. Le reflet de ma vie, peut être. Je reste dessous, et remonte lorsque le souffle vient à me manquer. Bah oui, je ne suis pas non plus suicidaire ! Je soupire, passe la main dans mes cheveux pour retirer l’excédant d'eau.

    Et rien.

    Qu'est-ce que je fais... rien... Pourquoi suis-je parti dans l'eau ? Pour échapper à tout, au reste, à rien.. Tellement de choses en tête pour qu'en fin de compte, je prenne la fuite. Et pourtant, j’entends du bruit. De l'eau, quelque chose derrière moi. Ou plutôt quelqu'un.

    Oscar.

    Qui d'autre, de toute façon ? Nous étions seuls. Mais je ne comprend pas pourquoi il vient dans l'eau avec moi. Est-ce qu'il se sent seul ? Est-ce qu'il n'a rien qu'autre à faire ? Ou est-ce qu'il en a envie ? Ça m'étonnerait. Et pourtant, je lui fais face. Il s'arrête devant moi, et je le regarde, sans comprendre. J'ai envie de lui demander ce qu'il fait là, ou à quoi il joue ! Après tout, il m'a bien recalé à Noël, pourquoi est-ce que je ne peux pas tout simplement lui dire d'aller se faire foutre ? Mon cœur en a assez prit, non ?

    Je le regarde, j'espère que mes yeux ne montrent pas toute la peine que je ressens. Je ne comprend pas. Je ne sais pas ce qu'il veut. Ce qu'il pense. Je devine que lui aussi, est nu, vu les affaires au loin sur la plage. Je pense à d'autres envies, auxquelles je ne peux pas donner suite. Je le regarde, mes yeux s'accrochant aux siens. Et pourtant, la gorge serrée, je ne peux dire un mot. Je serre les dents, je ne dois rien montrer. Rien penser. Rien faire. Alors que j'en crève d'envie. Et que mon coeur s'emballe rien que de le voir face à moi.

    Pourquoi est-ce que j'espère encore ?

    Re: i know you hate to think about it but this is real as you and me. [/w. Adriel]

    Mer 19 Aoû 2015 - 0:26
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    Oscar Luccheti
    Oscar Luccheti
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    Gameplay : Personnes et longueurs variables – plume déstructurée et parfois un peu abstraite.
    Disponibilité RP : Disponibilité Limitée
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    Nationalité/origines : Sicilien (Italien)
    Avertissements contenu : Sexualité, homophobie, infidélité, vie sans-abri, amnésie, meurtre, coma, hospitalisation
    Orientation & situation : homosexuel, en relation sérieuse avec Silas Caldwell, hésitant à rompre pour se mettre avec Gabriel Hartt
    Métier/occupation : Conseiller légal au centre LGBT de Los Angeles
    Études & fraternité/sororité : Doctorat partiel en exercice du droit. ("juris doctor" ; 7ème et dernière année jamais achevée suite à son agression)
    Résidence : Actuellement: Downtown, dans l'appartement luxueux de Silas. Anciennement: Eastside, avec son grand frère, Fabio
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    Riley
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    Sapphire

    Silence. Silence.

    Ce silence...

    Je lui romprai le cou. Ce silence lourd, froid, insupportable. Ce silence qui soulève mon coeur, emportant en son sillage toutes mes questions, toutes mes incertitudes. Ce silence, agissant en véritable barrière. Entre lui et moi. Entre nous. Une barrière de silence est égale à une barrière de non-dits.

    Non-dits, non-dits... Dits, dits, dits...

    Lui les a dit, ses dits...

    Les miens... Non. Non-dits. Je n'avais pas envie de les partager. Pas envie de les lui expliquer.
    Ces peurs, ces craintes... Je n'avais pas envie qu'il les voient. Je ne voulais pas qu'il les découvrent. Il le fallait.

    Nos yeux se parlent, je le sais qu'ils se parlent, je le vois, moi! ... Mais je ne saurais pas ce qu'ils se disent. Moi-même, mes yeux ne m'écoutent jamais. Ils se perdent, nonchalamment dans la distance, sans jamais essayer d'entendre ce que je veux qu'ils communiquent, n'en faisant qu'à leur guise, à longueur de journée. Traitres, traitres, tous des traitres, ces yeux, ces regards, ces silences, ces non-dits...

    Une vague claque mon menton, l'eau acidifie la cavité de ma bouche. Retour à la réalité. Ces pensées sauvages, conflictuelles, farouches, je les range, je les contrôle, je les dompte, je les mets en boite, je...

    Je fais le vide.

    Le vide autour de moi. le vide dans ma tête. Le vide dans mes pensées.
    Puis je le regarde, à nouveau.
    Lui et ses yeux, vidés, eux aussi.
    D'émotions, de pensées.
    Dénués, dépourvus, privés, même, de leur humanité.

    Mes cheveux me collent à la peau, le sel me brûle les yeux.
    Mon souffle, rauque, violent, heurte la nuit comme un cri qui proteste l'injustice de la vie.

    – Je...

    Je ferme les yeux. Inspire profondément.

    – Désolé, tu avais peut être envie d'être seul...

    Il n'y a rien de plus oppressant que l'incertitude écrasante de mes mots, perdus dans les mouvements de son silence.
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