Elle attendra son invitation. Et cela semble si simple. Idéal. Mielleux, sucré à souhait.
Il la regarde un moment, observe ces deux prunelles brillantes qui lui prouvent, à elles seules, que leur relation est si précieuse. Une relation qui les unie presque intimement, mais surtout mystérieusement. Que des étrangers étudieraient avec des yeux plein de soupçons. Mais pourquoi vouloir forcément poser des mots sur ces choses qui interrogent et qui persistent à être indéfinissables, tant qu’elles demeurent belles et paisibles ?
L’âme de Reed est en paix ce soir. Sarah est passée, Amelia est à sa place, quant à Oxanna, elle est là, sereine contre lui. Il ne pourrait demander mieux ; c’est à peine s’il y songerait. Le temps s’écoule tout à coup plus rapidement, comme si l’instant avait été trop beau pour durer éternellement. Et c’est quand il s’efforce de graver cette invitation dans l’un des nombreux tiroirs de sa mémoire que la douce voix d’Anna résonne à nouveau.
Il n’avait pas froid ; ce sont ses mots à elle qui le rappellent à l’ordre. Peut-être qu’il fait un peu frais, finalement…
─ On va rentrer. Je vais aller coucher Amelia… Tu peux rester un peu si tu veux, propose-t-il calmement, avant d’étouffer le bout de sa cigarette dans le cendrier qui traîne à ses pieds.
Peu après il se lève, se détachant ainsi du corps de la brunette. Ensemble, ils regagnent l’intérieur de la demeure Gallagher et montent à l’étage pour souhaiter une bonne nuit à l’enfant. Amelia est en proie à une douce confusion, ce soir-là, quand elle voit son père et Anna quitter ensemble sa chambre. Avant, c’était une chevelure blonde qui accompagnait toujours son père et là, tout est différent. Tout… Sans que cela ne soit douloureux. Sans qu’elle s’en inquiète.
Quand les deux adultes redescendent, l’aîné des deux reçoit un appel téléphonique qui promet d’être long. Il fait signe à l’étudiante et l’étudiante décide de s’éclipser, ce qui n’étonne guère Reed. Il aurait préféré être tranquille ce soir et profiter davantage de la présence d’Oxanna, mais le travail, reste le travail…
Une heure plus tard, il est encore au téléphone, seul depuis bien longtemps… Mais sur sa joue, une très légère marque de rouge à lèvres persiste.
Il la regarde un moment, observe ces deux prunelles brillantes qui lui prouvent, à elles seules, que leur relation est si précieuse. Une relation qui les unie presque intimement, mais surtout mystérieusement. Que des étrangers étudieraient avec des yeux plein de soupçons. Mais pourquoi vouloir forcément poser des mots sur ces choses qui interrogent et qui persistent à être indéfinissables, tant qu’elles demeurent belles et paisibles ?
L’âme de Reed est en paix ce soir. Sarah est passée, Amelia est à sa place, quant à Oxanna, elle est là, sereine contre lui. Il ne pourrait demander mieux ; c’est à peine s’il y songerait. Le temps s’écoule tout à coup plus rapidement, comme si l’instant avait été trop beau pour durer éternellement. Et c’est quand il s’efforce de graver cette invitation dans l’un des nombreux tiroirs de sa mémoire que la douce voix d’Anna résonne à nouveau.
Il n’avait pas froid ; ce sont ses mots à elle qui le rappellent à l’ordre. Peut-être qu’il fait un peu frais, finalement…
─ On va rentrer. Je vais aller coucher Amelia… Tu peux rester un peu si tu veux, propose-t-il calmement, avant d’étouffer le bout de sa cigarette dans le cendrier qui traîne à ses pieds.
Peu après il se lève, se détachant ainsi du corps de la brunette. Ensemble, ils regagnent l’intérieur de la demeure Gallagher et montent à l’étage pour souhaiter une bonne nuit à l’enfant. Amelia est en proie à une douce confusion, ce soir-là, quand elle voit son père et Anna quitter ensemble sa chambre. Avant, c’était une chevelure blonde qui accompagnait toujours son père et là, tout est différent. Tout… Sans que cela ne soit douloureux. Sans qu’elle s’en inquiète.
Quand les deux adultes redescendent, l’aîné des deux reçoit un appel téléphonique qui promet d’être long. Il fait signe à l’étudiante et l’étudiante décide de s’éclipser, ce qui n’étonne guère Reed. Il aurait préféré être tranquille ce soir et profiter davantage de la présence d’Oxanna, mais le travail, reste le travail…
Une heure plus tard, il est encore au téléphone, seul depuis bien longtemps… Mais sur sa joue, une très légère marque de rouge à lèvres persiste.
Fin du sujet
Les hommes forts sont ainsi. Au zénith de l'amour, ils réfléchissent encore, ils calculent et leur décision est sans appel. Pancol