Un conseil pour un dessert. Une simple question. Une simple demande. N’importe qui pourrait regarder sur sa propre carte et indiquer les desserts recommandés … N’importe qui. Mais pas Adélaïde. Non, bien sûr que non. Elle se lève, avec son petit mouvement habituel qui rendrait tout homme vulnérable face à elle. Elle a vraiment ce truc qui te charme sur le coup. Encore plus maintenant que je la voie agir ainsi. Je me pince la lèvre inférieure, curieux de voir ce qu’elle va faire ou dire. Et la laisse prendre place sur mes genoux, bien heureux de ce geste. Une main sur sa hanche, le regard posé sur la carte qu’elle me montre, les choix qu’elle me présente. Même si je pense à autre chose dans l’immédiat que ce fameux gâteau au chocolat qui me fait de l’œil. Oh ! Un regard qui se glisse dans le décolleté, oups. On se reconcentre, oui le gâteau au chocolat. Le dessert. Il faut choisir. Cheese cake … Ouais ouais si tu le dis, je ne suis plus du tout concentré sur la carte là d’un coup. J’ai chaud. Je fais mine de réfléchir pour faire mon choix. Mais qu’est-ce que je m’en fou de ce dessert en réalité.
« Je ne sais pas. » Glissais-je malicieusement au creux de l’oreille d’Adélaïde en me redressant doucement, comme si de rien n’était. « J’hésite, je pense que j’ai besoin de plus de détails ou d’un conseil d’une femme. » Je me mords l’intérieur de la joue pour me retenir d’ajouter d’une belle femme, ou d’une belle gazelle dans ton genre beauté. Je resserre un peu plus ma main autour de sa hanche, appréciant notre proximité. Rapide. Mais chaleureuse.
Et là, soudain. Ça vibre. Non, pas mon godmichet, tout de suite ! Je l’ai planqué dans ma table de nuit je croie hier soir. Mais non sérieusement, bande de pervers ! Je n’en ai pas voyons, je suis déjà équipé. Pas vrai les filles ? Mon téléphone, plutôt bien placé, sous le joli petit fessier d’Adélaïde. Et bien, il faut aller le chercher voyons. « Oh, attends, ne bouges pas. » Surtout pas ! Restes bien où tu es s’il te plait ! Je glisse ma main dans la poche droite pour récupérer mon téléphone et en profiter une seconde du mouvement pour … Ouais ouais, le popotin, vous avez tout compris. Malin hein ? Je trouve enfin mon téléphone, y jette un œil. « Oh non, ce n’est pas important. » Et hop je le reglisse dans la poche, non sans jeter un petit mot amusé. « Tu pensais que c’était autre chose, avoue coquine. »
FRAT LOVE :
Quand Kai essaie de convaincre qu'il est un bon père ...
... Mais que la réalité est tout autre :