Les effluves de café chaud réveillent petit à petit les neurones embrumés du pianiste. Les murs semblent plus stables et la lampe est d’autant plus facile à éviter. Il espère qu’Oscar dorme encore. Comme ça, il pourra s’installer à ses côtés, profiter de sa chaleur sans se faire envoyer chier et admirer un peu sa belle gueule. Malheureusement, la désillusion est au rendez-vous. A peine pose-t-il un pied dans la chambre qu’il aperçoit le frisé redressé.
Dommage.
Sans se lamenter pour autant, Alexander s’approche. Son regard est vissé sur le corps presque… haletant - ? - de son compagnon pour la nuit. Ce dernier n’a clairement pas l’air dans son assiette. Il semble perdu et paniqué. Pour éviter de l’effrayer, l’américain se racle la gorge. Prévenant ainsi de son approche imminente. Son postérieur retrouve ensuite le matelas moelleux avec joie tandis qu’il ne quitte toujours pas des yeux le bel Oscar.
« Bonjour. »
Petit temps d’arrêt puis la reprise. Ne pas l’effrayer davantage mais l’apprivoiser avec douceur.
« Quelque chose ne va pas… ? »
Son ton trahit son trouble. Alex sent bien que c’est différent de la dernière fois. Ce n’est pas du regret qu’il lit à travers ses gestes. Pas encore du moins. Mais quelque chose de plus profond, plus mystérieux. Quelque chose qui lui échappe. Quelque chose qui ne le regarde peut-être pas.
Il ose malgré tout.
« Tu as fait un cauchemar ? »
Si la veille il était d’une franchise déstabilisante, aujourd’hui c’est avec une certaine précaution qu’il s’exprime. Il ne cherche pas à froisser l’italien. Ni à le taquiner. Il cherche simplement à comprendre. Et à savoir s’il peut aider. Les cauchemars, il connait cela. S’il en fait moins maintenant, il lui arrive toujours d’avoir des relents de son passé qui viennent le hanter le temps d’une nuit. Tout le monde a ses démons. Alexander ne fait pas exception à la règle.
Sans rien ajouter de plus, il lui tend sa tasse. Son visage exprime l’offre dans le silence le plus complet. Un peu de café pourrait lui faire du bien. Et lui donner envie de rester. Va-t-il encore essayer de fuir ? Malgré les efforts du pianiste pour se montrer compréhensif ? Ça le frustrerait quand même...
Dommage.
Sans se lamenter pour autant, Alexander s’approche. Son regard est vissé sur le corps presque… haletant - ? - de son compagnon pour la nuit. Ce dernier n’a clairement pas l’air dans son assiette. Il semble perdu et paniqué. Pour éviter de l’effrayer, l’américain se racle la gorge. Prévenant ainsi de son approche imminente. Son postérieur retrouve ensuite le matelas moelleux avec joie tandis qu’il ne quitte toujours pas des yeux le bel Oscar.
« Bonjour. »
Petit temps d’arrêt puis la reprise. Ne pas l’effrayer davantage mais l’apprivoiser avec douceur.
« Quelque chose ne va pas… ? »
Son ton trahit son trouble. Alex sent bien que c’est différent de la dernière fois. Ce n’est pas du regret qu’il lit à travers ses gestes. Pas encore du moins. Mais quelque chose de plus profond, plus mystérieux. Quelque chose qui lui échappe. Quelque chose qui ne le regarde peut-être pas.
Il ose malgré tout.
« Tu as fait un cauchemar ? »
Si la veille il était d’une franchise déstabilisante, aujourd’hui c’est avec une certaine précaution qu’il s’exprime. Il ne cherche pas à froisser l’italien. Ni à le taquiner. Il cherche simplement à comprendre. Et à savoir s’il peut aider. Les cauchemars, il connait cela. S’il en fait moins maintenant, il lui arrive toujours d’avoir des relents de son passé qui viennent le hanter le temps d’une nuit. Tout le monde a ses démons. Alexander ne fait pas exception à la règle.
Sans rien ajouter de plus, il lui tend sa tasse. Son visage exprime l’offre dans le silence le plus complet. Un peu de café pourrait lui faire du bien. Et lui donner envie de rester. Va-t-il encore essayer de fuir ? Malgré les efforts du pianiste pour se montrer compréhensif ? Ça le frustrerait quand même...