Talya S. Adams aime ce message
Attendre.
C'est ce qu'elle a fait, si longtemps. T'attendre toi, pour ne former qu'un. Alors pourquoi attendre à nouveau ? Pourquoi espérer encore après tout ce temps ? T'attendre est la pire des souffrances, t'attendre sans savoir, t'attendre en croyant que ... Mais tu sais Talya, laisser le temps s'écouler n'est pas une tâche aisée. Rien n'est venu. Rien ne viendra. Comme une fatalité. Pourtant, ce mot l'arrête, machinalement. Les yeux se ferment, les souvenirs viennent frapper pour rappeler que quelques années plus tôt, elle t'a attendu sans jamais te voir arriver. Au contraire. Elle t'a attendu et tu es partie. Loin d'ici, loin d'elle, loin de tout ce que vous auriez pu être. Et même lorsqu'elle rouvre les yeux pour croiser les tiens, elle sait au fond d'elle que tu ne resteras pas. Que t'attendre ne servira à rien, encore. Le scénario peut changer, l'épilogue sera toujours le même.
Et même si tu t'empares de sa main, elle appartient à quelqu'un d'autre. Et même si ce contact l'électrise, tu as refusé d'être son moteur. Elle te voit, là. Elle te voit, elle t'imagine à ses côtés comme toutes ces fois où tu n'étais pas là. Pourtant. La peau douce, la chaleur d'une main dans l'autre la rassure, lui donne presque l'envie d'y croire, encore, à nouveau. Etrange sentiment qui mélange l'espoir, l'envie et la fatalité de la réalité. Elle entend, elle comprend, mais elle a vu la réalité en face et elle a avancé. " Arrêtes. " De parler. De regretter. De remuer ce couteau encore et encore dans la plaie qui n'arrive pas à se refermer malgré les années passées.
Elle n'arrive plus à parler. Elle n'arrive pas à te repousser. Comme une épée qui traverse un bouclier pas assez épais, elle abaisse les armes. Ta main qui effleure le visage. La peau qui vibre sous ce contact. Pourquoi Talya ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi toi ?
Arrêtes cette souffrance
Ton visage qui se rapproche du sien. Tes lèvres qui se posent. Ses yeux qui se ferment, ton parfum qui remonte, ta chaleur qui rejoint la sienne. Son cœur qui éclate, le naufrage qui remonte à la surface. Tout se chamboule. Il ne faut pas. Tu dois rester ce fruit interdit dans le jardin paradisiaque, celui qu'on voit, qu'on regarde, mais qu'on ne doit pas toucher, qu'on ne doit pas goûter car la simple tentation suffit pour survivre alors qu'un morceau de toi pourrait tout chambouler, tout transformer, tout faire basculer.
Les yeux restent clos, le cœur bat plus fort, plus vite. Le cœur, lui, ne t'a jamais oublié. Pas un instant. Et lorsque tes lèvres quittent doucement ce bout de peau, lui, réclame davantage. Il crie intérieurement que tu reviennes, que tu reprennes possession de ce qui t'appartiens, qui t'as toujours appartenu. Mais la raison, la réalité reste là, présente. Comme un rappel à l'ordre. Une bataille intérieure qui fait rage et que tu balayes, en quelques mots, en un murmure qui donne le frisson dans l'ensemble du corps. Une lèvre qui se pince et même si son regard plonge dans le tien, c'est une larme qui revient, une larme de souffrance, de douleur, de questionnement et surtout de doute. Sa main quitte la tienne pour rejoindre ton visage alors que ses yeux détaillent tes traits. " Je ne peux pas. " Tout abandonner. Briser tout ce qu'elle a créé ces quelques années en ton absence. Tout ce qu'elle a réussi à créer en pensant ne jamais te revoir. Et en même temps, elle a du mal à croire qu'elle pourrait se marier maintenant qu'elle sait que tu es là, dans ses pensées, dans ses sentiments, dans cette même ville. Pas seulement un souvenir. Sa main quitte ce visage dont elle a rêvé pour essuyer cette larme qui persiste. " Tu aurais dû appeler il y a quelques années. " Pour que cette vie ne soit pas ce qu'elle est aujourd'hui, pour que tu sois celle qui sera à l'autel dans quelques mois.
Mais tu ne seras pas là. Car tu ne l'es plus et tu ne le seras peut-être jamais.
" Au revoir Talya " Car elle est incapable de dire adieu, de se dire que cette porte signera à jamais votre séparation et que plus jamais vous ne pourrez vous revoir. Pourtant. Sa main sur ton visage t'attire vers elle, ses lèvres viennent gouter aux tiennes alors que les yeux se ferment, pour apprécier ce contact. Un simple baiser en apparence qui délivre une quantité d'émotions incalculable. Un au revoir ou un rappel de souvenirs. Chaud. Froid. Frisson. Coup de chaud. Rouge. Bleu. Explosion. Implosion. Le train déraille, la locomotive perd le Nord, plus rien n'a de sens. Alors que tout s'arrête. Pour reprendre une respiration. Une envie de pleurer. A la fois pour cette dose de bien-être que tu lui insuffles et à la fois pour ce rappel à l'ordre qu'elle ne devrait pas, elle ne peux pas, elle ... " Même si je me marie " Incapable de dicter une phrase pleine, complète, compréhensible. Sa main relâche ton visage. Merci pour ce baiser, merci pour ce souvenir, merci pour cet instant hors du temps, mais il est temps. " Merci Docteur Adams. " Car cette fois la porte s'ouvre.
C'est ce qu'elle a fait, si longtemps. T'attendre toi, pour ne former qu'un. Alors pourquoi attendre à nouveau ? Pourquoi espérer encore après tout ce temps ? T'attendre est la pire des souffrances, t'attendre sans savoir, t'attendre en croyant que ... Mais tu sais Talya, laisser le temps s'écouler n'est pas une tâche aisée. Rien n'est venu. Rien ne viendra. Comme une fatalité. Pourtant, ce mot l'arrête, machinalement. Les yeux se ferment, les souvenirs viennent frapper pour rappeler que quelques années plus tôt, elle t'a attendu sans jamais te voir arriver. Au contraire. Elle t'a attendu et tu es partie. Loin d'ici, loin d'elle, loin de tout ce que vous auriez pu être. Et même lorsqu'elle rouvre les yeux pour croiser les tiens, elle sait au fond d'elle que tu ne resteras pas. Que t'attendre ne servira à rien, encore. Le scénario peut changer, l'épilogue sera toujours le même.
Et même si tu t'empares de sa main, elle appartient à quelqu'un d'autre. Et même si ce contact l'électrise, tu as refusé d'être son moteur. Elle te voit, là. Elle te voit, elle t'imagine à ses côtés comme toutes ces fois où tu n'étais pas là. Pourtant. La peau douce, la chaleur d'une main dans l'autre la rassure, lui donne presque l'envie d'y croire, encore, à nouveau. Etrange sentiment qui mélange l'espoir, l'envie et la fatalité de la réalité. Elle entend, elle comprend, mais elle a vu la réalité en face et elle a avancé. " Arrêtes. " De parler. De regretter. De remuer ce couteau encore et encore dans la plaie qui n'arrive pas à se refermer malgré les années passées.
Elle n'arrive plus à parler. Elle n'arrive pas à te repousser. Comme une épée qui traverse un bouclier pas assez épais, elle abaisse les armes. Ta main qui effleure le visage. La peau qui vibre sous ce contact. Pourquoi Talya ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi toi ?
Arrêtes cette souffrance
Ton visage qui se rapproche du sien. Tes lèvres qui se posent. Ses yeux qui se ferment, ton parfum qui remonte, ta chaleur qui rejoint la sienne. Son cœur qui éclate, le naufrage qui remonte à la surface. Tout se chamboule. Il ne faut pas. Tu dois rester ce fruit interdit dans le jardin paradisiaque, celui qu'on voit, qu'on regarde, mais qu'on ne doit pas toucher, qu'on ne doit pas goûter car la simple tentation suffit pour survivre alors qu'un morceau de toi pourrait tout chambouler, tout transformer, tout faire basculer.
Les yeux restent clos, le cœur bat plus fort, plus vite. Le cœur, lui, ne t'a jamais oublié. Pas un instant. Et lorsque tes lèvres quittent doucement ce bout de peau, lui, réclame davantage. Il crie intérieurement que tu reviennes, que tu reprennes possession de ce qui t'appartiens, qui t'as toujours appartenu. Mais la raison, la réalité reste là, présente. Comme un rappel à l'ordre. Une bataille intérieure qui fait rage et que tu balayes, en quelques mots, en un murmure qui donne le frisson dans l'ensemble du corps. Une lèvre qui se pince et même si son regard plonge dans le tien, c'est une larme qui revient, une larme de souffrance, de douleur, de questionnement et surtout de doute. Sa main quitte la tienne pour rejoindre ton visage alors que ses yeux détaillent tes traits. " Je ne peux pas. " Tout abandonner. Briser tout ce qu'elle a créé ces quelques années en ton absence. Tout ce qu'elle a réussi à créer en pensant ne jamais te revoir. Et en même temps, elle a du mal à croire qu'elle pourrait se marier maintenant qu'elle sait que tu es là, dans ses pensées, dans ses sentiments, dans cette même ville. Pas seulement un souvenir. Sa main quitte ce visage dont elle a rêvé pour essuyer cette larme qui persiste. " Tu aurais dû appeler il y a quelques années. " Pour que cette vie ne soit pas ce qu'elle est aujourd'hui, pour que tu sois celle qui sera à l'autel dans quelques mois.
Mais tu ne seras pas là. Car tu ne l'es plus et tu ne le seras peut-être jamais.
" Au revoir Talya " Car elle est incapable de dire adieu, de se dire que cette porte signera à jamais votre séparation et que plus jamais vous ne pourrez vous revoir. Pourtant. Sa main sur ton visage t'attire vers elle, ses lèvres viennent gouter aux tiennes alors que les yeux se ferment, pour apprécier ce contact. Un simple baiser en apparence qui délivre une quantité d'émotions incalculable. Un au revoir ou un rappel de souvenirs. Chaud. Froid. Frisson. Coup de chaud. Rouge. Bleu. Explosion. Implosion. Le train déraille, la locomotive perd le Nord, plus rien n'a de sens. Alors que tout s'arrête. Pour reprendre une respiration. Une envie de pleurer. A la fois pour cette dose de bien-être que tu lui insuffles et à la fois pour ce rappel à l'ordre qu'elle ne devrait pas, elle ne peux pas, elle ... " Même si je me marie " Incapable de dicter une phrase pleine, complète, compréhensible. Sa main relâche ton visage. Merci pour ce baiser, merci pour ce souvenir, merci pour cet instant hors du temps, mais il est temps. " Merci Docteur Adams. " Car cette fois la porte s'ouvre.
« Sois la terre promise que je recherche, sois le pardon que je souhaite, sois le tout que mérite et l'atout qui me déchiffre. »