Il se rappelle d'une point, sur moi, qui joue en ma défaveur : je n'aime pas me battre. La violence n'a jamais été quelque chose que j'apprécie, mais par contre, si on me cherche... On me trouve. Et Finn c'est typiquement le mec envers qui je peux faire une exception. Moi je cherche ? MOI ? putain c'est toi qui m'a balancé toutes ces horreurs dans la rue. C'est toi qui a lancé le premier couteau, tu ne peux pas te plaindre que j'ai envie de t'en planter un également, en plein cœur. Tu vas redescendre de ton piedestal la, et bien vite, même si pour ça je dois sortir les poings.
Ce qui me rend fou dans cette histoire ? C'est que j'aime bien ça. Cette fougue qui m'a plu, à l'époque, et qui a fait que j'ai tombé les armes l'espace d'un instant. Je sais que je le poussais parfois dans ses retranchements aussi, a l'époque, mais ce n'était que pour le pousser à bout, et jouer un peu. Ce n'était pas aussi sérieux. Là, je pourrais réellement lui décrocher mon poing dans sa belle gueule.
Tu peux pas t'en empêcher hein.
Putain mais il me casse les couilles ! Princesse ? Sérieusement ? Ma main se resserre sur mon verre, mais au lieu de l'exploser sur le comptoir, je reprends un verre. Tant pis si je finis ivre, au moins je me serai retenu au maximum.
Appelle moi encore une fois princesse et tu ne seras même plus en capacité de répondre.
C'est ferme, franc. J'vais le défoncer. Mais a mon tour de le laisser parler, c'est bon sang que c'est dur. Je l'écoute me dire que ouais, effectivement il n'avait pas besoin de moi. En même temps, je m'attendais a quoi ? Qu'il arrête de vivre parce que j'étais parti ? Nan. Mais j'sais pas, j'avoue que ça me casse un peu les couilles de l'entendre le dire. Après.... Il est vrai que je n'ai pas eu plus lâche, comme acte. Partir, comme ça, sans prévenir... Mais j'étais jeune, et con. Quoi que, je fais encore ça parfois avec les hommes avec qui je passe une nuit... Je pars quand ils dorment, à pas de loup dans la chambre de l'hôtel... et je ne culpabilise même pas, c'est un peu comme un secret professionnel. Oubliez moi vite, souvent vous n'avez même pas mon vrai prénom. Jayce. C'est lui, mon autre moi, qui ne rougit pas à l'idée de déposer ses lèvres contre le sexe de ses amants. Pas Ezra.
Entendre que mon cocktail était bon me suffit. Bien sûr qu'il ne dira pas qu'il était incroyable, comme moi je ne dirais pas que la nuit qu'on a passé ne m'a jamais quitté.
Bien. Merci.
Oh putain, un mot de politesse. Incroyable. Même moi je ne pensais pas cela possible. Mais... Trop beau pour être vrai, il enchaîne. A moi de faire... Un effort ? Et tenter de répondre à ses questions.
Je devais partir. J'l'ai pas fais de gaité de coeur, j'étais bien au bar et avec l'équipe, mais... J'avais pas trop le choix, c'était très important, immédiat, et personnel. J'ai pas spécialement eu le choix...
Autrement dit, ne me demande pas plus. Et oui, je mens, mais je ne peux pas lui dire que j'ai tellement aimé chaque coup de reins qu'il m'a offert que je n'ai plus réussi à le regarder dans les yeux ensuite. Je pouvais pas ! Il m'a transpercé, dans tous les sens possibles du terme. Et je n'étais pas prêt à ça. Je ne le suis toujours pas.
Mon interrogatoire est terminé ?
Je termine mon... Troisième verre ? Déjà ? Bordel... Je nous ressers, une dernière fois, remplissant bien les deux verres, et remet la bouteille à sa place. Je fais aussi le tour du comptoir, pour me placer aussi sur un des tabourets hauts, a côté du sien. Mon genou le touche, quand je m'installe, et comme si c'était électrique, je me recule un instant, avant de reprendre mon verre
.Ce qui me rend fou dans cette histoire ? C'est que j'aime bien ça. Cette fougue qui m'a plu, à l'époque, et qui a fait que j'ai tombé les armes l'espace d'un instant. Je sais que je le poussais parfois dans ses retranchements aussi, a l'époque, mais ce n'était que pour le pousser à bout, et jouer un peu. Ce n'était pas aussi sérieux. Là, je pourrais réellement lui décrocher mon poing dans sa belle gueule.
Tu peux pas t'en empêcher hein.
Putain mais il me casse les couilles ! Princesse ? Sérieusement ? Ma main se resserre sur mon verre, mais au lieu de l'exploser sur le comptoir, je reprends un verre. Tant pis si je finis ivre, au moins je me serai retenu au maximum.
Appelle moi encore une fois princesse et tu ne seras même plus en capacité de répondre.
C'est ferme, franc. J'vais le défoncer. Mais a mon tour de le laisser parler, c'est bon sang que c'est dur. Je l'écoute me dire que ouais, effectivement il n'avait pas besoin de moi. En même temps, je m'attendais a quoi ? Qu'il arrête de vivre parce que j'étais parti ? Nan. Mais j'sais pas, j'avoue que ça me casse un peu les couilles de l'entendre le dire. Après.... Il est vrai que je n'ai pas eu plus lâche, comme acte. Partir, comme ça, sans prévenir... Mais j'étais jeune, et con. Quoi que, je fais encore ça parfois avec les hommes avec qui je passe une nuit... Je pars quand ils dorment, à pas de loup dans la chambre de l'hôtel... et je ne culpabilise même pas, c'est un peu comme un secret professionnel. Oubliez moi vite, souvent vous n'avez même pas mon vrai prénom. Jayce. C'est lui, mon autre moi, qui ne rougit pas à l'idée de déposer ses lèvres contre le sexe de ses amants. Pas Ezra.
Entendre que mon cocktail était bon me suffit. Bien sûr qu'il ne dira pas qu'il était incroyable, comme moi je ne dirais pas que la nuit qu'on a passé ne m'a jamais quitté.
Bien. Merci.
Oh putain, un mot de politesse. Incroyable. Même moi je ne pensais pas cela possible. Mais... Trop beau pour être vrai, il enchaîne. A moi de faire... Un effort ? Et tenter de répondre à ses questions.
Je devais partir. J'l'ai pas fais de gaité de coeur, j'étais bien au bar et avec l'équipe, mais... J'avais pas trop le choix, c'était très important, immédiat, et personnel. J'ai pas spécialement eu le choix...
Autrement dit, ne me demande pas plus. Et oui, je mens, mais je ne peux pas lui dire que j'ai tellement aimé chaque coup de reins qu'il m'a offert que je n'ai plus réussi à le regarder dans les yeux ensuite. Je pouvais pas ! Il m'a transpercé, dans tous les sens possibles du terme. Et je n'étais pas prêt à ça. Je ne le suis toujours pas.
Mon interrogatoire est terminé ?
Je termine mon... Troisième verre ? Déjà ? Bordel... Je nous ressers, une dernière fois, remplissant bien les deux verres, et remet la bouteille à sa place. Je fais aussi le tour du comptoir, pour me placer aussi sur un des tabourets hauts, a côté du sien. Mon genou le touche, quand je m'installe, et comme si c'était électrique, je me recule un instant, avant de reprendre mon verre
Cet océan de passion qui déferle dans mes veines, qui cause ma déraison, ma déroute, ma déveine. Doucement j'y plongerai, sans qu'une main me retienne. Lentement je m'y noierai, sans qu'un remord ne me vienne.