Je ne sais pas si te poser un ultimatum était une bonne idée mais c’est la seule qui m’est venue. Si j’avais comblé l’espace entre nous et que j’avais cédé à mon envie de te plaquer contre la porte pour dévorer tes lèvres alors tu aurais pu me le reprocher. C’est toujours plus facile d’accuser les autres que de faire face à nos propres désirs. Je le sais aussi bien que toi alors c’est hors de question que j’endosse ce rôle une nouvelle fois. Tu veux qu’on s’envoie en l’air ? Il va falloir faire le premier pas, Ezra. On se défie du regard et un ange passe dans le bureau. Plus aucun bruit n’ose résonner et je pourrais presque entendre les rouages de ton cerveau tourner à vive allure. Et soudain, je vois une étincelle s’allumer dans ton regard. Je m’attends à ce que tu avances vers moi mais au contraire, tu fais tourner le verrou puis la poignée de la porte et tu sors. Game over. J’ai voulu jouer et je suis le grand perdant de la partie.
putain de merde.
Juron que je ne peux retenir en passant une main lasse sur mon visage. Je t’ai trop poussé mais je me dis qu’il vaut mieux que tu fuis maintenant plutôt que tu te remettes à paniquer. La dernière fois, on ne s’est plus vu pendant quinze ans alors, c’est mieux comme ça, hein ? Mon corps était pourtant prêt pour notre duel, comme le montre aisément mon pantalon de costume qui tire sur le centre de contrôle de mon désir. Nouveau soupir et je reste planté là comme un con, contre mon bureau. Il faut que je me remette à travailler ou que je trouve un remplaçant pour la soirée. Il faut que je me libère de toute cette tension sexuelle ou je risque d’exploser. Mais au moment où mes fesses quittent le plateau en bois de mon bureau, tu réapparaîs dans la pièce.
Je ne comprends plus rien, j’ai l’impression que tu t’amuses à me perdre. Et je dois reconnaître que tu es plutôt doué à ce petit jeu. Tu t’avances et je ne peux détacher mon regard des muscles sous ton haut qui bouge à chacun de tes pas. La tension crépite de nouveau et si tu ne te jettes pas à l’eau cette fois, je ne suis pas sûr d’être capable de me retenir. Un coup d'œil vers tes lèvres, un coup de langue sur les miennes et je suis maintenant persuadé de craquer dans les trois prochaines secondes. Heureusement pour moi, tu prends enfin la bonne décision et tes lèvres se plaquent sur les miennes.
Un grondement sourd remonte de ma gorge et putain, c’est bon de te rertouver, de retrouver ton goût avec un petit surplus de tequila qui m’arrache un sourire. Mes mains se plaquent sur tes hanches pour te caler toujours plus près, entre mes jambes. Mes doigts s’enfoncent dans ta chair et il se peut que demain, tu gardes quelques traces bleutées de nos retrouvailles. J’aime la façon dont tu t’accroches à moi, dont tes doigts tirent sur mes cheveux, dont tes dents trouvent mes lèvres. Tu n’es plus le jeune homme timide d’il y a quinze ans, tu as pris en expérience et même si je maudis chaque langue qui est passée dans ta bouche, j’apprécie ces changements.
Tu as l’air de vouloir mener la danse et je te laisse faire pendant les premières minutes. Mais chassez le naturel, il revient au triple galop alors d’un geste sûr et rapide, j’échange nos positions. Tu te retrouves assis sur le bureau et moi entre tes jambes. Mes mains remontent le long de tes cuisses pour t’inciter à les nouer autour de moi. Finalement, tu n'auras pas le droit au scénario sous le bureau mais dessus. Tu es un festin plus appétissant pour ma soirée que ma comptabilité.
putain de merde.
Juron que je ne peux retenir en passant une main lasse sur mon visage. Je t’ai trop poussé mais je me dis qu’il vaut mieux que tu fuis maintenant plutôt que tu te remettes à paniquer. La dernière fois, on ne s’est plus vu pendant quinze ans alors, c’est mieux comme ça, hein ? Mon corps était pourtant prêt pour notre duel, comme le montre aisément mon pantalon de costume qui tire sur le centre de contrôle de mon désir. Nouveau soupir et je reste planté là comme un con, contre mon bureau. Il faut que je me remette à travailler ou que je trouve un remplaçant pour la soirée. Il faut que je me libère de toute cette tension sexuelle ou je risque d’exploser. Mais au moment où mes fesses quittent le plateau en bois de mon bureau, tu réapparaîs dans la pièce.
Je ne comprends plus rien, j’ai l’impression que tu t’amuses à me perdre. Et je dois reconnaître que tu es plutôt doué à ce petit jeu. Tu t’avances et je ne peux détacher mon regard des muscles sous ton haut qui bouge à chacun de tes pas. La tension crépite de nouveau et si tu ne te jettes pas à l’eau cette fois, je ne suis pas sûr d’être capable de me retenir. Un coup d'œil vers tes lèvres, un coup de langue sur les miennes et je suis maintenant persuadé de craquer dans les trois prochaines secondes. Heureusement pour moi, tu prends enfin la bonne décision et tes lèvres se plaquent sur les miennes.
Un grondement sourd remonte de ma gorge et putain, c’est bon de te rertouver, de retrouver ton goût avec un petit surplus de tequila qui m’arrache un sourire. Mes mains se plaquent sur tes hanches pour te caler toujours plus près, entre mes jambes. Mes doigts s’enfoncent dans ta chair et il se peut que demain, tu gardes quelques traces bleutées de nos retrouvailles. J’aime la façon dont tu t’accroches à moi, dont tes doigts tirent sur mes cheveux, dont tes dents trouvent mes lèvres. Tu n’es plus le jeune homme timide d’il y a quinze ans, tu as pris en expérience et même si je maudis chaque langue qui est passée dans ta bouche, j’apprécie ces changements.
Tu as l’air de vouloir mener la danse et je te laisse faire pendant les premières minutes. Mais chassez le naturel, il revient au triple galop alors d’un geste sûr et rapide, j’échange nos positions. Tu te retrouves assis sur le bureau et moi entre tes jambes. Mes mains remontent le long de tes cuisses pour t’inciter à les nouer autour de moi. Finalement, tu n'auras pas le droit au scénario sous le bureau mais dessus. Tu es un festin plus appétissant pour ma soirée que ma comptabilité.
Beautiful Things •• I hold you every night, That's a feeling I wanna get used to But there's no man as terrified As the man who stands to lose you