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Ses paroles raisonnaient en moi. Ce n'était pas possible, pas comme cela, je ne tiendrais pas assez longtemps. Mais dans l'immensité de ce couloir, je me demandais bien comment nous pourrions faire pour atteindre notre chambre, alors que mon corps tout entier ne quémandait que le sien. Ma conscience exaltait, dansant la vahiné quelque part dans mon esprit alors que je me contentais juste, d'embrasser ses lèvres, sentant mes pieds ne plus toucher le sol. Je me laissais complètement aller dans ce débâcle du désir, frémissant de plaisir lorsque sa main s'aventura dans mon intimité. Il savait s'y faire avec les femmes. Il savait s'y faire un point c'est tout... Je perdais la tête, je perdais la tête... Mais mes mains glissèrent sous sa chemise, agrippant la boucle de sa ceinture, que je desserrais avec une agilité parfaite, mes lèvres retrouvèrent les siennes, et comme suffocante, comme perdue dans l'immensité de l'instant, je prenais son intimité, que je guidais vers la mienne, afin de ne plus faire qu'un de suite maintenant. Sans penser, sans réfléchir, juste maintenant. Dans un premier soubresaut, je laissais échapper un gémissement, avant de caler ma tête dans son cou, laissant le désir lui me submerger. Je soufflais à son oreille, le dos plaqué contre le mur, dans l'immensité de ce couloir. « baisez-moi monsieur hawkins. » J'étais complètement à sa merci, mais dieu que c'était bon, chaque va et viens, nos respirations s’accélérant, l'idée qu'on puisse recommencer dans la chambre ensuite, glissait en moi comme une satisfaction parfaite. Je m'agrippais à lui, alors que je gémissais un peu plus, dans le creux de son oreille pour que lui seul, ne puisse entendre, encore... Et je sentais le flottement, s'installer en moi, encore... Et mes jambes pressaient encore plus son bassin. Encore... Du bruit. « merde... » Ne pouvais-je me contenter de lui dire à l'oreille, alors que je redressais légèrement la tête, stoppant net... Zachary toujours en moi. « Quelqu'un arrive au loin. » C'était excitant tellement, mais la frustration fut encore plus grande, je n'étais pas rassasiée et pourtant, oui pourtant une personne se dirigeait vers nous.