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    GRACE & ANDREAS ▲ just another « one last time »

    Mer 19 Mar 2014 - 0:45
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    Andreas Klein
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    Nationalité/origines : Naturalisé Américain. Originaire d'Angleterre. Père allemand.
    Orientation & situation : Bisexuel et célibataire.
    Métier/occupation : Chef de publicité à Millenium Advertising.
    Études & fraternité/sororité : Diplômé en marketing à l'UCLA.
    Résidence : Appartement dans Eastside.
    Vingt-cinq ans... Vingt-cinq ans de conneries, vingt-cinq ans de gags, vingt-cinq ans d'awesomitude. Je devais fêter ça comme il se doit, n'est-ce pas ? C'est entouré d'une quinzaine – c'est une approximation, mais le mot quinzaine me plait plus que vingtaine, allez savoir pourquoi, quoi qu'il en soit je n'ai pas eu le temps ni la sobriété de compter le nombre exact – d'amis que je me suis rendu à l'Underground tout d'abord pour commencer la soirée en beauté tout en reluquant le plus discrètement du monde – certes avec de l'alcool dans le nez ça devient plus dur – le beau cul de Samuel, pour finalement aller terminer la soirée au Devilish Temptations. Enfin, « terminer » est un bien grand mot. Nous y sommes bien restés deux heures, ou peut-être trois... Quoi qu'il en soit, il est bientôt trois heures et demi quand je sors de la boite de nuit, dans un état de dépravation indéniable. J'ai beaucoup bu, mais pas trop ! Non, on ne boit jamais trop quand on a mon âge vous voyez, à moins de devoir se servir de ses mains pour marcher, ce n'est jamais trop. Néanmoins, j'ai un peu de mal à marcher droit et je rigole tout seul. Il y a cette fille que j'ai dragué qui m'a suivi jusqu'à l'extérieur... Mais pourquoi ? Je croyais pourtant qu'elle était intéressée par mon pote Taylor, parce qu'elle n'a pas cessé de me raconter qu'il était « vraiment hot », qu'il avait un regard de tueur prêt à tirer, et que son cul « oh son cul »... Je ne comprends vraiment pas pourquoi elle se retrouve presque pendue à mon cou lorsque je sors tout d'abord une clope et ensuite mon portable pour trouver quoi faire. Je vous prie de ne pas critiquer ce réflexe qui je suis sûr n'est pas uniquement mien. « Tu m'emmènes chez toi ? J'ai pas envie de retourner à l'intérieur. » J'ai dû l'embrasser plusieurs fois mais là l'envie m'est passée et tout ce dont j'ai envie c'est... enfin ce n'est pas ça quoi. « Non j'ai une coloc' qui m'attend avec un flingue, si je ramène une meuf elle risque de la tuer sans pitié, j'aimerais pas assister à un tel drame. » C'est drôle non ? Moi je me marre bien en tout cas. Elle, elle soupire mais je ne m'attarde pas sur son cas, déjà je m'écarte d'elle, sachant où mon envie va m'emmener. Ca non plus je ne comprends pas, ce n'est pas comme si elle avait été gentille la dernière fois qu'on s'est parlé... Pas la meuf de ce soir hein, non je parle de Grace. Vous pourriez suivre un peu. Bref, j'ai finalement passé le quart de siècle et je reste con pour autant, parce que clairement, j'ai aucune raison d'aller la voir elle. En plus il y a l'autre sangsue qui fait un pas, deux pas et qui m'appelle. « Hé, tu vas où ? » Là je me retourne vaguement, croise son regard et me mets à sourire. « Me faire flinguer par une autre nana. C'est triste je sais, ne pleure pas trop pour moi. » Les dents dévoilées en un large sourire, je lâche enfin son regard et décide de me dépêcher, du mieux que je peux, pour aller jusque chez Grace. Le chemin est long, j'ai l'impression de mettre une nuit entière avant d'arriver en bas de son immeuble. J'ai une chance d'enfoiré, un mec rentre en même temps que moi et donc je n'ai même pas besoin de sonner à l'interphone. J'emprunte ensuite les escaliers et monte jusqu'à l'appartement où « A. Collins – G. Nolan » est inscrit sur une petite plaque dorée. Là je sonne sans attendre, appuyé contre l'encadrement de la porte. Je patiente bien une dizaine de secondes avant que la porte s'ouvre. Comme un vainqueur – de quoi, on se le demande – je souris. « Tut tut, ne m'engueule pas ! J'ai vingt-cinq ans aujourd'hui. Enfin, hier plutôt, je ne sais plus... » Je relève mon poignet pour regarder l'heure mais ne cherche même pas à la lire, bien trop bourré pour songer à faire quelque chose d'aussi développé. Ma main s'appuie sur la porte et je me rapproche en abaissant mon regard sur elle. « Tu vois, je suis encore revenu vers toi pour t'empêcher d'avoir à le faire. Je tiens trop à ta dignité Grace. » Un sourire aussi bourru que charmeur s'étire sur mes lèvres, tandis que je me rapproche encore. « Ou peut-être que c'est moi qui suis en train de tomber amoureux... » C'est bon la tequila mais ça vous fait dire de ces conneries... Tellement que j'en rigole aussitôt, sans quitter son regard néanmoins. « Enfin bref, tu vas bien sinon ? »
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    GRACE & ANDREAS ▲ just another « one last time » 159e90271600af90ceb050e38c0779f982702486
    Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

    Re: GRACE & ANDREAS ▲ just another « one last time »

    Mer 19 Mar 2014 - 1:55
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    Grace W. Nolan
    Grace W. Nolan
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    Orientation & situation : Eléa ♥
    Métier/occupation : A la recherche d'un emploi
    Études & fraternité/sororité : Architecture, athlétisme.
    Résidence : Chez Kai, pour l'instant.
    Travailler. Ça ne m’arrive pas souvent, je le sais, pourtant j’ai pris une soirée pour ça, une soirée pour construire mes projets, pour moi. J’ai prévenu Alice tout de même, pour ne pas qu’elle me prenne pour une Hermite des temps modernes qui s’enferme dans sa chambre afin de se morfondre sur je ne sais quoi. J’ai griffonné, jusqu’en m’en salir les doigts, me bousiller les yeux à le faire sans porter mes lunettes et me résigner quatre heures plus tard à enfin les mettre. Éclairée seulement par ma lampe de chevet, je m’épuise encore à savoir à quel endroit je devrai mettre telle ou telle pièce dans ce building imaginé pour un devoir qui va surement me couter la moitié de mon année. Je prends le temps de me mettre à l’aise, j’enfile un t-shirt large avant de foncer dans la cuisine pour me chercher un truc à manger, prise d’une fringale que je ne peux contrôler, en même temps c’est vrai, ce soir je n’ai pas diné, trop absorbée. Quand mes yeux croisent l’horloge digitale qui se trouve à notre télévision, une vague de fatigue s’empare de moi. J’ai vraiment bossé tout ce temps-là, moi ? Je prends donc la décision de manger dans ma chambre et de dormir ensuite. Je crois que là, de toute façon, je n’arriverai à rien de bon niveau croquis. Sauf que je me contredis directement quand une fois la bouche pleine de pain de mie, je m’avance vers mon bureau pour constater des dégâts de la soirée. Je grimace, me torture l’esprit, attrape mon crayon avant même de me décider clairement à m’assoir, sauf que ce dernier élan de travail acharné se retrouve perturbé. Je suis pas dingue, hein ? Y a bien quelqu’un à la porte d’entrée ? Je passe devant la chambre d’Alice, tend l’oreille pour vérifier, mais il me semble bien qu’elle dort à points fermés. Je vais donc vers la porte d’entrée, non sans avoir une fichue trouille au ventre, mais bon, j’ai trop de fierté pour l’avouer. Grace Wendy Nolan, une trouillarde ? Non, non, impossible, je suis un garçon manque, je ne sais pas ce que c’est que de flipper. Avec hésitation j’ouvre la porte et finalement, putain, je reste sur le cul, pour le coup. Andreas. Dans un reflex idiot, je retire mes lunettes de mes yeux, parce que je n'aime pas l'idée qu'il me voit avec. Je le regarde sans comprendre ce qu’il peut faire ici, en pleine nuit. « Tut tut, ne m'engueule pas ! J'ai vingt-cinq ans aujourd'hui. Enfin, hier plutôt, je ne sais plus... » Je ferme les yeux et m’en veux un peu de n’avoir pas compris directement de ce dont il s’agit. Il est saoul. Complétement saoul. J’ai envie de le virer, n’étant pas vraiment d’humeur à jouer, surtout que je ne suis pas dans le même état que lui, du coup, cela risque d’être drôle que pour un seul côté. Mais … Mais c’est son anniversaire et putain, je suis contente qu’il soit ici.  « Tu vois, je suis encore revenu vers toi pour t'empêcher d'avoir à le faire. Je tiens trop à ta dignité Grace. » Merde, non, rectification, je ne suis pas heureuse de le voir ici. Ça ne m’empêche pas de sourire malgré tout, j’ai toujours aimé, c’est vrai, le pouvoir que l’alcool peut avoir sur les gens, il permet de délier les langues et de souvent provoquer les vérités. « Ou peut-être que c'est moi qui suis en train de tomber amoureux... » Il en a pas marre de déjà me contredire alors qu’il vient à peine d’arriver ? J’ai horreur de l’alcool et des foutues conneries qu’il fait dire aux gens. Bordel, là c’est quelque chose de grand. « Enfin bref, tu vas bien sinon ? » Je passe ma main dans mes cheveux, frotte mon crane du bout de mes doigts, si je vais bien ? Ouais, ça allait avant que tu débarques ici. Mais sans dire un mot de plus, je me décale pour le laisser entrer, de toutes les façons j’ai trop de conscience pour le renvoyer chez lui maintenant, même si, forcément le reste de la nuit promet. Quand il titube un peu pour s’avancer, je ne peux pas m’empêcher de rire en coin, refermant la porte derrière lui. Une fois que je me retourne à nouveau vers lui, je tente de trouver un brin de lucidité encore en lui, il est clair que ça va être compliqué, surtout s’il a fait la fête jusqu’à maintenant mais je peux toujours essayer. Le truc c’est que même s’il est saoul, je ne peux pas m’empêcher de répliquer à ses phrases précédemment prononcé. « Ce serait bien ma veine, ça. » Je lui souris grandement pour le taquiner, m’amuser de lui alors qu’au fond, ce con, il m’attendri. « Que tu tombes amoureux de moi. » Puis je soupire et lui attrape la main, je ne sais pas pourquoi, il aurait tout simplement pu me suivre docilement, mais ma main s’est entrelacée à la sienne sans que je ne puisse le calculer, je me dis alors que ça devait arriver. « Je vais bien, surement mieux que toi, j’étais en train de bosser … Et je pense bien que je vais aller te mettre dans mon lit pour que je puisse continuer tranquillement. Et pas un mot, ma colocataire dort. » Je le préviens en étant faussement autoritaire et je le traine avec moi jusque dans ma chambre que je prends la peine de fermer, une fois qu’on y est. Une fois à l’intérieur, je romps le contact et je me rends compte que je ne suis vraiment pas amicale comme fille, du coup je rajoute « Bon anniversaire du coup. » Maligne, je continue « Sympa de m’avoir invitée. » Je lui fais un clin d’œil qui lui montre que je ne suis pas sérieuse, mais vraiment pas.
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    Tu vois ce moment entre le sommeil et le réveil,
    ce moment où on se souvient d'avoir rêvé ?
    C'est là que je t'aimerai toujours,
    c'est là que je t'attendrai.

    Re: GRACE & ANDREAS ▲ just another « one last time »

    Mer 19 Mar 2014 - 19:02
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    Andreas Klein
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    Alors c’est comme ça qu’elle m’accueille, sapée comme si je n’avais pas prévu de venir ? Ah merde, c’est vrai que ce n’était pas prévu… et que je ne l’ai même pas avertie avant de débarquer. Bon, soit. Je trouve ça quand même sacrément culotté de m’ouvrir la porte dans une telle tenue, et c’est le cas de le dire ! Au premier abord, elle n’a pas l’air très heureuse de me voir mais pour tout vous avouer, je n’en ai que faire. Pour ma part je suis heureux d’être là, et c’est tout ce qui compte. Egoïste ? Peut-être, mais il faut bien l’être de temps à autre pour profiter de cette foutue vie. Petit à petit elle se détend néanmoins, enfin c’est l’impression qu’elle donne, alors je me rapproche et fais mon crooner puisque je suis il paraît bon à ça. Enfin, il ne faudrait pas que je la noie de paroles romantiques tout de même, la pauvre n’a pas l’air d’avoir la tête à ça, on dirait même qu’elle s’est faite rouler dessus par un poids lourds. Ses yeux sont cernés, ses cheveux un peu coiffés n’importe comment… Chaque fois où je vois ma sœur dans cette tenue, je lui dis qu’elle est hideuse et qu’elle devrait dégager de ma vue. Heureusement, Grace n’est pas ma sœur. Non bordel, vaut mieux pas qu’elle soit ma sœur, on frôlerait l’inceste sinon. Que dis-je, je taperais même sérieusement dans l’inceste et en plus j’aimerais ça ! Mon dieu, la téquila ne me réussit pas ce soir. Mademoiselle me laisse entrer alors je le fais sans me faire prier et me dirige machinalement vers le canapé. Sauf que j’ai pas envie de m’asseoir. Pas tout de suite en tout cas ; si je le fais je risque de sombrer dans les méandres de l’alcool et cela serait pire que moche. Il faut dire que son canapé est tellement confortable, plus que le mien encore et ça je peux vous assurer que c’est du jamais vu… Je résiste, reste debout et passe ma main dans mes cheveux en me retournant vers elle. Ce qu’elle dit me fait sourire bêtement. « Ah… C’est bien vrai ça. » La pauvre, si je tombais amoureux d’elle. Je ne sais pas trop ce que ça donnerait mais j’veux bien croire que ça serait pathétique. Il y a des mecs qui seraient le genre à aller faire un tour chez le fleuriste chaque dimanche pour acheter des roses à leur nana ou encore à leur préparer le petit déjeuner sans raison particulière et puis il aurait moi, le mec qui n’a déjà pas assez de temps pour lui alors s’il devait s’occuper d’une fille en plus… J’vous raconte pas. Non franchement, je la rejoins sur ce point même si… Enfin j’veux dire, on ne sait jamais ce que nous réserve la vie, ça se pourrait je serais exemplaire. Avant même que je ne remarque qu’elle s’est approchée, je sens sa main se glisser dans la mienne, ses doigts s’entrelacer aux miens… Bah écoute, si tu veux… C’est pas comme si j’avais une raison de la rejeter, si ? Moi je n’en vois aucune, non au contraire j’la trouve presque mignonne, ou mignonne tout court. Immobile je fixe mon regard dans le sien, l’écoute me dire des trucs qui me plaisent à moitié. « Hé mais je vais bien, je t’assure. » Que je lui dis un peu trop fort avant de me souvenir que sa colocataire dort. Ah merde. Je me tais, je me tais. Enfin c’est bien dur. Je ne suis pas très docile comme mec et elle devrait le savoir… Tandis qu’elle m’entraine jusqu’à sa chambre, je ne peux m’empêcher de l’ouvrir à nouveau. « J’ai pas envie de dormir... Si j’avais voulu je serais allé chez moi tu penses bien ! » C’est une exclamation un peu étouffée car il ne faudrait surtout pas réveiller l’autre brunette de l’appartement. Bon entre nous, je m’en fous un peu, et puis c’est mon anniversaire ce soir, merde ! D’ailleurs une fois séquestré dans sa chambre, elle me le souhaite enfin. Ouf, un peu plus et je lui décernais la palme de l’impolitesse. « Merci, jeune fille. » Réponde-je à l’aide d’un grand sourire peut-être un peu exagéré. C’est qu’elle se fait bien jeune maintenant la mignonnette. Jeune et toujours aussi opportuniste malgré son air plaisantin. « Avec notre dernière conversation téléphonique, je ne risquais pas de t’inviter. » Je mimai un air semi outré avant de poursuivre. « Et puis t’aurais été jalouse des autres filles, tu as l’habitude de m’avoir pour toi toute seule. » J’arbore toujours cet air un peu bourré, néanmoins mes prunelles brillent de malice, tout du moins je l’espère fortement. Maladroitement je m’approche de son bureau et y prends appui avec mes deux bras tendus avant de jeter un coup d’œil aux feuilles. « Enfin peu importe, je suis finalement venu pour que tu puisses toi aussi participer à la fête. J’aurais bien ramené tous mes potes mais premièrement ça aurait réveillé Alice, deuxièmement, ça aurait emmerdé les voisins car ils sont très, très bruyants, troisièmement ça t’aurait peut-être dérangée ? Quatrièmement, ça aurait réveill… ah non, je l’ai déjà dit ça. » C’est dur la vie d’homme saoul, je suis trop à plaindre. « Bon alors, tu nous dessinais quoi avant que j’arrive ? Si c’est le building que tu veux construire pour mon anniversaire c’est un peu tardif… à la limite pour mes vingt-six ou vingt-sept ans, tu pourras y arriver, mais je te conseille d’aller chercher l’aide de Panoramix. » Mes yeux se relèvent sur elle, espiègles, et descendent vers son shorty que je ne me gêne pas d’observer un petit moment. « Oui d’ailleurs, tu m’offres quoi pour mon quart de siècle ? »
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    Re: GRACE & ANDREAS ▲ just another « one last time »

    Jeu 20 Mar 2014 - 1:02
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    Grace W. Nolan
    Grace W. Nolan
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    Tomber amoureux.  Tomber. Amoureux. Deux choses que j’ai horreur de faire, alors les deux ajoutées, il fallait bien se rendre compte que pour moi cela ne peut pas fonctionner. Ça veut bien dire ce que ça veut dire tout de même, lorsqu’on décortique un peu l’expression, le machin – l’amour – est donc célèbre dans le monde entier comme la chose qui nous fait tomber. Alors bon sang, non, je refuse le sentiment, et franchement, quand je vois l’état d’Andreas, je me dis que demain il regrettera surement. S’il s’en souvient. Je me doute que ce n’est pas le genre de mec qui tombe, d’ailleurs, et c’est pour cette raison qu’on s’est entendu dès le départ lui et moi. Pour notre côté non sérieux. Puis tout est parti dans tous les sens, ce n’est surement pas le meilleur quart horaire pour réfléchir à tout ça, du coup je mets ses idées dans un coin de ma tête, je les enferme et tente d’oublier, quand le monsieur, enfin ce soir le gamin, se plaint parce qu’il ne veut pas dormir. Il me soutient qu’il va bien et étonnamment je le crois, l’alcool fait toujours se sentir bien. Pour un temps. Enfin cela ne m’empêche pas de l’emmener quand même dans ma chambre non sans une réplique de la part de l’alcoolo de la soirée. On arrive finalement dans ma chambre où je lui souhaite son anniversaire avec une pique bien placée cependant, ce à quoi il répond avec une honnêteté tranchante.  « Avec notre dernière conversation téléphonique, je ne risquais pas de t’inviter. » Devant son air, j’étouffe un rire, il est couillon mon dieu, mais je le comprends, j’avoue que je ne m’imaginais pas le revoir de sitôt, mais croire que l’alcool a fait le travail pour nous … « Et puis t’aurais été jalouse des autres filles, tu as l’habitude de m’avoir pour toi toute seule. » Je retrousse mon nez en une petite grimace, je mords même ma lèvre inférieure, le félicitant intérieurement pour être malgré tout toujours autant caustique devant moi. « Bien sûr ! Tu as donc fait ce geste pour mon bien, je te remercie. Être entourée de toutes les groupies du merveilleux Andy, non merci. » Je suis fatiguée, saoulée par mes croquis, je pose mes lunettes sur ma table de chevet, histoire qu’il oublie ce détail de moi, et attrape mes cheveux pour les attacher avec une pince qui se trouve juste à côté. Un sourire aux lèvres, j’incline le visage pour le regarder s’approcher de mon bureau, regarder mes dessins, et si habituellement ça m’énerve qu’on les regarde alors qu’ils ne sont pas fini, ce soir – cette nuit – je m’en fiche. Me vient alors de sa part un discours sans queue ni tête qui me force à hocher le visage tant il est bête. Pas lui, hein, enfin, ce soir il l’est un peu, c’est vrai, mais surtout son discours en réalité. Maintenant je fais partie de la fête, à quelque chose comme quatre heures du matin, j’en fais partie. Mieux vaut tard que jamais … Je sais, je suis de mauvaise foi, sachant que je n’étais même pas au courant du fait que justement c’était son anniversaire aujourd’hui, enfin hier. Je lève les yeux au ciel lorsqu’il enchaine en parlant de mes dessins qui auraient pu faire partie d’un cadeau que j’aurais pu lui faire. Je fronce les sourcils en le regardant. « Tout un bâtiment ? Tu crois pas que ce serait un peu trop pour toi ? Tu le mérites vraiment ? Puis … Je ne voudrai pas contribuer au fait que ta tête soit encore plus enflée qu’elle ne l’est déjà. » Je lui sers un sourire géant quand il me coupe littéralement en s’attardant de ses yeux un peu trop longtemps sur la partie inférieure de ma tenue. Son regard me brûle un peu, mais l’effet passe vite lorsque je remarque ses prunelles pleines de whisky ou je ne sais quoi. Je suis peut être guéri, je ne sais pas. Ouais, il ne m’attire presque pas. « Oui d’ailleurs, tu m’offres quoi pour mon quart de siècle ? » Presque, c’est bien ça. En secouant le visage je me mets à rire franchement, je m’approche de lui, ou plutôt du bureau, je le lâche des yeux, regarde mes dessins, de mes doigts, je lui montre « Là, ce sont des chambres, ici une cantine … » Je parcours encore mon bâtiment, continue à lui décrire tout ce que j’ai pu y mettre à l’intérieur, et puis finalement je détourne mes prunelles du papier afin de les remonter vers celle d’Andreas sans savoir s’il m’a écouté ou pas « Ce n’est pas pour toi, c’est un orphelinat, un projet à l’année dans ma classe, enfin, je suis certaine que ce n’est pas le mien qui va être choisi, alors tant pis. » Je hausse les épaules en souriant je me déplace dans sa direction, je n’ai pas envie de gâcher sa bonne humeur d’alcoolique avec mes petits problèmes d’architecture. Je le force un peu à se tourner vers moi, colle mon corps au sien, l’odeur agressive de l’alcool qui se dégage de lui m’arrache un nouveau sourire « Et bien écoute, petit Andreas … » Je m’amuse à faire « marcher » mes doigts sur son torse. « Etant donné que je ne savais même pas que ton anniversaire était aujourd’hui. Je n’ai aucun cadeau. » Je lui dis, désolée, et en plus je le suis sincèrement, j’espère qu’il s’en rend compte derrière l’effet de ses shooters. « Tu me pardonnes ? » Je joue les innocentes avant de m’éloigner de lui. Parce que cette proximité me dérange quand même un peu, il faut l’avouer. « Vu que j’étais partie pour la soirée, je te proposerai bien de te dessiner, étant donné que tu semblais intéressé. Mais je doute que tu veuilles que je le fasse maintenant, enfin, en étant comme ça quoi. » Je me moque de lui, ouvertement, puis je blâme la fatigue et le fait qu’il soit là et que ça provoque un truc en moi quand je lui dis « Allez, dis-moi ce que tu veux que je t’offre et je verrai si je peux faire un effort. » On n’a pas vingt-cinq ans tous les jours, n’est-ce pas ?

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    C'est là que je t'aimerai toujours,
    c'est là que je t'attendrai.

    Re: GRACE & ANDREAS ▲ just another « one last time »

    Lun 24 Mar 2014 - 23:46
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    Andreas Klein
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    Encore cette même envie de sourire quand elle me parle, de ces soit disant groupies qu'elle s'invente pour je ne sais quelle raison. Si elle aime tant s'imaginer ça alors pourquoi pas. Je dois avouer que l'idée n'est pas déplaisante dans le fond. « C'est ça, pour ton bien. J'apprécie que tu m'en remercies. » Je sais que ma petite insolence lui plaît. C'est qu'elle me lance sur la voie et j'ai toujours aimé jouer à l'enfoiré de base alors vous savez... une fois de plus ou de moins avec elle, on en est plus au stade du comptage et je suis même persuadé qu'elle aime ça. Moi j'aime quand elle retire ses lunettes, ou plutôt j'aime réaliser que je n'avais pas remarqué qu'elle portait des lunettes et ça, ça prouve que j'ai vraiment trop bu. Autrement, je remarque toujours les détails, j'vous assure, comme les nanas ! Pendant un bref temps j'essaye de réfléchir, je me demande si je la préfère avec ou sans ses lunettes... sans, à mon avis. Ouais enfin bon, on s'en fout, je m'en fous, faut que j'arrête de beuguer sur des détails sinon j'ai pas fini. Mon attention se porte difficilement sur ses dessins que j'essaye de décrypter du mieux que je peux. Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce bâtiment n'est pas petit, non au contraire il est grand... suffisamment grand pour moi, et elle si elle veut venir vivre avec moi. Oh oui, si j'avais autant de mètres carré, je ne serais pas contre l'idée de l'accepter chez moi, j'en suis sûr. J'y inviterais même d'autres amis tant qu'à faire, plus on est de fous plus on rit, hein ? Putain, je ne déconne pas, je m'imagine déjà vivre là-dedans et y faire de grandes fiestas. Le jour de mon anniversaire – ou presque – en plus, cette fille mérite vraiment que je la garde dans mon cercle relationnel, j'vous le dis. Enfin, il me reste à la convaincre que c'est bel et bien mon futur chez moi. Chose qui risque de se révéler un peu dure, tout ça parce qu'elle adore m'emmerder. Heureusement que je lui rends bien la pareille. « Oh oh... tu sous-entends que je suis arrogant ? Ce n'est pas très gentil ça. » Vraiment pas, même si c'est vrai. Je vois clair dans son jeu, elle profite de mon état pour me balancer mes meilleurs défauts à la tronche, comme si je ne les connaissais pas, non mais... J'ai ma tête qui me dit merde mais mes yeux ne peuvent pas s'empêcher de s'abaisser là où immanquablement ils devaient finir. C'est moi ou elle m'a ouvert en sous-vêtement tiens ? Non pas que ça me dérange... on a tous nos règles de vie hein. C'est juste que bon, faudra pas qu'elle s'étonne si je mate son cul pour l'occasion... Je l'avais presque oublié celui-là d'ailleurs, et ça me fait penser que j'ai une idée précise de ce qu'elle pourrait m'offrir. Certes je ne dois pas être dans le meilleur état possible pour ça mais croyez-moi, j'y prendrais quand même mon pied. C'est mademoiselle Grace après tout, elle sait comment y faire et … moi aussi. Elle et moi ça a marché dès le début, ça devrait aussi marcher quand je suis déchiré non ? Mes yeux suivent du regard sa fine silhouette qui se rapproche, ce doigt qui se pose sur la feuille et qui pointe plusieurs pièces les unes après les autres. J'écoute d'une oreille ce qu'elle me dit et réalise que ça fait beaucoup de chambres pour moi, c'est vrai. Puis une cantine, qu'est-ce que je pourrais en faire ? L'idée d'employer un cuisinier est assez attirante mais ça serait du fric un peu jeté par les fenêtres. Je ne me suis pas cassé le cul à apprendre plein de plats pour au final engager un mec quand même... « Un orphelinat ? » Que je me demande à moi-même presque. Il faut avouer que c'est une drôle d'idée, ils auraient pu penser à plein d'autres choses mais celle-ci est pour le moins originale et ça m'plaît finalement. Mes épaules se haussent quand j'acquiesce silencieusement et voilà qu'elle se rapproche un peu plus. Alors je me redresse et affronte son regard que j'aime sans doute un peu trop. J'ai envie de lui dire que je ne suis pas « petit » mais ses doigts captent mon attention avant. C'est vrai, elle ne connaissait pas ma date d'anniversaire... ô grand malheur, je suis le seul à blâmer alors pour ne pas avoir reçu de message d'elle ? Ça ne m'arrange pas, j'aurais bien aimé avoir un cadeau, moi. Surtout d'elle. « Il n'est pas trop tard pour te rattraper, au pire... » Mais déjà elle s'éloigne, me dit des choses que j'écoute à moitié c'est vrai néanmoins j'en comprends le plus important. Gardant mon sérieux je l'observe, détaille son visage quand elle se retourne et se moque de moi. Elle a à peine terminé sa phrase quand je m'entends prononcer : « Dessine-moi alors. » Il se passe un instant sans que ni elle ni moi ne parle, puis hésitant je hausse l'épaule, prêt à rester calme pendant une petite heure s'il le faut. Je ne sais plus vraiment qui fait un cadeau à qui dans cette situation, mais je crois que dans mon état, je pourrais accepter presque tout. Elle ne sera pas la première personne à me dessiner, cela dit avec elle ça pourrait avoir un charme particulier. Je sais déjà pertinemment que je partirai d'ici sans ce dessin car à l'évidence, je le lui laisserai. J'ai beau aimer ma petite personne, je n'en suis pas des plus narcissiques pour autant voyez-vous. Pourtant, toute cette idée de poser pour elle, ouais, je trouve ça cool. « Enfin, je ne veux pas repartir avec un dessin de ma tronche hein, tu pourras le garder si tu veux, je m'en fiche. Après tout, tu l'aimes bien ma gueule non ? » Si mes souvenirs sont bons, c'est elle qui m'a dessiné il n'y a pas longtemps pendant l'un de ses cours. Ça veut tout dire, j'suis pas dupe. Tout sourire, je m'avance vers le milieu de la pièce et me gratte vaguement le dessus de la tête sans trop savoir quoi faire d'un seul coup. Littéralement, je me retrouve comme un con. « Euh... je me mets où ? Et je reste habillé ou j'enlève quelque chose ? » Ça vous étonnera peut-être mais j'espère franchement ne pas devoir me mettre à poil sur ce coup, ça je ne le ferai que s'il y a du fric à la clé. Finalement j'attrape la chaise de son bureau, la tourne et m'assieds dessus, le dossier contre mon torse. Les bras croisés, j'attends qu'elle sorte son matos et s'installe elle aussi. « Par contre je te préviens... il faut que je sois un minimum distrait, sinon je vais m'emmerder et avoir envie de décamper. » Un sourire malin s'étend sur mes lèvres quand je lui adresse un petit clin d'oeil complice destiné à lui faire comprendre que quoi qu'il en soit, je ne partirai pas d'ici. Non, j'ai mis une heure pour venir jusqu'à cet immeuble alors je ne risque pas de me barrer de sitôt, vous pouvez me croire.
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    Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

    Re: GRACE & ANDREAS ▲ just another « one last time »

    Jeu 27 Mar 2014 - 2:38
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    Les filles. Les groupies d’Andy. Les autres. Celles que je ne suis pas, que je ne serai jamais parce que je me refuse à penser que je pourrais lui montrer ne serait-ce que quelques secondes que j’ai l’intime conviction qu’il se passe quelque chose entre lui et moi. Une chose que, malgré tout ce que je peux affirmer, je ne peux pas contrôler. J’aimerai, bon sang j’aimerai, cependant il y a la vie, qui me ramène toujours vers. Ces filles qui peuvent se trainer vers lui, se mouvoir au rythme de mélodies écoutées lors d’une soirée que je n’ai pas vécue, des soirées que je ne vivrai jamais. Je pourrai exploser intérieurement, me dire que je les hais, toutes, juste parce qu’elles ont eu le loisir d’être une fois avec lui. Mais ma légitimité serait remise en question, et moi, je serai vraiment victime de ces petites sensations. Je ne me sens donc pas la force d’être jalouse, pas la force de me battre contre lui, me disputer pour des hypothèses, des brins de chimères ainsi que ma folie. Non, je ne suis pas partante pour cela surtout quand son état prouve que ses paroles vont plus vite que ses pensées, pire encore lorsqu’à ma phrase il répond que c’était pour mon bien. Depuis qu’il est entré dans ma vie, qu’on s’est vu et revu alors que rien n’était prévu, je crois que je l’ai oublié mon bien, ma personne, moi, je me suis oubliée, à chaque fois qu’il m’a embrassé. Je me déteste, lorsque je suis fatiguée. Exténuée. Car j’ai l’impression que tout ce que j’essaie de cacher ressort sans me demander une quelconque permission. Je veux arrêter de me poser des questions. Il se concentre sur mes dessins, cause première de ma fatigue, me précise qu’il souhaite qu’ils soient pour lui, comme si j’avais pu passer toute une bonne partie de la nuit à griffonner pour ses beaux yeux, je serai bien perdue si c’était le cas. Je lui souligne le fait que ce serait bien trop pour lui tout ça, et il me taquine sur son arrogance et sur le fait que je ne suis pas gentille avec lui. « Arrogant ? » Oui, il l’est, il a le don de m’énerver, me rendre de dingue parfois. Non … Souvent … « Pas du tout, juste prétentieux, présomptueux, guindé, insolant … Je vais m’arrêter là. » Parce que tout ce que je cite, c’est ce que j’aime chez toi. Alors je ris, pour moi, ma connerie, et pour lui, la source de mes ennuis. Puis je décris, je m’amuse, je lui montre tout ce que j’imagine pour ce projet, repasse sur mes traits de mes doigts, doucement, comme si je pouvais abimer le bâtiment en faisant cela, alors qu’il n’existe même pas. Un orphelinat, oui, c’est un projet, un espoir, un hymne à je ne sais quoi, quelque chose pour le bien des enfants esseulés, de ceux qui n’ont pas eu la chance d’avoir la vie de leur côté. Je soupire avant de laisser mes croquis sur le côté afin de m’approcher de lui, un sourire sur les lèvres quand je le touche, quand je m’électrise toute seule et que je lui fais part du fait que je ne savais rien de son anniversaire et de sa vie, tout simplement. Et je lui propose ce qu’il veut, le choix lui appartient, je lui offrirai ce qu’il désire, même si je dois supporter de perdre quelques parties de moi. « Dessine-moi alors. » Mes yeux se concentrent sur lui, je ne veux pas qu’il se moque de moi, et je ne sais même pas pourquoi je demande s’il se moque intérieurement, si c’est l’alcool qui lui fait dire ça. Le dessiner ? Non, je ne pourrai pas y arriver, il y a une différence entre quelques coups de crayon pour un paysage, une différence entre ce que l’ennuie – l’envie – m’a fait faire la dernière fois. Parce que c’était lui. C’est toujours lui, bon sang. Mais il hausse les épaules, me montre qu’il est sérieux, peu importe le taux qui peut se trouver dans son sang. Je me mords la langue, tout en réalisant que parfois, je ferai bien mieux de la tourner plusieurs fois avant de l’utiliser. Je vais le dessiner ? C’est lorsque je me fais cette réflexion qu’il me provoque en me disant que je l’aime sa « gueule » et qu’il me laissera mon papier à la fin de la soirée. Oui, je l’aime, je ne le nierai pas, pas après avoir passé deux moments intimes avec lui. Je ne suis pas sure d’y arriver, le dessiner. Je perds ma confiance, mon assurance. J’adore son visage, oui, ce qu’il dégage, ce qu’il cache … Je ne pourrai pas, bon sang, Andreas. Il se place au milieu de ma chambre, ne sait pas quoi faire de lui quand moi je n’ai toujours pas bougé, je crois que je suis encore un peu hallucinée, mon corps n’a pas changé de position depuis que je me suis faite avoir par mes propres propositions. Ça va se faire, et je n’ai rien contrôlé. Il me demande s’il doit enlever quelque chose, ce qu’il doit faire, et dans ma poitrine un truc me dit qu’il ne doit pas me voler ce plaisir-là, celui de dessiner pour vider mes pensées, dieu, je souhaite de tout mon être que le dessin après ça ne soit pas changé, je ne le supporterai pas. Marqué lui aussi par Andreas. Puis il se place devant moi, assis, à me regarder, attend que je m’active pour faire ce que je dois faire. Ce que je n’avais vraiment pas prévu de faire. Le plan c’était le coucher, trainer un peu puis finir à ses côtés. Je hoche le visage en souriant, je me rends à l’évidence, je me permets … Je vais le dessiner. Il me précise qu’il va falloir qu’il soit distrait, que sinon il ne pourra pas se tenir tranquille comme un enfant qu’on essaie de faire travailler. Il m’offre un clin d’œil pour atténuer ses phrases, le fait qu’il pourrait partir, juste parce qu’il aime me menacer, me torturer. Puis, puis il attend encore et moi je me décide à laisser tomber mon expression intriguée ainsi que mes bras ballants, je ne suis pas une artiste, mais je veux bien essayer. Non, j’ai envie d’essayer … « D’accord, mais si c’est horrible il ne faudra t’en prendre qu’à toi et tout l’alcool que ce soir tu as ingurgité. » Je veux essayer. Il faut que j’arrête de me répéter afin de pouvoir m’activer. Je mordille ma lèvre inférieure lorsque je me dirige vers mon bureau, prends le soin d’attraper un ou deux crayons déjà taillés, une, non, deux feuilles de dessin et puis je me retourne vers lui. Je le regarde un instant, sur ma chaise, comme ça … Je me demande si c’est de cette façon que je veux l’immortaliser, ainsi que je veux me permettre de tenter de faire quelque chose de bien sur ce papier. Je cale un de mes crayons sur mon oreille et je pose mes feuilles sur le rebord du mon lit avant de lui demander, surement ordonner. « Non, attends, là, ça ne va pas, lèves-toi. » Et je suis heureuse lorsqu’il le fait, je n’aurai pas aimé batailler pendant des dizaines de minutes pour lui expliquer qu’il sera à son avantage ailleurs. « Sur le lit, c’est mieux. » Je préfère, oui, le garder en mémoire sur mon lit, pour ce moment-là, et puis, comme ça la chaise du bureau sera pour moi. Je l’aide à s’assoir pour l’empêcher de vaciller, je souris chaque fois que je le peux « En tailleurs, comme ça … » Je le positionne, fait celle qui s’y connait et je remercie l’université d’avoir mis dans mon cursus des cours de dessin, c’est vrai. Ma main incline son visage, comme je souhaite qu’il soit, elle s’attarde un peu trop sur son menton, sa joue, puis je soupire pour me reprendre, parce que non, je ne peux pas me laisser avoir à chaque fois. Oui, je me dois de rester moi. « Tu peux … Passer ta main dans tes cheveux et bloquer ton mouvement ? » Je lui demande, songeuse de ce que ça va donner, de savoir si c’est une bonne position celle-là. Oui, je crois. Alors je recule, et je m’assoie à quelques mètres de lui sur la chaise que précédemment il avait pris juste après avoir récupérer mes feuilles évidemment. « Tu ne bouges pas, hein ? » Je lui demande en souriant, encore une fois, mais en le défiant aussi, parce que je me dis que sur ce ton, il comprendra, il va vouloir le faire pour me montrer qu’il en est capable quoi que j’en pense. J’observe son visage quelques secondes, je baisse les yeux sur ma feuille, mon crayon en main, puis à nouveau lui, j’hésite, je ne sais pas par où commencer tant j’ai l’impression que chaque détail mérite d’être absolument bien dessiné. Finalement je me décide, parce qu’on ne va pas rester longtemps comme ça, et que je suis fatiguée du coup si c’est réellement horrible, j’aurai cette excuse pour moi. Premier coup de crayon, je trace la forme de son visage, me concentre longtemps pour parfaire chacun des traits à chaque fois que je relève les paupières sur lui afin de corriger ce que je trouve loupé. Le problème, mon problème, c’est que je ne crois pas être capable de perfection, et que plus mon esprit secoué par la fatigue se heurte à son image réelle, je ne peux pas l’empêcher de me susurrer que lui, il l’est parfait. Quand je retrace une nouvelle fois la courbe de sa mâchoire, je me souviens qu’il voulait être distrait, sans le regarder parce que je me concentre sur ses traits, je lui demande donc « Et du coup, tu as eu quoi comme cadeau, ce soir ? » Je passe ma langue sur mes lèvres, en espérant que ce qu’il a pu recevoir est bien mieux que ce que je suis en train de faire moi. « Ta petite sœur, ta famille, ils ont pensé à toi j’espère ? Vingt-cinq ans, c’est important … » Puis je passe à son bras, gardant les détails de ses yeux, de sa bouche et du reste pour la fin, préférant faire les contours de lui dans un premier temps. Et même si je ne sais pas pourquoi je lui ai demandé cela, j’attends sa réponse patiemment en m’acharnant sur toutes les petites fautes que je fais, profitant du fait qu’il me laisse le loisir de le regarder sans trop que je ne sois gênée. Je replace un mèche de mes cheveux dans ma pince afin qu’ils ne viennent plus me surprendre dans mon esquisse. « T’es docile, je suis fière de toi. » Et moi, je me noie, je me noie.
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    Tu vois ce moment entre le sommeil et le réveil,
    ce moment où on se souvient d'avoir rêvé ?
    C'est là que je t'aimerai toujours,
    c'est là que je t'attendrai.

    Re: GRACE & ANDREAS ▲ just another « one last time »

    Ven 28 Mar 2014 - 23:20
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    Entre nous, je ne m'attendais pas à autant d'adjectifs pour me qualifier. Non pas que je doute de la richesse de son vocabulaire, oh loin de là même, mais cela me donne légèrement l'impression qu'elle a une dent contre moi sur le coup. Parce que, quand même, d'après ses dires elle pourrait continuer encore, pas pendant des heures j'espère d'ailleurs, mais ça prouve bien qu'elle n'aime pas ça, non ? Et puis quand j'entends son rire, je souris à mon tour comme un bêta en réalisant que je me suis trompé, qu'elle doit apprécier ça en fait. Cette fille est un peu étrange dans un sens, à adorer fréquenter un mec qui se considère comme le meilleur dans beaucoup de choses. Parce que c'est clairement comme ça que je me vois et je ne m'en cache pas, ça doit être l'une des caractéristiques de l'arrogance d'ailleurs... Enfin bon, cela représente trop de philosophie pour moi, tout ça. « Oui donc arrogant, quoi. Au moins je saurai que tu es un dictionnaire de synonymes ambulant désormais. » C'est toujours bon à savoir, et pratique aussi. Si jamais je deviens un homme d'affaires influent dans le marketing qui doit assister à de nombreux meetings pour présenter des produits, je pourrai toujours l'emmener avec moi afin qu'elle puisse parfaire mes discours, trouver les mots les plus justes possible en évitant les répétitions, vous voyez ? Quand on dit que chaque être a son rôle à jouer sur cette Terre, c'est peut-être bien vrai en fait... bordel, je me noie dans ma propre connerie. Elle m'expose ses feuilles et mon cas ne va pas en s'améliorant, je pense à plein de trucs qui demain n'auront plus de sens mais qui ce soir dansent et s'accordent parfaitement bien dans mon esprit. Puis quand elle s'approche et me touche je subis une transformation involontaire, je passe du bourré débile au bourré subordonné pour ne pas dire soumis. Rester immobile pendant de longues minutes à rien faire, ce n'est pas mon truc, ça ne l'a jamais été. Ça ne me ressemble pas et pour cause, c'est à l'opposé même de ce que le sportif en moi aime faire. J'vous le dis, il faudrait qu'il y ait du fric à la clé pour que cela m'attire, et encore. Que quelqu'un se retrouve avec ma tronche en portrait ou même mon corps, okay c'est flatteur, mais je ne vois vraiment pas l'intérêt. Pourtant elle, j'aurais presque envie qu'elle l'ait ce dessin. Et je vous jure que ce fait est une énigme pour moi. N'importe quelle autre fille aurait pu me demander ça, je lui aurais toutes répondu d'aller se faire voir, que je n'ai pas le temps pour ce genre de conneries. Adélaïde aurait pu me dessiner, elle, mais je me serais bien fichu du fait qu'elle garde le dessin ou pas pour être honnête. Grace par contre, c'est différent, et quand ses yeux se focalisent sur moi l'air de dire qu'elle saisit aussi peu que moi ce que je viens de dire, je comprends encore plus que je veux le faire. Pour elle, juste pour elle. Peut-être que l'alcool est le réel responsable et moi le pantin de mon être éméché ; ou peut-être est-elle l'unique coupable et moi l'unique... victime. En tout cas j'ai accepté et si elle ne semble toujours pas y croire, moi je me bouge, prends d'autres initiatives qui prouvent ma coopération. Une fois que je suis assis, elle se décide enfin à reprendre vie, et d'une façon qui me fait ricaner. « Si le dessin est pourri tu sais très bien que tu seras l'unique fautive, mais allez, si ça peut t'arranger on va dire ça. La faute au Klein encore et toujours, j'ai l'habitude. » Un grand sourire dévoile mes dents blanches et mes prunelles la suivent du regard quand elle prend tout son matériel. A ce moment, je me sens comme Rose dans Titanic lorsque Jack s'apprête à la dessiner nue, bon notre contexte est bien moins luxueux, romantique et j'en passe, mais au fond du fond l'attention est la même, en tout cas moi j'y crois. Grace me place sur son lit et je me laisse faire comme un gosse ; d'ailleurs j'ai l'impression d'avoir perdu une quinzaine d'années en quelques secondes, c'est affligeant mais pas désagréable, non bien au contraire. Ses mains s'occupent de pencher mon visage légèrement et comme exigé, je passe ma main dans mes cheveux en appuyant mon bras sur mon genou. « Oui je peux faire ça madame. » Dis-je avec malice tout en me demandant comment je vais pouvoir tenir dans cette position autant de temps, je n'ai plus qu'à prier intérieurement pour qu'elle soit rapide, c'est ça ? « Ne pas bouger... Tout est relatif. Je vais essayer de ne pas faire trop d'écarts à l'échelle du mètre mais pour ce qui est des millimètres ou centimètres, j'espère que tu auras un minimum de compassion pour moi. » Un petit rire s'échappe de mes lèvres lorsqu'elle s'assied et je cesse de sourire quand mon regard croise le sien, hésitant, durant de longues secondes. Je me confonds dans son silence pendant un moment, me demande intérieurement si elle attend que je prenne la parole ou non pour détendre l'atmosphère, et puis... je résiste, je me tais, ne brise rien de ce qui est en train de se passer. Je cesse de sourire, étudie moi-même son visage un instant quand elle commence à crayonner sur sa feuille. Voilà, c'est parti, maintenant je dois vraiment être sage et le rester jusqu'au bout... Combien de temps vais-je tenir, mon dieu ? Sans déconner, je crois que j'ai déjà envie de me redresser, de bouger mes bras, mes jambes. Heureusement qu'elle parle pour m'occuper l'esprit parce que sinon j'aurais pu bouger de quelques centimètres facile. Merde c'est quoi déjà sa question ? Ah oui, les cadeaux. « Ce soir... quelques shooters, et quelques baisers aussi. » C'est vrai... Avec insistance je la regarde, guette sa réaction qui ne va sans doute pas se faire attendre. Si sur le coup j'aurais pu seulement attendre d'elle qu'elle se montre jalouse, je me surprends à avoir une autre envie, un peu inattendue peut-être, mais pourtant bien réelle. Elle prend forme au niveau du ventre et bon sang je dois encore résister, résister et ne pas me lever pour aller l'embrasser. La faute à qui... à celle qui m'appâte avec son air aussi concentré que passionné, elle et uniquement elle, putain, quand est-ce qu'elle arrêtera de m'attirer, je me le demande. Mais juste un instant, car j'ai une autre question à laquelle je dois répondre. « Ils y ont pensé, tous, je crois. C'est simple, tu es la seule à ne pas l'avoir fait. » Or, comme elle le dit, vingt-cinq ans c'est important tout de même, on ne le fait qu'une fois son quart de siècle... ! Bon, un peu comme tous les autres quarts, certes je vous l'accorde, comme tous les autres anniversaires aussi... Mais vous m'avez compris, cessez donc de vous moquer. Quand elle me félicite sur ma bonne tenue, je me retiens de faire le « prétentieux » et souris plutôt, encore. « En voilà une bonne chose, c'est pas tous les jours que t'es fière de moi, hein ? » Les autres jours, elle m'a beaucoup détesté je crois. C'est l'impression que j'en ai eu quand je l'ai écoutée au téléphone l'autre jour. Une espèce de sentiment d'affection mais aussi de haine, du genre si elle avait pu me frapper elle l'aurait fait, vous voyez ? « Au fait, n'hésite pas à me rendre plus beau sur le dessin... N'oublie pas que c'est pour toi. » Que je dis entre parenthèses, avant d’enchaîner sur autre chose. « Et comme moi je suis attentionné, je vais te demander ton anniversaire parce que je n'ai pas envie de louper tes vingt-deux ans tu vois, même si c'est bien moins important que vingt-cinq mais bon... » Petit silence. « Alors, quel est ce fameux jour où je devrai remercier ta mère pour t'avoir mise au monde ? » L'ironie, ça fait un peu bouger, j'espère que ce n'était pas trop ou alors je vais me faire engueuler. Mais bon sang, j'ai envie de bouger, de parler, de faire plein de trucs. En repensant à cette question que je viens de poser, je constate que je ne sais en fait presque rien sur sa vie. Ah si, elle a un frère et elle était un garçon manqué. Puis elle vient d'un État paumé des Etats-Unis. Dieu soit loué, je n'aurais pas eu 0/20 à un test sur elle, mais c'est un peu consternant quand même. Je fronce un peu les sourcils pour finalement dire : « Hé, je réalise qu'on ne se connaît pas en fait. C'est vrai que t'es pas très curieuse pour une nana. » J'esquisse un sourire faible, signe que c'est loin d'être grave, oh bien au contraire même. Je ne suis moi-même pas curieux et j'ai horreur des filles gourmandes d'indiscrétion mais tout de même, nous nous prétendons amis sans rien savoir de l'autre hormis qu'il est bon au pieu... il faut m'accorder le fait que c'est lamentable non ?
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    Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

    Re: GRACE & ANDREAS ▲ just another « one last time »

    Dim 30 Mar 2014 - 14:59
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    Grace W. Nolan
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    « Oui donc arrogant, quoi. Au moins je saurai que tu es un dictionnaire de synonymes ambulant désormais. » Je ris encore, le regarde pour le taquiner encore plus, j’ai envie de l’attiser, de me jouer de lui comme il sait le faire un peu mieux tous les jours, à chaque instant qu’il passe avec moi. C’est malsain, Andreas, c’est malsain toi et moi. C’est nocif, c’est pire que le tabac. Je ne sais pas comment m’en sortir, te virer de ma vie, je n’y arrive pas, tu n’as pas compris ? « Tu peux rajouter ça aux nombreuses choses que tu sais sur moi. » Avec un rire encore, évidemment ironique dans mes mots, on ne se connait pas, et on je refuse qu’on fasse comme si on était quelque chose lui et moi. Nous ne sommes rien. Puis … Puis le dessin. Cette impression étrange qu’on va se renfermer dans une bulle, dans un instant qui va me foutre en l’air. Je le sais que ça va me retourner, non je ne veux pas le dessiner. Malgré ça, j’accepte, avec un humour pour me justifier, pour me donner de la force, pour ne pas être encore plus effrayée. Ce à quoi il me répond directement que la faute ne viendra pas de son état, mais de moi. De moi et de ma fatigue, de mes mains qui tremblent un peu, perdant ma confiance en moi, mais je m’active, mais je le place comme je veux, j’en fais de lui mon presque pantin, comme il sait le faire avec moi lorsque je perds le contrôle et que je me demande ce que je vais bien pouvoir faire pour le sortir de ma vie, ne pas me rendre dingue de lui. « Oh oui, t’es fautif pour bien des choses. » Bien des choses … Mais surtout pour le fait que lorsque je le regarde je ne peux pas penser à autre chose que ce qu’il se passe à l’intérieur de moi, un truc dérangeant, comme les papillons que des centaines de personnes aiment citer. Moi, je me contenter de les blâmer, ces foutues insectes qui passent leur temps à l’intérieur de moi, j’ai horreur de ça. Quand je lui demande de passer sa main dans ses cheveux, il s’exécute directement m’obéissant avec un « madame » qui me fait craquer un sourire, je commence à m’éloigner, à lui intimer de ne pas bouger. Évidemment il se montre d’accord qu’à moitié, et d’un côté je ne lui en veux pas, je suis quand même en train de demander à un mec saoul de ne pas bouger, une mission complétement impossible en résumé, mais je suis certaine qu’il essaiera, pour moi. Mon crayon s’active, mes yeux glissent sur lui pour graver dans mon esprit son image aussi bien que je suis en train de la graver sur cette feuille de moins en moins blanche à cause du gris que je dépose dessus, j’essaie de ne pas me laisser charmer par lui, par son regard qui m’observe alors que je me concentre pour rendre quelque chose à sa hauteur, quelque chose qui prouvera que j’en suis capable, qu’une fois ça fait, peut-être qu’il ne viendra plus me hanter durant mes cours ou peu importe le moment. Tandis que je m’applique sur chaque trait, les siens, je me souviens qu’il ne voulait pas rester dans un silence de plomb, alors je reprends la parole sans trop le regarder, ou tout du moins en regardant l’Andreas qui nait petit à petit grâce à mes coups de crayon bien placés. Je souris en voyant que ça prend forme, que je ne suis pas tant rouillée que cela, qu’avec un peu de chance il arrivera à se reconnaitre. « Ce soir... quelques shooters, et quelques baisers aussi. » Je me force, je me retiens, de ne pas relever le regard vers lui pour l’instant, ne pas l’assassiner de mes prunelles et le détester lorsqu’il me servira une expression fière de lui, fier de m’atteindre ou je ne sais quoi. Je mords mes lèvres, me bouffe comme il me ronge de l’intérieur, comme je voudrai lâcher mes affaires pour aller l’embrasser et lui montrer qu’aucun autre baiser de sa nuit ne peut être égal à celui-là. Je voudrai oui … Mais je ne le fais pas, alors en me concentrant sur mon dessin, je réponds comme si cela ne me faisait rien. « Le top en matière de cadeaux. » Ma main se porte sur mon visage que je masse quelques secondes pour ne pas perdre la tête, me retrouver dans un état qu’en étant fatiguée comme je le suis maintenant, je ne supporterai pas. Je me plonge dans mon dessin, dans la courbe de sa main, de ses cheveux, de chaque partie de lui que je me perds à trop regarder, a connaitre trop par cœur, à voir qu’ils ont un impact sur mon cœur. J’enchaine sur une autre question, et quand sa réponse me vient, je relève le regard en laissant mon dessin de côté encore une fois, à ce rythme, je suis loin d’avoir terminé. « Expliques-moi comment j’aurai pu le savoir, hein ? Monsieur je joue les mystères ambulants. » C’est la stricte vérité, si je l’avais su, j’aurai pensé à lui, je me connais, je pense toujours aux anniversaires de mes amis, toujours. Et même si je ne sais pas réellement si nous sommes amis, je sais, oui, je suis persuadée que je ne l’aurai pas oublié. Andreas, le jour où je l’oublierai n’est pas encore arrivé, mais ce jour-là, bon sang, je serai sauvée.  Quand je commence à m’occuper de son torse derrière un sourire je le complimente, pour ne pas avouer que je l’ai rarement trouvé aussi beau. « En voilà une bonne chose, c'est pas tous les jours que t'es fière de moi, hein ? » Sans le regarder, encore une fois, je secoue le visage, en approuvant ses mots alors que je ne le devrai pas. Les autres jours ? Je le maudis, tente de comprendre, d’apprivoiser la moindre de mes pensées, le plus petit de ces gestes, l’effet qu’il a sur moi, et cette maladie que je me traine à cause de lui. « Au fait, n'hésite pas à me rendre plus beau sur le dessin... N'oublie pas que c'est pour toi. » En riant je plante mes yeux dans les siens, de ce regard j’en ressens un frisson, de cette situation, je m’éloigne de mon chemin tout tracé. De notre histoire, je ne sais pas comment m’en sortir. Je suis seule à couler, je ne pense pas qu’il se rend compte de ce que je perds pour lui, de ce que je laisse sur le côté, de tous ces principes, convictions sans nom dont je me débarrasse parce que je n’arrive pas à le laisser. Je n’y arrive pas … « T’es assez beau, ne t’en fais pas. »  Trop peut-être, tu me fais tourner la tête. Quand je rabaisse les yeux vers ma feuille il choisit de me demander ma date d’anniversaire et moi je me dis que c’était moi qui devais poser les questions, qu’il n’a pas le droit d’échanger nos rôles encore une fois. Et comme je ne réponds surement pas assez vite – trop concentrée sur le départ de son front dessiné – il en rajoute une couche en lançant une phrase d’un comique ironique que je ne supporte pas. Ma mère, quel jour il la remerciera. Jamais. Ça perce mon cœur, ça m’empêche de respirer. De dessiner. De relever le regard vers lui. Je veux qu’il parte, qu’il me lâche. J’en casse la mine de mon fichu crayon. Je lance sur le bureau, pour le remplacer par celui bloqué sur mon oreille. Je me bats pour ne pas pleurer, j’ai horreur de me dire que par ses mots il pourrait y arriver. Je n’écoute qu’à moitié la phrase qu’il dit ensuite, n’en retenant que le fait qu’on ne se connait pas. Si on se connaissait, c’est certain qu’il n’aurait pas parlé de ma mère comme ça. Alors je me calme, j’arrête de m’emballer, ce n’est pas sa faute s’il n’a aucune idée de qui je suis, mais bien de la mienne. Et de mon foutu mystère. Peut-être qu’on est trop semblable lui et moi. Ca ne fonctionne pas. Et j’essaie d’utiliser un ton détacher, j’essaie de jouer les filles fortes qui ne se permettent jamais de craquer. « Le 26 avril, et t’as intérêt de t’en souvenir, parce que sinon je ne te pardonnerai pas. Et je refuse que tu prennes l’alcool que tu as bu ce soir comme excuse ! » Un petit sourire sur les lèvres, je mets un masque pour commencer à esquisser ses yeux, leur donner une intensité, celle qui se cache en eux lorsqu’il me regarde comme s’il pouvait tout deviner de moi, comment me faire craquer, comment m’amadouer … Me contrôler. « Mes parents sont décédés, tu ne pourras remercier personne, mais tant que tu penses à moi, ça me va. » Ce n’est pas vrai, je m’en ficherai s’il ne le faisait pas, ce n’est pas comme si ça comptait, je ne vis pas en fonction des autres, je crois bien qu’il le sait. Alors je saurai me satisfaire de ne pas avoir de ses nouvelles ce jour-là. Il n’a absolument aucune obligation envers moi. « Enfin, on s’en fiche de moi. C’est toi la star ce soir. » Je passe à son nez, doucement, en ayant peur de le louper, j’ai toujours eu du mal pour cette partie du visage, parce qu’elle est celle que l’on voit en premier. « Comment et pourquoi tu es venu en Amérique, tiens ? » Parce que la dernière fois il a parlé de territoire et qu’on ne peut pas ne pas entendre le petit accent qui reprend le dessus dans sa voix parfois, ce petit charme qui fait qu’il me plait un peu plus à chaque fois. Et lorsque je m’énerve sur son fichu nez, je relève plusieurs fois les yeux, je bloque ma langue sur mes lèvres, je soupire, je m’acharne, et je lâche sans réfléchir « T’aurais pu te contenter de me demander de t’embrasser, ça aurait été plus simple et on serait déjà couché ! » Après tout, les baisers lui suffisent, non, comme cadeau ? Et même si je viens de dire cela, je ne lâche pas pour autant, bien décidé à le finir, à tenter d’arriver à le rendre aussi parfait qu’en réalité. Je le dessine et je pourrai l’embrasser, voilà ce qu’il reste dans mes pensées, dans ma tête de petite idiote, lunatique, en train de craquer. Je me hais.
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    Tu vois ce moment entre le sommeil et le réveil,
    ce moment où on se souvient d'avoir rêvé ?
    C'est là que je t'aimerai toujours,
    c'est là que je t'attendrai.

    Re: GRACE & ANDREAS ▲ just another « one last time »

    Mer 2 Avr 2014 - 1:42
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    Ce que j'attends vraiment d'elle, je n'en ai pas la moindre idée, mais lorsque je mentionne les baisers de ma soirée et qu'elle ne relève pas son regard de sa feuille, je me sens frustré, quelque part. Ce n'est pas violent mais c'est suffisant pour me faire réaliser que je voulais vraiment que ça la touche, qu'elle réagisse à ça. Enfin, ce n'est qu'un jeu entre elle et moi, n'est-ce pas ? Ce n'est que ça et rien d'autre, rien qui vaille la peine de me lever pour aller l'embrasser en tout cas. Cela gâcherait son élan d'artiste en plus, enfin c'est ce que je crois. Alors je me contente de hausser l'épaule pour répondre. « Ouais, ça met bien. » Mes yeux à moi ne se délocalisent pas de son visage puisqu'il est la seule chose d'intéressant dans cette pièce, à cet instant même. Il fallait qu'elle me dessine pour que je prenne enfin le temps d'étudier son visage, le moindre de ses traits, de ses tics en pleine concentration, et je dois avouer ressentir quelque chose d'étrange au fond de moi. Parce que je la trouve jolie, parce que la moindre des choses que je regarde sur ce visage me plaît. C'est simple, tellement simple que ça me retourne le ventre l'espace d'un moment éphémère. Efficace aussi en l'occurrence et ça aussi, ça me met bien. Autant que quelques shooters, autant que quelques baisers dont j'ai déjà oublié la saveur puisqu'ils ne représentaient rien si ce n'est une brève attraction. Grace m'accuse presque d'être mystérieux. Ah bon ? Ce n'est pas fait exprès, je n'ai même pas conscient de l'être et puis... « Excuse-moi, j'avais mieux à faire que de te révéler ma date d'anniversaire lorsqu'on se voyait. » Armé d'un sourire sarcastique je soupire à moitié en réalisant l'exploit de ne pas bouger et j'en suis d'ailleurs félicité. Bientôt ses yeux rejoignent enfin les miens pour quelques secondes assez particulières, jusqu'à ce qu'elle m'avoue pour la première fois qu'elle me trouve à son goût. Eh bien, voilà qui pourrait faire taire mon arrogance pendant un petit moment si et si seulement je ne l'étais pas foncièrement. Déjà mon sourire parle pour moi, immanquablement, puisque ses paroles représentent une victoire. Un rictus ressemblant à un bref sourire en coin vient habiter mes lèvres quand elle rabaisse son regard vers sa feuille. Je la fixe intensément, et tout ce à quoi je suis capable de penser, c'est cette attirance présente entre elle et moi, encore et toujours.

    Presque innocemment, je lui propose de se confier, de m'apprendre une première chose sur elle. Sa date de naissance puisque c'est dans l'air du temps et que ce serait le comble que j'oublie à mon tour de le lui souhaiter, n'est-ce pas ? Ce qui est certain, c'est que je ne m'attendais pas à une réaction de ce genre ; clairement elle s'énerve, se prend la tête pour quelque chose que j'ignore tout à coup. Je mets ça sur le compte d'un raté artistique, puisque je n'ai que ça à croire de toute façon. Et au bout de quelques secondes qui me paraissent longues, elle m'évoque enfin le 26 avril, date que je ne devrai pas oublier au risque de me faire haïr plus que ce n'est déjà le cas, enfin parfois quoi. Alors je me jure intérieurement de ne jamais oublier, de retenir par cœur cette date et même de lui offrir quelque chose, n'importe quoi oui, mais qui au moins pourra lui arracher un sourire. « Promis je n'oublierai pas. J'ai une excellente mémoire quand je veux. » Une once d'arrogance, vraiment une once. Et alors que je la pensais calmée à nouveau, elle reprend la parole pour me faire une révélation poignante sur ses parents. Aussitôt j'en perds mon sourire crétin, oui j'vous jure que pour le coup c'est efficace. Et je me sens con avec ma présomption à la noix, réalisant une fois de plus qu'elle a tout à m'apprendre sur elle, à commencer par la relation qu'elle entretient avec sa famille. C'est tellement absurde, et évident à la fois... « J'suis désolé pour tes parents. » C'est dit d'une petite voix faible et en retenue puisque j'essaye au même moment de sonder son esprit, sauf que merde, c'est dur. La faute à qui si ce n'est à l'alcool ? Pour elle j'essaye néanmoins de ne rien montrer de particulier, reste fidèle à moi-même avec cette main dans mes cheveux. Elle me dit que je suis la star ce soir et pour une fois, je ne souris pas, ne réponds même pas car assez vite mon attention est captivée par une question. Il semblerait qu'elle veuille faire ma connaissance... Soit, je n'ai de toute façon pas la force d'esprit suffisante pour me la jouer contrariant. « Comment ? En avion pardi. » Pour moi c'est évident mais qui sait, ça ne l'est peut-être pas pour tout le monde. « Pourquoi... Parce que ma mère est tombée amoureuse d'un de ces Américains crooners à deux balles et que naturellement, il a fallu que ma soeur et moi on suive sans broncher. » C'était à peu près ça, ouais. Si cela n'avait tenu qu'à moi, je serais resté en Angleterre avec tous mes copains, vous pensez bien. Il est vrai qu'on ne peut pas demander à un gamin de douze ans de faire des choix en toute âme et conscience sur l'endroit où il devrait vivre mais tout de même, j'étais heureux là-bas, j'y avais tous mes repères. Et ma mère n'a pas jugé bon de me demander mon avis, ni à moi ni à ma sœur d'ailleurs, j'vous jure que je ne lui ai jamais pardonné pour ça ; ouais c'est de sa faute si aujourd'hui je pense surtout à ma gueule, c'est elle qui me l'a enseigné. C'est dans ces pensées que je m'égare un moment, quand soudain j'entends Grace soupirer, avant de pestiférer contre moi. Il faudrait vraiment qu'elle cesse d'être aussi mignonne quand elle s'énerve, car ça n'arrange pas notre cas. « Parce que tu aurais accepté, peut-être ? » Non vraiment, je n'y crois pas une seconde. « Et t'as qu'à te dépêcher de finir le dessin pour qu'on passe à autre chose, c'est toi la pro ici. » Et moi l'homme objet. Pas que je me plaigne, mais faut se rendre à l'évidence, c'est elle qui contrôle la situation avec son crayon en main. C'est vrai que je pourrais lever les pouces pour lancer une pause et aller lui voler un baiser mais étrangement je n'ai pas envie de succomber à cette tentation, préférant la laisser maître de son art jusqu'au bout. « Raconte-moi ton enfance, tout ce qui t'a amenée finalement à Los Angeles. Ça m'intéresse. » Et je suis entièrement honnête, qu'elle relève ses yeux sur moi pour en avoir la conviction si jamais elle doute. J'ai envie qu'elle me parle de ses parents, qu'elle ne me laisse pas dans le flou sur cette partie de sa vie. Étonnante envie, non ? Oui, flippante même mais je l'ai exprimée avec tellement de facilité qu'il me faudra songer à sermonner la tequila demain matin.
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    GRACE & ANDREAS ▲ just another « one last time » 159e90271600af90ceb050e38c0779f982702486
    Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

    Re: GRACE & ANDREAS ▲ just another « one last time »

    Ven 4 Avr 2014 - 1:44
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    Quelques shooters, quelques baisers … Combien ? De qui ? Où est-ce qu’ils ont été donnés ? Sur quelles parties de son anatomie ? Sur ce visage que je suis en train de dessiner ? Sur son torse que je comble peu à peu de gris ? Je ne veux pas me torturer, je suis trop fatiguée. Mais je ne peux pas m’en empêcher alors que je tente de ne pas le regarder, de ne pas m’énerver, ne pas lui montrer que cette histoire me fait chier. Je lui réponds donc d’un air détaché et il fait de même, en me disant que ça met bien, que limite on ne peut pas espérer mieux pour sa journée. Je soupire en continuant mon dessin, je me retiens, je me contiens, j’irai après, je pose son visage sur papier et après je pourrai le retrouver de la meilleure façon qui soit. Et c’est décidé maintenant, je le sais, au plus profond de moi, je le veux, et je suis certaine qu’il doit le vouloir puisque lorsque je relève les yeux sur lui parfois, je devine dans son attitude ce qu’il peut attendre de moi. Puis son anniversaire encore une fois, et le fait que je n’aurai pas pu deviner, qu’après tout, nous n’avons jamais réellement parlé. Et c’est ce qui me dérange le plus dans notre relation, qu’on croit tout savoir de par nos expériences personnelles alors que nous sommes à côté. Complétement à côté de toutes les vérités. « Excuse-moi, j'avais mieux à faire que de te révéler ma date d'anniversaire lorsqu'on se voyait. » Ça pique juste là où il faut, et je relève les yeux, remarquant qu’il est fier, qu’il me défie un peu, qu’il me provoque autant qu’il le peut. Je rigole légèrement en pensant qu’il ne vaut mieux pas que je réponde à cela, et puis, de toute évidence, je ne saurai pas quoi répondre, mis à part peut-être le fait que je suis d’accord avec lui. On avait mieux à faire, et forcément ça comprenait un lit. Toujours perdue dans son regard, je choisi de lui dire qu’il est beau, que je n’ai pas besoin d’essayer d’accentuer la chose sur ma feuille, que de toutes les façons, il me convient comme ça, alors non, pas la peine de tenter de faire de lui quelque chose qu’il n’est pas. Ce que je tente d’esquisser ce soir, c’est juste lui, juste Andreas.

    Le sujet change, se transforme pour venir me mettre sur le devant de la scène, j’ai horreur de cela, mais je ne saurai dire pourquoi, j’accède à sa demande, même si cela me fait mal de l’intérieur, même si ça retourne mon cœur par des souvenirs qui me rendent nostalgique d’un temps où la vie avait un sens, où le monde me paraissait aussi petit que grand. Petit parce qu’il se résumait à eux, grand, parce qu’il était pleins de promesses pour un futur heureux. Je suis triste, Andreas, tu le sais ? Non, bien sur que non, tu ne dois même pas t’en douter. Je lui fais mes aveux, lui donne ce qu’il veut. Il me promet … Me promet de garder l’information dans sa tête, d’y penser, de ne jamais oublier. Je le crois, je ne mentirai pas. Je déteste le croire, mais je le fais, le jour où il oubliera, dans un peu plus d’un mois, je ferai comme si ça ne me touche pas. Sa bonne humeur semble s’envoler lorsque je lui avoue qu’il ne reste plus que mon frère et moi. Je m’en veux un peu de lui avoir dit pour le coup, ayant l’impression que la soirée, la nuit, qu’est-ce que j’en sais, surement maintenant la matinée, est un peu gâchée par ce sérieux qui nous entoure maintenant. « J'suis désolé pour tes parents. » Je soupire, me frotte les yeux, pour les empêcher de me piquer si fort que je pourrai en pleurer. Puis j’esquisse un sourire, j’attrape son regard et sincèrement « Tu n’es pas obligé, mais merci … Enfin voilà. » Voilà, voilà que je vais devenir surement plus faible à ses yeux, que je vais me transformer en une fille fragile que je ne suis pas. Les expériences, la vie, ça m’a forgé, je n’ai pas envie qu’il me plaigne plus qu’il ne le devrait. Alors je change de sujet, je me sauve, j’évite le naufrage et je le questionne à mon tour. Je lui demande pourquoi il est là, comment cela a pu se décider, pourquoi on quitte un pays pour un autre, ça m’intrigue et je sais, je sais que j’aimerai de vraies réponses. Mais c’est Andreas, et les prémices de sa réponse me font déjà m’énerver intérieurement, je regarde alors ma feuille, griffonne, continue et lui aussi pour m’offrir enfin quelque chose de concret. « Pourquoi... Parce que ma mère est tombée amoureuse d'un de ces Américains crooners à deux balles et que naturellement, il a fallu que ma soeur et moi on suive sans broncher. » Je comprends alors, sans l’avoir réellement voulu, mais je comprends que sous ses airs de mec sûr de lui, il y a ce problème dans sa famille, un nouvel homme. Il a du s’y adapter, parce qu’on le fait tous, parce qu’on le doit, comme à chaque fois que nous ne sommes pas d’accord avec quelque chose. Mais c’est comme ça, on doit le faire, on subit, on fait semblant, et puis, puis faire semblant ça devient vrai. C’est surement pour tout ce que j’ai en tête que je me permets de lui demander « Et ce crooners, je parie que tu le hais ? » Peut-être bien que oui, peut être que non, je n’en ai aucune idée, mais ça m’intéresse autant que le fait de le dessiner, de voir si j’en suis capable et si je pourrai supporter de l’apprécier encore plus quand j’en saurai plus sur lui. Je me teste personnellement, me dit que je vais le haïr tant il est moche dedans, tant sa belle gueule, son arrogance, ce n’est qu’une façade qui attire et qu’à l’intérieur, tout me révulsera, tout fera en sorte que je ne le toucherai plus. Que je n’en aurai plus envie. Je crois bien que je divague un peu, et c’est pour cette raison que je m’énerve sur le dessin, sur certaines courbes que je n’ai pas vraiment en main. Je suis à deux doigts de m’arrêter, de poser le crayon pour aller l’embrasser qu’on aille se coucher comme je viens de lui signifier à haute voix. Mettant des mots sur mes pensées, mes envies, chose qu’en temps normal je n’aurai pas fait. Mais cette nuit est l’exception, cette nuit c’est … Différent. Quoi que j’en dise. « Parce que tu aurais accepté, peut-être ? » Je secoue le visage alors que je continue, j’aurai fait comme si je ne voulais pas, puis j’aurai céder, et ça me fait du bien de l’avouer. « Peut-être. » Oui. « Et t'as qu'à te dépêcher de finir le dessin pour qu'on passe à autre chose, c'est toi la pro ici. » Je ris un peu, et continue en silence, je repasse inlassablement sur les traits, pour leur donner de l’ombre, pour les rendre parfait reflet de celui qui se tient devant moi. Je fais craquer une ou deux fois mes doigts, pour détendre mes articulations qui par la fatigue et le travail d’avant son arrivée sont un peu épuisées. Je mordille ma lèvre en me concentrant, quand je commence enfin ce qui fait partie des choses qui me plaisent le plus sur lui, ce avec quoi il m’adoucit et me rend folle à la fois. Par la force de ses baisers ou bien par le talent dont il fait preuve lorsque son venin prétentieux sort de là. Sa bouche. La bouche d’Andreas. Je souris, je me concentre, je cherche à ne rien oublier, je relève le regard sur lui, les observe ses lèvres, non, je les contemple quelques secondes encore, puis, puis … « Raconte-moi ton enfance, tout ce qui t'a amenée finalement à Los Angeles. Ça m'intéresse. » J’arrête mon mouvement, je me bloque, n’ayant même pas commencé le premier trait. Je cligne plusieurs fois des paupières pour être certaine de ce qu’il vient de me demander. Je n’aime pas ça. Parler de moi. Alors je lève le regard vers lui. Il ne rigole pas. Non, il ne joue pas. De tout l’alcool qu’il a bu ce soir il faut qu’il en vienne à me demander ça ? Il ne peut pas s’attarder sur autre chose ? Même me cracher des paroles hautaines et faites pour blesser au visage cela m’aurait moins dérangé. « Je … T’es sérieux ? » Mais il l’est, on ne peut plus que jamais. Je me résigne, baisse à nouveau les yeux, je n’ose pas, ne sais pas par où commencer. J’ai l’impression d’avoir perdu la faculté de parler. A Los Angeles personne ne connait ma vie, Aaron peut-être, mais c’est le seul, c’est l’unique, c’est mon ami. Même Jamahl je ne sais pas, il doit connaitre les grandes lignes, quelque chose comme ça. Quand ma mine se pose sur mon papier, quand j’ai une peur nouvelle au ventre, j’expire lentement pour me donner du courage, pour essayer. « C’était paisible, tu sais, une vie parfaitement calculée. J’ai grandi dans un cercle fermé, mes parents, leurs amis, mon frère, ses amis, les miens. A Elizabethown, tout le monde se connait, comme si c’était une étrange de famille géante. Je crois qu’à l’époque déjà cela m’oppressais. Mais je n’étais pas malheureuse pour autant hein, non, j’y étais bien, même si je me voyais plus ailleurs. Là-bas, tu vois, c’est le genre d’endroit où lorsqu’on tombe amoureux pour la première fois, ça défini ta vie, mon frère va se marier, avec sa copine de lycée. Ou de collège, j’ne sais plus très bien, et ça, ça me gonfle à un point, tu n’imagines même pas. J’avais l’impression qu’il n’y avait pas de place pour l’espoir ou tout du moins pour espérer plus que ce qu’on a. Mon père croyait en moi, il disait qu’un jour je changerai le monde ou quelque chose comme ça. Je ne compte même pas le nombre de fois où il m’a raconté de ces histoires qui font rêver. Il voulait que je devienne indépendante tout en me gardant proche de lui, c’était un paradoxe, mais je l’aimais, tu sais. Comme certains peuvent voir leur père en héros, lui, c’était le mien. Puis il est parti, un crash aérien, je me rassure en me disant qu’il savait que je l’aimais. Là je crois que j’ai un peu déconné … » Je relève le regard vers lui, lâchant quelques secondes sa bouche ébauchée, peut-être pour regarder s’il ne s’endort pas, pour lui sourire simplement pour excuser le fait que je ne vais pas parler de ce moment où j’ai « déconné » justement. « Enfin, j’ai largué mon copain, oui j’en avais un aussi depuis l’époque du lycée, ou du collège, mais je t’interdis de te moquer, hein. On était ensemble parce qu’on le devait, tu comprends. Je sais que ça peut paraitre con, mais quand tu grandis avec quelqu’un, c’est la suite logique des événements. Puis j’ai été diplômée, et j’ai quitté mon chez moi, pour Los Angeles. Ma mère approuvait à moitié, mon frère ne comprenait pas, mais moi, je crois que je m’enlevais un poids. Quelques mois après, ma mère est décédée, je crois bien que ça m’a brisée, enfin, tu sais … Et voilà comment je suis arrivée jusqu’ici, intéressant, hein ? J’ai fuis une vie que je ne voulais pas. C’est d’un banal pas croyable. » Je ris un peu, pour me détendre, pour comprendre aussi que lui dire tout ça, ça ne m’a pas dérangé autant que je le pensais. Sans trop vouloir connaitre ce qu’il en pense, je détourne mes yeux de siens, pour me replonger dans mon croquis qui n’en est plus un. « Je crois que j’ai bientôt fini. » Enfin, ce n’est pas une croyance, mais plus une certitude. Ce dessin, sa visite, cette nuit … Exquis.
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    Re: GRACE & ANDREAS ▲ just another « one last time »

    Sam 5 Avr 2014 - 3:32
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    Perdre ses parents, je ne sais pas ce que ça fait. Les quelques fois où j’ai tenté d’imaginer, c’était en discutant du passé de Joshua avec lui-même, mais qu’est-ce que c’est qu’imaginer quand cela ne nous est pas arrivé, au juste ? Toute ma vie j’ai eu l’impression de perdre mon père, de lui courir après pour au final pas grand chose, mais ouais, franchement, qu’est-ce que c’est ça à côté de ce qu’a dû vivre Josh ou encore Grace ? Je n’ai d’ordinaire pas tant de compassion mais dans cette chambre, en sa présence, je sens encore une fois que tout est différent par rapport à dehors. Parce qu’elle et moi, c’est toujours particulier, étrange. J’suis un peu bourré, beaucoup peut-être, mais cela ne m’empêche pas de ressentir quelque chose. Outre me sentir minable face à elle pour ne pas pouvoir comprendre ce qu’elle vit ou a vécu, je suis réellement consterné, je ne m’en fous pas quoi. Et ça, je sais que je le dois à une chose. Ce n’est pas tant d’imaginer cette fille sans ses parents, non cela ne m’atteindrait pas tant que ça, mais c’est plutôt de poser mes yeux sur cette même fille qui fait semblant d’aller bien pour se sauver la face alors que repenser à ça par ma faute lui fait du mal. Pour cette raison, je trouve en moi la décence de ne pas en rajouter une couche. C’est vrai que cela m’intrigue quelque part, je ne vais pas mentir. J’aimerais savoir comment ses parents sont morts et quand cela a eu lieu, sans doute afin de ne pas avoir à revenir là-dessus une prochaine fois. Et puis aussi par curiosité, vilaine peut-être, très certainement même, le genre de curiosité qui à elle seule ne peut vous définir comme un homme curieux. Car à l’évidence, je n’en ai jamais été un par nature. Non moi, je me fiche de tous ces éléments, je m’attache à l’essentiel… Jusqu’à ce que l’exception qui confirme la règle surgisse. Je continue de fixer cette exception droit dans les yeux un moment et sans savoir si c’est de ma faute, elle change de sujet, pour quelque chose de plus agréable, enfin c’est ce qu’elle doit penser légitimement.

    « Certains jours, oui. » Et ces jours-là je le hais comme l’enfant que je ne suis pourtant plus, comme ne cesserait de me répéter ma mère. Comme le gamin qui ne supporte pas de voir le cœur de celle qui l'a mis au monde volé par un homme qui ne ressemble en rien à cet idéal qu'il s'est façonné tout au long de sa vie et qu'il s'est toujours promis de ne jamais oublier. A cet idéal qui le mettrait sur un piédestal et qui s’intéresserait à ses études, ses passions et même à la moindre de ses relations. Cet idéal qui prendrait soin de son image jusqu’au choix de ses boutons de manchettes, qui incarnerait la dignité, l’assurance et la classe en quelques mouvements, pas, ou regards. Un idéal qui répondrait au prénom de Carsten puisqu’il ne doit y avoir que lui qui corresponde exactement à ce portrait. « Il est l’opposé même de mon père, à tel point que ça me répugne. » Qu’elle soit tombée amoureuse de ça et que je doive encore aujourd’hui supporter les critiques de beauf de cet homme ou encore ses gifles de dégoût. Parce que je le dégoute aussi, je le sais très bien et ne vais pas m’en plaindre, après tout j’ai cherché ça depuis que je l’ai rencontré. « Mais sans rancune, grâce à lui je sais ce que c’est qu’un mauvais père. Rien n’est perdu. » Je hausse les épaules, souris vaguement en remontant mes prunelles vers l’artiste qui semble m’avoir écouté. Moi, j’ai un peu mal à la tête tout à coup et je devine que ça ne va pas partir rapidement ; j’ai l’habitude, je passe outre. Elle ne cesse de dessiner, à croire que ma tête l’inspire vraiment. Soit. Ce n’est donc pas si mal de lui avoir proposé ça à la place du baiser, même si à l’entendre, elle aurait peut-être accepté. Réponse facile qui n’exprime rien. Pourtant, le coin de mes lèvres s’étire face à cette fille aussi incompréhensible que toutes les autres. Et lorsqu’elle se met à sourire sans raison visible, tout du moins pas avant de fixer le bas de mon visage durant quelques secondes, je me dis que finalement elle n’est pas tant énigmatique que ça, non, c’est surtout moi qui suis aveugle.

    Oui je suis sérieux. Je sais que ça ne me ressemble pas de dire ça, qu’en général je me fiche de la vie des autres, alors qu’en serait-il donc de l’enfance de mademoiselle Nolan, n’est-ce pas ? La vérité c’est que je me surprends moi-même à éprouver de l’intérêt pour ça mais bon, voilà, c’est sorti de ma bouche alors ça ne doit pas être sans raison. Ouais… Par contre, rapidement je me perds dans le flot de ce qu’elle dit, et il y en a des choses. Je fais des efforts pour tenter de retenir le plus important, en tout cas de mon point de vue. Puis elle me laisse en suspense un bref moment sur cet épisode où elle a déconné… Je ne suis pas sûr de comprendre. En fait je ne comprends clairement rien, et elle reprend sur son petit copain de l’époque… Je suis le fil, jusqu’à ce qu’elle me résume toute son histoire à l’aide d’une unique phrase qui selon moi correspond tout à fait. Fuir une vie qu’elle ne voulait pas. Ce n’est pas banal, c’est triste, un peu. Chaque vie a son lot de tristesse mais elle m’a raconté la sienne de telle sorte que, inconsciemment, ce sentiment ne m’échappe pas. Au final, la spontanéité me regagne. « Mémo pour moi-même, ne plus demander à quelqu’un de me parler de son enfance lorsque j’ai bu trop d’alcool avant. » Et je souris vaguement, avant de me rajouter : « La vie à Los Angeles te plait au moins ? Ca serait con que tu veuilles la fuir, elle. » Parce qu’elle te va bien, je t’assure. Je ne suis clairement pas en train de m’attacher à une fille pleine de mélancolie, qui vit dans le passé plutôt que dans le présent, et c’est ça que j’aime chez elle… enfin, chez toi.

    Un instant plus tard, sa voix sonne comme le gong salvateur. Quand elle me dit qu’elle a bientôt fini, je ne peux m’empêcher de relever un peu trop la tête, de me redresser plus qu’il ne le faudrait. Soulagé et enthousiaste car je peux enfin bouger.  « Vraiment ? Je peux me lever ? » Qu’importe, j’ai déjà perdu ma position et me suis levé pour aller me placer derrière elle. Là, je me penche, observe l’œuvre et m’y reconnais aussitôt tant c’est ressemblant. Indéniablement, c’est même perturbant. « Eh bien… Chapeau l’artiste, on dirait moi. » Un sourire vient arborer mes lèvres tandis que je ne lâche pas le dessin des yeux. « T’es sûre que c’est des bâtiments que tu veux dessiner pour gagner ta vie toi ? » Parce que là elle pourrait se faire pas mal de fric en dessinant des portraits, ça ne fait nul doute. Cela dit, si elle peut devenir architecte et ne dessiner que le meilleur de sa vie, moi ça m’arrange tout compte fait. J’vous interdis de me dire que je suis trop bourré ou encore que je raconte trop de conneries… Non j’vous permets pas ! Même si… Ma tête me fait vraiment mal, c’est vrai. Alors tandis qu’elle termine de rajouter quelques coups de crayons sur la feuille, je me redresse et m’étire tout en faisant craquer ma nuque. Mon regard fait une halte sur son lit un moment, puis sur sa fenêtre. Me coucher, ou fumer. Fumer ou me coucher. Applaudissez mon cerveau ou plutôt ma fatigue qui fait pencher la balance du côté le plus sage. « Putain, j’suis mort. » D’un seul coup. Il y a quelques minutes j’avais besoin de bouger et là je n’ai plus qu’une envie, m’allonger. Alors sans réfléchir plus longtemps, je déboutonne ma chemise tout en avançant vers le lit et en me déchaussant. Pas une seule seconde je vois un problème au fait que c’est son pieu et que bordel, j’ai rien à y foutre dans son pieu. Franchement je suis à trois mille lieues de trouver ça irrespectueux, qu’elle me pardonne hein. Une fois ma chemise déboutonnée, je la fais glisser le long de mes bras et la pose sur le bureau, pour ensuite retirer mes chaussettes, mon jean. Là, je tire sur la couette, défais délibérément les draps pour me glisser à l’intérieur comme un gamin sans gêne. Pour ce que je vaux ce soir, on ne doit pas être très loin. Quand je me tourne vers elle, en appui sur mon avant bras et ma main qui soutiennent ma tête, mes yeux un peu déchirés s’ancrent dans les siens un moment. « Allez viens, promis je ne fais rien de déplacé, je n’te touche même pas s’il le faut. » C’est la moindre des choses après notre appel de l’autre jour et puis surtout compte tenu du fait que je me tape un peu l’incruste dans son lit, la pauvre.
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    GRACE & ANDREAS ▲ just another « one last time » 159e90271600af90ceb050e38c0779f982702486
    Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

    Re: GRACE & ANDREAS ▲ just another « one last time »

    Sam 5 Avr 2014 - 23:05
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    Je n’aime pas parler de mes parents, j’ai l’impression que c’est dévoiler une partie de moi que je désire cachée. Que j’ai horreur de partager. Qui me rend fragile, fébrile, et je ne suis pas une fille comme ça … Non, j’ai horreur de parler de cela, de ce manque qui perdure en moi et grandi à chaque jours qui passent. Ce manque qui me ronge de l’intérieur, qui affaibli autant mes pensées que mon cœur. Ça me bouffe, ça me bouffe de l’intérieur. Ça m’a retourné, ça a fait en sorte que je sois encore plus compliqué, je le sais. Cette torture intérieure que je vie quotidiennement, ça me blesse tant … Et je mens, mon dieu que je mens, je sais si bien le faire que parfois, j’y crois. Je pourrai passer mon temps à me plaindre, jouer ses filles qui se disent perdues, choquées, qui n’arrivent plus à avancer. Qui font de la tristesse la maitresse de tous leurs tourments, qui se laissent abattre parce qu’être celle qui est toujours là, malgré eux, malgré la vie, c’est si difficile, ce n’est pas possible à assumer. Mes parents ne sont plus là, et j’arrive à sourire alors c’est que dans le fond je vais bien, que je n’ai pas forcément peur de ces milliers de « demain » où ils ne seront plus jamais là. Mon côté orphelin ? C’est ce qui fait que je vis ma vie comme je le fais, sans m’attacher, à ne penser qu’à une seule personne et cette dernière c’est moi. Je n’ai pas envie de m’embêter avec les autres, de croire que ça pourrait devenir quelque chose de meilleur. C’est un choix. Je me mets toujours en avant, et j’en oublie les autres, j’en oublie les conflits réels pour profiter de ma vie qui trop souvent a été abimé, maltraité. Mon refrain, ma rengaine, c’est de ne plus être effrayée, de faire comme si chaque jour était le dernier. Et jusqu’à présent je m’en sortais, oui, j’arrivais à parfaitement gérer, à faire selon mes envies, à croire que le monde m’attendais pour pouvoir s’élever. Créer un de ces bâtiments parfaits, le seul l’unique née grâce à moi, et puis le reste du temps je ne l’aurai eu que pour moi. Jusqu’à présent j’y arrivais, je n’arrive pas à définir ce qui a changé, mais je sens dans mon ventre que c’est le cas. Je vais finir par en avoir marre de moi, en avoir horreur de ma propre personne et de ce que je deviens. Je suis malade, ça y est, ça revient.
    En soupirant, en l’écoutant, je continue de mes mains à tracer ses traits sur papiers, et je lui demande s’il le déteste, si cette haine que je ressens dans sa voix est réelle ou si ce n’est que la fatigue qui me fait penser cela. « Certains jours, oui. » Je relève les yeux vers lui, je le comprends, si fort que ça bat plus vite à l’intérieur de mon corps. Je ne le comprends pas parce que mes parents se sont un jour séparés, non, ils s’aimaient, mais j’assimile ce qu’il ressent parce que je sais ce que cela fait lorsqu’on est déçu, lorsqu’on voit quelqu’un qu’on aime faire quelque chose qu’on ne désire pas, quitter une vie qu’on aime pour une qu’on maudit déjà. J’avale ma salive, nous trouvant plus proches que jamais, encore plus que lorsque nos deux corps étaient collés. « Il est l’opposé même de mon père, à tel point que ça me répugne. » Mes pensées vont vers mon frère qui va se marier avec une fille que je ne supporte, qui va se marier tout simplement, et ça me répugne aussi. Alors je hoche le visage, je ne veux rien rajouter, pas pour l’instant, j’ai l’impression que ça le couperait, que de par ma maladresse en matière de discussion sérieuse il n’ait plus envie de parler. Même si je ne suis pas certaine qu’il se rend compte que c’est sérieux, ce qui est en train de se dérouler entre nous deux. « Mais sans rancune, grâce à lui je sais ce que c’est qu’un mauvais père. Rien n’est perdu. » Une fois n’est pas coutume, je ne suis pas d’accord avec lui, mais je ne me braque pas de suite, parce que je sens qu’il dit cela pour me rassurer, se rassurer peut-être. Je crois qu’on est deux gamins, et même si je suis fatiguée, que c’est ce sentiment qui guide la moindre de mes pensées, il n’en reste pas moins que je nous crois finalement semblables, et ça me fait perdre ma capacité à me concentrer, je n’arrive pas à détacher mes yeux de lui, lui que je vois sous cet angle nouveau. J’hésite à parler, et dieu sait que je déteste hésiter. J’ai envie d’en savoir plus, qu’il ose me dire tout ce dont il a envie, je serai gardienne de ses secrets, s’il le faut vraiment … Je me souhaite du sommeil, beaucoup de sommeil afin de pouvoir oublier. Et du courage aussi, parce que je ne crois pas avoir la force de continuer. Je lui demande une échappatoire, surement, ce baiser que je pourrai lui donner pour signer la fin de ce moment, de cet étrange moment. Mais ma demande s’efface au profit d’une des siennes. Mon histoire. Toute mon enfance, j’ai l’impression que c’est trop demandé, que j’ai fait assez de révélation pour toute une vie en vérité. Mais puisqu’il me reste encore quelques traits à rajouter, dompter cette bouche pour que ce soit fini, alors je me laisse porter. Je raconte sans même le voir, je déballe mon sac, non pas pleine de nostalgie, juste heureuse d’avoir pu vivre tout ça. D’avoir grandi dans ce monde étrange qu’était Elizabethtown, fière aussi d’avoir réussi à la fuir, cette ville-là. Je me livre au rythme de mon dessin, parle sans le calculer, je parle, je parle et je ne sais pas quand m’arrêter, ni comment le faire, je me sens étrangement bien tout au long de mon récit, je ne me rends pas compte de s’il m’écoute ou pas, mais en tous les cas je continue, puis je ris en relevant les yeux vers lui. J’essaie de voir si son regard sur moi a changé, j’avoue que maintenant c’est ce qui m’effraie. « Mémo pour moi-même, ne plus demander à quelqu’un de me parler de son enfance lorsque j’ai bu trop d’alcool avant. » Un sourire sur mes lèvres, je le remercie silencieusement, intérieurement, de ne pas me questionner plus, de choisir l’humour, de ne pas trop me juger. « La vie à Los Angeles te plait au moins ? Ca serait con que tu veuilles la fuir, elle. » Je réfléchie et puis du tac au tac je réponds. « Pour l’instant ça va, je ne vais nulle part. » Pour l’instant oui, parce qu’un jour je sais que je le ferai. Je veux voir le monde, savoir ce qu’il a à m’offrir, je veux découvrir. Et rêver. Je veux pouvoir être libre de tous mes mouvements qu’ils soient ici ou ailleurs. Je veux aller où bon me semble, quand j’en ai envie, ne pas me sentir oppresser dans ma propre vie. Je veux pouvoir être sans attache, je le souhaite vraiment, mais je me tais sur le sujet, je garde mes rêves pour moi, trouvant qu’il en sait déjà pas mal sur moi. Oui, ce soir, tout a changé, je ne peux plus dire qu’il ne sait rien, ne peux plus affirmer qu’il ne me comprend pas. C’est déroutant et surement agréable à la fois. Puis mon attention revient sur le dessin, sur la chose qui est à l’origine de tous les mots qui viennent d’être prononcés. Je me lèverai bien pour aller chercher mes lunettes et travailler encore dessus, mais mes lèvres parlent pour moi et lui signifient que c’est terminé. Ou tout du moins que c’est l’impression que cela me fait. « Vraiment ? Je peux me lever ? » Je lève les yeux sans pouvoir lui donner une quelconque permission, le monsieur a déjà bougé. Et ça m’arrache un sourire, le comprenant, après tout, il a été calme longtemps, et je n’oublie pas qu’il est saoul, alors je ne peux pas lui en demander plus. D’ailleurs il se lève  complétement et ne perds pas de temps pour venir regarder derrière mon épaule ce que j’ai bien pu faire durant ces longues minutes durant lesquelles il a du se contenir et rester calme rien que pour moi. En faisant en sorte qu’il voit mieux le dessin, j’attends ses impressions en silence. « Eh bien… Chapeau l’artiste, on dirait moi. » C’est vrai que je suis plutôt fière de moi. « T’es sûre que c’est des bâtiments que tu veux dessiner pour gagner ta vie toi ? » Là je ris en tournant mon regard vers lui, je suis certaine de ce que je veux faire, ça coule dans mes veines comme une évidence terrible qui brûle parfois, toutes ses idées qui coulent à l’intérieur de moi et que j’ai envie de mettre sur papier. « Oh tu sais, je ne m’en sors pas aussi bien à chaque fois. » Je ne fais pas de fausse modestie, bien au contraire, je crois que je n’ai jamais été autant sincère. « Il suffit que le modèle m’inspire. » Je lui avoue que pour lui c’est le cas, en ce moment, sans que je ne sache dire pourquoi il fait partie de mon inspiration, il hante sans demander la permission mon esprit. Mon côté perfectionniste me force à reprendre quelques traits, à ne pas savoir quand m’arrêter, et c’est à ce moment-là qu’il s’éloigne, je le devine en train d’étirer son corps qu’il a tenu longtemps dans la même position. « Putain, j’suis mort. » Je lâche finalement mon crayon et le regarde en souriant un peu, j’approuve sa phrase, je suis affreusement fatiguée, je me questionne pour savoir comment je fais pour tenir encore debout. Je le vois hésiter, certaines que nos pensées se rejoignent parce qu’en tant que fumeuse je me dis qu’une clope m’aiderait à tenir encore, à faire le vide dans ma tête. Mais mon envie de fumer s’envole lorsqu’il commence à déboutonner sa chemise, offre à mes yeux le spectacle de sa peau, et instinctivement l’idée du baiser revient dans ma tête. Je l’avais presque oublié cette envie-là. Le voilà torse nu, qui s’avance vers mon lit, il quitte ses chaussures et son jean le suit. Cela ne me dérange pas vraiment, après tout, ce n’est pas comme s’il ne connaissait pas ces draps. Un sourire, encore une fois, se loge sur mon visage et je le contemple faire, prendre possession de mon lit et lorsqu’il se tourne vers moi je lui offre une mine choquée, ne le voulant pas où il se trouve, alors qu’il est exactement où il se doit. De toute évidence je n’allais pas le laisser dormir dans le canapé pour que demain matin il se retrouve en tête à tête avec une Alice hallucinée. « Allez viens, promis je ne fais rien de déplacé, je n’te touche même pas s’il le faut. » Je soupire sans lâcher ses yeux avant de me lever. D’accéder à sa demande parce que je ne désire qu’une chose aller le retrouver, et je m’énerverai sur le sujet demain, là je n’ai pas envie de plus calculer, si c’était un autre à sa place, je ne me poserai même pas de question, mais voilà, c’est Andreas, alors il y a tout de même quelque chose dans ma tête qui me dit que ce n’est surement pas correct pour moi, honnête envers moi. Mais peu importe, je décide de faire comme si c’était un autre, comme si c’était juste moi qui n’a peur de rien et ne recule pas. Je vais poser le dessin et mes crayons sur le bureau, je détache mes cheveux et laisse ma pince juste à côté de mon « œuvre » de la soirée. « T’es certain que tu arriveras à te retenir de me toucher ? » Je le défie et m’assure de la suite platonique des évènements. Et je m’avance finalement, sans me déshabiller pour ma part étant donné que je suis déjà vêtue de ce t-shirt qui ressemble un peu à un pyjama. Je soulève la couverture à mon tour et me glisse en dessous, je me place directement de façon à ce que nos visage se retrouvent face à face. En faisant exprès de ne mettre aucune discrétion dans mes mouvements, je m’approche de lui, petit à petit. Je sais bien que c’est moi qui le défier de ne pas pouvoir s’empêcher de me toucher. Je suis bien consciente que je m’assurais du fait qu’on resterait calme, mais … Je ne suis aucune règle, et même pas les miennes. Et de cette déduction, mon corps se colle presque au sien, je ne lui demande de ne rien faire, sais qu’il est alcoolisé et que je ne suis pas endroit d’espérer quoi que ce soit, parce que je fini toujours par le repousser, parce que je suis la première à dire que je ne veux pas de lui, qu’on ne recommencera pas. Cependant, ma main entre enfin en contact avec sa peau, et je commence délicatement par ce qui est encore caché par un tissu sur lui, non pas son intimité, l’autre côté. Et mon regard se fait perçant, je remonte ma main sur lui, passe sur son dos, son épaule … « On sait très bien que le dessin n’était pas ton vrai cadeau. » Il le sait, je le sais, autant ne plus nier. Qu’est-ce qu’il ferait d’un dessin le représentant ? Je le sais prétentieux, mais pas à ce point. Ma main continue sa course qui se termine sur sa joue, et j’approche mon visage du sien. « Joyeux anniversaire … » je murmure, donnant un sens nouveau à cette phrase, différent que celui qu’il avait lorsqu’il est arrivé pour débuter cette étrange nuit à mes côtés. Et à la fin de mon murmure je dépose mes lèvres sur les siennes, le gout de l’alcool qu’il a bu me vient en bouche, mélangé savamment avec le gout du tabac, je modifie ce baiser au grès de mes envies, lui donne de l’intensité, de la passion, un quelque chose que ce soir il n’a pas encore eu en tous les cas je l’espère vraiment. Même s’il en a embrassé d’autres, je veux que ce soit celui qui retienne, je veux que son anniversaire, cette année, soit marqué par moi. Alors je fais danser ma langue avec la sienne dans une danse lascive, empli d’une sensualité dont je ne peux me cacher, mon corps demandant le sien, je me retiens tout de même, je m’arrête même lorsque je sens que je vais dépasser les limites, je m’éloigne de quelques centimètres seulement. Mes prunelles captivées par les siennes, tous les deux pleins de fatigue et de sentiments contraires. Je ne peux pas m’empêcher de sourire presque tendrement. « Maintenant on peut dormir. » Je souris encore avant de laisser ma main prendre le même chemin pour le quitter, sa joue, son épaule, son dos …
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    Tu vois ce moment entre le sommeil et le réveil,
    ce moment où on se souvient d'avoir rêvé ?
    C'est là que je t'aimerai toujours,
    c'est là que je t'attendrai.

    Re: GRACE & ANDREAS ▲ just another « one last time »

    Mar 8 Avr 2014 - 15:24
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    J’avais plus ou moins conscience de l’inspirer, mais lorsque les mots sortent de sa bouche pour me confirmer cette impression, cela rend le tout à la fois plus concret et plus profond. A l’évidence je lui plais, je l’ai compris depuis ce premier jour où l’on s’est rencontrés, cela dit si l’on avait autant de facilité à dessiner chaque chose ou être qui nous plait, ça se saurait non ? Il y a aveu et aveu. Le sien possède un goût particulier dont je me délecte plus ou moins discrètement, avec moins d’arrogance qu’à l’accoutumée en tout cas. « Je vois. S’il ne s’agit que de ça… » Je me contente de sourire dans sa direction avant de me retourner, de faire quelques pas vers le lit en vue de m’y coucher. Alors j’ôte mes vêtements et m’allonge dans son pieu sans lui demander l’autorisation ; toujours sous l’emprise de l’alcool vous comprenez, cela m’empêche de voir plus loin que le bout de mon nez. Puis, cette mine outrée que je lis sur son visage quand je le retrouve du regard me fait rire, si bien que je lui promets de ne pas être indécent. Le genre de promesse que l’on dit un peu trop vite, sans réfléchir à nouveau parce qu’il est clair et net que j’aurai envie de la toucher. Qui n’en aurait pas envie, si ce n’est une nana hétéro ? Comme j’en suis loin, je peux vous assurer et m’assurer moi-même que mes mains seront attirées vers elle. Néanmoins, quand j’affirme quelque chose, j’ai toujours envie d’apparaître le plus crédible possible, pendant un moment en tout cas. Alors sa question je la maudis un peu du fait qu’elle me contredise puis elle m’amène à renforcer ma garde comme un gosse maladroit. « Ne dit-on pas que vouloir c’est pouvoir ? Dans le sens inverse ça devrait marcher, si je ne veux pas te toucher, avec un peu de chance je ne le pourrai pas. Tu vois ? » Sur le coup je ne me rends pas compte que c’est affreusement stupide et surtout littéralement absurde. Non, j’y crois même assez dur, presque comme fer, bref. Elle vient se glisser sous le drap, se positionne de sorte que l’on soit l’un face à l’autre. Elle va vouloir discuter ? Pas trop j’espère, ou en tout cas pas de choses trop prises de tête. Je connais les filles et leurs discussions du soir parfois, il suffit qu’elles soient un peu enclines à papoter au lit et vous en avez pour des heures. Et puis honte à vous si vous vous endormez, elles ne vous le pardonnent pas, plutôt rêver. Enfin, je ne sais pas pourquoi je pense à ça puisqu’au lieu de lancer une discussion, elle se rapproche, que dis-je, se colle même à moi. En toute sincérité je suis étonné, mais cela ne doit pas trop se voir, je me contente de la regarder, de froncer légèrement les sourcils quand sa main se pose là où je ne l’imaginais pas du tout se poser. Ma tête toujours soutenue par ma main, je ne bouge pas, attends étrangement qu’elle m’invite à réagir, mais pour l’instant elle se débrouille très bien toute seule, elle et son regard, elle et sa main aventureuse. J’aurais pu sourire, simplement pour les sensations du bout de ces doigts chatouilleux, mais je ne daigne rien montrer, arborant plutôt un air sérieux que je ne dois pas qu’à l’alcool, aussi à ce qu’elle provoque en moi. La vérité c’est que je suis trop bien là où je suis, avec qui je suis. Que je pourrais très bien m’endormir avec elle là, maintenant, sans obtenir plus et ça, ça me rend un peu perplexe. Lorsqu’elle évoque un autre cadeau, je sais déjà qu’elle va m’embrasser, après tout ma bêtise a des limites, surtout dans ce domaine plus sensuel qu’intellectuel. Son visage s’approche du mien quand sa main atterrit sur ma joue, quand sa tendresse m’embrume plus qu’elle ne l’a jamais fait. Je sais que Grace peut être très douce dans ces moments-là mais j’ai l’intime conviction que ce soir c’est différent, que dans ce baiser qu’elle me donne, l’affection dépasse l’envie. Elle me rend faible. Non, ce baiser qu’elle entame me rend faible. Je n’ai pas envie de briser cette bulle qu’elle a créée seule pour la simple et bonne raison que je tiens à elle, que malgré ce désir naissant qu’elle provoque toujours en moi, cette fois-ci je n’veux rien gâcher. L’alcool ralentissant mes facultés doit jouer aussi, cela ne fait aucun doute... Mais s’il me plonge dans des eaux plus troubles que d’ordinaire, je n’en perds néanmoins pas ma lucidité, à moins que je commence à peine à la retrouver pour de bon, c’est même plus probable. Ce joyeux anniversaire est le plus agréable dont j’ai pu profiter de toute la journée et de toute la nuit, j’en suis persuadé. Si au début je la laisse mener la danse seule, je ne peux cependant pas me retenir bien longtemps d’y apporter ma touche personnelle puisqu’il s’agit de Grace, et qu’entre elle et moi, c’est toujours un délicieux donnant-donnant dont je n’arrive pas à me lasser. Ma main libre vient se poser sur sa joue tout d’abord, avant d’aller se loger dans sa nuque que je soutiens alors d’une douce fermeté, non sans effleurer ses cheveux au passage. Je sens son corps happé par le mien, je ressens toute cette envie qui s’éprend d’elle et que je ne peux blâmer malgré ma fatigue. Non je la trouve même terriblement belle, comme d’habitude, belle et séduisante. A ce moment-même où elle s’emballe et m’emballe par la même occasion, elle actionne le frein, s’éloigne un peu, m’obligeant presque à suivre la route qu’elle s’est déjà tracée dans son for intérieur. Quelque soit mon état, ce n’est pas moi qui nous aurais freinés, non c’est bien un truc de fille ça encore. Et un sourire mystérieux se dessine sur ses lèvres, avant qu’elle ne m’assassine par quatre mots brefs. Chacun d’eux me dérange. « Maintenant » qui signifie que c’est elle qui commande, « on » qui me fait réaliser une fois de plus que notre duo n’est pas juste un duo, « peut » qui m’invite à me demander si pouvoir c’est vouloir et la réponse à cette question me vient rapidement, « dormir » qui est affreusement fade à côté de ce baiser, vous en conviendrez autant que moi. Sa main retrace le chemin inverse et je me demande alors si elle pense vraiment ce qu’elle a dit, si elle ne veut pas autre chose que se donner bonne conscience. « On n’est pas obligés de dormir tout de suite. » Demain il n’y a pas cours après tout, il ne me reste qu’à prier qu’elle n’ait rien de prévu mais si elle a décidé de veiller aussi tard pour travailler, c’est que son lendemain matin ne doit pas être bien rempli, alors… « Tu peux toujours te faire une grasse matinée demain matin si tu veux. » Si c’est son genre d’en faire, sait-on jamais. En tout cas, je suis certain que nous sommes dans la même position tous les deux. Et quand ma main vient à nouveau se reposer sur son visage que je caresse en suivant mes gestes du regard, je souris à mon tour. « Il était plaisant ton cadeau, merci. » Mes prunelles se posent sur les siennes et je les y fixe un moment pour la marquer un peu plus. « Mais ce n’est plus mon anniversaire depuis quelques heures et tu le sais aussi bien que moi, alors autant avouer que tu m’as embrassé uniquement parce que tu en crevais d’envie non ? » Et je suis fier de dire ça, de l’affirmer presque alors qu’au fond, sa première intention était sans doute de me faire plaisir. Oui sauf qu’à cette première intention en était jumelée une autre indissociable et c’est son plaisir à elle, j’en suis convaincu, c’est inutile de se leurrer. D’un mouvement je dégage son visage en tirant ses cheveux en arrière tendrement, le genre de chose que je fais rarement en présence des filles avec qui je sors. Ce constat me retournerait presque le ventre, une nouvelle fois. « J’ai une question. » Ca ne m’arrive pas souvent, alors vaut mieux qu’elle ouvre grand ses oreilles. « Entre le « on n’est pas amis toi et moi, on devrait pouvoir vivre l’un sans l’autre » de l’autre jour au téléphone et le « j’ai envie de toi » d’il y a deux minutes, c’est quoi qui l’emporte ? » Elle est incompréhensible et moi je suis dubitatif, perplexe, tout ce que vous voulez. Je ne suis pas clairvoyant, encore moins lorsqu’il s’agit des filles et là, j’ai besoin d’aide pour élucider le cas Nolan. Si elle pensait que ce coup de fil m’était sorti de la mémoire aussitôt qu’elle avait raccroché, elle se trompait. Je ne me pose en général pas trop de questions mais pour elle j’ai envie de comprendre un peu plus ce qu’il se passe dans sa tête. Quelque peu amusé en repensant à tout ce bordel qu’elle instaure entre nous, j’esquisse un sourire moqueur finalement. « J’ai bien une idée sur la question mais je préfère avoir ton avis avant de songer à m’endormir, comme tu l’as proposé. » M’endormir en m’imaginant l’embrasser, en l’imaginant nue sous moi, en m’imaginant la toucher, en l’imaginant me regarder comme si nous n’étions pas que des amis mais quoi, au juste ? J’aime ce mystère, ce petit côté inéluctable de notre relation. Je crois que c’est ça qui pimente le tout, et je me demande parfois si l’on ne devrait pas arrêter le temps pour toujours être aussi complices. Elle a beau me dire qu’elle ne veut plus qu’on se voie, je comprends moi dans ses regards qu’elle veut de moi bien plus qu’elle ne le prétend. Alors délibérément mais non sans ressentir un étrange et léger embarras, je glisse ma main vers sa hanche, son ventre… Du bout des doigts je me dirige de plus en plus haut sous son t-shirt, lentement, et lorsque mon index atteint le bas bombé de sa poitrine je déglutis discrètement, ne cesse ce chemin si bien entamé et parviens jusqu’à la pointe tendue de son sein que je m’efforce de juste effleurer pour le moment. Mes yeux sont ancrés dans les siens et le sérieux de cette scène suffit à m’enflammer tout entier. J’ai été gourmand, trop peut-être…
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    Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

    Re: GRACE & ANDREAS ▲ just another « one last time »

    Mer 9 Avr 2014 - 22:20
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    Mes yeux parcourent encore le dessin, et non pas peu fière, j’ai l’impression qu’il fait partie de mes meilleures réussites. J’estompe encore un peu le gris à certains endroits en même temps que je lui avoue qu’il m’inspire. Je pourrais faire semblant, lui dire que je suis toujours autant douée, que dans ma vie le dessin fait partie des choses les plus importantes pour moi. Mais non, j’ai le cœur assez léger pour lui dire un autre de mes secrets, de mes ressentis à son sujet. « Je vois. S’il ne s’agit que de ça… » Je souris un peu et lui aussi, il y a un truc qui change de plus en plus entre lui et moi. Et je ne veux plus me sentir nauséeuse, cependant je ne peux pas m’en empêcher. Il se déshabille, ravive mes envies de ses gestes qu’il ne doit pas faire dans cette optique-là. Il est seulement fatigué, fatigué et saoul alors je me calme, je me contrôle, je le taquine un peu lorsqu’il m’invite à la rejoindre dans mon propre lit, et lui se renfrogne, son regard me transperce et ses mots m’offrent un discours qui m’arrache un sourire tant il part dans les choses compliquées, tellement je suis trop fatiguée pour tenter de le contredire et user d’une rhétorique qu’à cette heure-ci je ne suis pas certaine de maitriser. « Je vois. » Et dans ma bouche ça me démange, dans mon corps ça bouillonne aussi, de lui dire que même s’il le veut de toutes ses forces rien ne me promet qu’il s’y tiendra, mais lorsque je rejoins le lit à mon tour je me fiche nettement de ça. Je respire calmement, je ne tremble pas quand à l’intérieur de moi c’est le bordel, quand je laisse glisser ma main sur lui, connaitre et reconnaitre son corps que j’affectionne particulièrement. Amis, non on ne l’est pas, Andreas, amants, ça c’est un truc qui gronde au fond de moi. Comme une vérité mystique, comme quelque chose de presque épique. Puis mes lèvres sur les siennes, puis cette douceur qui ne me quitte pas, le gout de sa peau, son odeur, notre proximité, le tout enivre mon cerveau, ralentis mes réticences à son sujet, me fait désirer autre chose … Plus, plus qu’un simple baiser, plus que quelques caresses volées. Je ne veux pas de l’amour, je veux sa tendresse, je veux son souffle, son sourire. Son arrogance et ses victoires sur moi auxquelles ce soir, je donne droit. Sa main passe dans mes cheveux, se loge contre ma nuque, mon corps se fait pressant, mon baiser aussi, mon envie. Je fonds sans le voir venir, je ne suis plus moi, je respire par ce baiser et je ne saurai comment l’expliquer. Alors c’est surement pour cette raison que je m’arrête, pour cette raison que je stoppe tout cela, que je me décroche de lui avant de ne pas savoir le faire. Je lui souris pour ne pas le vexer, je lui souris parce qu’on ne peut pas plus espérer. Je lui signifie maintenant que la nuit peut s’achever, que si on se contente de dormir lui et moi, je suis d’accord avec cela. J’accepte même de me réveiller avec lui demain, oui je fais des efforts même si cela ne se voit pas. Mais ma main parle pour moi, ne pouvant pas le quitter, avide de ne pas le lâcher, ne pas le laisser filer. « On n’est pas obligés de dormir tout de suite. » Alors je soupire, en baissant les paupières, regardant ses lèvres quelques secondes de plus en me disant que je pourrais très bien les capturer à nouveau, que l’idée me plait, ça oui, elle le fait. « Obligé, non. » On ne l’est pas c’est vrai « Mais … » Parce qu’il y a toujours des « mais » dans ces moments-là, surtout lorsqu’il s’agit de lui et moi. « Tu peux toujours te faire une grasse matinée demain matin si tu veux. » Mais je n’ai pas le temps de finir et je pourrai toujours faire la grasse matinée demain matin. Il a tellement réponse à tout, c’est chiant putain. Et sans savoir quoi faire d’autre je soupire et souris, sa main retrouve mon visage et pour changer, ça se retourne à l’intérieur de moi. « Il était plaisant ton cadeau, merci. » Ne me regarde pas comme ça, Andreas … « Mais ce n’est plus mon anniversaire depuis quelques heures et tu le sais aussi bien que moi, alors autant avouer que tu m’as embrassé uniquement parce que tu en crevais d’envie non ? » Je vais trouver sa hanche de ma main et laisse mes doigts juste là, agripper un peu sa peau, le tenir pour ne pas sombrer totalement. Une bouée de sauvetage improvisée, mais surtout celle qui est susceptible de me faire couler en premier. « Autant avouer » c’est si simple en pensées, mais si je le dis à haute voix, je perdrai une part de moi, n’est-ce pas ?  « Parce que tu ne le voulais pas, toi ? » Répondre à une question par une autre question. Me protéger. Me rassurer, peut-être. C’est ma solution, et je suis très bien consciente du fait que cela peut énerver comme plaire, alors je fais semblant de jouer, je le regarde malignement, sauf que ce n’est plus un jeu, c’est plus que cela et c’est pour ça que je ne réponds pas. Pour ça que je fais semblant d’avoir cet air détaché, sans ça, je suis prête à me brûler. Consumer complétement pour une idée que j’ai depuis toujours refusé. J’en crevais d’envie, voilà ce que ma réponse lui dit. Dans un geste qui traduit une tendresse il replace mes cheveux derrière mon visage, il me contrôle, et je me sens petite, toute petite dans mon lit à côté de lui. « J’ai une question. » Je mords un peu ma lèvre intriguée, prête à lui répondre avec une « presque sincérité ». « Entre le « on n’est pas amis toi et moi, on devrait pouvoir vivre l’un sans l’autre » de l’autre jour au téléphone et le « j’ai envie de toi » d’il y a deux minutes, c’est quoi qui l’emporte ? » Il m’a eu, une nouvelle fois, il jubile, je le sais, je le ressens dans son regard, dans ses mouvements, dans ce corps auquel je m’accroche encore. Et c’est pour cette raison que je le lâche, parce que je ne suis pas une fille qui s’accroche. Parce que je vais fuir, et je me demande s’il a entendu la moitié des choses qu’il m’a demandé de raconter il y a quelques secondes seulement. Je n’aime pas me sentir oppressée, ne pas me sentir maitresse de ma propre vie. Je décide, je contrôle, je fais de ma vie ce que je veux, ce dont je rêve et je refuse de la rêver pour deux. Ce qui l’emporte ? Putain … Ce qui l’emporte ce sont ses yeux, parce qu’ils savent me regarder, ce sont ses lèvres qui lorsqu’elles m’embrassent le font comme si c’était la première fois, à chaque moment où elles se posent sur moi. Ce qui l’emporte c’est ma faiblesse et il le sait déjà. « J’ai bien une idée sur la question mais je préfère avoir ton avis avant de songer à m’endormir, comme tu l’as proposé. » C’est l’alcool qui le fait parler, c’est la fatigue qui me fait agir. Et même si je crois que c’est mauvais pour moi, je le laisse faire, je laisse sa main passer sous mon vêtement, ma respiration s’accélère lorsqu’il effleure mon ventre, de plus en plus qu’il remonte sur moi, elle se trouve complétement perdue quand il entre en contact avec ma poitrine, ses yeux me murmurant un tas de choses que je désire, qui me manquent, nos corps ne faisant plus qu’un, notre cœur battant au même rythme, le temps qui s’arrête parce que nous ne sommes plus que deux. Aussi proches que nous pouvons l’être et non pas parce que nous serions en train de nous retrouver, non, juste de par cette complicité qui nous lie lorsque je ne gâche pas tout avec ce que je ressens, lorsqu’il ne me bousille pas à ne pas vouloir se rendre à l’évidence qu’il y a plus entre nous et que ce plus je ne veux plus me battre pour lui, ne veux plus le définir. Je veux le garder, comme un secret précieux, une chose que je ne désire pas avouer. Dessus le tissu, j’attrape sa main, le regarde toujours et en suppliant je prononce dans un soupir « Arrêtes … » On se doit de dormir, de ne pas tout abimer, de ne pas finir par se déchirer. Je le ferai, je le sais, je fracasserai chacune des briques qui composent notre amitié ou quoi que cela peut être, les jours où je serai énervée par notre proximité, les jours où je sentirai que ma liberté m’est arrachée. Et malgré ma supplique j’ai gardé sa main sur moi, et finalement je relâche mon emprise sur elle. « T’es saoul, Andreas. » Ce n’est pas un reproche que je lui fais, c’est une excuse que j’essaie de me trouver, une solution derrière laquelle je me pourrai me cacher. Et je m’en veux un peu, non beaucoup en réalité, parce que je parler de sincérité et je ne suis même pas capable de l’utiliser lorsque nous abordons le sujet d’un « nous » qui n’a pas lieu d’être, d’exister. « Je ne suis même pas certaine que tu es conscient de ce que tu es en train de faire. » En train de t’ancrer un peu plus en moi, de tatouer ma peau à l’aide de tes doigts. Abimer mon âme grâce à ta voix. « Ce qui l’emporte ? » Grace, de l’honnêteté, s’il te plait. « C’est toi. » C’est une égalité parfaitement entre l’envie et la peur.
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    Tu vois ce moment entre le sommeil et le réveil,
    ce moment où on se souvient d'avoir rêvé ?
    C'est là que je t'aimerai toujours,
    c'est là que je t'attendrai.

    Re: GRACE & ANDREAS ▲ just another « one last time »

    Jeu 10 Avr 2014 - 0:55
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    Quelque chose est définitivement différent ce soir. Chez moi, je ne sais pas tant que ça, mais chez elle, c’est certain. Elle n’a aucune excuse contrairement à moi, elle n’est pas sous l’emprise de l’alcool, ce dernier n’est pas susceptible d’altérer à sa façon de réagir, d’agir. Ouais, zéro excuse. C’est pourquoi je trouve ses réactions un peu étranges. Non pas qu’elle soit gênée ou embarrassée, même si… quelque part, ça bloque. Elle est dans le refus, dans l’hésitation ou encore dans le mystère. Cette dernière part m’atteint plus que les deux autres puisque je ne connais pas la Grace secrète, pas comme ça en tout cas. Cela devrait être facile, elle et moi dans un lit. Deux personnes qui se proclament amis et rien de plus un jour, deux amis qui s’autorisent des extras le lendemain. Il y a de quoi être paumé c’est vrai. C’est à la fois si simple et compliqué, si bon et mauvais en même temps, puisque cela rend accro... à contre-coeur. Peut-être que le mot est trop fort et pourtant, chaque fois que je suis avec elle j’ai cette même envie. Enfin, si encore il n’y avait que ça, mais même sans sa présence, je reviens toujours vers elle. Con un jour, con toujours, tant pis, j’assume. Qu’elle s’accroche à mes mots autant qu’à ma peau complique le tout encore plus mais celui qui est le plus à plaindre ce n’est pas moi, c’est elle. Elle qui refuse tout. « La question ne m’était pas posée… Mauvaise joueuse. » Bien sûr que si, j’en avais envie. Ne l’a-t-elle pas compris durant tout ce laps de temps où elle me dessinait ? Je crois que ma façon de la regarder était suffisamment représentative de mes pensées, mais il faut croire que les femmes ne voient que ce qu’elles veulent voir. Les pauvres malheureuses. Je souris finalement quand son visage me répond à sa place. Au moins je peux compter sur lui, toujours. Sa malignité m’invite à me rapprocher d’elle, à laisser parler mes propres envies qui j’en suis presque persuadé, sont capables de l’enflammer. Par une simple question, pour commencer, une question dont la réponse ne m’est pas étrangère. Elle m’intrigue, me retourne, me chamboule et pourtant, je réussis à la percer à jour presque naturellement. Oui, ça vient tout seul, ça doit être lié à ce feeling si agréable entre elle et moi qui existe depuis le premier soir au parc. Grace faiblit à ma question et je marque un nouveau point. Très précieux celui-ci, alors qu’il me signifie des choses sérieuses, trop sérieuses pour qu’elles ne méritent d’ordinaire mon attention. Sauf que là, je m’y intéresse, j’en jubile. Que cette fille en particulier s’accroche à ce que j’aime tant lui donner, qu’elle soit sensible au moindre signal, au moindre détail qui vienne de moi. Elle ne se rend pas compte de tout ce que ça me fait, et moi-même j’ai du mal, tellement je n’ai pas l’habitude de vivre ce genre de moment si spécial. Comment ai-je pu sous entendre que je ne la toucherais pas ? Voilà, c’est trop tard, j’ai déjà outrepassé les limites, victime de ce leitmotiv qui lui est tant dévoué ces derniers temps. Toujours la même chanson, se retenir un instant pour finalement se rendre compte que cela ne sert à rien, d’ailleurs j’ai l’impression de n’avoir rien à perdre avec elle. Comme si cette amitié que l’on prétend avoir était acquise de fait. Comme si quoi que je fasse, rien ne me pousserait à ne plus la revoir, rien ne serait brisé. Putain, je me sens comme ces personnages à l’eau de rose dans les livres, ceux qui prétendent se sentir pousser des ailes dans le dos, vous y croyez ? C’est un peu ça, quoi que je fasse je plane, rien ne peut m’atteindre ou nous atteindre. Pour cette raison, pour ce sentiment, je laisse ma main aller là où elle a envie d’aller, là où Grace a peut-être envie de la sentir, en tout cas je l’espère. Et quand sa main vient emprisonner la mienne à travers le tissu, je respire à nouveau ; je crois que j’ai oublié de le faire pendant un moment. Puis une supplication, imprégnée autant de force que de faiblesse, si bien que je n’y comprends rien. Je ne veux pas arrêter Grace, et pourtant lorsque tu retires ta main, me rappelant mon état peu sobre, j’ôte la mienne, presque malgré moi. Mes yeux ne quittent pas les siens, ni mon sérieux mon visage. « Et alors ? » Que je m’entends prononcer faiblement, frustré par ses mots. Je suis totalement conscient de ce que je fais, elle se trompe. Cela dit, l’intensité de ses mots me fait presque peur. Surtout les derniers, quand elle répond enfin à ma question de tout à l’heure. C’est moi qui l’emporte ? L’envie de moi ? Disons que c’est ça, même si je n’en suis pas certain. D’ailleurs je l’observe, perplexe, un instant. A vrai dire, l'idée de remporter me convient, alors pourquoi me demande-t-elle d’arrêter ? Pourquoi met-elle une barrière à ce qu’on fait de mieux, elle et moi ? « J’ai senti que tu en avais envie tout à l’heure… » Et en général, je ne me trompe pas. J’ai beau être fatigué et avoir une allure de semi zombie, je sais toujours reconnaître quand une fille est excitée. Parole de séducteur. Mon regard stagne plus bas quelques secondes, avant que je ne retrouve le sien. « Pourquoi tu me parles de conscience ? Saoul ou pas, je crois que j’aurai toujours envie de toi. » Et ça me fait un peu sourire, rire aussi, légèrement. Pourtant je ne pense pas que ce soit drôle, avec du recul. C’est juste que ce constat m’aurait rendu nerveux si je ne l’avais pas été, saoul, et il vaut mieux en rire qu’en pleurer non ? Bon sang, on se prend trop la tête. Après avoir bloqué mon attention sur ses iris clairs un peu trop longtemps, j’inspire une bouffée d’air et, à moitié rieur, je décide de m’allonger sur le dos en passant mes mains sur mon visage, l’esprit trop brouillé. « Tu compliques toujours tout. » Mais il paraît que c’est typique des filles, alors à quoi bon y chercher une réelle signification ? Je suis partagé entre l’envie de me retourner pour dormir et l’envie de me rapprocher d’elle. En tout cas, ce regard qu’elle me lance m’incite à la pousser dans ses retranchements, pour changer. « Si tu ne veux pas le faire alors on peut discuter, ou dormir. Si tu veux le faire, alors arrête de te poser des questions et laisse-moi te faire du bien, c’est aussi simple que ça. » J’ai l’esprit trop simpliste, vous croyez ? Mais la vie est si simple parfois, j’vous assure, c’est juste que l’Homme est habitué dès son plus jeune âge à trouver des problèmes partout et n’importe où, ce n’est que ça. Ma main vient se poser sur son visage, le pousse légèrement en arrière pour l'embêter et la faire sourire. J'ai passé un trop bon moment avec elle jusqu'à maintenant pour qu'on fiche tout en l'air à cause de ma gourmandise - ou ses doutes - quand même.
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