discord
FRATERNITIES, NOW
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

FRATERNITIES, NOWConnexion
Historique  
  • AccueilAccueil  
  • MembresMembres  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • Le Deal du moment :
    Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
    Voir le deal

    Re: GRACE & ANDREAS ▲ just another « one last time »

    Dim 20 Avr 2014 - 21:52
    more_horiz
    Andreas Klein
    Andreas Klein
    person
    PROFIL
    Messages : 4989
    Date d'inscription : 26/10/2013
    Identité HRP : Eugénie.
    Gameplay : RP à la 3ème personne. Nombre de lignes variable.
    Disponibilité RP : Disponibilité Limitée
    Avatar (+ crédits) : Marcus Hedbrandh
    Nationalité/origines : Naturalisé Américain. Originaire d'Angleterre. Père allemand.
    Orientation & situation : Bisexuel et célibataire.
    Métier/occupation : Chef de publicité à Millenium Advertising.
    Études & fraternité/sororité : Diplômé en marketing à l'UCLA.
    Résidence : Appartement dans Eastside.
    Il faudrait être complètement insensible pour ne pas réaliser qu'elle s'emballe autant qu'elle aime cette initiative, et à bien y réfléchir on pourrait considérer cela comme une réelle prise de risque quand on se remémore la nuit passée ensemble. Rien, elle ne voulait rien, ou presque rien. Et moi je ne peux pas m'en suffire, je ne me fais pas à l'idée d'un départ d'ici sans avoir eu cette part du gâteau dénommé Grace Nolan. Parce que nous avons beau être des amis, chaque fois que l'on se voit on ne peut nier cette forte attirance autant de son côté que du mien. Je ne vois tout simplement pas l'intérêt de la renier ou même de la remettre en doute. Alors tendrement d'abord puis avec plus d'ardeur je lui propose de se laisser aller à ça, à ce jeu qui n'a, je le sais, plus rien d'un jeu et pourtant j'y serais presque accro tellement c'est bon. Avec elle cela a un goût particulier, différent d'avec les autres filles. Un goût de « je n'en aurai jamais fini avec toi » si inhabituel, presque insensé. Sentir sa peau frissonner sous mes mains est plus que satisfaisant, ça me donne des ailes, me donne envie d'être le plus doué possible avec elle. Me démarquer des autres qu'elle a insinués mais qui me rappellent ma condition d'homme un brin arrogant. Seulement, mon arrogance ne se fonde pas sur un tas de prouesses fantomatiques, non au contraire, elle vient de tous ces efforts que je fais sans cesse pour me surpasser, n'importe où, pour n'importe quoi. Tout ce qui serait susceptible de faire de moi un homme meilleur, un homme que les femmes et que même les hommes pourraient admirer. Sans cesse se battre pour un idéal, oui, et Dieu sait où cela me mènera tant que mes proies elles y succombent.

    Mes erreurs mettent plus ou moins de temps à me revenir en pleine face. Cette fois-ci, je dois avouer que je ne m'attendais pas à un tel effet boomerang. Puisqu'elle est d'abord si réceptive à tout ce que je fais, à son corps que j'essaye de réjouir par de simples caresses, des baisers à des endroits qui, je le sais pour la connaître, l'affaibliront. Pas assez cependant. J'ai à peine le temps de m'emballer suite à l'un de ses baisers que le holà a été dressé. Alors que je songeais déjà à défaire nos deux pantalons pour combler autant ses désirs supposés que les miens, il semblerait que Grace elle ait autre chose en tête. « Vite fait ? » se met-elle à répéter en me repoussant telle une fille tout à coup indignée par la teneur peut-être un peu trop familière de ces propos pour elle. C'est vrai, je ne comprends pas tout de suite, ne voyant pas le mal dans le fait de faire ça vite, pour une fois. Ce n'est pas comme si je ne l'avais pas avertie que je n'avais plus beaucoup de temps, alors quoi ? N'en a-t-elle pas envie, elle aussi ? Son corps ne me ment pas, lui. Il n'y a que son esprit féministe qui semble vouloir prendre le dessus tout à coup, parce que oui je ne mets pas longtemps à comprendre d'où vient son indignation et d'ailleurs elle met rapidement des mots dessus. Des mots qui me dérangent bien sûr et pourtant... Pourtant ils décrivent relativement bien la situation ; ouais tout ce dont j'ai envie ça doit être de me vider, n'être qu'un homme macho. Enfin, ça c'est ce qu'elle doit penser, tellement fort que je l'entendrais presque. Évitant un dernier coup sur mon torse, j'attrape ses poignets pour les rabaisser, la lâcher et finalement m'écarter. La regarder droit dans les yeux un instant, me forçant pour ne pas m'emporter, lui dire que dans ce qu'elle dit il y a une part de conneries. Ouais, ça me tuerait sans doute de lui préciser que je ne cherche pas juste à assouvir ma faim, qu'il y a autre chose que j'aurais avec elle et non avec les autres, que j'en ai envie au point de ne pas m'imaginer partir d'ici sans l'avoir eu, que ça n'a rien de macho, que c'est juste... putain, c'est juste indescriptible mais ce serait presque urgent. Plutôt crever que de lui dire tout ça alors je m'enferme dans une carapace, celle que je me suis construite grâce à ma mère, grâce à mon beau-père lorsque je m'en prenais plein la gueule et que ma voix ne servait qu'à faire du vent. Cette même carapace qui évitera à Grace de me percer trop à jour, chose que je ne supporterais qu'à moitié. Le regard farouche, un air presque trop fier sur le visage, je ne bouge plus, la laisse parler sans rien dire puisque je suis dorénavant emprisonné. J'aimerais comprendre pourquoi cela me met dans un tel état alors qu'il ne s'agit que d'elle et de moi, que d'un refus d'une fille pour une partie de jambes en l'air et que j'en ai connu des pires. Enfin... c'est ce que j'me dis. Si l'on est nocifs elle et moi alors le nocif est décidément trop bon et la vie est une garce à ses heures perdues. J'aurais pu faire « non » de la tête mais je reste bloqué, mes prunelles fixes sur elle, mes bras désormais le long du corps. Mon désir est parti mais il a été remplacé par quelque chose de bien trop amer pour pouvoir le supporter trop longtemps. Ça tombe bien, elle me rappelle que je suis attendu comme un prince, que nous deux ça suffit, pour aujourd'hui. J'ai envie de lui faire bouffer la fin de sa phrase sur le coup. Tout ce que je sais, c'est que j'avais cent fois plus faim d'elle que de ce repas qui m'attend chez moi et là-bas je vais y arriver frustré, dégoûté d'avance. Évidemment, personne ne le verra car « Andreas est trop bon pour ne pas montrer ses émotions » à croire que chez les Klein ce soit une magnifique qualité. Quand je cesse de penser à ma famille je réalise que Grace n'a pas bougé d'un poil, toujours assise sur cette table, patientant pour que je dise quelque chose. J'abaisse alors  ma tête un instant, serre la mâchoire avant de réussir à prononcer finalement quelques mots. « T'as raison, rien ne me retiens ici. » Je m'en voudrais presque de dire ça naturellement, comme si c'était la plus grande vérité de la Terre. Le truc, c'est que j'ai peur de ce que je ressens, peur de ma sincérité sur ce coup qui pourrait coûter cher à ma fierté. Alors autant suivre ce chemin qu'elle m'a tracé le plus rigoureusement possible. Autant fuir, là, sans attendre. « Excuse-moi, j'aurais pas dû. » Ca me tue un peu de le dire car ce n'est pas à cent pour cent ce que je pense mais si c'est ce qu'elle croit, alors soit. Pour une fois je capitule. Elle m'achève cependant un peu plus en insinuant qu'entre nous il n'y aura jamais de « vite fait », qu'à la place il n'y aura que cette autre chose indéfinissable et qui la pourrit elle autant que ça me ravage. Mais c'est trop tard maintenant pour revenir en arrière, hein ? Je profite de ce moment pour affronter enfin son regard, contact qui remplacera toute autre approche dans cet au revoir. « On s'appelle pour se voir alors. » Les yeux connectés encore pendant quelques secondes intenses, secondes pendant lesquelles je me jure presque qu'il ne faut plus que je la voie car cela devient trop dangereux, trop étrange. Et déjà j'ai tourné les talons, mis mes chaussures et attrapé la poignée de la porte. Puis, encore une fois, je fais claquer ce qui sépare nos deux mondes, un peu trop violemment sans doute mais croyez-moi, il faut ce qu'il faut pour se défouler suite à un tel épisode.
    extensionauto_awesomeac_unitvolunteer_activism


    GRACE & ANDREAS ▲ just another « one last time » - Page 3 159e90271600af90ceb050e38c0779f982702486
    Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger
    privacy_tip Permission de ce forum:
    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum