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    Re: GRACE & ANDREAS ▲ just another « one last time »

    Ven 11 Avr 2014 - 0:29
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    Grace W. Nolan
    Grace W. Nolan
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    Identité HRP : Lilou
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    Nationalité/origines : Américaine
    Orientation & situation : Eléa ♥
    Métier/occupation : A la recherche d'un emploi
    Études & fraternité/sororité : Architecture, athlétisme.
    Résidence : Chez Kai, pour l'instant.
    On joue. On joue avec les mots, avec les émotions. Tous les deux à notre façon, tous les deux en provoquant l’autre, sans s’arrêter, ça me fatigue autant que le jeu me plait, même si le manque de règle, de limite me fait un peu chavirer dans de mauvais côtés, ceux que depuis toujours je me suis refusée. Si je voulais ce baiser, si j’avais envie de le toucher, si je désirais sa peau contre la mienne, reconnaitre son odeur, m’enivrer de cette dernière, me laisser guider par tout ce l’art qu’il a pour faire de moi celle dont il a envie … Évidemment que oui. Ça fait aussi mal que peur de l’avouer, même si cela ne reste que dans ma tête. Même si jamais ces mots se passeront mes lèvres. Je ne veux pas me perdre, et je suis capitaine de mon esprit, de mon corps, je contrôle et je le fais si bien que je lui retourne sa phrase, que je lui pose moi-même la question pour avoir une assurance que de son côté c’était voulu, qu’il sera le premier à avouer ce que je tente en vain d’oublier. « La question ne m’était pas posée… Mauvaise joueuse. » Une mauvaise joueuse, et une mauvaise réponse. Alors j’oublie, j’oublie ce que je voulais qu’il dise pour me laisser porter par l’instant, par sa main qui se déplace en une caresse proscrite sur moi. Je suis habituellement fanatique des actes, des désirs assumés qui se transcrivent en mouvements bien placés, complétement amoureuse de ce qui peut prouver que les mots ne servent à rien, totalement même, mais ce soir, non maintenant plutôt je n’ai pas envie de ça, ou je suis entre les deux, je ne sais pas. Je regarde ce visage qu’après ce que nous venons de faire je ne pourrai plus sortir de mon esprit. Je laisse mon souffle s’emballer face au nouveau contact charnel qu’il m’offre. Je m’emballe aussi, si vite que j’ai peur de ne pas pouvoir m’en sortir, si vite que j’en ai la tête qui tourne. Toute ma vie on a voulu décider pour moi, ici, dans cette ville je voulais que ce soit différent, je voulais être capable de marquer le pas. Et encore plus dans mon lit, encore plus à cet endroit que les autres ne connaissent pas, ou bien ceux-là, ils peuvent se laisser compter sur le bout de mes doigts. Et comme je veux décider, je lui dis d’arrêter, je parle avec mon cerveau, essaie d’oublier tous les signaux que mon corps peut lui envoyer. Je lui demande de ne pas plus me torturer, de ne pas faire comme si ce n’était rien. On ne peut plus dire que c’est rien entre lui et moi, suis-je donc la seule à le voir cela ? Suis-je donc la seule incapable de comprendre ? Est-ce qu’il ne peut pas entendre enfin qu’on ne va vers rien de bien ? C’est pour cela que je lâche sa main, espère qu’il va se retirer, aimerait qu’il reste, qu’il continue, qu’on s’offre une autre nuit, qu’on fasse semblant, que je fasse semble en vérité que je ne suis pas en train de tomber malade à cause de lui. J’ai trop de pensées en tête, j’ai trop d’envies contraires, j’ai trop de choses en moi que je n’aime pas. Alors je m’échappe, alors je fuis, je fuis loin en tentant de le piquer, de lui faire savoir que jouer ne m’intéresse plus si c’est pour me retrouver dans un état qui ressemble de près ou de loin à celui dans lequel je me trouve à présent. A vouloir sans pouvoir, à être sans exister, à attendre et peut-être un peu espérer. Ce plus Grace qui se tient là, je n’ai plus d’assurance même si je feins d’en avoir en réserve, je crève parce que je ressemble à toutes ces filles dont je me moque à longueur de journée, celles qui ne peuvent pas s’empêcher de craquer, de laisser un mec guider leurs pensées. Je l’attaque comme je peux, me sers de l’alcool qu’il a bu, me sers de son manque de conscience, de sa perte de contrôle qui provoque la mienne. De ma vie entière qui se fout en l’air à cause de lui.  « Et alors ? » Et alors ? Je ne sais pas, je me bats là. Je me bats contre moi, contre la peur, contre lui, contre tout en somme. Tout ce qui peut résumer cette nuit, tout ce qui pourrait faire que je me sens de plus en plus petite à ses côtés. Je vais oublier d’exister, et malgré mon répondant, je vais me faire bouffer. Je vais disparaitre, je le sais, je vais penser à lui avant moi. Je serais ce que je déteste comme à chaque fois que je me laisse tenter par du sérieux. Merde, pourquoi je pense à tout ça ? Sachant que c’est loin d’être sérieux entre lui et moi ? J’me sens mal et j’avoue, j’avoue que ce qui l’emporte c’est lui, je remballe mes cartes parce que je ne sais pas quand abattre les miennes. « J’ai senti que tu en avais envie tout à l’heure… » Je le voulais c’est vrai, je voulais tout ce qu’il aurait pu me donner, la folie, la passion, le plaisir et la déraison. Mais non, je ne peux pas juste être comme ça, pas après l’avoir détaillé pendant des minutes entières, pas après avoir compris que je ne pourrais jamais me lasser de son visage, de ses expressions. Je me demande où est passé ce que je ressentais durant notre baiser, cette envie de lâcher prise, de ne plus réfléchir, de tout tenter. Je l’ai perdu au moment où il m’a touché, je jure que c’est vrai. « Pourquoi tu me parles de conscience ? Saoul ou pas, je crois que j’aurai toujours envie de toi. » Et tandis qu’il rigole moi ça me retourne de l’intérieur. Toujours. Toujours c’est une terrible chose, c’est un horrible mot. Toujours ça engage. Toujours ça parle d’avenir. Toujours c’est l’inverse de moi, et pourtant je me sais capable d’avouer la même chose que lui, et c’est pour cette conclusion que je le remercie de quitter mes yeux, de se retourner pour me donner la chance de me remettre à respirer correctement, et lorsque je reprends un rythme normal je le regarde passer ses mains sur son visage, visiblement agacé, si ça peut le rassurer, je le suis aussi. Allez Andreas, autant dormir au point où on en est. « Tu compliques toujours tout. » Ouais c’est ma faute tout ça. Je te déteste, tu le sais ça ? « Si tu ne veux pas le faire alors on peut discuter, ou dormir. Si tu veux le faire, alors arrête de te poser des questions et laisse-moi te faire du bien, c’est aussi simple que ça. » Mes prunelles se déplacent sur lui tandis que j’aimerai pouvoir m’enfermer dans un mutisme que souvent j’arrive à gérer. Mais voilà, ce soir j’ai beaucoup trop parlé et je n’arrive pas à arrêter ma lancée, alors en lui tapotant sur le torse pour déconner je lui avoue. « Et toi tu m’emmerdes avec ta simplicité. » Je sais bien que je me prends la tête quelques minutes selon ses actes et que je me relâche avec les miens, que ça doit être difficile pour lui à suivre, mais je suis certaine que s’il était dans ma tête ce serait vraiment plus clair pour lui. Et avant qu’il ne me réponde une chose qui pourrait me déranger, je remonte ma main vers son visage pour la poser doucement sur ses lèvres, lui intimer de ne pas répondre, de me laisser délirer seule dans mon coin et agir comme je le souhaite. « Je ne comprends pas, tu sais. » Pourquoi je suis comme ça, pourquoi j’ose sans le faire, pourquoi c’est le bordel à l’intérieur de moi. « Habituellement, ce n’est pas comme ça. » Mes relations, mes amitiés améliorées ou peu importe comment il peut les nommer. Je caresse ses lèvres du bout des doigts. Puis je me rapproche encore, je me place au-dessus de lui en silence, un sourire sur les lèvres. « Et ça me met hors de moi. » Totalement oui, je ne sais pas comment assimiler mes propres envies à son sujet. Mais cela ne m’empêche pas de soupirer, de parcourir son corps d’effleurement, de laisser mes mains s’emparer des siennes pour laisser mes doigts s’entrelacer aux siennes, pour nous unir en silence et m’abaisser sur lui afin de poser mes lèvres quelques fois sur sa peau, me laisser frissonner pour cette nouvelle proximité. « Je ne veux pas discuter. » lui dis-je en craquant un sourire en plongeant une nouvelles fois mes yeux dans le bleu des siens. Je mordille ma lèvre en réfléchissant, remonte nos mains au niveau de son visage et prends appuie dessus lorsque j’incline à nouveau mon visage vers lui, parsème son cou d’une autre vague de baiser. Venant vers son oreille pour lui signifier que « Je ne veux pas dormir. » Comme s’il ne l’avait pas compris, comme si je ne l’avais pas compris. J’avais tout dit dans mon cadeau d’anniversaire, non, je me trompe, dans mes cadeaux en vérité. C’était juste trop difficile à avouer, trop compliqué de laisser ma forteresse se briser. Cependant je sais que je ne veux pas une nouvelle fois me perdre avec lui, j’avance mes lèvres vers la commissure de ses lèvres en murmurant « Mais je ne veux pas le faire … » Je pourrai, si j’écoutais ce qui se passe dans mon bas ventre, ce que me hurle chacun de mes tremblements frissonnant. Ce que je désire c’est juste ça, juste qu’on se taquine, qu’on soit complices, je veux ses mains sur moi, ses lèvres aussi, un échange qui pourrait nous frustrer mais dont j’ai besoin pour me dire que je peux me passer de lui, que je tiens encore mes propres promesses, je les ai déjà brisées une fois, la dernière fois chez lui, alors que je lui avais assuré que plus jamais ça ne recommencerait, alors ce soir c’est pareil, ce soir je décide que cela n’arrivera plus, je ne peux pas, parce que ça me fait aussi bien que mal. Ca me chamboule toute entière, et c’est pour cette raison que j’espère qu’il me comprend, qu’il voit ce que j’attends de lui, je l’espère sincèrement lorsque mes lèvres entre en collision avec sa bouche afin de sceller ma demande en un baiser. Andreas, s’il te plait …
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    Tu vois ce moment entre le sommeil et le réveil,
    ce moment où on se souvient d'avoir rêvé ?
    C'est là que je t'aimerai toujours,
    c'est là que je t'attendrai.

    Re: GRACE & ANDREAS ▲ just another « one last time »

    Ven 11 Avr 2014 - 2:39
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    Andreas Klein
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    Nationalité/origines : Naturalisé Américain. Originaire d'Angleterre. Père allemand.
    Orientation & situation : Bisexuel et célibataire.
    Métier/occupation : Chef de publicité à Millenium Advertising.
    Études & fraternité/sororité : Diplômé en marketing à l'UCLA.
    Résidence : Appartement dans Eastside.
    Impossible de définir clairement ce dont j’ai envie à ce moment même où je lui laisse la possibilité de choisir pour nous deux. Comme si c’était simple… J’y crois, ou en tout cas j’aimerais y croire, mais moi-même je ne sais pas ce que je veux. C’est ce que je réalise quand elle me balance spontanément que je l’emmerde avec ma simplicité. Touché. Je n’ai pas réfléchi longtemps sur ce coup-ci mais il faut qu’elle m’excuse, je suis incapable de peser le pour et le contre de chaque option, encore moins que d’habitude. J’aurais bien répliqué, pour lui dire que dans tous les cas il n’y a pas mort d’hommes et donc qu’elle se casse trop la tête mais elle m’empêche de m’exprimer, ou plutôt m’invite à y renoncer par cet index placé stratégiquement sur mes lèvres. Alors obéissant je me tais et l’écoute, plongeant mon regard dans le sien aussitôt. Soit disant elle ne comprend pas. Soit disant cela ne se passerait pas comme ça d’ordinaire, soit disant cela la mettrait hors d’elle. Si au début je ne vois pas où elle voulait en venir, finalement je comprends, plus ou moins. C’est notre relation spéciale qui revient sur le tapis, encore. Ce qui fait qu’un jour elle a envie de moi et que l’autre, elle me rejette ; ce qui nourrit ses nombreuses contradictions, en somme. J’ai beau être encore sous l’emprise de l’alcool, je peux tout à fait comprendre ce à quoi elle pense, dans les grandes lignes en tout cas. Son attitude soudainement sérieuse et quelque peu torturée me l’indique très clairement. Et puis, d’un autre côté, il y a ses doigts placés sur ma bouche que je me retiens d’embrasser, son corps entier qu’elle vient positionner sur le mien et qui me rend tout chose. Oui, je l’avoue, elle me perturbe, me trouble et de cette façon c’est assez inédit, si bien que je ne pipe mot, ne gâche pas ses confessions en dépit des pensées qui s’entrechoquent dans mon esprit. Non, je me contente de l’écouter, de la laisser glisser ses mains sur moi comme si c’était acquis alors que putain, ça ne l’est pas le moins du monde. Ca ne devrait pas l’être. Elle le fait tellement naturellement que ça me coupe d’autant plus la parole parce que, comme l’idiot que je suis, je préfère profiter en silence de ce contact qui me fait du bien, malgré tout. Ses mains qui se lient aux miennes, ses lèvres qui s’échouent dans mon cou, ses aveux qui me perdent un peu plus. En déglutissant, je repense à ce qu’elle m’a dit, essaye de faire le point. Elle ne veut pas discuter, ne veut pas dormir et… bon sang, elle me flanque un léger frisson à me dire qu’elle ne veut pas le faire alors que ses lèvres sont si proches des miennes. Je ne comprends pas, Grace. Si mon cœur s’emballe, c’est certes pour les caresses et les baisers, mais c’est surtout pour l’incompréhension dans laquelle elle me met. S’en rend-elle compte, au moins ? J’aimerais que oui, j’aimerais que non. Ma faiblesse ne doit jamais, ô jamais venir à sa rencontre… je le refuse. Et avant que je ne puisse dire quelque chose, nos lèvres, elles, se rencontrent à nouveau. Je perds patience, cela me rend impulsif, frénétique. C’est dans ma nature, de ne pas savoir patienter, mais là c’est pire que tout, elle est pire que tout autre chose. Ne supportant pas l’idée qu’elle se décolle de moi, je rehausse impulsivement ma nuque, ma tête pour poursuivre ce baiser, pour qu’il dure plus longtemps que ce qu’elle avait peut-être prévu. J’aurais pu délier nos mains mais je ne le fais pas, comme si cela était susceptible de la décevoir. Je ne me reconnais pas, à penser à elle avant de penser à moi chaque fois qu’on est ensemble, mais c’est pourtant l’état réel des choses. Ce qu’elle pourrait penser, c’est ma priorité, et ça me tue littéralement, ou presque. Si je ne lâche pas ses mains pendant un long moment, c’est parce que je suis plus préoccupé par la saveur de ce baiser à la fois tendre et passionné. Je finis par me redresser, le dos droit et mon torse contre sa poitrine toujours recouverte de son t-shirt. Puis je relève nos mains, serre les siennes pour mieux extérioriser ce qu’il se trame en moi au même moment et finis par la lâcher, lui donner quelques brefs baisers successifs et soudainement hâtifs comme s’ils allaient être les derniers, comme si nous n’avions plus de temps. Mais ce n’est pas le cas, je crois que je dois juste stopper tout ça le temps de quelques secondes parce que merde, rien ne va plus. Je la fixe alors, essaye de remonter à la surface, pour comprendre. « Tu te rends compte que t’es en train de me rendre fou ce soir ? » Je ne souris qu’à moitié, parce que je ne vois toujours pas ce qu’elle attend de moi. J’ai l’esprit encore embué, souillé par ces liquides trop forts, et je m’en voudrais presque. « Si tu ne veux pas faire tout ça, alors que reste-t-il, au juste ? » Fumer ? Manger ? Jouer au Monopoly ? Non Andreas, cesse d’être à côté de la plaque, une fois dans ta vie. Ce qu’elle veut, cela ne mérite peut-être pas qu’on discute, ni qu’on s’endorme. C’est peut-être plus simple que de la baise, ou plus compliqué… Je réfléchis vraiment, pour elle, pour comprendre où elle veut en venir, quel pourrait être ce truc qu’elle a envie de faire, mais putain, c’est difficile. A quoi cela sert que l’on me diagnostique un QI au-dessus de la moyenne pour qu’au final, je me retrouve comme un con dans une situation pareille ? Encore un ramassis de conneries tout ça... Je me sens affaibli, pris au piège par cette fille dans cette relation que j’avais l’impression de contrôler avant cette nuit. Ce qui me fait peur, c’est ce sérieux qu’elle créé, autant que ce désir de non-attache qu’elle implorerait presque. Et quoi que ce soit, je ne trouve rien à redire : accordez-moi le fait que ce soit flippant, non ? Tellement que je perds la face, me rallonge sur le dos après l’avoir fixée un trop long moment. Je cale ma tête sur les deux coussins à ma disposition afin d’être un peu en hauteur et soupire, presque par désespoir. Au lieu de patauger, peut-être vaudrait-il mieux que j’ose utiliser ma langue pour communiquer, alors suite à un moment de réflexion, je rouvre mes yeux sur elle et lui adresse un petit sourire. « Je t’emmerde avec ma simplicité mais tu m’emmerdes encore plus avec tes énigmes à deux balles. » C’est une sale énigme, un gros pétrin, qu’on se le dise. Mes mains viennent se poser sur ses cuisses et remontent vers ses hanches. J’aimerais tellement lui retirer ce t-shirt. N’être qu’un homme trop simple mais ce serait au risque que ça ne lui déplaise, alors je me retiens, me contente de caresser du bout des doigts ses hanches, son ventre ou encore le haut de ses cuisses quand mes yeux eux retrouvent les siens. « Dis-moi clairement ce que tu veux de moi Grace, je déteste par-dessus tout ne pas comprendre. » Que je m’entends prononcer d’une petite voix sans y avoir réfléchi avant. Je crois qu’il fallait que ça sorte, le mystère ne pouvait plus durer.


    Spoiler :
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    GRACE & ANDREAS ▲ just another « one last time » - Page 2 159e90271600af90ceb050e38c0779f982702486
    Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

    Re: GRACE & ANDREAS ▲ just another « one last time »

    Sam 12 Avr 2014 - 0:33
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    Grace W. Nolan
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    La prudence. Attitude consistant à éviter de prendre des risques. Un simple mot, une qualité, une chose qui me bloque, qui fait en sorte que je ne me laisse pas aller. Je m'arme de cela lorsque je pose mes lèvres sur les siennes, pour mieux doser, pour ne pas être trop douce, trop envahie par une vague de sentiments que je ne m'autorise pas. Une qualité que je n’arrive pas à conserver en réalité.
    La peur. Une émotion ressentie généralement en présence ou dans la perspective d'un danger ou d'une menace. Ça me prend les tripes, ça me fait défaillir comme jamais je ne l'ai fait. C’est tout ce qui peut me caractériser dans l’instant, j’ai peur de lui, de moi, de nous deux ici dans mes draps.
    Sa bouche, son corps, son souffle, sa peau, je ne voudrai avoir que cela en tête, me permettre de profiter, de me dire que de toutes les façons il n’y a rien de grave, que c’est normal ce qui est en train de se passer, mais voilà, il y a ce truc qui est chamboulé à l’intérieur de moi. Cette chose qui s’apaise par notre proximité, cette chose qui me fout à l’envers et à l’endroit à la fois, quoi que j’en dise, je suis à ma place, je me dois d’être là, sur lui, à l’embrasser, à tenir ses doigts dans les miens, à me battre pour demain. Je me fais douce, sensuelle, je le désire, je l’attends, ses caresses, mes envies de tendresse et ne pas attendre plus que cela. Je ne veux pas à nouveau passer le pas, je veux juste ça, et c’est étrange à penser que je peux me satisfaire que de cela ce soir, que je n’espère pas plus. Que dans le fond … Ce n’est pas qu’une histoire de sexe entre lui et moi. Ça me tuera. Il relève son haut du corps, ne perd pas plus de temps, ne me laisse pas contrôler, fait de ce baiser quelque chose de passionné, je pourrai lui en vouloir, arrêter, le rendre dingue par le jeu auquel sans le voir je suis en train de jouer. Mais la vérité, c’est que ce n’est plus un jeu, qu’on ne fait que continuer ce qu’on a commencé, qu’il n’y a pas de règle et que si mon cœur s’emballe comme il le fait à présent je dois juste le laisser faire, je dois subir cette douce torture qui me fait perdre toutes mes capacités. Je me fonds dans ces mouvements, je laisse ma langue reconnaitre la sienne, je soupire parfois, je renforce mon emprise sur ses mains, enfin, je crois, je ne sais pas. Je ne suis plus le fil de mes pensées, il n’y reste qu’un prénom qui se répète dans un étrange refrain. Un « Andreas » que tout en moi hurle, sept lettres qui font que je coule, que je me perds, que je m’enferme délicatement dans une rengaine que je refuse tant elle semble venir naturellement, tant elle me prouve que tout ce pourquoi je me suis battue depuis quelques années n’avait pas lieu d’être, tout était futile, oui, tout le devient à cause de lui … Putain. Même ma liberté, mon indépendance est remise en question, je n’ai plus aucune conscience, aucune raison. Il se redresse complétement, laisse son torse se coller à moi, unis un peu plus nos corps, me domine alors que je suis sur lui, alors que je devrai le faire, mais je suis fiévreuse, mais je suis fichue. Je le veux tellement que ça brûle à l’intérieur de moi, que je dois me battre pour ne pas le repousser, refaire en sorte que son corps retourne entièrement sur le lit pour faire de lui mon pantin, le taquiner de ma langue, enflammer son corps un peu plus avant de lui demander de venir en moi, comme il se doit. Ses doigts confirment mon envie, s’accrochent au mien, gardent le contact et le bien qu’il me procure, qui me rassurent. Puis il s’arrête, enfin pas tout à fait, délie nos lèvres pour faire en sorte qu’elles se retrouvent plusieurs fois d’affilées, geste qui me donne des frissons, qui me fait craquer un sourire en coin lorsque ses yeux retrouvent les miens et qu’il m’avoue « Tu te rends compte que t’es en train de me rendre fou ce soir ? » Ce soir ? Je pensais pourtant que notre petit manège ne durait que depuis quelques minutes, mais surement qu’il dure depuis que nous nous sommes rencontrés. Oui, je ne veux pas l’avouer, sauf que dans le fond, je le sais. « Si tu ne veux pas faire tout ça, alors que reste-t-il, au juste ? » C’est si simple, bon sang, d’après lui. Alors je secoue le visage en le regardant, il m’accuse de le rendre fou sans même s’apercevoir que c’est moi qui suis en train de virer complétement taré. Et un tout petit peu schizophrène aussi, d’un côté il y a la Grace qui ne veut pas réfléchir et qui ne lui dit pas non, qui veut que cette nuit soit le moment où on deviendra intime à nouveau, et de l’autre il y a cette Grace qui ne sait pas comment réagir parce que lorsqu’elle couche avec quelqu’un, cela ne devient que très rarement régulier, qui n’a pas envie de se sentir prisonnière dans un couple non désiré. J’ai donc choisi un juste milieu, quelque chose qui me convient, qui ne me fera pas me sentir à l’encontre de tout ce qui a pu guider ma vie jusqu’ici. Je choisis la proximité, je choisi l’intimité, je choisi Andreas, à moitié. Il se replace de façon à être allongé et je souris pour m’excuser de le torturer, de me torturer, de faire en sorte qu’on ne dépasse pas les limites une autre fois. Mon regard parcourt un peu son corps pour lui laisser le temps de respirer, et je ne sais pas pourquoi je lui laisse ce temps d’ailleurs, normalement, ce n’est pas comme cela, normalement j’agis et je me fiche de ce qui peut se passer dans la tête de mon compagnon. Mais lui, je lui accorde, je lui donne autant que je me donne un peu trop, autant que je me voile la face aussi. Autant que je commence à ne plus vouloir être celui, à vouloir dormir sur le canapé, au moins, ça, ça va arranger ce qui est en train de se passer dans cette chambre et qui nous dérange à tous les deux. Ou qui me dérange un peu trop fort à moi. « Je t’emmerde avec ma simplicité mais tu m’emmerdes encore plus avec tes énigmes à deux balles. » J’ai envie de rire parce que de mon point de vue il n’y a aucune énigme qui plane sur moi. Non, il y a juste notre relation qui ne va pas, qui ne fonctionne pas. Ses mains reviennent se poser sur moi, m’arrache un ou deux frissons. J’avale ma salive difficilement « Tu ne comprends vraiment rien aux filles. » dis-je en souriant. Mais je ne veux pas qu’il comprenne les filles, je ne souhaite qu’une chose, qu'il me comprenne moi, et cette constatation me fait clairement toucher le fond. « Dis-moi clairement ce que tu veux de moi Grace, je déteste par-dessus tout ne pas comprendre. » Je soupire fortement, agacée peut-être parce que je ne sais pas moi-même comment expliquer ce que je veux. Dans ma tête ça ne fait plus autant de sens maintenant qu’il faut que je mette des mots sur ces désirs que j’aurai aimé déchiffrés. En posant mes mains sur les siennes qui caressent encore ma peau, je me calme, je comprends que ce n’est pas le moment pour être agacée, pas le moment pour briser cette complicité, pas le moment pour être la fille détestable que je sais si bien être parfois. Puis je le lâche afin de prendre mon visage dans mes mains, je le frotte quelques secondes en essayant d’effacer cette fatigue qui est mon excuse ce soir, continue mon mouvement pour remettre mes cheveux en place et me torture intérieurement. Oui, je le sais, je ne suis pas de celles qui hésitent, ni même qui réfléchissent, mais c’est comme si je ne pouvais pas me stopper, ça court trop vite dans mon esprit pour que je puisse le contrôler. « Andreas. » Je prononce en soupirant, en tentant de ne pas me perdre un peu plus durant mes explications à la con. « Je ne sais même pas ce que je veux. » Je mens, je mens comme je respire, vraiment. « J’aimerai que ça arrête d’être comme ça entre toi et moi. » Ouais, là par contre, je me permets la vérité, quitte à ce qu’il prenne ses phrases pour un aveu de ma part même si je ne sais pas trop lequel il serait. « Je te déteste tellement parfois. » Et je ris nerveusement, sans prendre en compte le fait que je suis surement en train de délirer. « Puis tu poses tes mains sur moi et … » Et je perds la tête, et j’oublie d’être moi, et je troque le mal pour le bien, et j’oublie le passé, le présent et le futur. Et j’ai envie de tout comme de rien, quand t’es pas là, putain, je me bats encore parce que t’es dans mes pensées, je ne sais plus comment faire en sorte que ça fonctionne, qu’on en revienne au départ, qu’on commence d’abord par être amis, qu’on se comporte comme Jamahl et moi, au lieux de jouer les apprentis dans le domaine de l’amitié surtout quand cette excuse commence réellement à ne plus tenir la route, à ne plus pouvoir être sérieuse quelques secondes de plus. D’ailleurs pour le coup, lui et moi, on ne doit pas du tout être doué en relations humaines et là on s’enfonce, enfin je m’enfonce, je patauge, et je plante finalement mes iris dans les siens, son regard qui attend patiemment que je continue mon explication, que j’arrête d’user de mot pour le perdre quand je pourrai simplement avouer la vérité.  « Et je me demande comment j’ai pu te détester, justement. » Mais la vérité je ne sais même pas ce qu’elle serait, quels mots seraient les bons pour définir ce que je ressens ? Je veux fuir, je veux aller dormir ailleurs ou bien ne pas dormir du tout, je caresse son torse, l’affectionne en silence quelques instants de plus pour pouvoir rassembler un peu de courage en moi. « On pourrait juste rester là, l’un contre l’autre, à s’embrasser quand on le veut, à se toucher sans réfléchir, sans en espérer plus, jusqu’à ce qu’on tombe de fatigue, juste ça … ? » Juste moi dans tes bras.
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    ce moment où on se souvient d'avoir rêvé ?
    C'est là que je t'aimerai toujours,
    c'est là que je t'attendrai.

    Re: GRACE & ANDREAS ▲ just another « one last time »

    Dim 13 Avr 2014 - 1:03
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    Études & fraternité/sororité : Diplômé en marketing à l'UCLA.
    Résidence : Appartement dans Eastside.
    Que reste-t-il parmi toutes ces choses que l'on pourrait faire mais qui, aveuglé par ma convoitise et écrasé par mon manque de sobriété, se confondent en quelque chose qui ressemble au chaos ? Je me le demande vraiment, cherche à travers le labyrinthe de mon esprit une solution qui pourrait satisfaire la conscience de la demoiselle. Je ne sais pas pourquoi j'essaye autant d'être conforme à ce qu'elle pourrait vouloir. Elle est certes la maîtresse de maison ici, mais qu'est-ce que je peux en avoir à faire ? Plus, qu'est-ce que j'en ai à foutre d'être dans son lit, au juste ? Je reste mon propre chef ici, celui qui dans un moment de faiblesse qu'il acceptera de reconnaître demain, tente du mieux qu'il peut de contenter les désirs secrets d'une fille. Je m'en remettrai, je l'espère, mais ce n'est pas ce mouvement de tête de la part de Grace qui m'aide. Clairement, je la désespère, tout autant que je me désespère dans cet instant. Excuse-moi... je crains. Pour la première fois, avec toi, je crains et ne suis pas à la hauteur. Je le sens et ça me bouffe de l'intérieur, quand bien même ça ne devrait pas, puisque j'ai toujours eu du mal à comprendre les filles dans son genre, celles qui me plaisent le plus en réalité. Et pour le lui montrer une nouvelle fois, peut-être inconsciemment, je replace mes mains sur elle, m'ouvre à elle avec toute la sincérité dont je peux faire preuve en avouant mon ignorance. Voilà qu'elle me confirme ce que je pensais : je ne comprends rien à la gente féminine. Cela fait écho dans mon esprit, mais je réussis à me dire une chose. Pas toutes, Grace. J'en comprends certaines mais là c'est surtout toi, ce soir, dans ton lit, sur moi. Cette vision de toi m'obsède, ces sensations que tu m'offres avec presque rien m'étouffent presque. Je ne sais plus quoi faire pour me sortir de ce pétrin sans nom si ce n'est me laisser vivre le moment, un peu plus, toujours plus. Souvent c'est agréable, en surface tout du moins, mais si tu savais comme ça me pèse de l'intérieur, là tu pourrais rire peut-être. Te moquer de celui que j'ai toujours prétendu être, avec toi et avec les autres. Ce mec qui ne craint pas grand chose, et surtout pas une fille comme toi. Bon sang, Grace, je te le ferai payer.

    Mais je souris quand même, ne trouvant rien d'autre à redire pour le moment. Tout ce que j'ai en tête s'entrechoque tellement, et en même temps c'est flou, extrêmement flou. Je me sens bien, je me sens mal. J'ai pourtant l'habitude, mais son attitude... Elle fait pencher la balance, vous voyez. N'en pouvant plus, je lui demande d'être claire, franche. Me dire ce qu'elle veut pour que je songe à le lui donner, en brave compagnon de nuit. Ce n'est pas de la soumission, la vérité c'est que je n'ai plus la force nécessaire pour me la jouer emmerdeur. Ce n'est pas plus mal, non ? Mais voilà qu'elle soupire encore, me faisant passer pour un idiot. Je ne vais pas en être désolé, non à vrai dire je m'en fiche complet qu'elle puisse penser une fois de plus cela. Oui je suis souvent un crétin avec elle, mais ce gars elle l'apprécie quand même, ça se voit. Parfois je me demande même comment elle fait pour me supporter autant, pour avoir toujours envie de ce genre de moment relativement intime avec moi. Ce n'est pas comme si j'étais le mec le plus adorable de l'univers, celui que l'on a toujours envie d'avoir dans ses pattes, non ? Mais elle, elle ne s'en plaint pas, et plus je m'accroche à cette séduisante Grace, plus elle s'adoucit. Ouais, c'est exactement ça. Et c'est étrange. Quand mes prunelles remontent jusqu'à son visage qu'elle frotte pour je ne sais quelle raison, je fais glisser mes mains plus bas, vers ses cuisses. Pour cesser d'avoir ce genre de vision déplacée, sûrement... Il suffit parfois d'un simple placement de mains pour s'imaginer tout un tas de choses et sur ce coup, je plaide coupable une nouvelle fois, même s'il faudrait reconnaître mon statut de victime plutôt. Ses lèvres s'ouvrent, libèrent sa voix qui exprime une confession, semble-t-il, assez pénible. « J'aimerai que ça arrête d'être comme ça entre toi et moi. » Comme ça, c'est-à-dire ? Il n'y a rien qui puisse définir convenablement notre relation, alors comment peut-elle penser que je vais comprendre ? Mais j'attends la suite, un peu trop et c'est pourquoi elle réussit à me faire mal en sortant de sa bouche. Celui qui veut me vexer aura souvent du mal à le faire, il faut dire que j'ai un sens de l'autodérision très grand et que la susceptibilité m'est étrangère la plupart du temps, néanmoins parfois, allez savoir pourquoi, quelques mots peuvent me foutre un sacré coup au cœur. Je n'ai jamais voulu qu'elle me déteste, mais plutôt qu'elle m'aime. Enfin, vous voyez ce que je veux dire. Je ne crois pas avoir un mauvais fond, je déteste les hypocrites alors je tente un maximum de ne pas l'être. Il est vraiment rare que je veuille me mettre quelqu'un à dos, en somme, et elle encore moins. Alors ça me laisse de marbre un instant, jusqu'à ce qu'elle enchaîne sur un autre aspect de ce bazar qui nous définit. Je comprends que par « tes mains sur moi », elle signifie beaucoup plus que ce simple geste et oui, évidemment je sais qu'elle aime ça, que ça lui fait du bien, tout ce que vous voulez. Je n'suis pas aveugle sur ce genre de choses, et si j'aime autant passer du temps avec elle, ça doit sans doute être parce que je ressens cette chose chez elle aussi, ce feeling qui fait qu'on passe toujours, au fond, des moments agréables. Même quand on s'engueule, quand on s'insulte comme du poisson pourri, il y a toujours une variable qui ne daigne changer, qui m'empêche également de la détester pour ces états dans lesquels elle me met. Oui, je suis d'accord sur ce point mais ça me fait une belle jambe, et je ne sais toujours pas ce qu'elle attend de moi. Le bout de ses doigts sur moi, son regard qui me fusille. Va-t-elle enfin le lâcher, son désir ? … Oui. Et putain, c'est tellement simple que j'aurais presque envie d'en chialer. Mais je m'attendais à quoi, au juste ? A devoir résoudre une équation différentielle linéaire sur feuille avec plus d'un gramme d'alcool dans le sang ? Le crétin que je suis se met à rire spontanément, et amène sa main au niveau de son front, comme pour accuser la situation. « Okay... » Si c'est ce qu'elle désire, alors ouais, okay. Ça me semble être un bon deal, de toute façon. Rester contre elle, l'embrasser quand je veux, la toucher sans réfléchir jusqu'à ce que je m'endorme. Putain, c'est même parfaitement parfait pour l'occasion. « Allez viens là. » Je tapote doucement le matelas à côté de moi pour l'inviter à venir s'allonger, adopter une position moins susceptible de réveiller cette partie de moi qu'elle ne recherche pas cette nuit. Quand enfin elle s'est placée, je ramène la couverture sur nous et me tourne vers elle en glissant mon bras sous sa tête sans réfléchir. Oui, je ne réfléchis vraiment pas, je me l'interdis et c'est presque trop facile. Je crois que j'ai surtout peur de réaliser que ce que je fais est décidément trop tendre, alors au diable. … Que dire, que faire. Le silence devient notre ami pendant quelques secondes, un moment court ou long, je ne saurais le dire, tout ce que je sais c'est que nos yeux ne se quittent pas. Et puis je finis par esquisser un bref sourire en coin. « Tu as de la chance que je sois fatigué, sans ça je n'aurais pas été aussi coopératif. » Il me reste en effet assez de conscience pour réaliser ça, et autant le lui communiquer. Par fierté, peut-être un peu oui, mais c'est la vérité. Sobre, j'aurais eu une autre réaction, mais dieu seul sait laquelle et croyez-moi, je lui laisse ce secret bien volontiers. Mes paupières sont lourdes, mon corps le devient lui aussi de plus en plus au fil des secondes, mais je résiste un peu, encore. Autre chose à laquelle je résiste, c'est de l'embrasser. Je suis fou compte tenu de ce qu'elle a dit auparavant, je sais, mais il doit y avoir quelque chose en moi que je veux préserver pour l'instant. Alors j'use plutôt de mes mains qui elles ne sont jamais fatiguées, surtout pas en présence d'une jolie fille. Doucement l'une d'elle se pose sur son bras pour redescendre jusqu'à sa main que j'attrape, à laquelle j'entremêle nos doigts, lentement, trop lentement... Et je ne la lâche plus, appréciant ce pincement au cœur que cela me procure, celui qui n'appartient qu'à elle, qu'à nous. Encore une raison qui fait que j'aime autant être avec elle...

    Mes yeux se ferment, mon bras sous son cou se replie et ma main au bout vient caresser son épaule, son cou, sa joue. Je m'endors, petit à petit. Et petit à petit, je me laisse de plus en plus aller, m'abandonne à ce que mon subconscient pourrait désirer. Mon visage est si proche du sien que je n'ai aucun mal à le pencher légèrement pour aller chercher ses lèvres des miennes, jouer avec elles une seconde, puis une autre, et encore une autre. Les capturer, les goûter, les abandonner. Ma tête tourne toujours depuis que je suis sorti de cette boite de nuit, depuis que j'ai songé à venir jusqu'ici. C'est un peu douloureux, lourd aussi. J'ai conscience de ne pas vraiment me contrôler, je ne m'empêche de rien sous prétexte que j'ai une image à préserver, et juste pour ce soir, oui je me le promets, je tolère l'idée de trouver ça plaisant. « Désolé si je suis trop... » Je cherche le mot et ne le trouve pas tout de suite, si bien que ça me réveille un peu, parce que je déteste jusque dans ces moments-là chercher mes mots. « Trop affectueux, ouais, affectueux, je ne le suis pas normalement tu sais, mais là je me l'autorise. C'est agréable et puis c'est pas tous les jours qu'on entame un nouveau quart de siècle... Demain matin je serai redevenu normal, promis. Le Andreas que tu connais... » Je garde mes yeux fermés et souris, en reprenant une distance correcte entre elle et moi sans pour autant la lâcher. « Je t'emmerderai, en gros. » Et ça me ferait presque rire, alors que là clairement, je ressemble plus à un légume qu'à autre chose... Vivement demain, pour elle, pour moi. Enfin, je crois.
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    GRACE & ANDREAS ▲ just another « one last time » - Page 2 159e90271600af90ceb050e38c0779f982702486
    Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

    Re: GRACE & ANDREAS ▲ just another « one last time »

    Dim 13 Avr 2014 - 13:51
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    Peut-être que j’en demande trop, je pense que je ne me rends pas compte de la portée de mes mots. De la signification que tout cela peut avoir, je ressens l’envie, le besoin même, de me cacher, de m’enfoncer dans un trou pour ne plus en sortir après avoir prononcé cela. Je ne sais pas ce qu’il m’arrive, ça me donne presque envie de chialer de colère, de fatigue, j’essaie de me contrôler, de ne pas me mettre à trembler, fébrile comme je me sais capable de l’être et comme j’ai horreur de l’être. Le problème de mon histoire, de ma vie, se résume à lui. Quand je lui explique que je le déteste parfois, j’ai l’impression de voir une lueur dans ses yeux qui ne prend quelques secondes pour passer, comme si je pouvais le blesser. Non, je ne prétends pas être assez importante pour lui. Je suis une fille parmi les autres, bon sang, juste une autre qui l’a embrassé ce soir pour lui souhaiter son anniversaire, et encore moi, je n’étais même pas invitée. Ça ne marche pas, je me prends la tête pour tout et n’importe quoi, et ça recommence à faire mal à l’intérieur de moi. Je n’ose pas avouer ce qu’il se passe dans ma tête, ce dont j’ai envie, ce qui serait le parfait juste milieu pour la suite de cette nuit, pour la fin de cette nuit en réalité. Oui, parce que c’est bientôt fini, le soleil risque de bientôt se lever, et mes épaules sont lourdes d’avoir travaillé, lourde de l’avoir dessiné, lourdes qu’il soit encore là, j’ai comme l’impression de porter le poids de quelque chose mais je n’arrive pas à définir quoi. Peut-être de notre histoire, peut-être de ses sourires, surement de ses soupirs et de ce qu’il se passe lorsqu’il me touche, oui, lorsqu’il pose ses mains sur moi. Celles qui me plaisent, celles qui me hantent, celles qui me glacent et me font perdre la totalité de mes capacités. Dieu, oui, c’est vrai, que je le hais. Et puis tombe ma sentence, ma supplique, mon envie, mon besoin. Juste quelques baisers, des câlins. Je me sens mal, bon sang, vraiment, j’ai la tête qui tourne, je suis malade, je suis fiévreuse, nauséeuse, ma propre demande j’ai peur de ne pas pouvoir l’assumer. C’est le bordel dans ma tête Andreas, tu le sais ? S'embrasser sans y penser, se laisser tenter, réunir nos lèvres pour quelques secondes, quelques minutes, sans arrières pensées, juste pour être ensemble, le faire sans devenir fou, sans être à bout. Se caresser, donner le droit à nos mains d'épouser le corps de l'autre, d'en reconnaître certaines parties, d'accepter les frissons, de les vouloir dans le fond. Ma demande, finalement, ne me semble plus aussi terrible, je ne la réalise pas vraiment, je n'appréhende sa réaction qu'à moitié, dans mon esprit certes elle est étrange mon envie, certes elle me perturbe et j’ai l’idée idiote surement qu’il ne va pas me la renvoyer au visage, avec des mots bien placer, se moquer, non j'espère qu’il va se contenter de l’accepter et de ne pas me donner encore plus envie de le fuir. Mes contradictions m’agacent, ma perte encore plus, mais j’espère, ouais, j’espère qu’il saura mieux gérer que moi. Sauf que son rire me glace, m'effraie toujours plus, me donne des envies d'ailleurs, un endroit où il ne provoquera plus jamais cette peur. J'ai mal à la tête, à l'esprit, je veux qu'on arrête, ça suffit, assumer le fait que c'est fini, croire en moi lorsque je proclame que je ne le veux plus dans ma vie. Je veux oublier son sourire, son rire, ne plus me sentir idiote par sa faute. Sa main se pose sur son visage et j'attends toujours d'être délivrée, de prendre en plein minois que c'est une mauvaise idée, que Grace, putain, t'es en train de délirer la, que tu n'es pas une fille comme ça. Que l'affection te donne envie de vomir, alors pourquoi la lui demander ? Pourquoi tu veux faire comme si, entre vous deux, c'était du vrai ? A ces questions je n'ai pas de réponses, mais j'espère, je crois, que c'est ce qu'il va me dire et ça me permettra de retrouver une certaine part de moi. Okay. Je déglutis, et je tremble aussi. Il accède à ma demande, son rire n'est qu'un semblant de souvenir dans ma tête ... Pourquoi tu n'as pas dit non, Andreas ? Je voulais son acceptation et maintenant je me sens juste con. Il me fait signe de m'allonger à côté de lui, et plus rapidement qu'il ne faut pour le penser je le fais, comme si la position que j'avais avant celle-là n'était plus supportable, comme si je ne m'étais pas rendu compte avant cela de toutes les idées facilement impures cela pouvait faire naître dans son esprit. Et dans le mien aussi. Son bras sous ma tête, mes yeux dans les siens, et mon cœur au bord des lèvres, je l’avoue à moitié. Face à lui finalement je n’ose pas le toucher, je n’ose pas faire devenir mes idées vraies. Les minutes, les secondes passent et je me rends compte que ça pourrait me convenir aussi, que je pourrai juste rester là, à le regarder, comme ça, le voir s’endormir et faire de même pas la suite. « Tu as de la chance que je sois fatigué, sans ça je n'aurais pas été aussi coopératif. » De la chance, oui, je ne sais pas, je n’ai pas l’impression que ce qu’il se passe à l’intérieur de moi traduit une chance quelconque, bien au contraire, ça va à l’encontre de tout ce en quoi je crois. Je me vois le toucher, je m’imagine l’embrasser comme je lui ai signifié que je le voulais, mais je suis bloquée, mais je deviens dingue à force d’envies contraires, à force de délires mentaux. « T’en fais pas, ma fatigue est aussi un grand facteur dans ce qu’il se passe ici … » Dans ma demande, dans mes envies, dans le fait que je sois toujours avec lui, que j’ai envie de partir autant que de rester, dans ce rapprochement que ce soir je nous permets, évidemment qu’il me donne le bourdon, évidemment qu’il chamboule mon intérieur, mais je suis encore là. Tu te rends compte, Andreas, que pour moi c’est un exploit ? Sa main s’anime alors, retrouvant la mienne, resserrant ses doigts sur les miens, les emmêlant une nouvelle fois, et je soupire, et je crève, je crève vraiment, parce que ce geste me fait me sentir bien, je le hais aussi fort que ce que je l’aime.  J’accuse ma fatigue à défaut de m’accuser moi, si j’aime autant ce qui est en train de se passer, ce n’est pas parce que je suis fatiguée, dans le fond, je le sais. Ses paupières se closent, et mon sourire reste cependant sur mes lèvres quelques instants de plus, je détaille son visage, comme si je ne l’avais pas détaillé assez ce soir. Sa perfection me frappe, fait que ça cogne à l’intérieur de moi, s’il n’était que simplement beau, ça m’irait, mais il est plus, il est plus qu’une belle gueule, qu’un beau corps, qu’un mec avec qui je couche. Il est plus.
    Et je te déteste de me faire ça, de me pousser dans une vie que j’ai toujours détestée, et je te hais si fort Andreas, aussi fort que ce que je t’apprécie, que j’ai l’envie de te virer de ma vie. Son bras se replie sur moi, sa main caresse ma peau, celle qu’il peut atteindre en tous les cas, et je frissonne, j’apprécie en silence, je le regarde toujours s’endormir au rythme de ce qu’il veut bien me donner, de ce que j’accepte de sa part, sa respiration lente me calme, son visage qui s’approche petit à petit aussi, malgré le fait que mon cœur s’emballe durant ce semblant de baiser qu’il commence à me donner, auquel je réponds. Plusieurs fois ses lèvres trouvent les miennes, et je ferme mes paupières à mon tour, je me laisse porter par ce nouveau jeu, qui n’en est pas un, je le sais. J’inspire lentement, profitant, heureuse d’avoir ce que je lui ai demandé, j’essaie de ne pas penser, de faire exactement ce que je lui ai demandé, s’embrasser sans réfléchir, juste ça. Je me perds un peu plus, si cela est seulement possible, lorsqu’il s’éloigne afin de s’excuser, j’ai envie de lui dire qu’il ne doit pas le faire, que je ne veux pas qu’il s’arrête, que j’ai besoin que ça continue, que j’ai envie de ce moment, que j’ai besoin de ça même si demain je vais le regretter, même si … Même si je ne suis pas tout à fait moi. Alors je patiente qu’il me dise pourquoi il est désolé, alors que de mon point de vue il n’a aucune raison de l’être, après tout, il me donne ce que je désire, ce que sans que je ne le comprenne me rend vivante, et je ne m’étais pas rendue compte qu’avant cela, je ne l’étais pas. « Trop affectueux, ouais, affectueux, je ne le suis pas normalement tu sais, mais là je me l'autorise. C'est agréable et puis c'est pas tous les jours qu'on entame un nouveau quart de siècle... Demain matin je serai redevenu normal, promis. Le Andreas que tu connais... » Alors on en est au même point, on s’autorise des choses que nous ne faisons pas normalement. On s’autorise à se laisser aller, à cette affection que nous ne sommes pas habitués à utiliser. Mais il a raison, même si c’est complétement stupide, même si ça me brise, c’est tellement attrayant que cela prend le dessus sur les habitudes, sur la routine qui ponctue ma vie au fil des journées qui passent et qui souvent se ressemblent. Il n’y a qu’à ses côtés, que c’est différent, que beaucoup de choses trouvent leurs sens, en attendant de revenir dans les chemins que nous prenons chacun de notre côté. « Je t'emmerderai, en gros. » Demain, demain tout reviendra à la normale, demain je pourrai le fuir, demain tout ira mieux, j’oublierai cette nuit, j’oublierai ce que je ressens dans l’instant. J’oublierai que je tombe par sa faute et que malgré cela je me raccroche à lui, malgré ma chute, je continue cet aparté, en étant consciente que demain matin je ne pourrai pas fuir cette fois, que je vais m’endormir dans ses bras et m’y réveiller, qu’au rythme de sa respiration je calerai la mienne sans même le voir, par pur automatisme. Avant de poser mes lèvres sur les siennes, en resserrant mes doigts sur les siens, je murmure « D’accord … » Je saurai gérer le retour à la normale, je saurai faire comme si toute cette tendresse n’avait pas existé. Je saurai, oui, je répondrai à ses attaques, à ses piques. Et je le haïrais, pas de la même façon que ce soir, mais je le ferai, si fort que ça fera mal à l’intérieur de moi, ça aussi, je le sais, mais ce sera pour mon bien, alors je ne m’en plaindrai pas, on aurait qu’à faire comme si on ne se connaissait pas, comme j’aimerai en être capable, bon sang, j’aimerai si fort être capable de ne pas vouloir le voir revenir vers moi. J’aimerai vouloir mettre un nom, un mot sur notre relation, sur notre attraction. J’essaie, sans arrêt, de comprendre pourquoi ce n’est pas comme avec les autres, pourquoi je me torture autant, me flagelle l’esprit pour savoir ce qui peut faire en sorte que lorsque nos lèvres se rencontrent encore une fois cela provoque toujours la même chose dans mon estomac. Je l’embrasse une dernière fois, lentement, longtemps peut être je ne sais pas, peut-être comme si c’était la dernière fois. Je vais loger mon visage quelques secondes dans son cou, respirant son odeur que j’aime presque passionnément, puis je lâche sa main, à regret, mais c’est pour mieux la retrouver après. Je me retourne, guide ses bras pour qu’ils encerclent mon corps que je colle à lui, mon dos contre son torse, de ma main droite j’attrape la sienne, entrelace une nouvelle fois nos doigts, je me sens encore si petite juste là, mais j’arrête d’avoir mal, je stoppe ma réflexion pour me laisser aller à dormir à ses côtés, et à le faire réellement cette fois, je brise une partie de ma forteresse, malgré moi, pour lui. Je ferme les yeux, le garde avec moi « Tu crois que tu pourras t’endormir comme ça ? » Moi je crois, je le veux aussi, j’ai un sourire sur les lèvres, j’ai ma fatigue qui me brise, je ne veux pas qu’il me réponde par la négative, je ne sais pas si la position n’est pas confortable pour lui, mais je me rends compte qu’elle est la meilleure pour moi. « Je … » Ma phrase est interrompue par un bâillement et je crois que cela me fait réaliser qu’il est bien trop tard pour vouloir commencer une autre discussion, pour dire ce qu’il se passe dans ma tête de fille complétement folle à lier. Alors je remonte sa main jusqu’à mes lèvres, je ne sais pas pourquoi, j’embrasse le bout de ses doigts. « Bonne nuit. » Ou matin, ou je ne sais quoi, je me laisse tirer vers mes rêves, songes dont il fait partie.
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    Tu vois ce moment entre le sommeil et le réveil,
    ce moment où on se souvient d'avoir rêvé ?
    C'est là que je t'aimerai toujours,
    c'est là que je t'attendrai.

    Re: GRACE & ANDREAS ▲ just another « one last time »

    Lun 14 Avr 2014 - 1:07
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    Résidence : Appartement dans Eastside.
    Avant que ma main ne se lie à la sienne, je l'entends me dire que la fatigue détient pour elle aussi une grande part de responsabilité. Je ne saurais dire pourquoi, mais je trouve cela plus véritable quand cela sort de mes lèvres. Des siennes, un peu moins. En tout cas je souris faiblement en réponse à ces mots que je crois oui, mais avec une certaine réserve tout de même. Puis je m'endors lentement – enfin tout est relatif – à ses côtés, non sans lui promettre un Andreas différent dès le lendemain matin. J'ai abaissé les armes ce soir, cette nuit, pour des raisons à la fois obscures et évidentes. Nul besoin de les lui citer et pourtant, je le fais quand même, sans douter pour me justifier, ayant trop à l'idée que cela pourrait lui déplaire. Alors qu'en réalité, elle doit aimer non ? Autant que moi peut-être, puisqu'on se ressemble pas mal assez souvent, et là il ne s'agit que de profiter d'une tendresse nocturne, le genre qui pourrait faire du bien à n'importe qui, même au plus grand monstre de l'univers, j'en suis persuadé. Alors j'oublie totalement cette carapace qui est la mienne et qu'elle connaît si bien pour un état plus doucereux. Je sens ses doigts qui se resserrent sur les miens, j'entends sa voix qui m'exprime un accord, puis je goûte à nouveau à ses lèvres, sans m'y attendre cette fois-ci. J'y réponds un peu, oui, en appuyant délicatement mes lèvres contre les siennes mais cela reste bref et flou, comme tout ce que je fais depuis quelques minutes. Le parfum de Grace vient titiller mes narines quand elle se rapproche et fait de moi un homme encore plus passif et ridiculement serein. C'est vrai que je subis, mais bon sang, je ne peux pas m'en plaindre tellement c'est agréable, tellement je suis bien dans ce lit à côté d'elle, contre elle. C'est grave tout ça mais je serais fou de vouloir m'échapper pour fuir à tout ce confort, quel qu'il soit et malgré tous les retranchements que cela a causé en moi. Bientôt elle se retourne, se cale à son aise contre moi, me rappelant une position dans laquelle nous avons déjà dormi, enfin plus ou moins. Je ne sors pas avec elle mais sous ses draps, c'est tout comme. En prendre conscience est étrange, néanmoins elle guide tellement bien nos mouvements qu'une nouvelle fois je ne peux piper mot, je ne peux bouger, tant ce serait insensé. Sa main retrouve la mienne quand ses cheveux viennent chatouiller mon visage mais je suis tellement épuisé que je ne les déplace même pas, non je me contente de profiter de leur odeur comme je ne l'ai jamais fait auparavant. Sa voix résonne alors et je souris presque instantanément. Ma réponse elle arrive quelques secondes plus tard. « Je pourrais m'endormir sur le sol tu sais. » Tout ça pour dire que oui je m'endormirai facilement, malgré que ce ne soit pas la position que j'affectionne pour m'abandonner à Morphée. Et quand je discerne les grands bras du dieu des rêves se tendre vers moi, je crois qu'enfin mon moment est arrivé, oui sauf que Grace interrompt une nouvelle fois mon ascension et pour dire quoi, eh bien pas grand chose. Peut-être que si j'avais été plus en forme j'aurais cherché à lui tirer les vers du nez mais je suis loin de l'être donc je ne le fais pas, par pure faiblesse physique et morale. Tout ce qu'elle fait ensuite ne me dérange même plus. Cette proximité, ces baisers placés à des endroits où je pourrais me demander à juste titre si on m'a déjà embrassé là auparavant... oui, je subis tout, en bon passif qui ne trouve néanmoins pas ça déplaisant, au contraire. « Bonne nuit Nolan. » Que je lui réponds vaguement, avant d'abandonner la partie, complètement. Détendant mes muscles, déconnectant mon esprit et appréciant mon entrée dans le royaume des songes. Celle-ci se fait sans trop de cérémonie, seul mon pouce caresse doucement une parcelle de sa peau, je ne saurais dire laquelle et à vrai dire, on s'en fiche totalement.

    Les grasses matinées n'ont jamais été pour moi. Sitôt que le soleil se lève, il me réveille souvent à travers les volets et quand bien même ceux-ci seraient fermés, j'ai comme un réveil dans la tête qui lui ne fait jamais défaut, ou presque. L'habitude peut-être, ma nature surtout. Quand j'ouvre mes yeux, la lumière est en train de s'installer faiblement dans la pièce, pas assez cependant pour nous réveiller. Allongé sur le dos, je penche alors ma tête sur le côté et tombe nez à nez avec Grace endormie, tournée vers moi et toujours en appui sur mon bras qui, allez savoir comment, a réussi à rester dans cette même position durant toutes ces heures. Lentement j'essaye de le retirer sans la réveiller, puis je me redresse sur le lit, passe mes deux mains sur mon visage, dans mes cheveux, reprends connaissance ou plutôt conscience petit à petit de tout ce qui s'est passé ici, avant que l'on ne s'endorme. C'est flou... mais pas assez, malheureusement. Autant ce qui s'est passé en boite de nuit est majoritairement parti à la trappe, autant ce qui s'est passé dans cette chambre je ne l'ai pas oublié. Dommage puisqu'il s'agit de baisers affectueux, de caresses tendres, trop tendres, d'une conversation bizarre aussi... Oh non, merde. Je crois que j'ai besoin d'une douche. Du regard je cherche le réveil et vois qu'il est dix heures passées, rien que ça ! C'est rare, vraiment rare que je me lève à une heure pareille et pour cause je déteste ça. En deux heures, j'aurais pu en faire des choses et au lieu de ça, j'ai dormi comme une espèce de bébé bienheureux contre elle. D'ailleurs mes prunelles posées sur elle en m'échappant du lit, lentement, me disent à contre-coeur qu'elle est toujours aussi jolie et ce, malgré que toute cette scène me dérange. C'est indescriptible, mais pourtant bien là. Il y a un malaise que je ne saurais définir, qui s'explique sans doute de par notre nuit trop riche en perplexité. Comme si j'étais chez moi, je prends mes affaires, vais ouvrir la porte de sa chambre et me faufile jusqu'à la salle de bain sans croiser personne par chance. Une fois la porte fermée, je me rapproche du lavabo et du miroir par la même occasion, me regarde ou plutôt m'inspecte un moment. J'ai une salle tête, les cheveux foutus n'importe comment, des poches sous les yeux que seule une douche pourra faire disparaître. Alors je retire sans attendre mon boxer et me glisse sous la douche qui très vite m'offre un jet d'eau chaude. Dieu que c'est bon, il ne manque plus qu'un jus de fruits et ma journée pourra vraiment commencer en bonne et due forme. Je cherche un gel douche qui ne sent pas trop la fille et commence à m'en mettre de partout à l'aide de mes mains, non sans imaginer ce que je pourrais bien faire en retournant dans la chambre de Grace. Sincèrement, je n'ai aucune idée de comment je pourrais me comporter. Faire comme si tout allait bien, comme si rien ne s'était passé : c'était une chouette nuit entre amis, simplement. Ou adopter une attitude plus mystérieuse peut-être... En tout cas, fuir n'est pas une option. Après tout je lui avais bien dit que c'était débile de s'échapper sans un mot alors il n'est pas question que je refasse pareil mais bon sang, que faire ? ...
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    Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

    Re: GRACE & ANDREAS ▲ just another « one last time »

    Lun 14 Avr 2014 - 11:08
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    Grace W. Nolan
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    M'endormir dans ses bras, ressentir son souffle contre moi, sur ma nuque, être bercée par le rythme des battements de son cœur et me laisser aller, me laisser emporter dans le pays des rêves aux milles secrets. Mon sommeil est ponctué par des apparitions d'Andreas, des discussions qui jamais n'existeront, de gestes que je ne me permettrai pas, même si je le voulais, dans mes songes je continue à l'embrasser, je perpétue cette tendresse dont j'ai fait preuve une bonne partie de la nuit, dont il s'est servi, aussi. Et quand parfois j'ai froid, dans un demi sommeil je me replace contre lui. Je ne sais pas combien de temps cela dure, mais je sais que cela ne va pas être de ces longs moments que jamais on ne veut stopper. Bien au contraire, cette proximité entre lui et moi prendra fin, au petit matin. Quelques mouvements de sa part me font lentement immerger, mais je lutte pour rester blotti dans les bras de Morphée puisque ceux d'Andreas m'ont finalement quitté. Je me sais en train de me réveiller, je me connais, et l'envie de le faire vraiment me plait dans le fond et de faire comme si tout allait bien. Mais voilà, rien ne va, rien ne va plus, comme aux jeux. Et à celui-là, j'ai perdu. Je me bats encore, je résiste, n'ayant pas la force d'affronter son regard dès maintenant, me sachant incapable de supporter le fait qu'il a sûrement oublié ce qu'il s'est passé, trop saoul pour réellement l'assimiler. Alors lorsque je l'entends sortir de la pièce, je baille un peu en tournant mon regard vers la fenêtre de ma chambre qui laisse entrevoir une belle journée pour tous ceux qui comptent en profiter. La mienne ne sera pas comme cela, je le sais, notre entente à tous les deux ne dure jamais longtemps. Et ce matin j'ai envie de le tenir loin de moi, de refuser ne serait-ce qu'un seul contact minime avec moi. Je me relève, me recroqueville dans mon lit, entoure mes jambes de mes bras, je me sens si mal que j'en ai la tête qui tourne alors je blâme le manque de sommeil. Sa place, enfin la place, vide à côté de moi m’affaiblis, il est parti. Après le discours stupide qu'il m'a servi au téléphone l'autre fois, il s'est tiré aujourd'hui. Et j'en rigole un peu sans pouvoir me contrôler, posant mes mains sur mes lèvres, celles qu'il a trop embrassées, celles qui sont trop marquées. En un sens je suis plutôt heureuse qu’il ne soit pas là, je crois bien que je n’aurai pas pu survivre à une de nos disputes, de nos prises de tête, à s’envoyer balader par les mots dès le matin, oui, je n’aurai pas pu subir le Andreas emmerdeur qu’il m’a promis hier soir. Alors je passe mes mains sur mon visage, continue mon mouvement jusqu’à ce qu’elles arrivent dans mes cheveux que je tire un peu. Je me lève en soupirant, en essayant de contrôler les murmures et gestes qui me reviennent petit à petit de cette soirée que nous avons passés. Je m’approche de mon armoire recherche des vêtements à l’intérieur, quelques secondes, j’envisage de m’allumer une cigarette avant d’aller prendre une douche, mais je me rends bien vite à l’évidence, je préfère aller me doucher, nettoyer mon corps qu’il a touché, alors je pose sur le bureau mon paquet de cigarette que j’avais en main et me dirige d’un pas lent vers la salle de bain. J’ai envie d’appeler Micah, de lui dire que ça ne va pas. Que je ne sais plus faire, plus gérer, que je ne contrôle plus rien et que c’est loin de me plaire. Je ne suis pas dans mon état normal, j’ai besoin d’être rassurée, de comprendre ce qu’il peut bien se passer dans mon esprit lorsque je suis avec lui. J’en ai besoin, pour le bien de ma propre vie. Devant la porte de la salle d’eau, je tente de l’ouvrir, constate qu’elle est fermée. Je m’arme d’un petit sourire avant de prononcer. « Alice, il y a une autre personne qui vit ici, tu le sais ? » On ne se bat jamais pour être la première à filer sous la douche, à croire que nous vivons en décalé elle et moi, mais ce matin on se marche sur les pieds, alors j’attends qu’elle ouvre en m’appuyant sur le mur d’en face, bien sûr je pourrai attendre dans ma chambre, fumer cette fichue clope pour me vider l’esprit, mais ce que je désire en priorité c’est cette douche, bon sang. La porte s’ouvre finalement, et moi je reste sans voix, ce n’est pas Alice, putain. Non, ce n’est pas elle, c’est lui. J’en tombe mes vêtements sur le sol, perturbée, les bras finalement ballant le long de mon corps. J’ai l’impression qu’on a réellement coupé ma faculté à parler. Pourquoi t’es pas parti, bordel ? C’était juste la suite logique Andreas, les moments gênants de ce genre je les déteste et c’est pour ça que j’ai fuis la dernière fois, tu me comprends, maintenant, hein, on a l’air malins là, à se regarder comme deux idiots. Encore choquée de sa présence chez moi, je me baisse afin de reprendre mes affaires en main. Lorsque je me redresse je plante mon regard dans le sien, en replaçant mes cheveux derrière mes oreilles de ma main libre « Qu’est-ce que tu fous encore là ? » Là, chez moi, dans ma salle de bain, dans mon espace vital. Il va me bouffer jusqu’au bout, ronger toutes les parts de moi, me rendre faible autant qu’il le peut, me torturer jusqu’à ce que je ne puisse plus tenir, ou je n’en sais rien, devenir mon bourreau personnel, et je subirai parce que je n’arrive pas à le sortir de ma vie. « Je … Écoute, dans la cuisine tu trouveras de quoi prendre un petit déjeuné, t’as qu’à fouiller. » Oui, non parce qu’il doit être affamé et que je ne suis pas encore assez mauvaise pour le sortir de chez moi comme ça, j’ai des manières quoi, une éducation et le reste avec ça. « Si tu peux me servir un verre de jus d’orange par la même occasion, ce serait pas mal. » Un verre de jus d’orange et dix clopes, bon programme. En le laisser passer, je me faufile dans la salle de bain afin de me doucher à mon tour. Je quitte mon t-shirt, mon sous-vêtement, et me dépêche à faire couler l’eau chaude sur ma peau, la tête trop pleine de par sa présence ici, je me frotte plus fort que d’habitude, je veux perdre son odeur qui collait encore à ma peau. Après une dizaine de minutes je sors finalement de la cabine de douche, je m’habille rapidement, me regarde dans le miroir, mets sur mon visage quelques touches de maquillage, et c’est en soupirant, que je sors de la pièce afin de me diriger vers la cuisine, le salon, avec une boule énorme dans l’estomac, cette relation, elle me tuera.
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    Tu vois ce moment entre le sommeil et le réveil,
    ce moment où on se souvient d'avoir rêvé ?
    C'est là que je t'aimerai toujours,
    c'est là que je t'attendrai.

    Re: GRACE & ANDREAS ▲ just another « one last time »

    Lun 14 Avr 2014 - 17:51
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    Andreas Klein
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    « Alice, il y a une autre personne qui vit ici, tu le sais ? » Eh bien il faut croire qu'à quelques minutes près je me réveillais avec elle. Ce n'est pas comme si je craignais d'affronter sa présence, non sinon j'aurais quand même trouvé la force de m'échapper de son appartement, mais mes doutes me pèsent tout de même un peu sur la conscience. Je me dépêche de terminer ma douche, d'en sortir de me sécher et de me rhabiller rapidement. Un dernier passage vers le lavabo où je me rince la bouche comme je peux et enfin j'ouvre la porte, les cheveux encore mouillés, pour tomber face à elle. De façon inattendue, sa réaction de fille choquée m'aide à relativiser. Putain, merci Grace. Je ris doucement en voyant ses fringues tomber au sol, tandis que je termine de boutonner ma chemise. J'avais oublié ses jolies gambettes dénudées tiens, mais passons vite. « Bonjour, comment vas-tu ? » Je me montre un peu espiègle, ne lâchant pas ses yeux du regard pendant un instant, avant qu'elle ne me réponde quelque chose qui n'a rien à voir, mais alors strictement rien. Non c'est plutôt antipathique même, pour l'occasion. « Bah... J'attendais que tu te réveilles. Je n'allais pas partir comme un voleur moi, madame. » Évidemment j'insiste sur les derniers mots. Il n'y a aucun problème dans le fait d'être resté non ? Okay cette nuit c'était un peu louche – enfin elle a été louche – mais ce n'est pas une raison pour en perdre nos moyens elle et moi. Parce qu'on est avant tout des potes quoi qu'elle en dise et pour cette raison, je n'ai pas à déguerpir. Faudrait qu'elle se fasse une raison, la petite. Appuyé contre l'encadrement de la porte je l'écoute me conseiller d'aller faire un tour dans la cuisine pour nous servir quelque chose, de quoi débuter la journée. Je hausse alors les épaules et quitte mon immobilité pour faire un pas vers elle, approcher mon visage de son cou afin d'en sentir l'odeur rapidement. « Ouh la, t'as intérêt de bien frotter sous la douche, tu pues. » Et dans mon insolence de gamin je rigole et m'en vais vite pour éviter une quelconque violence qui serait, je le sais, méritée.

    Les placards sont pleins contrairement aux miens, et je me demande laquelle des deux filles vivant ici est friande de tel ou tel produit que mes yeux découvrent sur les étagères. Puis je finis par tomber sur un paquet de pains au chocolat, ce qui fera entièrement l'affaire. Je le sors, le pose sur la table et ouvre le frigo pour en dénicher une bouteille de jus d'orange. J'ouvre alors cette dernière dans une série de mouvements machinaux et en verse le contenu dans deux grands verres sortis au préalable. Là, enfin, je m'assieds pour profiter d'un second moment seul. Mais cette fois-ci je ne m'en sers pas pour réfléchir ; je sors mon portable et inspecte les quelques messages reçus et autres notifications. Au passage je bois une ou deux gorgées, croque une bouchée dans le pain. Et au bout de quelques minutes Grace refait enfin apparition. Les yeux rivés sur l'écran de mon téléphone, je mets un petit moment avant d'en relever mon regard pour le poser sur elle, toute pimpante. Abandonnant mon portable sur le côté, je lui indique son verre du bout du menton. « Tiens. » Pimpante est un bien grand mot en réalité. Je ne trouve rien à redire sur son apparence globale, néanmoins on ne peut nier qu'elle n'a pas l'air dans son assiette. La douche n'a pas le même effet sur tout le monde faut croire. Après l'avoir suivie du regard un moment et avalé une nouvelle bouchée, je finis par prendre la parole, un peu curieux. « C'est quoi cette tête de déterrée ? T'as mal dormi ? Ou pas assez ? » Un sourire vague qui ne veut pas dire grand chose s'esquisse sur mes lèvres. S'il s'agit de la première option j'y suis peut-être pour quelque chose mais s'il s'agit de la deuxième, je décline toute responsabilité. Après tout, elle était en train de bosser hein. « Je vais m'en fumer une tiens. » En l'écoutant je me lève, sors une cigarette égarée de ma poche ainsi qu'un briquet et me l'allume en me dirigeant vers une fenêtre du salon. J'ouvre celle-ci et m'appuie contre le rebord en retrouvant le regard de Grace un instant d'une courte durée. Ce n'est qu'après avoir tiré une première taffe qu'un objet suspect attire mon attention non loin de là, à l'entrée du couloir. Enfin que dis-je, il s'agit plutôt d'un sujet. Une boule de poils blanche, un chat, ici. J'ouvre grand mes yeux en voyant la bestiole s'approcher de moi, ou plutôt de la fenêtre à ce que je devine. « Merde, il est là depuis quand lui ? Je n'savais pas... » Que je demande à Grace avant de rapporter mon attention sur l'animal qui vient se frotter à mes jambes. Alors je m'abaisse légèrement et caresse son cou, vite fait bien fait. Un chat sociable... en voilà une bonne chose. « Il s'appelle comment ? »
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    Re: GRACE & ANDREAS ▲ just another « one last time »

    Mar 15 Avr 2014 - 19:20
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    Grace W. Nolan
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    « Bonjour, comment vas-tu ? » C’est une blague, c’est ça ? Il se fout clairement de ma gueule là. Et moi je reste sans savoir quoi répondre, comme une idiote qui ne sait plus parler. Je suis complétement à côté de ma vie, de mes envies. Je vais mal, mais je vais bien, cependant j’aurai trop de mal à l’expliquer du coup, je me tais. Je suis en train de mourir d’une maladie incurable, ça ne se voit pas ? Et il est l’élément numéro un dans mes symptômes. Le virus Andreas, il vient au moment où on s’y attend le moins, et faut me croire, il est puissant. Il fait trembler mon corps de toutes ses forces et me donne une presque irrésistible envie de l’embrasser, à longueur de journée, c’est con, bordel, tellement c’est vrai. Alors je trouve un truc, n’importe quoi, qui transmet le fait que je suis réellement choquée et que je ne risque pas de m’en remettre dans la seconde. Qu’est-ce qu’il fiche ici, voilà ce que je lui demande et lui soutient mon regard, me transperce un peu plus, met mon intérieur carrément de travers, ça me met le moral en l’air. « Bah... J'attendais que tu te réveilles. Je n'allais pas partir comme un voleur moi, madame. » C’est maintenant que je le frappe où j’attends encore un peu ? Je pense que je vais attendre et me doucher d’abord. Comme un voleur, lui. D'accord j'assimile plutôt bien les choses et là j'ai compris la référence, merci. Je suis partie comme une voleuse. J'ai trop à perdre dans cette histoire. Il ne fait que s'amuser. Il a peut-être vingt-cinq ans depuis hier mais je peux assurer que ce garçon est un gamin qui ne comprend rien à rien. « Ok parfait, t'es encore là. Je dois te décerner une médaille ou t'as fini ? » Non parce que je ne vais pas lui donner, sa médaille, hein, surtout pour qu'elle me prouve qu'il est meilleur que moi, manquerait plus que ça. Ça suffit on ne va pas rester bloquer sur ma fuite encore dix ans, n'est-ce pas ? Enfin non, on ne va tout simplement pas jouer aux amis pendant dix ans, ouais parce que dans dix années, je suis certaine que j’aurai réussi à m’en débarrasser. Donc stop, ça suffit. Je suis encore trop fatiguée pour commencer à jouter verbalement. « Ouh la, t'as intérêt de bien frotter sous la douche, tu pues. » Sale con, je te hais. Autant que je l'adore ton air hautain, et ton arrogance, putain. Je lui lance un dernier regard, bourré de reproches et d'indignation.
    Au moment où j'entre enfin dans la salle de bain, je ferme à double tours et prends le temps de souffler. Je ne comprends réellement pas ce qu'il se passe chez moi depuis hier soir. Il bouleverse mon équilibre. Mon quotidien, ça me fout le bourdon, empiète sur mon monde et sur cette indépendance qui me paraissait si belle, si réelle. Avant lui ... Sous l'eau j'essaie de ne pas réfléchir, me torturer a savoir ce qu'on va se dire, ce a quoi on va bien pouvoir jouer. On va jouer aux amis, a ceux qui dorment dans le même lit, qui couchent ensemble parfois, et qui n'en font qu'à leurs têtes, qui évitent les sujets importants pour laisser place a ceux qui ne servent a rien. J'efface ses caresses, j'efface ses baisers, je lave tout ce qu'il a réussi a changer. Je fini enfin de me laver, me prépare rapidement, et puis je sors de la pièce. Je parcours les quelques mètres qui me séparent encore de ma prochaine exécution, évidemment que j'accentue les choses, mais je jure que ma démarche transcrit cela, je meurs pas sa faute, et je le fais bien. Je perds les parties de moi que j'affectionnais tant, celles que je préférais, me définissaient. Je fais finalement mon entrée dans le salon, j'avais pourtant espéré qu'il soit parti, mais non, il est toujours là, à me défier du regard, me taquiner de ses mots. Ce n'est pas juste tout ça, pourquoi ça m'arrive à moi déjà ? « C'est quoi cette tête de déterrée ? T'as mal dormi ? Ou pas assez ? » Parce que je suis allée courir le jour où je n'aurai pas dû le faire. C'est étrange, parfois, comme le changement d'une vie ne tient qu'à un fil, un détail qui aurait pu se passer différemment, une fraction de seconde en plus ou en moins et je ne l'aurai pas nargué ce jour-là. J'aurai continué a courir, seule, et rien ne serait changé. Tout aurait été parfait. « Ça fait toujours plaisir un compliment du genre. Merci. » Railleuse, j'attrape le verre de jus d'orange qu'il m'a servi, en bois une gorgée, et rajoute finalement « Et puis tu ronfles, alors ne t'étonnes pas que je suis cernée. » Ce n'est pas vrai, c'est un gentil mensonge pour lui montrer qu'il n'est pas le seul à avoir du répondant. Il m'a peut être pris beaucoup de chose cette nuit, mais pas ma répartie. C'est déjà une petite victoire pour moi. Puis, à la vérité, j’ai dormi comme un bébé … Fais chier, ça m’aurait arrangé d’avoir un sommeil des plus agité, entre nous. Je continue de boire alors que j'ai qu'une envie, celle de fumer pour calmer mes nerfs en résumé.  « Je vais m'en fumer une tiens. » Même pour ça faut qu'il me devance et que je passe pour la fille qui calque ses gestes sur ceux de son copain. Enfin, dans le cas actuel, ce n'est pas mon copain, et encore heureux, je suis loin de me plaindre de ce fait là, qu'on ne s'y trompe pas. A moitié cachée derrière mon verre je le regarde faire, avancer dans le salon, ouvrir la fenêtre, allumer sa cigarette. Et moi je ne bouge pas, je crois même que je ne réalise pas encore d'à quel point c'est surréaliste cette scène qui se déroule chez moi. Il fume en silence, et je ne peux pas m'empêcher de penser, comme une idiote qu'il est beau, dans sa prétention naturelle et moi je suis tombe dans une débilité sans fond. C'est sa faute, sa faute tout ça, je commence à en avoir marre vraiment, et c'est quand je me fais cette réflexion qu'une demoiselle à poils blancs fait son apparition. « Merde, il est là depuis quand lui ? Je n'savais pas... » Qu'il se rassure moi aussi je l'oublie des fois. Preuve que je sais prendre d'un autre être vivant, n'est-ce pas ? Puis je lâche mon verre, enfin, il était temps, je crois bien. Non sans attraper mon sac a main qui traînais dans le salon, et d'y trouver un paquet de cigarette, je m'approche de Snowie et lui. Je sors une clope, l'allume en les regardant, faut que cette idiote se frotte a lui en plus de ça, voilà qu'il va se sentir aimer par mon chat. Enfin celui d'Alice officiellement, mais quand même, cette solidarité féminine foutue en l'air juste parce qu'elle aime trop les caresses. Je me rends compte alors que je m'énerve pour rien, que la chatte, au bordel qu'il y a dans ma tête, elle n'y est pour rien. « Depuis l'anniversaire d'Alice, en fait. » Des souvenirs vaporeux me reviennent en tête lorsque j'évoque cette soirée, haute en couleur, certes, mais beaucoup moins perturbante que celle que nous venons de vivre lui et moi. « Je lui ai offert. Tu vois que je suis douée pour les cadeaux, quand je suis au courant à l’avance des dates. » Ouais, j'en profite pour lui planter une nouvelle fois qu'à son anniversaire, je n'y étais pas. Rancunière ? Non, non, même pas. Il continue à regarder l'animal et moi je fume en les observant, un petit sourire vient se glisser sur mes lèvres, le premier de la journée, synonyme que je me détends enfin, l'effet du tabac sûrement, ou peut-être de mon acceptation de sa présence ici, c'est au choix la solution. « Il s'appelle comment ? » tout de suite, sans y penser, je le reprends. « Elle s'appelle comment. » Et petit à petit mon sourire s'élargit, je m'approche finalement de lui réellement, en face plus précisément, la boule de poils nous séparant. Je jette ma cendre par la fenêtre. « Snowie. » Je ne sais toujours pas si j'approuve ce prénom, sachant qu'il appartient à la base à cet idiot qui vient passer des soirées ici des fois. Bon d'accord, j'accentue la chose, Snow n'est pas aussi idiot que ça, mais s'il pouvait se mettre en pause parfois, je suis certaine que ça ne ferait du mal à personne. « Parce qu'elle est blanche, évidemment. Mais aussi, en hommage à un ami à nous. » Et quel hommage, je crois que dans le fond c'est vachement réducteur pour un mec qu'une chatte porte son prénom. Enfin, je dis ça, je ne dis rien. « Un ami a Alice surtout, en fait. Moi je me contente de le croiser, parfois, d'écouter ses conneries, souvent, et puis ... » De le trouver quand même attirant, tout le temps. Mais je suis pas du style à coucher avec le meilleur ami de ma colocataire. Après, ça peut devenir compliqué et je n’ai franchement pas envie de changer d'appartement, je suis trop bien ici. « Puis bref, Snow - Snowie quoi. » Je ne sais pas trop pourquoi je raconte tout ça moi, surtout qu'en fait il doit s'en moquer complètement de l'histoire du prénom du chat. C'est n'importe quoi cette discussion-là.
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    ce moment où on se souvient d'avoir rêvé ?
    C'est là que je t'aimerai toujours,
    c'est là que je t'attendrai.

    Re: GRACE & ANDREAS ▲ just another « one last time »

    Mer 16 Avr 2014 - 17:18
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    Andreas Klein
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    Études & fraternité/sororité : Diplômé en marketing à l'UCLA.
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    La spontanéité. Une qualité que l'on vous donne souvent avec un recul nécessaire. En effet, elle peut faire mal sur le coup mais personne ne la troquerait pour trop de réserve ou un peu d'hypocrisie, non ? Alors oui, je dis ce que je pense à Grace, qu'elle a une tête de fille mal réveillée ou déprimée au choix, et sa réaction ne se fait pas attendre, tout comme ses mots eux fusent pour me remercier de ma franchise. Mais avec le recul nécessaire, je suis prêt à parier qu'elle avouerait volontiers apprécier ma spontanéité. Le seul défaut que j'y trouve tout compte fait c'est la répartie qu'elle peut engendrer, plus ou moins bonne selonl'interlocuteur. Et dans notre cas, Grace ne perd pas une seconde pour me renvoyer la balle. Mon rire se transforme donc en mine un peu choquée et contrariée, surtout quand je suis presque sûr du fait que... « T'es une petite menteuse. » On ne m'a jamais dit que je ronflais, ça n'aurait pas commencé cette nuit, quand même ? A moins que le destin se fiche de moi encore une fois, ce qui est probable... Non, non, le karma c'est de la foutaise. « Peu importe en fait, si ça t'a emmerdé c'est tant mieux. » Voilà ma conclusion finale. Après tout nous ne sommes pas Grace et Andreas pour rien, faut bien s'enquiquiner de temps en temps, pour éviter de s'ennuyer voyez-vous.

    Après avoir terminé mon pain au chocolat et presque fini mon verre, je me lève pour aller fumer près de la fenêtre. Ce sont les premiers rayons du soleil dont ma peau peuvent vraiment profiter et cela a son effet sur mon moral aussitôt. C'est avec étonnement tout d'abord puis bonne humeur que je découvre que Grace et sa colocataire ont un chat. Enfin un tout petit chat, tout blanc comme neige. Le genre de chat qu'on peut voir dans les pubs de nourriture pour animaux vous voyez ? Pas pour les croquettes bon marché hein, non là ce serait plutôt pour du pâté de luxe à vrai dire. Tout en prenant soin de maintenir ma cigarette sur le rebord de la fenêtre, je m'abaisse pour caresser l'animal et planter un instant mes yeux dans ses deux petites prunelles claires et pétillantes comme des diamants. Et voilà qu'il se met à ronronner aussitôt, me rappelant la bonne nature du chat de mon cousin. Je ne relève pas tout de suite mon regard quand j'entends Grace se rapprocher. Elle m'explique que la boule de poils est un cadeau d'anniversaire pour la dénommée Alice qui vit avec elle, alors je hoche vaguement la tête puis me relève pour regarder la brunette, quand celle-ci me place stratégiquement une petite pique. Ma tête se tourne alors vers l'extérieur pour tirer un coup sur le mégot qui se consume et je la regarde à nouveau, un petit sourire aux lèvres. « Je n'en doute pas. » Expirant la fumée sur le côté, je repense à ce cadeau qu'elle m'a fait. Un baiser, c'est ça ? Ou beaucoup plus, peut-être. Je ne sais pas exactement, je ne sais plus. Pourtant je me souviens de tout, de chaque instant, ou presque. De ses yeux sur moi, de ses mains sur ma peau, d'une fille désarmée plus déstabilisante que jamais. La vérité, c'est que je ne sais pas encore si je dois l'en remercier ou au contraire, regretter chaque moment passé dans ce lit avec elle. Néanmoins, pour les sensations que j'ai vécues... « Mais tu vois, je préfère largement  une nuit avec toi à un chat, quand bien même le chat serait moins emmerdant dans le fond... A bon entendeur. » Dis-je finalement en haussant les épaules avant de quitter son regard pour débarrasser la cigarette de ses cendres contre le rebord de la rambarde. Le chat grimpe jusqu'à la fenêtre et inspecte le paysage, silencieux, quand je demande son prénom. Moment où j'apprends que c'est une demoiselle, bon, soit. En observant à nouveau la bestiole, je me dis que j'aurais pu le deviner, elle a clairement des airs de duchesse délicate cette chatte. Alors je m'attends à un prénom qui rehausserait encore plus cette particularité mais à entendre la réponse, les filles ont préféré insister sur l'aspect... blanc de l'animal. Snowie. Ça pour un prénom... Je pense aussitôt à Snow et plus précisément au moment où je lui raconterai qu'une chatte porte son prénom, ou presque. Ça me fait rire à moitié, d'imaginer sa réaction de bêta, outré qu'on ait pu faire une telle chose. Ouais. Enfin... Ce rire, c'était avant que je me souvienne d'un truc, pourtant inoubliable. Snow, et Grace. Snow qui voulait mettre Grace dans son pieu après l'avoir vue plusieurs fois en sous-vêtements. Parfois je me demande où j'ai la tête, pour avoir réussi à mettre ça de côté. J'écoute à moitié Grace, me perds un moment dans mes réflexions et tente finalement de me reprendre, de ne rien montrer. Plus dur à dire qu'à faire. « Ce Snow dont tu parles, c'est mon meilleur ami. » Je souris vaguement en retrouvant son regard. « Le monde est petit, je sais. Quand j'ai compris l'autre jour au détour d'une conversation qu'il te connaissait, ça m'a fait bizarre aussi. » Si encore il m'avait dit seulement qu'il la connaissait, mais ce n'était pas que ça malheureusement. Je reste un instant silencieux, mes yeux plantés dans ceux de Grace qui doit tenter de deviner ce à quoi je pense. J'aurais voulu ne rien dire, ne pas aborder ce sujet, mais ma nature piquante m'y amène presque naturellement. « Il m'a rappelé que tu n'étais pas pudique pour deux sous d'ailleurs... » Que je murmure, les yeux espiègles, quand je décide de m'asseoir sur le rebord de la fenêtre, ou plutôt de m'y appuyer avant de tendre ma main vers elle, vers son front pour le toucher et la pousser du bout du doigt. Comme pour l'embêter un peu. « Et qu'il te trouvait attirante aussi, pour ne pas dire autre chose. » Je souris vaguement. Seulement vaguement car même si je sais cacher la vérité parfois pour sauver ma peau, dans d'autres occasions je prône souvent l'honnêteté. Et là, la vérité c'est que j'ai détesté ce que m'a dit Snow dans ce bar. J'ai détesté toutes ses confessions, lui en train de l'imaginer nue, lui en train de s'imaginer se l'accaparer alors que j'y ai goûté moi plusieurs fois et que je ne m'en lasse pas. Tout ça m'a déplut fortement oui, et si mon meilleur ami a rapidement compris ce qu'il en était, je doute avoir vraiment envie que Grace le comprenne. Avant de reprendre la parole je redresse mes épaules, inspire un coup et me regonfle d'assurance. Il en faut bien dans ce genre de moment, bordel. « Enfin bref. Je plains cette pauvre chatte... ça ne doit pas être facile de porter le prénom d'un obsédé sexuel tous les jours. » Je hausse les sourcils, en riant un peu finalement, comme pour me convaincre que je devrais penser à autre chose. J'en ai marre d'avoir ce genre de pensées, et ce n'est pas comme si ça allait en régressant. Je termine rapidement ma cigarette, l'abandonne dans le premier cendrier que je trouve et fais quelques pas vers le milieu du salon en levant mes bras pour m'étirer, ou plutôt pour faire craquer mon dos. Et dos à elle je me demande quoi faire, un bref moment, avant de me dire qu'elle a peut-être envie de se retrouver seule, et que j'ai un peu de boulot à faire moi aussi pour l'université. Quoi que ça, ça ne sera qu'un prétexte... Entre vous et moi, aujourd'hui je m'en fiche bien de mes dossiers. C'est juste que, parler de Snow, tout ça... enfin bref. Je finis par me retourner et rechercher son regard. « Bon, faudrait peut-être que je rentre chez moi à l'occasion. » Un large sourire prend possession de mes lèvres tandis que je la fixe ; moi je pense à ma sœur qui exigeait ma présence à dix heures tapantes chez nous pour qu'on se rende chez nos parents. « Je suis censé déjeuner avec ma famille ce midi. » Ça promet, hein. Si ça ne tenait qu'à moi, je resterais là encore un peu... Ouais, c'est évident. Néanmoins – et remarquez les progrès – je n'ai pas non plus envie d'abuser de son temps, surtout qu'elle n'avait pas l'air spécialement ravie de me voir là ce matin. « Et vu que tu aurais visiblement préféré me voir parti ce matin... » Un brin malicieux, je maintiens son regard un moment avant de poursuivre. « Je vais te laisser tranquille. » Entre nous, je suis persuadé que ma présence ne la dérange pas, au contraire. En plus de jouer au con, je le suis parfois vraiment avec les filles mais il y a des limites quand même, une fille qui vous apprécie, ça se voit. Et puis il y a cette nuit... Enfin, c'était flagrant, mais passons. Je vais prendre mon portable, le mets dans ma poche et termine mon verre avant d'aller le mettre dans l'évier. Ensuite je me rapproche d'elle, viens déposer un baiser sur sa joue. « On se revoit bientôt ? » Que je demande en abaissant mon visage, plongeant mon regard dans le sien. La question se pose, mais mérite-t-elle vraiment une réponse ?
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    Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

    Re: GRACE & ANDREAS ▲ just another « one last time »

    Mer 16 Avr 2014 - 23:08
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    Grace W. Nolan
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    « T'es une petite menteuse. » Même pas vrai. C’est ce qu’on mon visage doit lui exprimer dans l’instant. Sauf que le problème c’est que s’il le fait vraiment, exprimer cela, ça prouve qu’il a raison et que je suis une petite menteuse. Une pauvre petite menteuse qui n’arrive pas à se sortir d’une histoire qu’elle a elle-même provoqué. Bon sang, je suis à plaindre, je suis vraiment à plaindre là, et je parie que personne n’est d’accord avec moi. Mais moi je suis certaine de ce que j’avance, cette histoire, ce garçon … Ouais, c’est bien ma veine de me retrouver au milieu de tout ce merdier. Il sourit finalement et ça me fait encore un drôle d’effet. Dès le matin subir ça, ce n’est pas humain, voilà. « Peu importe en fait, si ça t'a emmerdé c'est tant mieux. » J’ai franchement envie de m’avancer vers lui pour le frapper, lui mettre une claque pour toute cette arrogance qu’il me crache au visage en permanence. Cette même arrogance que j’adore, je sais, mais en même temps ce n’est plus à prouver que je passe mon temps à me contredire lorsque je suis à ses côtés. Tu pourris ma vie, putain, autant que tu l’enrichis, ça craint.

    Il se lève pour fumer, je le suis du regard, Snowie fait son apparition, et je le regarde encore, ne me préoccupe presque  pas du chat, j’observe simplement Andreas, je ferme les yeux, frissonne encore, me revois le dessiner, sourire à ses mots, continuer de graver dans une feuille ses traits, parler de moi, l’écouter, comprendre un peu plus qui il est, et ça va me tuer, ces frissons, ça va me tuer, de m’avancer vers lui à nouveau, de couper moi-même la distance de sécurité qui se doit d’exister entre nous, mais que je n’arrive pas à contrôler, ouais, ça me bouffe de parler de l’anniversaire d’Alice et de ne pas pouvoir m’empêcher de préciser que je sais faire des cadeaux, alors que j’ai aimé celui que je lui ai fait, hier. Je l’ai aimé comme il a fait en sorte que je me retrouve face à des choses dont je n’avais pas envie. Sa bouche, ses yeux, son souffle … C’était trop, c’était bon, merde, c’était beau. « Je n'en doute pas. » Alors que je continue à fumer, je tente de sourire, enfin, je le fais complétement, parce que de sa phrase, j’en déduis qu’il a apprécié cette nuit, non ? Mon cadeau, nos baiser, notre proximité. Et je soupire, et je me dis, que moi je doute de tout, mais que ce n’est surement pas le moment de le préciser, qu’il vaut mieux que je garde tout pour moi. Que je ne sais pas ce que je pourrai espérer en révélant tout ce qui peut s’entrechoquer dans mes pensées. Tout ce qui tourne dans ma tête, tout ce qu’il provoque à l’intérieur. « Mais tu vois, je préfère largement  une nuit avec toi à un chat, quand bien même le chat serait moins emmerdant dans le fond... A bon entendeur. » Un petit rire, nerveux, s’échappe de mes lèvres, je secoue le visage pour le montrer à quel point il peut être idiot lorsqu’il s’y met. Et forcément, je me sens dans l’obligation de répliquer, je ne peux pas simplement laisser cette phrase se terminer sur sa conclusion. « A bon entendeur ? » Non, non, mon cœur. « Tut tut tut, tout cela ne fait que confirmer que je suis douée. » Je fume lentement en me délectant. « Même prise de court, alors. » Oui, parce que son cadeau était de l’impro, qu’on se le dise. « Et prouve aussi que tu commences un peu trop à aimer mon lit. » C’est sorti tout seul, c’est vrai, et maintenant je me contente d’attendre qu’il me réponde que non, qu’il retourne mes mots contre moi. Et même s’il ne le fait pas, je suis parée à cette éventualité en tous les cas.

    Par bonheur il relance la discussion, me demande comment on a appelé le chaton. Moi ? Je me mets à expliquer, à baragouiner deux trois choses qui ne comptent pas vraiment. Mais bon, puisque je ne sais pas comment me comporter en sa présence ce matin, autant que je m’enterre dans mes histoires qui ne servent à rien. « Ce Snow dont tu parles, c'est mon meilleur ami. » Devant ma mine choquée, il continue de s’expliquer. « Le monde est petit, je sais. Quand j'ai compris l'autre jour au détour d'une conversation qu'il te connaissait, ça m'a fait bizarre aussi. » Sur le coup, je me demande ce que Snow a bien pu lui dire sur moi, ça m’embête un peu cette histoire, alors je tente de me rappeler de toutes les fois où on s’est vu ce qu’il a pu en déduire et ce qu’il a pu lui raconter. Bon si on parle de la dernière fois où il m’a croisé, j’étais en sous-vêtements et je peux assurer que même s’il a fait semblant d’être choqué, il m’a reluqué. Ça m’arrache un sourire, c’est vrai. « Il m'a rappelé que tu n'étais pas pudique pour deux sous d'ailleurs... » Mon sourire s’élargit fortement, au moins, il n’a pas dû lui parler de moi en trop mal, cependant Andreas lui me montre par son geste de petit emmerdeur que ce n’est pas la meilleure chose à faire, mais je suis comme ça, j’assume mon corps et puis il n’a pas qu’à débarquer chez moi sans prévenir son meilleur ami, hein. « Ouais, j’ai cru remarquer que ma tenue lui plaisait. » Ce n’est que pure honnêteté, honnêteté et besoin de séduire aussi, de me sentir désirer, il doit bien savoir, non, ce que ça fait ? « Et qu'il te trouvait attirante aussi, pour ne pas dire autre chose. » Ma prétention me pousserait presque à lui dire qu’il n’y a pas que lui qui pense cela, mais je me tais, je finis ma cigarette et la jette par la fenêtre. « Enfin bref. Je plains cette pauvre chatte... ça ne doit pas être facile de porter le prénom d'un obsédé sexuel tous les jours. » Et là je suis obligée, là je suis trop tentée, je ne peux plus me contrôler surement, puis je dois me venger de tout ce que le monsieur me fait. « Sexuel, tu dis ? » Comme si je ne savais pas que Snow est un homme et que forcément, il pense avec ce qui se trouve entre ses jambes. Pour l’avoir entendu parler à Alice, ouais, je le sais. « Il veut tenter sa chance avec moi ? » Pour une nuit, évidemment. « J’avoue qu’il est plutôt attirant aussi, tu dois te douter de mes gouts, non ? J’espère que tu lui as dit, en bon pote que tu es, qu’il a toutes ses chances s’il sait s’y prendre évidemment, mais bon, je ne me fais pas de souci pour ce côté-là. » Oui, bon, je n’y toucherai pas à Snow, mais si ça peut me permettre de sortir la tête de l’eau, pourquoi pas. « Entre amis, on s’arrange des coups, non ? » Je pousse peut-être un peu, je ne sais pas, je n’ai pas vraiment de limite, je crois. J’ai un sourire espiègle sur les lèvres, je le taquine, maligne. Je me fiche tellement de Snow, mon dieu, et tout ce que je prononce en vérité, me donne envie de l’embrasser à nouveau, lui, Andreas, pas un autre, loin de là, de retrouver le gout de ses lèvres, de sa peau, de lui montrer que je n’y ai même pas pensé une seule fois dans cette optique-là à ce garçon. Puis je me mets à rire, sincèrement, en espérant qu’il comprenne que je déconne.

    Il finit sa clope à son tour, s’avance dans le salon, je caresse quelques secondes la chatte, entend Andreas s’étirer, faire craquer ses articulations, me dit qu’il faut qu’il pense à rentrer chez lui, et j’approuve en pensées, à moitié. Je veux qu’il reste encore un peu alors que sa présence me dérange, j’ai envie de le garder encore, de me le permettre, puisque encore une fois, j’ose penser que c’est le jour où on se voit. « Je suis censé déjeuner avec ma famille ce midi. » Je hoche le visage positivement, approuve son idée de partir du coup, vu qu’il a une excuse valable. Et j’ai l’impression de me prendre pour une surveillante d’enfant et qui pourrait demander un justificatif afin de le voir quitter l’établissement. « Et vu que tu aurais visiblement préféré me voir parti ce matin... » Je n’aurai rien préféré du tout, j’étais déçue, quand je ne t’ai pas trouvé à mes côtés, blasée de me dire que tu m’avais quitté. J’en avais la tête qui tournait, encore une fois, j’étais mal, je crois. Mais au lieu de lui dire cela, je me contente de continuer mon hochement de visage approbatif. « Je vais te laisser tranquille. » Et je me retrouve dans ce même état, celui que je n’aime pas, je le regarde faire, subis tous ses gestes, ses envies. Il pose son verre, attrape son portable et s’approche de moi. Je suis figée, et son visage s’approche du mien pour déposer un baiser sur ma joue, quand j’avais une tout autre image en tête. Qu’est-ce que je suis bête. « On se revoit bientôt ? » J’ai envie de le toucher, de caresser ses lèvres pour le narguer, de m’approprier encore son corps, de lui montrer que je contrôle, que je décide, mais que je flanche aussi … Je mords ma lèvre inférieure, pour faire semblant de réfléchir, je repense à nos paroles, depuis que l’on s’est rencontré, je repense à ses soupirs, que l’on a partagé. Je pense à nos disputes, à ce que ces histoires ont su briser en moi. Si je veux le revoir ? J’en ai envie, bon sang que je voudrai pouvoir lui répondre que oui, que je me suis habituée à sa présence dans ma vie. Que je ne sais pas même, ce que je ferai si nos rencontres n’existaient pas. Je fronce les sourcils, je hais tout ce que je suis en train de me dire, de constater. Je pose mes mains sur ses hanches, resserre mes doigts dessus, je m’accroche à lui, avant de lui sourire, de le narguer, de relever mon regard doucement vers le sien, de me sentir transpercée par ses iris et espérer faire de même avec les miens. Je soupire, minaude, c’est vrai, mais à ce jeu, ce n’est plus à prouver que je suis douée. En approchant un peu mon visage du sien … « Non. » murmure-je en craquant un sourire finalement.
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    Tu vois ce moment entre le sommeil et le réveil,
    ce moment où on se souvient d'avoir rêvé ?
    C'est là que je t'aimerai toujours,
    c'est là que je t'attendrai.

    Re: GRACE & ANDREAS ▲ just another « one last time »

    Jeu 17 Avr 2014 - 1:05
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    Cette fille est comme le commun des mortels, elle aime qu'on lui dise qu'elle est bonne au pieu. Je pourrais le lui confirmer comme un gentil partenaire, ami ou ce que vous voulez mais ça serait trop simple, non ? Et puis même elle, ça lui ferait une belle jambe ! Surtout qu'elle le sait déjà. Oui, elle a entièrement conscience du fait qu'elle est douée, pour avoir couché avec – je l'imagine – pas mal de gars dans sa vie. Eh bien je dis merde aux autres, et je dis merde à la soumission. « T'es pas mauvaise, mais peut-être pas la meilleure. Faut pas pousser. » Ah ah ah je l'entends déjà rugir intérieurement et pas qu'intérieurement d'ailleurs... C'est sûr qu'elle va bouillonner et moi, moi je jubilerai. Je n'ai même pas envie de chercher à savoir si elle est la meilleure ou pas dans toutes les aventures que j'ai eues, je m'en fiche comme de ma dernière chaussette trouée si vous voulez savoir. Et puis de toute façon c'est pas comme si ça se mesurait, même si... avec Snow parfois, on s'amuse à attribuer des notes, ouais, j'avoue. Quand elle fait sa maligne à penser que j'aime trop son lit, j'estime que c'est vraiment pousser le bouchon trop loin. Alors je réfute aussitôt ses propos. « Balivernes. Que vas-tu croire ? » C'est du grand n'importe quoi. Okay il est confortable mais ce n'est pas une raison suffisante. « Ce n'est pas comme si j'y avais passé beaucoup de temps. Une fois pas plus d'une heure... » J'essaye de me rappeler de la durée de ce moment après le parc mais c'est difficile hein. « Et puis une courte nuit. Tu vois, pas de quoi s'emballer. » Je lui tire la langue sur ces derniers mots, en espérant que ça lui ferme son clapet à ce propos. Jamais je n'aimerais trop un lit, à moins que ce soit le mien, et encore, j'suis pas le genre de mec qui aime traîner au lit pendant des heures, donc... voilà.

    Suite à l'arrivée de Snowie, on discute de son prénom, de mon meilleur ami, de leur pseudo relation qui m'a intrigué autant que je ne veux en entendre parler. Pourtant en masochiste j'engage presque la conversation en rappelant ce que Snow m'a dit l'autre jour. Qu'il l'a vue presque à poil et que ça ne l'a pas dérangé plus que ça... enfin je parle de Grace, évidemment Snow cet enfoiré était ravi, lui. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle entretienne autant la discussion, au point de s'imaginer à voix haute un plan cul avec lui. Bordel de merde, je la déteste, je le déteste. Il ne peut pas me laisser tranquille avec la nana que je drague, même dans un moment pareil. Et tout ça c'est ma faute en plus, putain quel crétin, ça m'apprendra à ne jamais réfléchir avant de parler. Tout ce qu'elle dit, j'aimerais le revomir, ou presque. C'est moche, c'est insensé, surtout après la nuit qu'on a eu. Elle s'en rend compte au moins ? Entre amis on s'arrange des coups, ouais, certes. « T'as craqué toi. Je partage beaucoup de choses avec lui mais j'ai mes limites. » Grace en est une. De loin. Et je ne veux pas perdre de temps à essayer de réfléchir sur le pourquoi du comment j'en suis arrivé à penser ça mais c'est bien le cas, et j'ai pas honte à le lui affirmer. Mes yeux rivées sur elle, je repense à ce qu'elle vient de dire, comme quoi elle le trouve attirant entre autre, et ça me fait rire jaune, vaguement. Je secoue la tête avant de reprendre la parole. « Puis j'ai autre chose à faire que de parler de toi quand j'suis avec lui, tu vois. Mon monde ne tourne pas autour de toi très chère. » Que je lui dis avec un petit air sarcastique. La vérité c'est que je suis un peu un menteur vu la discussion que j'ai eu avec Snow l'autre jour, presque essentiellement porté sur Grace. Mais là plutôt crever que de l'avouer. L'arme du mensonge m'aura servi, finalement. Tôt ou tard, je sais toujours l'utiliser. Et à ce moment-là je ne me dis qu'une seule chose : son sourire espiègle, j'ai envie de le lui faire avaler.

    Que je parte, j'aimerais que cela soit en option. Pourtant ma sœur m'attend et se demande sûrement ce que je fous étant donné que je ne lui ai même pas envoyé de message depuis hier soir et entre nous, cela ne devait pas être du high level littéraire vu mon état de la veille. Alors elle doit penser que j'ai découché je ne sais où et que je vais arriver chez nous à je ne sais pas quelle heure... Quoi qu'il en soit, midi, ça sera dur, très dur. Quand je rattrape mon portable je jette un coup d’œil à l'heure et cela m'indique qu'il me reste une heure à peu près. Mais une heure à faire quoi, au juste ? Et à quoi bon m'interroger là-dessus quand son envie à elle est peut-être de se retrouver seule ? Alors je retourne près d'elle, la salue à ma manière ou tout du moins celle qui m'inspire sur le moment et lui demande si l'on va se revoir. Question à laquelle j'attends un « oui » à l'évidence, vu l'état de notre relation. Enfin je ne sais pas où on en est ni vers quoi on va, mais il y a une suite, c'est obligé, alors la voir faire mine de réfléchir ça me bute presque sur place. Jusqu'au bout elle m'agacera. Mais je ne bouge pas, me contente de l'observer, d'attendre sa réponse avec un léger sourire qui signifie « ne fais pas comme si tu n'en avais pas envie » alors qu'elle serait très bien capable de me faire douter si elle le voulait. Pas cette fois néanmoins, là je n'y crois pas à son hésitation. Encore moins quand de ses mains elle m'exprime un attachement en s'accrochant là où elle le peut. Je ne la quitte toujours pas du regard, de plus en plus malicieux, en attendant impatiemment d'entendre sa voix me dire ce qu'elle pense. Ce n'est pas comme si son regard ne me touchait pas, non, au contraire... Mais il n'a pas la même valeur que ses mots, vous savez. Je ne dis pas en cela que les mots sont plus forts que les gestes, mais ils tueraient en tout cas mes doutes pour cette fois. « Non », oui bien sûr, j'aurais dû m'y attendre... Le pire c'est qu'elle se crame toute seule en souriant, cette idiote. Un sourire qui est communicatif car mes lèvres se hissent aussitôt quand mon visage se rapproche lui du sien sans que je n'en sois pleinement conscient. Je suis juste attiré par elle, et je me déclare coupable à cet instant car il me prend l'envie de l'embrasser, de la plaquer au mur pour faire ce que nous n'avons pas fait cette nuit, sans que je ne sache vraiment pourquoi. Ah si, la fatigue. Comment j'ai pu laisser passer ça... « C'est si dur d'avouer que tu as envie de me revoir ? » Murmuré-je doucement et d'une voix suave, sans que mes yeux ne quittent les siens. Oui, je joue à nouveau la carte du séducteur, mais va-t-elle s'en plaindre ? Elle n'a pas intérêt et de toute façon, je sais qu'elle adore ça. Son regard encore une fois, il ne trompe pas. Cette main accrochée à moi également. Pour l'instant je résiste à ne pas boucher mes mains de mes poches, mais jusqu'à quand ? « Moi j'aimerais bien que tu l'avoues. Et aussi que je te plais. Plus que Snow tiens. » Pitié Grace, ne fais pas trop de commentaires désagréables et avoue simplement, ça m'arrangerait sur ce coup. Malignement je m'écarte, m'assieds sur l'accoudoir du canapé et craque en attrapant sa main, celle qui traînait encore sur moi. Doucement je l'attire vers moi, entre mes jambes et cherche à nouveau son regard autant que la vérité. Un sale jeu, oui, mais je m'en délecte déjà. « Alors ? Je ne suis pas pressé, ma famille a l'habitude de m'attendre. » Et un sourire insolent de plus pour la route, ça ne fait pas de mal.
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    Jeu 17 Avr 2014 - 22:16
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    « T'es pas mauvaise, mais peut-être pas la meilleure. Faut pas pousser. » Je lui lance un regard noir pour toute réponse, trouvant son petit sourire des plus agaçants. Me demandant aussi pourquoi c'est forcé d'être comme ça entre lui et moi. Je crois bien que nous ne sommes tout simplement pas doués pour le relationnel, autant lui que moi. On croirait qu'on ne sait juste pas comment s'exprimer en présence d'une personne qui nous plait. Enfin, le fait qu'il me plait ... Tout est relatif, hein, il me rend surtout dingue, vous voyez. Je crois bien que je n'ai plus besoin d'expliquer  pourquoi une nouvelle fois. Alors je lui renvoie la balle dans son camp au moment où je le taquine en lui disant qu'il commence à trop aimer mon lit, mon appartement, et mon espace vital aussi. « Balivernes. Que vas-tu croire ? » Que j'ai raison, mais que je ne m'en plains pas vraiment dans le fond. . « Ce n'est pas comme si j'y avais passé beaucoup de temps. Une fois pas plus d'une heure... » un sourire vient doucement se poser sur mes lèvres au souvenir de cette fois-là ... De la première, de notre besoin de nous trouver, alors qu'on faisait ceux qui ne voulaient pas, bien sous tous rapport à vouloir faire semblant qu'on était trop des gens trop éduqués pour pouvoir passer à la vitesse supérieure alors qu'on ne se connaissait pas. Mes hésitations me reviennent en tête, comme ce que je lui avais dit, que je ne faisais pas souvent ça, que les hommes généralement ne venaient pas chez moi, parce que j'aime garder mon indépendance intacte. Ok, je sais, avec lui c'est complètement loupé. « Et puis une courte nuit. Tu vois, pas de quoi s'emballer. » Deux fois, c'est tout ? Bon sang, ça me paraissait plus peut-être parce que chaque fois qu'on se voit, c'est trop intense pour moi. Je capitule finalement, en haussant les épaules, levant les mains. Ok, c'est bon, très bien.

    Snow est donc son meilleur ami. Je trouve que, dans ma tête en tous cas, le binôme fonctionne plutôt bien, du peu que je connais Snow et de ce que je découvre d'Andreas ... Non je n'ai vraiment pas de mal a les imaginer en train de délirer ensemble en soirée. Finalement il me dit ce que son meilleur ami pense de moi. Qu'il me trouve attirante, que de m'avoir vu en sous-vêtements ne l'a pas dérangé. Qu'en clair je lui plais. En résumé ça ne lui ferait pas de mal d'approfondir sa connaissance de moi. Alors je m'amuse, je le taquine, espère taper fort en l'informant que s'il le souhaite vraiment, son meilleur pote, il peut m'avoir. Enfin rien n'est plus faux que cette information évidemment.  « T'as craqué toi. Je partage beaucoup de choses avec lui mais j'ai mes limites. » Soit, autant lire entre les lignes. Je suis une des choses qu'il ne partage pas. Et je ne sais pas si je dois me réjouir de cet aveu, ou bien prendre peur. Je choisis la première, me disant qu'elle est juste plus belle dans mon esprit que l'autre. Ouais j'aime bien penser que ça pourrait vraiment l'embêter que je passe du temps avec lui, en toute intimé. « Et si moi j’avais envie de me « partager » ? » Pour le provoquer encore plus je souris, grandement, en tentant sûrement de dire par cette expression qu'après tout ce n'est pas lui qui décide et que je suis encore libre de mes gestes, mes envies. Il rit, et je suis persuadée, oui je peux affirmer que ce rire est mauvais, surfait. « Puis j'ai autre chose à faire que de parler de toi quand j'suis avec lui, tu vois. Mon monde ne tourne pas autour de toi très chère. » Étrangement j'ai un peu de mal à le croire étant donné que nous avons lui et moi cette discussion. Ça me turlupine finalement, comment j'ai bien pu me retrouver au milieu une des leurs. Alors vu que je n'ai jamais eu ma langue dans ma poche, ouais je sais que c'est difficile à croire vu comment il arrive à me faire taire en perturbant l'entièreté de ma vie, je me décide à lui demander. « Mince, je le croyais moi ! Alors faut que tu m'explique comment mes sous-vêtements sont arrivés sur le tapis ? Oh et le fait qu'il me veut dans son lit aussi. » Je continue le vice, puisque la nuit était étrange en révélations, pourquoi ne pas continuer en matinée ? Puis c'est vrai que j'aimerai bien savoir comment l'idiot de la Lune qui lui sert de pote lui a signifié qu'il voudrait bien me partager.

    Puis notre proximité, toujours, son odeur qui reste la même, son regard qui me retourne et le fait qu'il pense pouvoir partir et me dire qu'on va se revoir. Il y a mes mains qui vont de poser sur lui, il y a son visage que j'ai envie d'embrasser, il y a ces frissons qui me transpercent le corps, et mon sourire qui ne me quitte pas. Même lorsque je lui dis qu'on ne se reverra pas. On le fera, j'en ai l'intime conviction, parce que malgré toute la volonté que je mets à vouloir l'éloigner de moi, je me retrouve toujours dans ses bras. Pour profiter, pour me disputer, peu importe, mais bon dieu, ça me plait, comme si ça me permettait de mieux respirer. Je dois réellement avoir un côté masochiste ou je ne sais quoi, c'est juste que c'est plus fort moi, notre attraction, notre connexion, c'est plus fort que ce que j'ai connu avant, et ça fait si mal de s'en rendre compte, c'est pas normal. Il approche son visage du mien, et j'ai de plus en plus en plus de difficulté à enlever de ma tête l'idée qu'il m'embrasse passionnément, et que je me perde un peu plus à cause de sa peau que je suis susceptible à présent de retrouver. Que j'ai ... Non, je ne veux pas, bon tant pis, j'ose l'avouer, que j'ai envie de retrouver. Oui, c'est vrai, je me dis qu'après tout, je ne peux pas tomber plus bas. Alors oui, j'ai envie de lui, vraiment, encore plus quand de son regard il me murmure des bêtises censées me faire enrager. « C'est si dur d'avouer que tu as envie de me revoir ? » Ça y est, c'est bon j'enrage. Je le hais. Mon envie est passée, et je me dis que j'y mordrai bien sa langue pour l'empêcher de vouloir me faire cracher le morceau. Le revoir. Je l'envisage, je l'imagine, j'y crois même, mais c'est si difficile oui de le dire, de lui donner ce qu'il veut quand je sais que c'est trop pour moi. Pourtant hier, il a obtempéré, il a cédé au moindre de mes désirs, a su ne pas bouger durant tout ce long moment où je l'ai dessiné. Alors je devrai peut être faire un effort, lui dire ce qu'il attend de moi. Mais simplement, Andreas, je ne peux pas, je n’y arrive pas. Si tu savais à quel point ça peut devenir compliqué pour moi tout ça. Ta présence, ce qu'elle provoque, ton arrogance, et tous tes regards équivoques. « Moi j'aimerais bien que tu l'avoues. Et aussi que je te plais. Plus que Snow tiens. » Il s'assoit sur l'accoudoir du canapé, non sans se penser plus malin que moi, c'est ce que son expression me dit, oui, il me force à m'avancer vers lui, entre ses jambes, il lève les yeux vers moi, je crève d'être là, je me permets de le penser encore une fois, parce que ses iris me taquinent. Et son fin sourire aussi. On en revient au sujet Snow, alors ? Je crois que je suis en train de réaliser que ça l'emmerde vraiment cette histoire, qui n'en est pas une en réalité. « Alors ? Je ne suis pas pressé, ma famille a l'habitude de m'attendre. » Son sourire, je le déteste, ouais, je jure que dans l’instant c’est la vérité. Mais puisque jurer c'est mentir, j'ai bien le droit, non ? D'accord, je l'adore son sourire, ses lèvres en fait, son visage, tout bon sang. Je ferme les yeux, surement pour ne plus affronter les siens quelques secondes, oui, je m’accorde un petit répit, recherche comment lui répondre sans lui faire trop plaisir, en le torturant aussi, en lui montrant que je ne cède pas de suite. Je devrai le faire, mais je ne suis pas connue pour mon côté docile, facile, alors autant rester égale à moi-même et prendre son visage entre mes mains, caresser ses joues de mes pouces, abaisse mon corps vers le sien. Je garde le contact avec ses prunelles un peu trop longtemps peut-être, ce même contact que je tentais d’éviter en fermant mes paupières, mais c’est simple, je ne peux plus me retenir, pas après ce qu’il me demande et ce que ça pourrait prouver, si je creusais. Je le fixe encore un instant, mélangeant mon souffle au sien, le redécouvrir et l’adorer, c’est vrai, je l’adore, ça finira par me blaser. Et je finis par déposer mes lèvres furtivement, ou pas je ne sais pas réellement ce que je fabrique là, sur les siennes. Je ne comprends pas pourquoi je le fais, je cède un peu plus à mes envies inavouées. Je me redresse, lâche son visage et puis je me décide, parce qu’il le faut parfois, il faut savoir être honnête Grace. « Je le connais depuis plus longtemps que toi, tu sais … » Je réfléchis faussement, je fais semblant d'hésiter sur le fait que cette raison pourrait faire pencher la balance en sa faveur, prouver qu'il me plait plus que celui qui se tient juste à côté, c'est vrai, je regarde autour de moi, j’ai envie de m’enfuir, mais je reste pour Andreas, proche de lui, juste là, je ne lui dis pas de rejoindre sa famille, ne le vire pas. « Et pourtant, c’est avec toi que j’ai couché. » L’aveu lui suffit ? J’en sais trop rien, c’est vrai qu’il est détourné, bon d’accord, je me fais violence pour replonger mon regard dans le sien, finalement je prononce. « Puis habituellement, je fais ça avec des mecs qui me plaisent, hein. » Ma voix s’éteint un peu quand je termine par lui dire « Bientôt, alors. » Je cède, je le conçois, il a sa place dans ma vie. Je lui donne, je suis finie.
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    Tu vois ce moment entre le sommeil et le réveil,
    ce moment où on se souvient d'avoir rêvé ?
    C'est là que je t'aimerai toujours,
    c'est là que je t'attendrai.

    Re: GRACE & ANDREAS ▲ just another « one last time »

    Ven 18 Avr 2014 - 21:54
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    Ce n'est déjà pas très facile pour un homme qui a grande fierté d'avouer qu'il n'a pas envie de partager une femme avec Untel, et en plus il faut que ladite femme en rajoute une couche. Seigneur, j'aurais aimé ne jamais la rencontrer, elle nuit à mon bien-être et c'est de pire en pire. « Eh bien, tu te partageras. Que veux-tu que j'te dise, tu n'es pas ma chose. » Les autres mecs encore... mais Snow, bordel, non. Je le connais trop bien, ça ferait trop mal. Elle s'attend à quoi, hein ? Je ne veux pas qu'elle gagne à ce petit jeu. Si je n'ai eu aucun mal à me montrer virulent auprès de Snow sur ce sujet, face à elle, tout est différent. J'ai mon ego, vous savez, et je tiens à le préserver encore de longues années. Avouer à une fille qu'elle ne doit être que mienne, non merci, plutôt crever. J'ai du temps pour me stabiliser et d'ailleurs je vomis les relations sérieuses, elles n'apportent que des tords. Bref, je lui rends son sourire sauf que le mien est archi faux, enfin, j'essaye de lui donner un peu d'authenticité mais cela reste une délicate tâche. Quand je lui assure que ma vie ne tourne pas autour d'elle – et heureusement que c'est vrai – j'ai bien l'impression de la voir douter. Mon Dieu, elle va me tuer. Il me prend l'envie de l'exterminer de ma vie tiens, la faire disparaître afin de ne plus avoir à sourire comme un idiot quand la seule chose dont j'ai envie, c'est de la faire taire par tous les moyens possibles. Oui, vraiment tous tant qu'ils s'avèrent efficaces. « Tes sous-vêtements, ce n'est certainement pas moi qui ai commencé à en parler. Ni le fait qu'il te veuille dans son pieu. Quand Snow veut se taper une fille, je suis juste aux premières loges pour le savoir, tu vois ? » Sur ces derniers mots je la fixe intensément en espérant la garder silencieuse un petit moment. « Ne va pas croire que j'aime t'amener sur le tapis... enfin, pas au sens figuré en tout cas. » Et un nouveau sourire aux limites de l'insolence, un qu'elle mérite totalement pour une fois et à vrai dire, je regretterais même de n'être pas plus cynique avec elle sur ce coup. « Bref, on peut arrêter de parler de ça ? Je déteste te voir jubiler à ce point. » Qu'on ait parlé d'elles, qu'on parle d'elle là, encore. Non mais, ça suffit. J'aime bien flatter les filles en satisfaisant parfois leur désir surdimensionné d'être célébrée à longueur de journée mais la journée est longue justement, j'ai d'autres choses bien plus passionnantes à faire.

    Elle flanche lorsque mes yeux s'ancrent dans les siens. Reprendre ma position de force était vital dans un moment où sa malignité commençait vraiment à prendre le dessus. Les montagnes russes, c'est nous. Nous sommes le chaud et le froid, le rouge et le noir, et c'est ça qui m'a toujours plu. La voir s'affaiblir au seul pouvoir de mes mots et mon regard me redonne toute l'énergie suffisante pour mener à bien un nouveau numéro. Bien sûr le dessein n'est pas moindre, non au contraire, toutes mes envies les plus vives sont en jeu à nouveau et j'espère bien obtenir ce que je veux, en tout cas le minimum. Assis en face d'elle je l'invite à se rapprocher, à me faire part d'une vérité que je connais déjà en mon for intérieur. En effet, il est inutile de préciser que cette ruse me permet avant tout de recréer une intimité que j'exige avoir avant de quitter cet appartement. Contre toute attente, elle se met en pause et m'oblige à patienter, à douter presque. Mais je ne tangue pas, je reste fidèle à moi-même en imposant ma présence par la séduction, caressant doucement son visage de mes yeux autant que ma main elle caresse la sienne. Jusqu'à ce qu'elle la libère et vienne la poser sur mon visage, accompagnée de sa sœur, pour un moment que je ne romps pas car il est tout ce que j'ai recherché. Ses doigts effleurent ma peau, me font subir une vague de chaleur soudaine quand je m'imagine une suite voluptueuse et, très vite, son regard cesse de me torturer pour donner le relais à ses lèvres qui viennent se poser sur les miennes. Elle devait parler avant de faire quoi que ce soit. Et je devais l'embrasser, pas l'inverse. Lui montrer que je tiens à la revoir par ce biais-là, enfin, lui montrer que je tiens à elle tout court d'ailleurs. Mais à jamais ce sera ses règles contre les miennes, ses forces et faiblesses contre les miennes. Un baiser qui n'en est même pas un finalement car j'ai la véritable sensation d'être frustré mais qu'importe, je l'écoute me parler d'un autre, de moi, puis des autres. Ceux qui lui plaisent. Mais je vais vous dire, de vous à moi, je les envoie au diable ces autres. Oui c'est avec moi qu'elle a couché et non Snow. Et c'est avec moi qu'elle couchera encore à la place d'un autre, j'en suis certain. Il n'y a pas d'autre suite possible, il faudrait que je le lui dise mais ce n'est pas aussi simple que ça en a l'air alors, je ferai à ma manière. Le regard à moitié fâché par cette confession en trop et impatient de la retrouver charnellement, je la regarde un instant avant de me prononcer. « Je crois que je préfère quand tu n'es pas bavarde tout compte fait. » Un sourire sincère se dessine sur mon visage quand je résiste moi pour ne pas trop m'exprimer sur le fait que je déteste l'imaginer avec d'autres qui lui plaisent autant que je pourrais lui plaire. N'importe quel homme à ma place aurait ressenti la même chose, c'est juste une question de fierté, rien de plus. « Mais bientôt, oui. Dès que tu auras de la place pour moi sur ton agenda et que j'en aurai pour toi. Il n'y a pas que toi qui as des habitudes ici. » C'était tellement tentant, mais tellement. Le pire dans cet aveu c'est qu'il me fait réaliser que mes conquêtes ces derniers temps se sont faites plutôt rares. Je dois avoir la tête ailleurs, dans mes révisions, dans tous ces rendus à effectuer, dans les compétitions sportives ou bien, je ne sais pas, mais quelque part où ça vaut sans doute le coup en tout cas. Bref, je cesse d'y penser, fais disparaître ce sourire charmeur de mes lèvres pour mieux me concentrer sur elle un dernier moment. Je ne vais tout de même pas quitter cet endroit sans avoir vécu un minimum d'adrénaline. Celle qui nous définit si bien chaque fois que l'on se voie, celle qui me donne toujours envie de la revoir aussi par la même occasion. Bien décidé à vivre cette chose précieuse, je finis par me lever, rapprocher mon corps du sien et affronter sérieusement ses prunelles claires une seconde. « Je me demande comment j'ai pu te laisser t'en sortir cette nuit sans rien... » Ma fatigue je la renie, mon manque de sobriété également. Je sais que j'aurais pu le faire et je sais surtout que j'aurais du le faire, mais où avais-je la tête, bon sang ? Mes mains se raccrochent à sa taille quand je rapproche ma bouche de la sienne. « Toi et moi dans un lit à discuter et à dormir, c'est ridicule quand on y pense, il n'y a que les couples qui font ça. » Je ricane doucement et l'embrasse à nouveau, passionnément, en la faisant reculer petit à petit jusqu'à ce que ses fesses soient contrées par la table du salon. Sans lui demander l'autorisation je la porte et l'assieds dessus, me cale entre ses jambes sans cesser cette danse sensuelle, mes lèvres, les siennes, ma langue, la sienne... mon bassin contre le sien, et tout le reste. Ça me démangeait depuis hier, je crois. « Tu n'en as pas envie ? Avant que je parte, vite fait. » Enfin vous savez, vite fait... mais bien fait. En espérant qu'elle le prenne bien d'ailleurs, mais déjà mes lèvres s'aventurent vers sa mâchoire, mes mains sous son débardeur.
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    GRACE & ANDREAS ▲ just another « one last time » - Page 2 159e90271600af90ceb050e38c0779f982702486
    Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

    Re: GRACE & ANDREAS ▲ just another « one last time »

    Sam 19 Avr 2014 - 14:40
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    Je ne me partage pas, je le fais, tout dépend de mes envies du moment, de l'intensité de l'instant. En tous les cas, si j'ai envie d'un autre homme pour partager quelques minutes d'intimité ce n'est pas lui qui va le décider ... Quoi que depuis cette autre nuit, chez lui, je ne l'ai pas fait. Aucun autre homme ne m'a touché. Peut-être un baiser, ou deux, je n'ai pas compté, mais le fait est que c'est tout ce que j'ai fait. Merde, ça me donne envie de vomir de le réaliser. Mon jus d'orange je vais le rendre avant de voir Andreas sortir de chez moi. Pourquoi je fais cela ? Réagir de cette façon alors que nous ne sommes rien l’un pour l’autre ? Si ce n’est une personne qui pourri largement la vie de l’autre. D’ailleurs j’ai bien l’impression que s’il le pouvait il me ferait taire de suite. Me ferait payer tous les mots que j’ai pu prononcer et qui semblent le déranger. Pour une fois qu’on échange les rôles, il ne va pas non plus m’en vouloir, n’est-ce pas ? Allez Andreas, on s’amuse toi et moi. Il répond à ma taquinerie par une phrase qui prouve que je peux bien faire ce que je veux. Que je ne suis pas sa chose, et ça m'arrache un sourire. Merci de me donner le droit de faire ce que je veux de moi. Vraiment, c'est trop aimable à toi. Mais je comprends assez bien que Snow et moi, c’est interdit, qu’il refuserait de me revoir et surement que ça abimerait leur amitié. Moi, pour dire, leur amitié, elle m’importe peu, mais ne plus le revoir, l’idée me dérange trop fort et pourtant jamais je ne lui avouerai. Et puisqu’on est doué pour mettre le bordel dans la tête de l’autre, pour faire ceux qui s’amusent de trop, qui taquinent comme ils respirent, et embêtent pour continuer à ne pas couler. Je remets son meilleur ami dans la conversation, lui demande comment j’ai pu arriver dans l’une des leurs. Il m’avoue que c’est Snow qui a mené la danse, que c’est lui qui lui a raconté toutes ses envies à mon sujet, et ça me fait doucement rire, et ça me donne encore plus envie de jouer. Mais devant ses expressions changeantes et pour le moins dérangeantes, je ne dis rien, décide d’attendre un autre jour pour revenir sur le sujet, si autre jour il y a, j’ai de grands doutes sur le fait qu’on se revoit lui et moi. « Ne va pas croire que j'aime t'amener sur le tapis... enfin, pas au sens figuré en tout cas. » Et je me dis qu’il s’en sort comme il peut, qu’il me lance son sourire pour relever la tête de l’eau. Et moi je secoue le visage devant son idiotie, puis de toute façon, il ne m’a jamais prise sur un tapis, alors sa phrase n’a aucun sens, encore moins que son insolence. Ouais, je me sers de ce que je peux pour me convaincre de la véracité de mes mots, mes pensées. « T’es con, tu le sais ? » Je ne sais pas pourquoi je lui demande alors que je pourrai tout simplement l’affirmer. « Bref, on peut arrêter de parler de ça ? Je déteste te voir jubiler à ce point. » Moi ? Non, je suis innocente là, je ne suis pas du genre à jubiler, ni même à me moquer. Quoi, je ne suis pas crédible ? Et alors ? Si on se disait les choses, peut être que ça pourrait fonctionner. Ouais, si tu avouais que ça t’emmerde de te dire que j’ai toutes mes chances avec lui, si je le décidais. Mais j’obtempère, j’accepte de ne rien ajouter de plus sur le sujet, pour son bien être alors qu’il piétine le mien.


    Assis proche de moi, mes pensées se trouvent saturées par des visions plus intimes de nous deux, et c’est pour cette raison que je retrouve ses lèvres pour quelques secondes, parce que je ne voyais plus l’intérêt de résister plus longtemps à cette attraction qui revient à chaque fois entre lui et moi. Puis je reprends la parole, je tente de façon détournée, de lui dire qu’il me plait, de lui faire comprendre que malgré les autres, c’est vers lui que je reviens, c’est toujours de lui que j’ai envie, ça me tue de me le dire et ce serait encore pire si je devais l’avouer. Alors je l’embête comme je peux, je me venge de ce qu’il provoque en moi en espérant le toucher en paroles. J’ai comme l’impression que ça a fonctionné, qu’il n’aime franchement pas l’idée que je puisse aller avec d’autres, ou tout simplement que d’autres me plaisent. Mais comme il l’a dit, ce n’est pas lui qui décide, je ne suis pas sa « chose » et moi … Moi de toute façon je n’ai rien à dire sur toutes celles qu’il doit toucher lorsqu’il n’est pas avec moi. Mon dieu, c’est comme si un poids énorme venait de tomber à l’intérieur de moi. Il en touche d’autres que moi. Et dans son regard je lis ce qu’il pourrait très bien lire dans le mien si les rôles étaient inversés, une sorte de jalousie mal placée. « Je crois que je préfère quand tu n'es pas bavarde tout compte fait. » Moi aussi je préfère quand je me tais, si ça peut le rassurer. Je ne contrôle jamais mes paroles, ne suis pas réellement douée pour discourir ou pour placer des mots sur les sentiments. Même si les sentiments ici, ils n’existent pas vraiment. C’est juste un rapport de force, une sorte de dépendance idiote qui repartira aussi vite que ce qu’elle est venue en moi. En nous. « Mais bientôt, oui. Dès que tu auras de la place pour moi sur ton agenda et que j'en aurai pour toi. Il n'y a pas que toi qui as des habitudes ici. » Sous-entendu quand il pourra me caler entre deux filles qu’il a envie de baiser. Ça me rend dingue, parce que je perds le contrôle, parce qu’il n’est plus question de mon emprise sur lui et ce que ça pourrait lui faire de savoir que je peux aller visiter d’autres lits que le sien. Non, il retourne la situation à son avantage, et je le hais tellement pour ça. Il a des habitudes, il a des envies, très bien, qu’il aille donc voir ailleurs si j’y suis, si c’est mieux, et qu’il ne revienne plus. Bientôt, nous nous reverrons ? Plutôt crever. Ouais et je vais le faire parce qu’il se redresse, parce qu’il s’approche de moi, parce que je n’arrive même pas à le repousser, tellement faible que ça en devient effrayant. Son regard se fond dans le mien, ou peut-être bien le contraire. Je n’en sais strictement rien, mais ça me glace le sang autant que ça le fait bouillir à l’intérieur de moi. « Je me demande comment j'ai pu te laisser t'en sortir cette nuit sans rien... » Je me le demande aussi, surtout quand je vois comment il peut m’enflammer aussi vite, il y a quelques secondes je le détestais et maintenant je ne vois qu’une seule suite possible pour nos mouvements. Je me consume, je veux le renier, ne pas céder, ne pas être aussi faible que cela, juste pour un garçon, non, juste pour Andreas. « Toi et moi dans un lit à discuter et à dormir, c'est ridicule quand on y pense, il n'y a que les couples qui font ça. » Lorsqu’il ricane j’ai envie de le frapper, de répondre n’importe quoi. De crier peut-être, pour me défendre, je ne sais pas. Mais je n’ai pas le temps, il pose ses lèvres sur les miennes, et je me laisse emporter par cette passion, je ne pense même plus à son allusion sur le fait qu’on aurait presque cru que nous étions un couple cette nuit, je refuse cette idée, et je me laisse faire, je redouble l’intensité de ce baiser, je me laisse guider, ris contre ses lèvres lorsque je rencontre avec mon corps la table du salon. Je le fais encore plus quand il m’attrape de ses mains pour me hisser sur ladite table, pour se rapprocher de moi, entre mes jambes … Je me perds à chaque secondes qui passe, chaque nouvelle rencontre de nos langues, chaque nouveau soupir. Je m’accroche à son corps que je désire encore plus proche du mien, j’en ai tellement envie que ça gronde à l’intérieur de moi, c’est trop puissant, je crois, c’est lancinant. Déplorable, réellement. « Tu n'en as pas envie ? Avant que je parte, vite fait. » Totalement enivrée, envoutée, je ne réalise pas directement la portée de ses mots, bien au contraire, j’ai l’impression qu’ils ont un impact plutôt positif sur moi, je souris même lorsque sa bouche s’aventure un peu plus sur ma mâchoire, dans la courbe de mon cou. Ses mains passant en dessous du tissu que je porte pour rencontrer ma peau, pour me faire frissonner. J’enroule mes jambes autours de lui, rapproche nos corps encore plus si cela est possible, dans la fougue de l’instant je soupire, je chavire, au même moment une de mes mains va se poser sur sa nuque, que j’accroche un peu trop fort, l’autre allant se balader contre sa peau, sa hanche, son dos. Quand j’embrasse son cou, ça percute enfin dans mon esprit beaucoup trop rempli par lui. Ça ne fonctionne pas comme ça, la vie. Ce n’est pas parce qu’il y a eu cette nuit, parce que nous avons eu des discussions étranges et nous poussant dans nos retranchements personnels pour que je le laisse gagner comme ça. Et puis sa phrase, celle faite pour me convaincre, elle me dérange, elle sonne mal, elle fait redescendre mon envie, et redouble la haine que je ressens pour lui. Alors j’attrape ses mains, je les éloigne de moi, je relâche l’emprise que mes jambes avaient sur lui. « Vite fait ? » Je crache en serrant les dents. Je repousse son corps tout entier, frappe un peu sur son torse pour le faire reculer. Je ne sais pas pourquoi je le prends tant à cœur, même si je suis en droit de le prendre mal, j’en suis intimement persuadée. Mais sur l’instant je m’en fiche complétement de ma légitimité à faire une crise, de toutes les façons, lorsque je les fais, je ne me pose jamais de question. Puis, il doit être habitué, non ? « Vite fait ?! » Je me répète plus fort alors qu’un rire prend possession de mon corps tout entier. Je suis d’une bêtise pas croyable, et d’où me vient ce foutu côté mélodramatique, hein ? J’aurai pu dire oui, satisfaire ses envies, et surement un peu des miennes. Mais je n’en ai pas envie comme ça, pas simplement « vite fait » quoi. Il y a un truc qu’apparemment il n’a pas forcément percuté. Et j’hésite franchement à le lui rappeler. Je ne veux pas passer pour la fille accrocher, pour la fille qui veut du sérieux alors que c’est ce que je tente du mieux que je le peux de fuir. Je ne le veux pas dans ma vie, ni maintenant, ni bientôt, ni jamais. Les conneries s’arrêtent aujourd’hui, et c’est son « vite fait » qui a fait que je suis décidée. « Je ne suis pas ta chose et si ça te démange tant que ça, t’as qu’à aller te vider ailleurs. » Je remercie le ciel de me permettre de contrôler, ou presque, mes tremblements. J’avoue que j’avais envie d’utiliser des mots plus forts que cela, lui dire clairement que je ne suis pas sa prostituée, mais je me dis que j’aurai trop poussé, cependant je jure que ça me fait cet effet. C’est bien pour cette raison que je n’ai pas envie qu’on recommence une nouvelle fois lui et moi. Je me demande tout de même comment on peut finir nos moments passés ensemble de cette façon-là. Ça vient de sa maladresse, de la mienne, de mes non-dits, et des siens aussi … Mais c’est un désastre, comme à chaque fois, l’addition que nous tentons de former, ça ne fonctionne pas, et ça me brise, je crois. « On est nocifs l’un pour l’autre, tu le vois pas ? » Je sais que ma phrase sort de nulle part, mais s’il pouvait suivre le fil de mes pensées, il aurait compris, je me rassure de cette façon-là. Puis merde, il l’est clairement pour moi. « T’es attendu Andreas, il n’y a rien qui te retiens ici, toi et moi, ça suffit pour aujourd’hui. » Je n’ai plus qu’une seule envie, le voir sortir de chez moi. Puisque j’ai rendu les armes et accepté, que de ma vie, il n’en sortira pas. Oui, je sais me rendre à l’évidence parfois.
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    Tu vois ce moment entre le sommeil et le réveil,
    ce moment où on se souvient d'avoir rêvé ?
    C'est là que je t'aimerai toujours,
    c'est là que je t'attendrai.

    Re: GRACE & ANDREAS ▲ just another « one last time »

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