Il me dit avoir visité la supérette, cette semaine, et si je lui souris poliment, je ne peux cependant pas m'empêcher de repenser au jeune homme que j'y avais croisé, l'autre jour. Caprice, le jeune homme de la bibliothèque. Cela m'avait réellement fait bizarre de le retrouver à pareil endroit. Me redressant alors dans le but de me trouver une position un tant soit peu plus confortable, je fronce légèrement des sourcils lorsque je me rends compte que cela ne sera, au final, pas si évident à trouver que cela. Lorsque je marmonne (surtout pour mon propre loisir) que j'aurais dû emmener un oreiller, voilà qu'Adriel, en parfait gentleman, se dévoue pour remplacer mon repose-tête tant manqué. Lorsque je sens ses mains appuyer sur mes épaules, je ne m'y attends pas ... Et ainsi, le contact, un peu particulier mais, surtout, très agréable, me fait frissonner, légèrement. Je ne peux pas m'empêcher d'imaginer ces mêmes mains en train de parcourir mon corps, découvrant chaque parcelle de celui-ci avec précision et une attention bien particulière. Installé sur ses genoux comme je le suis là, je me sens plus proche de lui que je ne m'y serais attendu, toutes ces dernières années que j'avais passées à l'admirer, lui et son physique impeccable, du haut des gradins. Il me déclare alors que l'alternative qu'il a à me proposer n'est pas aussi confortable qu'un oreiller et, si je meurs d'envie de lui faire comprendre que c'est entièrement faux et que, pour ma part, je ne dois que rarement avoir connu de support aussi agréable, je me retiens de lui avouer que le simple fait d'être proche de la chaleur de son corps me comble pleinement, me contentant simplement de lui dire :
- Ne te fais de tracas, ça suffira amplement ... Et ... Merci.
Je lui souris alors, moi aussi, avant de me mordre un peu la lèvre pour ajouter une question.
- Mais ... Tu es sûr que cela ne te dérange pas ?
En effet, cela me gêne un peu de profiter de sa générosité ainsi, donc je préfère lui demander s'il y voit une objection ou non, histoire de m'assurer que je ne ferais pas mieux de me relever afin de lui rendre l'usage de ses jambes. À ce moment là, ses doigts chaleureux viennent ranger l'une de mes boucles à leurs placent. Voilà que maintenant, je cligne des yeux à nouveau, étonné. Maintenant que je suis allongé sur lui, les rayons du soleil l'enveloppent dans un doux et tendre halo, tant et si bien que je peine à discerner les traits de son visage, n'étant uniquement capable de discerner qu'une silhouette céleste venue me sauver de l'inconfort.
Je lui souris alors, moi aussi, avant de me mordre un peu la lèvre pour ajouter une question.
En effet, cela me gêne un peu de profiter de sa générosité ainsi, donc je préfère lui demander s'il y voit une objection ou non, histoire de m'assurer que je ne ferais pas mieux de me relever afin de lui rendre l'usage de ses jambes. À ce moment là, ses doigts chaleureux viennent ranger l'une de mes boucles à leurs placent. Voilà que maintenant, je cligne des yeux à nouveau, étonné. Maintenant que je suis allongé sur lui, les rayons du soleil l'enveloppent dans un doux et tendre halo, tant et si bien que je peine à discerner les traits de son visage, n'étant uniquement capable de discerner qu'une silhouette céleste venue me sauver de l'inconfort.