DOUZIEME INTRIGUE ⚑ Une ferme dans la ville (1er TG)

DOUZIEME INTRIGUE

         

UNE FERME DANS LA VILLE

JE M’APPELLE ... LOLA C. SANDSTRØM
Etude de cas. Marie. 28 ans, 28 dents. Cheveux soyeux, oeil brillant. Préfère écrire, lire et dessiner à bouger. Mord en CB en signe d'affection. Gifle en rp. Aime la bière belge. Voudrait élever des lamas, être un springbok et ré-équilibrer le cosmos en cultivant le désordre. Vous mordille bien (et fort) dans le cou.

         

FRATERNITIES, SEVEN YEARS LATER

         

Avec le mois de juillet viennent les vacances pour beaucoup d'étudiants et de familles. Pour les animaux de la ferme, par contre... La période peut se révéler stressante : en effet, dans le L.A. Parc s'installe une ferme provisoire rassemblant un échantillon de toutes les cultures et élevages des alentours. Occasion pour les citadins de se frotter au fumier, pour les enfants de caresser des animaux, pour les gourmands de déguster les produits des producteurs locaux,... Mais, surtout, pour les courageux, la ferme est l'occasion de découvrir une partie des travaux agricoles traditionnels.

Participerez-vous au foulage des raisins, pieds nus dans les grandes cuves pleines ?
Tenterez-vous de traire une vache plus ou moins docile à la main ?
Survivrez vous au rangement des ballots de foin ?

Les possibilités sont multiples... Bon amusement.


Parmi les produits à déguster et à acheter, vous trouverez :

du vin, de la bière, du bourbon
du pain, des biscuits
du miel
des confitures et pâtes de fruits
du fromage de brebis, de chèvre et de vache
du lait, des yaourts, ...
des fruits et légumes

Les activités organisées, à divers endroits du parc, sont :

fabrication de confiture maison
foulage des raisins
nettoyage des stalles des chevaux
traite des vaches à la main
rangement des ballots de foin
balade à dos d'âne

Veuillez noter dans votre rp à quelle activité vous êtes en train de participer en couleur, et, comme dans tout sujet de groupe, mettez en gras les membres que vous citez et vos paroles en couleur.

         

CE CONTENU EST LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE DE
         FRATERNITIES, SEVEN YEARS LATER. TOUTE REPRODUCTION
         NON AUTORISÉE, PARTIELLE OU TOTALE, EST PROSCRITE.

         TEXTE © ALOU

Après ce long déménagement qu'on était enfin parvenus à terminer, ça faisait vraiment du bien de pouvoir profiter à nouveau de nos journées sans avoir à ranger, nettoyer ou essayer de nous mettre d'accord pendant quinze minutes sur l'endroit où telle photo encadrée irait mieux dans la pièce. Je voulais vraiment profiter d'une journée au calme avec Heloise aujourd'hui, pour plein de raisons différentes... et qu'on se le dise, honnêtement, je voulais même plus rester à l'intérieur de cette baraque, tellement on s'était pris la tête pour l'aménager. Alors voila, ce serait un pic nic à l'extérieur. L'occasion parfaite de sortir nous aérer l'esprit et... peut-être de discuter de choses importantes qu'il était temps d'aborder. Je ne m'étais pas montré très exemplaire, dernièrement, alors je voulais me rattraper. Sac sur l'épaule, nous laissâmes Hawai à l'intérieur pour qu'il n'ait pas à subir les perturbations dues aux animations qui avaient lieu en ce moment à la petite foire installée dans le quartier, puis prîmes la route à pied jusqu'au parc qui se trouvait non loin de là, main dans la main. J'avais cru comprendre qu'on pourrait acheter quelques choses à manger avant de repartir dans notre coin, ça me semblait donc parfait. Sans doute que Toma avait refilé Lilo à la maman d'une de ses amies pour qu'elle puisse aller voir les animaux, d'ailleurs...

Je n’en peux plus de cet aménagement, genre sérieusement. Après un dernier soupir, je m’installe dans le fauteuil pour observer tout enfin rangé, mais je crois que ce que je préfère, ça reste la chambre de Leo. Je me lève finalement pour y aller et caresser un des doudous qu’on lui a acheté, avant de prendre un body et de le poser sur mon ventre arrondi. Bientôt…. Bientôt, il sera là et je pourrai le tenir dans mes bras. Un sourire plus loin et Teru propose une bonne idée. Il a raison, on en a besoin, sans Toma, sans Lilo, juste nous deux. Je lui en veux encore de s’être battu avec Blake, d’avoir fait l’idiot comme ça et puis, je ne sais pas, il est étrange en ce moment, j’ai l’impression que malgré sa bonne volonté et son amour, le bébé le panique. C’est arrivé tôt, c’est vrai et si moi je m’épanouis dans la grossesse parce que c’est quelque chose de privilégié pour une femme, lui, j’ai l’impression qu’il perd tous ses repères. Main dans la main, on avance sagement, ça fait du bien à vrai dire. Robe longue blanche sur le dos, petite capeline sur la tête, sandales aux pieds, bidon en avant, je me sens épanouie à ses côtés. « Oh regarde ! » A peine arrivé que je l’entraîne vers un veau tétant sa mère. « Il est tellement mignon ! » Je souris avant de regarder autour de nous, puis de reprendre la marche. On parlera sérieusement au pique-nique. « Lilo aurait été contente de venir, j’espère que Toma fera un effort pour elle. »

une ferme dans la ville? c'est tellement une bonne idée! le concept m'emballe déjà et puis ça me fera bouger de cette maison. je ne supporte plus de vivre seul dans cette immense demeure, entouré de toutes les affaires de ma défunte femme. elle me manque tellement que je ne sais plus aller de l'avant, je ne vois pas le bout, ça m'énerve et ça me déprime. une petite balade avec juice, mon chien, n'est pas de refus. je lui enfile sa laisse et nous partons pour l.a. parc! il y a pas mal de monde déjà et je remarque que plusieurs activités nous sont proposées fabrication de confiture maison, foulage des raisins, nettoyage des stalles des chevaux, traite des vaches à la main, etc. l'histoire du raison m'attirepas mal, j'ai déjà essayé ça chez mon grand-père qui tenait une ferme dans le kentucky. nous nous dirigeons donc vers le foulage des raisins et j'ordonne à juice de rester calme et assis près des tonneaux aménagés. je me dirige vers une des cuves avec un 'animateur', il me dit que c'est une tâche facile à faire alors que je suis en train d'enlever mes chaussures. je lui explique que je suis un peu habitué à faire ça donc l'animateur me laisse rapidement la main sur la tâche à accomplir. d'autres personnes ne tardent pas à nous rejoindre. - bonjour ! lançais-je, en espérant une réponse.

La ferme ? C’était plus la fille qui a connu les campagnes japonaises qui était motivée à y aller que la petite millionnaire en louboutin qui souhaitait y aller. Je me décide à ne pas opter pour une tenue trop sophistiquée. Je me contente d’un petit short, un débardeur et des petites baskets pour être à l’aise. Si je m’amuse à aller voir les animaux, autant que je n’ai pas l’air d’une idiote dans le parc. Mon garde du corps me laisse à l’entrée du parc pour trouver une place pour la voiture. En attendant, je marche le long de l’allée en regardant un peu ce qui s’offre à moi. Je m’arrête tout d’abord à une activité qui me connait bien, j’ai surtout vu les gens le faire en Italie mais à cause de ma « position », je n’ai jamais pu en faire. Il faut dire que je faisais bien trop de bêtises pour tenter des caprices « je veux essayer ». Je me rapproche du stand et l’animateur me propose de m’y essayer. Allons-y hein ! Ce serait dommage de rater une belle occasion ! Il m’approche d’une des cuves et m’aide à y monter une fois que je suis pieds nus. « Wo… Wo… c’est pas de la moquette ça ! » dis-je en faisant mes premiers pas dessus. Ce n’est pas facile du tout et pas encore à mon aise, je finis par aggriper la personne qui était avec moi dans la cuve (Bosco). « Euh… désolé ! C’est juste que j’ai pas l’habitude d’avoir du raisin sous les pieds, j’ai l’impression d’être aussi délicate qu’une princesse ! », autant faire de l’autodérision ! Je regarde l’homme en riant légèrement, il semblait plus dans son élément : « Vous êtes animateur ? »

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Des fois la ville de Los Angeles a de drôles d’idées, mais j’avoue bien aimer me rendre à chacune de leur connerie, il se passe toujours un truc intéressant. Alors cette idée de ferme dans la ville, ça m’a vite tenté. Surtout quand j’ai su que beaucoup de produits allaient pouvoir être dégustés. Autant y aller pour manger gratuitement. J’arrive donc naturellement à cette fameuse ferme, dis donc, c’est que ça a de la gueule leur truc, je m’attendais à quelque chose de moins … tape à l’œil dirons nous. Les mains dans les poches, je marche dans les allées en cherchant le fameux stand de mes rêves : la dégustation gratuite. Je regarde à gauche puis à droite. Je croie reconnaître quelqu’un de dos près des vaches alors je m’empresse d’aller la voir. « Hé, salut ! » Oula, non, raté de chez raté ! Je n’ai plus qu’à aller me planquer loin, très loin d’ici même. « Pardon, j’ai cru que … Enfin, voilà, je suis désolé. » Dis-je à la femme (Héloïse) que j’ai confondue. Grosse erreur ! Comment j’ai pût me rater sur ce coup là ? Oui, ben finalement, je ne vais plus parler à personne, même si je pense la connaître, évitons le malaise une seconde fois.  Je pars un peu à la va vite et tombe par pur hasard sur le stand de dégustation de vin, parfait, je vais aller voir ce qu’ils font et me cacher pour ne plus jamais me montrer à qui que ce soit.

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FRAT LOVE :

Quand Kai essaie de convaincre qu'il est un bon père ...

... Mais que la réalité est tout autre :

Alors là, c'était toute une première. Vite, vite, il fallait faire une croix sur le calendrier, sortir la bouteille de champagne et célébrer ça, avant que l'effet de la surprise, de l'étonnement et du choc ne s'estompent. Jamais il n'a encore été aperçu, du monde des vivants, une Absolem Burns préférant se fourrer les pieds dans du fumier et sentir les petits fruits frais plutôt que de se rendre à une séance de manucure rien que pour passer un bon moment. S'il y a bien une chose que tu détestes faire, c'est te salir les mains pour une cause qui n'en vaut pas la peine. Et même pour un événement soit disant important, tu préférerais voir réalisé le sale boulot par quelqu'un d'autre que toi. C'est que tu peux être superficielle. Mais à vrai dire, ce qui t'aurait étonnée toi-même autrefois ne semblait plus faire trop de ravages dans ton esprit contradictoire de fi-fille à papa : tu prendrais sur toi-même et tu sortirais une fois de plus de ton trou de solitude actuel pour découvrir autre chose que le miroir de ta salle de bain. Vêtue d'une jolie salopette couleur jean, tu arrives à la ferme dont il vous a été donné l'adresse, et tu t'étonnes presque devant l'immensité des lieux. Les activités sont déjà commencées - bien sûr, tu es en retard. Rares sont les fois où tu as été retardataire, mais cette mauvaise habitude commence à prendre de l'ampleur dans ta vie, dernièrement. Investiguant les lieux, personnes et différentes activités, tu jettes ton dévolues sur le box des chevaux. Toi qui aime, malgré tout ce que tu peux laisser paraître, ces petites - et grosses, bêtes infernales, tu préfères de loin cela au foulage des raisons. Ew. C'est parti pour le nettoyage des stalles des chevaux. Tu attrapes un espèce de balais immense pour nettoyer l'entrée en béton, ne voyant personne encore arrivés sur les lieux, au même endroit que toi.

S'il y avait une chose qu'Aurore aimait vraiment, c'était bien filer un coup de main pour à peu près tout et n'importe quoi - tant que ça pouvait vraiment aider quelqu'un. Alors lorsqu'elle entendit parler de cette ferme qui venait d'être bâtie en plein Los Angeles, elle fut totalement emballée. En plus, elle adorait les fermes, puisque l'un de ses grands-pères possédait un grand domaine viticole en Argentine, et que l'autre avait un ranch avec des vaches et des chevaux dans le Kentucky. Et qu'elle avait travaillé dans les deux pendant quelque temps lors de ses vacances d'été. Alors il ne lui fallut pas longtemps pour débarquer au LA Parc, spécialement habillée pour l'occasion - un short blanc à imprimé vache, un t-shirt gris arborant de petites têtes de vaches et l'inscription "Meuh fait la vache! Vache Junior, Kentucky 2010", un Stetson blanc (imprimé vache) et des bottes en caoutchouc imprimées vache (mais des tâches prunes sur un fond rose). Parfois, son sens artistique déraillait un peu. Mais tant pis. Après un petit tour de la ferme, un aperçu des différentes activités proposées (et un petit verre de blanc, pour déguster), elle finit par se décider pour l'atelier de foulage des raisins, qu'elle connaissait déjà un peu, pour avoir aidé son grand-père argentin dans ses vignobles. Elle retira alors ses bottes-en-caoutchouc-vache et son Stetson-vache, puis monta dans l'une des cuves, déjà occupée par deux personnes qu'elle ne connaissait pas (Bosco & Gia), avant de remercier l'animateur qui l'avait aidée à grimper. Et perdit l'équilibre, et moulina des bras pour essayer de rester debout et de ne pas s'écraser dans le raisin - ce qu'elle réussit, ce qui lui valut d'arborer un large sourire victorieux à l'attention des deux autres. "Hmm. C'est plus difficile que dans mes souvenirs." Elle observa un instant l'homme (Bosco), qui avait l'air à l'aise, et l'imita avec soin, ce qui lui facilita nettement la tâche. "Hé, pas mal ta technique! Doué en foulage de raisin?"Puis elle s'affaira à fouler consciencieusement le raisin, sautillant même un peu sur place. Elle se tourna alors vers les deux autres en continuant sa petite danse d'écrasage du raisin, et leur adressa un large sourire ravi. "Et sinon, ça fait longtemps que vous vous acharnez sur ce pauvre raisin? Moi c'est Aurore, au fait." Massacrer du raisin ensemble, ça crée des liens. Elle tendit alors la main vers la jeune femme (Gia), avant de se rendre compte que sa paume était couverte de bouille fruitée et de la ranger avec un sourire piteux.

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invictus

beyond this place of wrath and tears, looms but the horror of the shade, and yet the menace of the years finds, and shall find, me unafraid. it matters not how strait the gate, how charged with punishments the scroll. i am the master of my fate: i am the captain of my soul. pathos

Clarence Burns avait toujours eu une âme de paysan. Voilà une hypothèse qui en troublerait plus d’un étant donné la cuillère en argent avec laquelle il avait grandi. Pourtant, la perspective d’une ferme éphémère au creux de Los Angeles l’enchantait. Il allait être en contact avec les animaux, avec les autres. La superficialité de la grande ville laissait place à la nature et à la découverte. Combien d’habitants pouvaient se vanter d’avoir déjà trait une vache, fabriqué une confiture de ses propres mains ou même d’avoir approché un âne ? Lui-même n’avait pas fait tout ça et il était ravi d’apprendre qu’il aurait un jour de repos cette semaine-là. Il s’efforcerait d’oublier qu’il confiait le soin de ses félins à d’autres soigneurs le temps de 24 heures. Rare était les moments où il ne pensait pas boulot et quand l’odeur du foin vint envahir ses narines à son arrivée à la ferme, il sut que cet après-midi ferait partie de ces rares instants de détente. Il portait un marcel blanc, plutôt lâche et décontracté ainsi qu’un bermuda bleu marine. Les lunettes de soleil fixées sur le haut de son crâne retenaient ses cheveux déjà éclaircis par le soleil estival. Clarence était bien et il était prêt à passer des heures au milieu de cette foule intéressée. Pour commencer, il choisit le rangement des ballots de foin. Il fallait quelques bras musclés afin de pousser les énormes ballots qui, pour certains, dépassaient facilement le mètre 50. Les ballots étaient si lourds que les maladresses étaient inévitables. Les faire rouler n’était pas chose facile et alors que Clay jouait les gros bras à en faire rouler un à lui tout seul, il manqua d’écraser quelqu’un sur son chemin. « Merde ! Ca va ? » S’exclama-t-il quand il entendit crier. Il s’empressa de faire le tour du ballot pour assister sa victime. Entrain ne voulait pas toujours dire efficacité...

au final, personne ne répond à toi bonjour, quelle déception! mais tu essaies de garde le sourire. aujourd'hui il fait beau alors autant en profiter, surtout que de jolies femmes affluent vers les tonneaux pour mettre leurs petits pieds dans le raison. une jeune asiatique t'attrapes le bras (gia), elle n'a vraiment pas l'air à l'aise. t'as un peu envie de rigoler mais au final, tu ne le fais pas. - pas de soucis, à vrai dire c'est un peu comme on pédalait dans la choucroute ! tu te mets à rigoler, content de ta blague mais pas certain qu'elle fasse rire tout le monde. ensuite, elle te demande si tu es animateur. ton sourire retombe un peu. - non, pas du tout. mais j'ai eu un grand-père chez qui je devais aider à écraser le raison étant petit tu souris un peu, qu'elle est jolie cette femme (gia).
ensuite une deuxième charmante demoiselle nous rejoins (aurore), elle manque de finir la tête dans la cuve quand elle te complimente sur ta technique. - disons que c'est un héritage ! tu lui souris, gentiment. tu passes une main dans tes cheveux, pour les plaquer en arrière, c'est que le soleil tape un peu quand même! - quelques minutes. moi c'est bosco, enchanté! tu ne penses pas l'avoir déjà vu, sinon tu t'en rappellerais sûrement, elle a les yeux clairs que ta mère, des yeux perçants.

prendre un peu de temps pour soi parfois ça fait du bien. juste se remplir les poumons d'air et sortir de chez son petit appartement pour aller ailleurs qu'au travail. bon dieu qu'elle était heureuse de mettre les pieds hors de chez elle sans prendre le chemin de l'hôpital. non aujourd'hui elle allait à une ferme qui avait été installé au centre de la ville. seulement voilà elle aurait peut être dû passer chez elle avant d'aller là bas car elle s'était rendu au temple ce matin et elle portait encore des marques de terre d'ocre sur le front posé là par le moine à la tête du temple boudhiste où elle se rendait et puis elle portait son vêtement de prière, soit pas vraiment le genre de tenue habituelle dans les rues de LA, mais elle s'en fichait. ce n'était pas comme si elle avait une réputation à tenir. et puis bon... elle n'avait rien pour se changer tout de suite et si elle rentrait elle n'aurait pas la force de revenri et elle tenait à voir la ferme. elle pouvait bien s'afficher dans cette tenue quelques minutes... rien ne lui disait qu'elle rencontraerait qui que ce soit qu'elle connaissait. voile rouge sur la tête, enroulé dans son saari orange elle se mit donc à arpenter la ferme montée de toute pièce et elle regardait les différentes activités jusqu'à apercevoir une tête qui lui semblait pas inconnu. hésitant sincèrement en se demandant ce qu'il penserait de sa tenue assez atypique elle hésita un moment avant de s'approcher de la dégustation de vin et de tapoter l'épaule du brun William..? Ah zut... Kai. pardon... je t'ai pris pour ... zut. je voulais pas te déranger ! là par contre elle ne jurait pas qu'il ne se foutrait pas de sa tronche pour le coup. rougissant un peu la blonde recula d'un pas comme prête à s'en aller en courant rentrer se changer... bon kai n'était pas méchant mais bon, elle avait l'air de quoi elle là

William ? Euh, non ce n’est pas moi ça. La petite tape sur mon épaule me fait retourner et je tombe sur Ella. Madame la cousine de Gia. « Ciao. » Lui dis-je dans un italien approximatif, oui je fais quelques efforts histoire d’impressionner un peu, même si je ne suis pas certain que cela me fasse gagner quoi que ce soit ou même réussit à faire une bonne impression dans cette famille. J’essaye c’est déjà ça. Et là, quand je voie entièrement Ella je ne peux m’empêcher d’éclater de rire. « Non mais c’est quoi ça ? » Demandais-je en me tenant à moitié les côtes et à moitié en train de montrer du doigt sa tenue ultra sexy … Ou pas. Il me faut une bonne minute pour arrêter de rire et de me lâcher les côtes pour regarder en face l’italienne. « Pourquoi t’es fringuée comme ça ? T’as perdue un pari ou quoi ? » Ce qui ne m’étonnerait pas en soit. Mais tout de même ! Fallait être sacrément poisseuse pour devoir se coltiner ce truc sur le dos. La pauvre. Toujours souriant en voyant l’habit d’Ella, je tente de changer de sujet avec une blague. Oui, vous savez le genre de blague pourrie qu’on ose jamais faire, ben je la fais, même pas peur ! « C’est un mec, tu voies, il rentre dans un café. » Je marque un temps de pause pour bien faire la blague. « Et là, plouf ! » Ah je l’avais dis que c’était une blague vraiment pourrie ! « Allez rigole va ! » Lui dis-je comme pour me faire pardonner. « Bon, blague pourrie, je te l’accorde. Viens donc déguster un peu de ce vin, tiens. » Je lui propose en tendant un verre de vin rouge tout droit sortit de je ne sais pas quelle région. Moi je bois, je n’ai pas dis que je m’y connaissais plus que ça. « Par contre, n’en bois pas trop, ça donne de sacrés soucis pour les intestins, croies moi ! » Autant le préciser. Pour sa santé, voyons !

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FRAT LOVE :

Quand Kai essaie de convaincre qu'il est un bon père ...

... Mais que la réalité est tout autre :

« Oh regarde ! » Je tournais instinctivement la tête dans la direction en question pour voir moi aussi la scène qu'Helo était en train d'observer, puis laissais échapper un petit sourire en redressant les yeux sur son visage à elle. Ca me faisait plaisir de la voir à l'aise ici, on avait bien fait de sortir... pourtant, y'a un truc qui restait coincé, en dedans, au niveau de la gorge et des tripes. J'avais envie de lui demander si elle allait bien, parce que dans le fond, j'étais pas certain de ça. « Oh, j'suis sûr que oui ! C'est juste à côté de chez eux, ça leur ferait pas de mal... » Nous avancions donc un petit peu jusqu'à tomber sur des têtes reconnaissables d'étudiants que je saluais au passage, tout fier d'être en compagnie de ma copine pour l'occasion... mais dès qu'on arriva au niveau du stand de vin, mon visage changea à peu près de couleur. Entre Gia avec qui j'avais passé une soirée de vrais déchets humains y'a pas plus tard que quelques semaines et l'homme à ses côtés (Bosco) qui s'était carrément lâché au Fangtasia l'autre soir... sans compter l'ééééternel Kai Norton que je croisais toujours aux mauvais moments, j'avais juuuuuste un peu l'impression que l'univers tout entier venait de me balancer ma mauvaise conscience à la figure. Et mon mauvais Karma, aussi. Argh... et à côté de ça, Heloise qui était pourtant toute mignonne et aimante, je me sentais comme le dernier des pauvres types. Allez, ça serait quoi, la prochaine ? Joshua qui allait débarquer au coin de l'allée pour compléter le tableau ? /o/ Mal à l'aise, je fis donc mine d'ignorer tout le monde comme si je n'en reconnaissais pas un seul, en gros snob que je pouvais être parfois. Et pitié, les gens, ne venez pas nous parler... « Tu vas salir ta jolie robe si on reste dans le coin, ils en mettent partout avec leurs pieds ! » Un petit rire de circonstance, ça passe ?

Je venais d’arriver et le travail se faisait déjà par un inconnu. Ce dernier se retrouve agripper par mes petites mains sans le vouloir, en espérant que ça ne l’offusque pas que je le touche. C’est le cas et je ris avec lui quand il me met à l’aise. « Oui, ce n’est pas facile mais ça doit être marrant une fois qu’on s’y fait ! » dis-je à cet homme.
Quand je lui pose une question, il me dit qu’il faisait ça étant petit. J’acquiesce, bluffée. « D’accord, vous avez le métier dans l’âme ! » Je ris légèrement avant de continuer mon « travail ».
Une demoiselle finit par nous rejoindre. Plus jeune que moi certainement. La petite brune entame déjà la discussion avec l’inconnu que je finis par laisser tranquille une fois que j’ai un peu plus la main. Je les écoute et apprends finalement leur prénom. « Enchantée. Je m’appelle Gia. » Je regarde la main d’Aurore avec un petit sourire gênée, heureusement, elle remarque que c’est plein de raisins.
« Je viens à peine d’arriver à vrai dire, quelques secondes avant toi ! Et il y avait que Bosco avant que je n’arrive ! » Là, je me sens un peu plus à l’aise pour piétiner le raisin et j’exécute une petite danse pour m’amuser – seule dans ma tête certes, mais bon.
« Vous pensez que c’est hygiénique de faire ça ? », je demande histoire de. Je me voyais pas boire le vin moulu avec les milliers de pieds qui passaient dans le festival. « J’imagine pas l’état des pieds de certains… » Un petit frisson me prends. Je regarde Bosco et Aurore avec un petit sourire.

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Ella rougir assez franchement en se rendant compte qu'elle s'était trompée de personne mais ce ne fut rien à côté de la couleur que prit son visage quand l'homme face à elle se mit à rire... se fichait ouvertement de son costume qui certes n'était pas commun du tout et assez... original dirons nous, mais qu'elle n'estimait pas forcement risible c'est... c'est mon habit de prière idiot... elle fit la moue vexé et éclata en sanglots avant d'enlever son foulard rapidement. Le mettant dans son sac rapidement, Ella s'approcha du bar à vin où il avait du rester un peu trop longtemps car la blague qu'il lui sortit par la suite était tout sauf drôle heu... T'es sur que t'as bu que du vin ? pleurant comme une Madeleine, bien qu'elle n'est aucune raison réelle de pleurer elle regardait Kai lui tendre un verre attendant des excuses avant de le prendre et d'arrêter aussitôt de pleurer. elle hésita un millième de seconde puis le prit, le sentant un peu, l'aérant une seconde puis elle but un peu. Heurk... ça ne valait pas du tout ce qu'ils faisaient en italie. Ce truc avait goût de raisin avarié moi qui sort d'une semaine entière de diarrhée à cause de mon nouveau régime liquide, je sais ce que c'est les problèmes intestinaux... j'passe mon tour elle reposa le verre en grimaçant et le repoussant allègrement ne comptant pas retoucher à ce pipi de chat au fait qu'est ce que tu fais à part te ficher de mon vetement de prière et te bourrer la gueule avec du pipi de chat à t'en faire mal aux intestins ?