Re: DOUZIEME INTRIGUE ⚑ Une ferme dans la ville (1er TG)

Habit de prières, ces quelques mots me suffirent pour que je me mette à rire de plus belle. Alors là ! Jamais je n’aurai imaginé Ella dans un tel accoutrement et encore moins lors d’une ferme en ville. Okay. Déjà. Le mot ferme  ne va pas du tout avec le mot ville, mais alors avec un habit de prière, en mode « je suis un moine bouddhiste youhou » c’est encore pire ! Oh my god ! J’en peux plus de rire comme ça ! Ce n’est qu’en voyant l’italienne se mettre à pleurer que j’arrive enfin à me calmer et à tenter de reprendre mon sérieux pour ne pas la vexer davantage. Malgré les quelques rires qui arrivèrent à s’échapper d’entre mes lèvres à chaque fois que je me mets à relever les yeux sur son vêtement si … Spécial. Non mais quelle idée franchement ! Je tente la blague, pour détendre l’atmosphère. Ce qui, avouons-le, ne fonctionne absolument pas. Le vide spatial ! Echec parfait, merci … Je baisse la tête, légèrement déçu sans pour autant relever cet élan de médiocrité. Pour faire passer l’effet de nullité de la blague, je préfère me préoccuper du sujet numéro un de ma venue ici, le vin. Ce qui me vaux un deuxième échec, la jeune femme ne l’apprécie pas du tout et bam, prends toi ça dans la face Kai ! Ce n’est que du pipi de chat ce que tu bois depuis quelques minutes. Au moins, ça a le mérite d’être clair.

Je repose le verre sur le comptoir en m’excusant auprès du fermier en lui faisant comprendre que les femmes et leur goût de folie, des fois, il ne faut pas chercher ce qu’elles aiment ou non. Il me comprend bien vite et je m’éclipse pour retourner auprès de la Loreli. « A part ça, je regarde les gens passer, les animaux, les stands, tu voies, tout ça, le monde de la baise … De la ferme. » Oups là, ma langue a fourchée dis donc ! Je commence à m’éloigner doucement du stand de dégustation de vin en faisan mine à Ella de me suivre. « Vu que tu n’aimes pas ce pipi de chat, pourtant, pas si terrible que cela, je te propose d’aller voir la dégustation des confitures, restons dans le thème de la nourriture, mais plus sucré cette fois. » Et finalement, je n’attends pas qu’elle accepte et commence à me rendre vers le stand cité. Une bonne confiture après un petit vin, rien de mieux n’est-ce pas ? Comment ça je viens manger gratos ? Et ben ouais, carrément ! Autant en profiter quand même.

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FRAT LOVE :

Quand Kai essaie de convaincre qu'il est un bon père ...

... Mais que la réalité est tout autre :

bon, peut être qu'avoir traité ce vin de pipi de chat devant le producteur n'était pas vraiment très délicat, mais elle appréciait moyen que Kai se voit foutu de sa gueule à cause de son accoutrement, aussi était-elle un peu fâchée... pour pas grand chose au fond quand on savait qu'elle s'y attendait. sincèrement, qu'avait-elle cru en débarquant dans ce vêtement carrément pas fait pour ce genre de lieu ? pas grand chose de bon... posant le verre avec une grimace appuyée, elle regarda Kai se lever et se mit à le suivre tout naturellement ne tenant pas à se retrouver toute seule à ce stand de pipi de... de vin. de vin... l'écoutant parler elle secoua la tête en l'entendant faire le lapsus le plus débile du monde. il pensait donc tant à ça qu'il ne voyait que ça autour de lui ? c'était bon à savoir... on fera comme si on avait rien entendu ... la blonde se passa une main dans les cheveux et sourit grandement en arrivant devant le stand de confiture. pas qu'elle avait faim mais un peu quand même. elle n'avait rien pris au petit déj et avait passé un bon moment au temple. commençant à prendre une cuillière pour gouter elle sourit encore plus Ch'est bon ! c'est à quoi ? elle regarda l’artisane qui lui montra la composition à base d'agrumes dont du citron. ella sourit amusée et regarda Kai tiens au fait tu sais qu'est ce qui est jaune et qui court très vite ? un citron pressé ! elle pouffa un peu mais vit bien que ça lui faisait autant d'effet qu'à elle quand il lui avait raconté sa blague de café toute pourrie. haussant les épaules voyant bien que son humour n'était pas reconnu à sa juste valeur, l'italienne lui tendit une cuillère de confiture en affichant un sourire confiant à son égard mange tu verras, c'est tellement bon que s'en est bandant. pardon bluffant... bluffant. j'peux pas bander de toute façon. tu m'fais dire n'importe quoi ! mange tiens !

« Tu vas salir ta jolie robe si on reste dans le coin, ils en mettent partout avec leurs pieds ! » Je me tourne vers mon homme en entendant ça, papillonnant des yeux avant de regarder ma tenue. Ce n’est pas vraiment grave après tout si je la salis, on est dans une ferme en plein milieu de la ville et des dizaines de personnes vont sortir de là un peu crottées. Je hausse les épaules dans un petit sourire de circonstances avant de voir son malaise… Il a honte d’être ici avec sa chérie enceinte comme une demi-baleine ou quoi ? « Je m’en fiche de ma robe à vrai dire, elle sera lavée ce soir et puis c’est tout. » Je souris à peine, lâchant finalement sa main pour croiser les miennes sous mon petit ventre comme pour le tenir avant de me mettre en marche vers les ânes. Rien n’est très prudent quand on est enceinte, mais je ne vais pas me faire grand mal ici non ? Je montre les animaux à Teru avant de retrouver mon sourire. « On va faire une balade ? » J’ai envie d’être une enfant, même pour quelques minutes. Tout en marchant, j’observe les alentours à la recherche de têtes connues. « Tu ne vois pas d’amis à toi dans le coin ? »

Par une belle et chaude journée d’été, Hanna décida d’aller faire un tour dehors pour sortir son jeune chiot Willow, un labrador qu’elle avait adopté il y a peu. Il lui semblait avoir entendu ici et là qu’il y avait une attraction au parc en ce moment, quelque chose en rapport avec la ferme, et elle décida donc de s’y rendre par pure curiosité. Effectivement, arrivée à l’entrée du parc, la jolie rousse remarqua tout de suite une animation et un décor qui différaient de l’allure quotidienne du lieu. Des bottes de foin étaient entassées un peu partout, des vaches attendaient patiemment d’être traites dans leur enclos, des stands de dégustations gratuites de tout types de produits proliféraient dans les environs… Les enfants couraient partout, des chapeau de paille sur la tête et des bottes en caoutchouc aux pieds. Excité par tout cet affairement, le chien d’Hanna était aux aguets et tirait hâtivement sur sa laisse. Après de nombreuses tentatives, un coup brusque lui permit de se défaire de l’emprise de sa maîtresse et il se rua sur un chien qu’il avait remarqué, à une dizaine de mètres de lui. "Willow ! Reviens ici tout de suite !" s’égosilla Hanna, dans une tentative désespérée de le faire revenir. Aussi jeune et joueur qu’il était, il ne fallait pas vraiment compter sur le fait qu’il obéisse. Elle alla donc le chercher elle-même, reprit sa laisse en main et s’excusa auprès du maître du chien avec qui Willow voulait s’amuser (Bosco), qui était dans une cuve en train de faire je-ne-sais-quoi, entouré de deux autres femmes. "Je suis vraiment désolée, il m’a échappé des mains. Il a pas l’air comme ça, mais il en a de la force !" Intriguée par l’activité peu banale de ce groupe d’inconnus, Hanna se rapprocha de la cuve et l’inspecta. "Vous foulez le raisin avec vos pieds ? Ah bah je pense qu'on peut dire que ça fera un vin qui aura du nez !" La jeune femme ne put s’empêcher d’étouffer un petit rire suite à la blague qu’elle venait de faire et attendit anxieusement leur réaction.

Bosco et Gia. Bosco et Gia. Elle se concentra un instant pour faire entrer les noms dans son esprit, et hocha la tête avec un sourire, un mouvement qui signifiait qu'elle était enchantée de faire leur rencontre, même si ce n'était que pour fouler du raisin et ne jamais les revoir ensuite. Sachant qu'elle ne leur aurait probablement jamais parlé en dehors de ce contexte - elle était plus jeune qu'eux d'eux, peut-être à peine moins que la femme, Gia. D'autant qu'ils devaient avoir l'air bien, tous les trois. Entre Bosco qui s'en sortait bien grâce à "un héritage" - chose qu'elle pouvait comprendre, puisqu'il en était de même pour elle, quoique moins douée - et Gia, qui semblait avoir pris le truc, puisqu'elle effectuait quelques mouvements de danse dans la cuve, en passant par elle, qui sautillait dans le raisin comme une gamine dans une piscine à balles. En tous cas, ce n'était pas si mal, pour des personnes qui venaient de débuter dans cette tâche. La question de Gia quant à l'hygiène lui arracha un sourire - elle-même avait posé cette même question à son grand-père lorsqu'elle avait fait sa première expérience de foulage. "Le foulage aux pieds se fait de moins en moins, à cause de problèmes d'hygiène. Enfin, dans les vignobles, ils se lavent et désinfectent quand même les pieds avant." Elle lui adressa un clin d'oeil, avant d'agiter les orteils dans le moût de raisin. Et esquissa une grimace comique. "Mais j'imagine que ce ne sera pas le cas de tout le monde dans ces cuves. Enfin, si ça peut te rassurer, mes pieds sont propres." Cette fois-ci, ce fut un sourire amusé qui lui étira les lèvres. Puis ce fut un chiot et de l'agitation qui captèrent son attention, et elle observa tranquillement la rousse qui s'approchait (Hanna), et lui sourit de toutes ses dents. Elle ne s'était pas attendue à voir son amie là. "Toujours aussi petit mais puissant, hein? J'en avais un comme ça, aussi." Mais elle avait été obligée de laisser Krypto à ses parents, et devait donc supporter Chat, le chat le plus grognon au monde. Puis elle nota la blague de Hanna. Marqua un temps d'arrêt. Et explosa d'un rire tellement puissant et incontrôlable qu'elle atterrit sur ses fesses, en plein dans le raisin, où elle se tint les côtes pendant un long moment. "« Un vin qui aura du nez. » Pour le coup, il va avoir un nez puissant, oui. Un joli bouquet floral."

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invictus

beyond this place of wrath and tears, looms but the horror of the shade, and yet the menace of the years finds, and shall find, me unafraid. it matters not how strait the gate, how charged with punishments the scroll. i am the master of my fate: i am the captain of my soul. pathos

TOUS A LA FERME

   

+ Le super résumé de Lola

   

JE M’APPELLE ... LOLA C. SANDSTRØM
   Etude de cas. Marie. 28 ans, 28 dents. Cheveux soyeux, oeil brillant. Préfère écrire, lire et dessiner à bouger. Mord en CB en signe d'affection. Gifle en rp. Aime la bière belge. Voudrait élever des lamas, être un springbok et ré-équilibrer le cosmos en cultivant le désordre. Vous mordille bien (et fort) dans le cou.

   

   

FRATERNITIES, SEVEN YEARS LATER

   

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    ♦ Martine à la ferme
  Ils sont venus, ils sont frais, ils sont beaux, nos lég...nos membres!

Ils sont 10 à parcourir le parc et sa ferme provisoire, en ce moment... Mais que font-ils?


    ♦ Ils sont plusieurs...

Notre couple favori, Teru et Héloïse a choisi de s'isoler pour un pic nic en amoureux. visiblement lassé de leur nouveau petit nid, à peine aménagé, ils étaient venus pour se distraire. SI Héloïse semblait disposée à s'émerveiller devant les bébés animaux, visiblement,son chéri, lui, n'était pas au mieux de sa forme:sa mauvaise conscience le torturait... On se demande pourquoi.

Peut-être à cause de la présence de Gia et Bosco? Ils ne lui ont pourtant pas accordé un seul regard, tout occupés qu'ils sont à fouler le raisin et à discuter hygiène avec Aurore et Hanna.

Restent Kai et Ella. Le premier, après avoir pris Héloïse pour une autre (nous nous demandons tous pour qui il a pu la prendre...) a à son tour été confondu par Ella qui pensait être face à William. Ces deux-là sont faits pour s'entendre, je vous le dis: la bouche pleine de confiture, ils parviennent encore à organiser un concours de blagues idiotes et de lapsus légèrement sexuels... Cela ressemble à un signe du destin, n'est-ce pas?

  ♦ Ils sont seuls...

Absolem, armée de son courage et d'un énoooorme balai, s'est attaquée au nettoyage des stalles des chevaux. Un peu de compagnie serait sans doute appréciée.

Pendant ce temps, Clarence frime et exhibe sa musculature en manquant d'écraser un malheureux innocent (encore sans nom) sous une énorme balle de foin... Genre, il ne l'a pas vu. Félicitations! Heureusement que monsieur sort avec une aveugle...

   

CE CONTENU EST LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE DE
   FRATERNITIES, SEVEN YEARS LATER. TOUTE REPRODUCTION
   NON AUTORISÉE, PARTIELLE OU TOTALE, EST PROSCRITE.

   TEXTE © ALOU

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Lola, quand elle voit une fille sexy

Un énorme sourire se forma sur le visage rempli d’étonnement d’Hanna lorsqu’elle se rendit compte que ce groupe d’inconnu ne lui était, au final, pas totalement inconnu. En effet, son amie Aurore était là, aussi rayonnante et énergique qu’à son habitude, et elle lui racontait qu’elle avait elle aussi eu un chien aussi fou que le sien. "Tu me l’avais jamais dit ça ! Oui il est déjà sacrément puissant, j’ose même pas imaginer ce que ça donnera quand il commencera à grandir si j’arrive pas à le dresser un peu mieux que ça." dit-elle, s’adressant à toutes les personnes qui l’entouraient [Aurore, Bosco et Gia]. Elle jugea bon à ce moment-là de sortir une blague comme elle seule savait les faire. C’est-à-dire une blague très, très nulle, qui généralement ne faisait rire personne d’autre qu’elle. Avec le temps, Aurore s’était habituée à son humour décalé et cela n’étonna pas Hanna qu’elle se torde aussitôt de rire. Qu’elle tombe par terre, néanmoins, était un peu moins commun, surtout si le par terre en question était en fait une cuve remplie de jus de raisin. "Hé ma cocotte, c’est pas avec les fesses qu’il faut l’écraser ce raisin !" s’exclama-t-elle en tendant ses bras en signe d’aide à son amie. Lorsque celle-ci la regarda, les yeux pleins d’espoir et de gratitude, et qu’elle tenta de s’agripper aux mains de son amie, la rousse la relâcha brusquement. Voyant son amie retomber avec fracas au milieu du raisin, elle ne put s’empêcher d’exploser de rire. "Après l’odeur de tes pieds, ils vont avoir celle de ton popotin… Je plains sincèrement les personnes qui boiront ce vin." Décidément, la présence d’Aurore rendait toujours la jeune femme infernale — ce que peu de personnes arrivaient à faire — et cette action devait avoir laissé les deux spectateurs de la scène [Bosco et Gia] plutôt incrédules.

« Tu peux me dire ce qu’on fait ici ? » soupira déjà Charly qui avait à peine franchi l’entrée du parc. « Je croyais qu’on devait célébrer les vacances aujourd’hui. » continua-t-il tout en lançant un regard accusateur à son meilleur ami. L’année scolaire était enfin terminée, laissant place à des vacances d’été ensoleillées et libératrices. Les obligations, le stress et les soucis de dernière minute étaient désormais derrière eux.
Le jeune homme jeta un nouveau coup d’œil aux animations des lieux qui visiblement, réjouissaient la plupart des visiteurs venus pour l’occasion. Une fois encore, il soupira avant de glisser sa main dans la poche de son jean et d’y dégoter une cigarette qu’il alluma par la suite. « Hors de question que je mette un pied là-bas. » lança l’Allemand à Lysander tout en évaluant la distance qui les séparait de cette ferme éphémère. Secrètement, il espérait que Foster n’avait pas dit son dernier mot et que leur venue ici avait été préméditée en avance… Le Delta était loin d’ignorer l’esprit machiavélique de son double, c’était même presque une seconde nature chez cet anglais à la coiffure ravageuse.
Il observa à nouveau les différents stands, animaux et visages qui peuplaient ce coin du parc avant de tirer une énième fois sur sa cigarette. « Je crois que… je te verrai bien avec une salopette, des bottes et de la paille dans les cheveux… La paysannerie c’est un truc d’anglais ça non ? » Un sourire malicieux s’empara des lèvres de l’Allemand qui donne une tape légère sur l’épaule du britannique. « Bon alors, qu’est-ce qu’on fait ici ? »

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Ka Pua Maila I Ka Mauna


There is pleasure in the pathless woods, there is rapture on the lonely shore, there is society where none intrudes. By the deep sea and the music in its roar. I love not man the less, but Nature more.endlesslove

« On célèbre les vacances ! » Répliquait aussitôt Lysander qui n’était pas prêt à se démonter. Après des mois ultimes de labeur universitaire, ils avaient démarré les vacances d’été, chacun de leur côté. Charly avait beaucoup trop d’amis et surtout des obligations tandis que le jumeau Foster, après son ultime concert à l’Underground, s’apprêtait à lancer son label de musique. Leurs chemins semblaient s’éloigner de plus en plus mais il était hors de question pour l’Anglais d’envisager un avenir ou même une seule saison estivale sans faire trembler Los Angeles de leurs 400 coups. De plus, Lysander fêtait ses 27 ans à la mi-août et il comptait bien échauffer Von Bodman avec de nouvelles péripéties. L’an dernier, il avait retourné Coachella à leur manière – tout en évitant quelconques représailles. Il comptait bien réitérer le crime avec la ferme éphémère que la mairie avait mise en place au nord de la ville. Dès que Charly lui notifia qu’il refusait de se mêler à la populasse et surtout de risquer de traîner dans la boue, le musicien haussa un sourcil avant d’éclater de rire : « J’ai une gueule à me rouler dans la paille ? » Visiblement oui puisque son meilleur ami lui débita le pire cliché du monde. Indigné, presque vexé, il esquissa un pas de recul. « Connard, on voit que t’as jamais rien visité d’autre que tes manoirs allemands. Encore j’aurais été irlandais... » Dit-il en imitant finalement l’accent des celtiques du nord du Royaume-Uni. Lys s’en moquait, il n’avait jamais apprécié l’Irlande, justement trop paysanne à son goût. Les bâtiments industriels en brique rouge de Liverpool lui seyaient davantage – question d’allure britannique. La question fatidique sortit enfin de la bouche de Charly et ce dernier dût s’inquiéter quand Lys se frotta les mains. « J’ai eu la meilleure idée du monde. Ca sera la meilleure journée de ta vie. » Enroulant son bras autour de sa nuque, il l’entraîna un peu dans la ferme, tout en prenant soin de rester sur le chemin principal pour ne pas abimer leurs superbes chaussures. « Nous allons emprunter quelque chose à la mairie. » Il s’approcha d’un enclos puis finit par pointer du doigt un animal qui mâchouillait de l’herbe. « Que dis-tu d’une promenade sur dos d’âne, mon pote ? » Oui, Lys lui proposait de voler des ânes.

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feeling blue(s)

A peine arrivés sur le nouveau stand qu’Ella se précipite déjà sur une des confitures qui est possible de gouter. Je lève les yeux au ciel en la voyant prendre une cuillère comme si de rien n’était, la dégustant à peine, donnant même l’impression qu’elle n’a pas mangé depuis des jours. Elle me fait flipper un instant, mais je lui sourie, amusé de la situation. Ah je vous jure. Plus gourmande que cette femme, il n’y en a pas dans les parages, ou en tout cas, pas à ce stand. Les personnes autour de nous sont en train de déguster les confitures du bout de la cuillère, sans jamais oser se faire plaisir et se servir une bonne grosse cuillère comme il faut. Bande de mauviettes ! La blague, enfin si on peut appeler cela ainsi, d’Ella me fait sortir de mes pensées et hausser les sourcils avant de m’exclamer gentiment. « Presque aussi  bien que ma blague dis donc. » Presque. Il y a encore de l’entraînement à avoir dis donc. De toute façon, pour avoir un humour comme le mien, il faut avoir un très bon niveau de blagues, ouais je me la pète et alors ? Je peux espérer être un minimum drôle quand même. Malgré le fait que ma blagounette de toute à l’heure ai fait un flop total. Et que globalement, à part faire le pitre, je n’arrive pas tellement à faire rire les gens. Je pouvais toujours espérer. C’est un bon début.

Elle me tend une cuillère remplie de confiture, je ne peux pas m’empêcher de craquer et de gober la cuillère facilement en la tenant entre mes lèvres, le sourire au visage, dégustant de mes papilles le léger goût qui s’imprègne en bouche tout en ôtant la cuillère avec douceur. Je rie à son lapsus et ne peut m’empêcher de rétorquer. « Moi je peux … » Sous-entendu bonjour. « C’est bon ça ! » Dis-je en montrant du doigt le pot de confiture qu’elle vient de me faire gouter à l’instant. Zieutant le stand pour voir ce qui était proposé d’autres, je porte mon attention sur l’italienne avec une idée derrière la tête.  « Et si on goutait à tout ? » Maintenant qu’on a commencé, autant continuer. « Il y a des pâtes de fruits aussi, oh et j’ai vu plus loin du fromage. Imagine compote et fromage le tout sur du pain frais. » J’imagine un instant et me donne faim rien qu’en y pensant. Je pourrais en baver. « Ça change le temps de mon bénévolat à l’hôpital. » Terminais-je  comme pour complimenter ce que je suis en train de manger.

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FRAT LOVE :

Quand Kai essaie de convaincre qu'il est un bon père ...

... Mais que la réalité est tout autre :

Je marchais tranquillement dans le parc, perchée sur mes talons hauts, vêtue d’un chemisier noir laissant apercevoir mon soutien-gorge noir et blanc se trouvant dessous et d’un slim classique. Tout à coup, je vis un rassemblement immense et des bâtiments qui n’avaient pas l’habitude d’être là. Je m’en approchai et découvrit la pancarte indiquant l’arrivée de la ferme à L.A. J’avais totalement oublié cet « évènement » sans réels utilités. Je m’approchais tranquillement pour apercevoir de nombreuses personnes étant à l’UCLA, notamment la petite Aurore, qui avait eu le droit à un ragot assez salé dans mon livre à ragots. Cette fille semblait inoffensive, comme moi avant, et j’estimais être justice que de l’aider à devenir peste car à être trop douce, trop gentille, on finit par se faire entuber comme il faut par la vie. Je continuais mon chemin en voyant l’air pathétique qu’elle avait à essayer de lancer la conversation avec une jeune asiatique (Gia) et un homme très charmant (Bosco. J’arrivais au stand des dégustations où je vis Ethan Dunn, un ancien ami et sex-friend, avec qui j’avais repris contact car je n’aimais pas la façon dont on avait cessé de se parler,  qui était ma faute d’ailleurs. Et désormais, il était professeur en criminologie à l’UCLA. Je m’approchai de lui et je le vis parler avec une belle brune que je ne connaissais pas, même si toutefois son visage m’était familier. Surement un air de famille avec quelqu’un que je connais. Je m’approche de lui. « Salut, Eth… » Honte à moi, il ne ressemblait en rien à Ethan, du moins de face ! Il (Kai) avait une barbe de trois jours alors qu’Ethan était toujours rasé de près ! Ne voulant pas avoir l’air bête, je fis la bise à l’homme juste à côté d’eux, sans savoir de qui il s’agissait, et repris ma route jusqu’au stand de rangement des ballots de foin. Je marchais en essayant de ne plus penser à cette scène très gênante pour moi. Je tournais la tête au moment où un des ballots allait me rouler, littéralement dessus. Je me jetai sur le côté à plat ventre, dans un cri strident. L’homme qui le poussait (Clarence) vint s’assurer que tout aller bien. Mais le fait qu’il ait failli m’écraser pris le dessus et j’explosai de colère. « Non, mais ça va pas la tête ! Tu peux pas faire attention ? Mon talon est foutu par ta faute. Tu sais combien ça coûte des chaussures comme ça ? Non mais n’importe quoi, tu ferais mieux d’aller bosser au Starbuck du coin au lieu d’écraser les gens. Et encore, même là-bas tu arriverais à les tuer ! »

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God save the prom queen; turnes her trears to diamonds in her crown.

Natacha COLLINS FARRUGIA.

frat4ver :

Les maladresses de Clarence partaient toujours d’un bon sentiment. Il était très rarement volontairement méchant ou violent – pour cela il fallait toucher des points sensibles, ce contre quoi il se préservait de mieux en mieux au fil du temps. Cette fois-ci, il n’avait pas voulu blesser la jeune fille qu’il aida à se relever tant bien que mal. Elle était certainement étudiante à l’université de Los Angeles mais il eut à peine le temps de poser une première question qu’elle l’incendia aussitôt. Elle n’avait pas totalement tort, il aurait pu calmer ses ardeurs dès le début. Cependant, elle avait beau hurler, il demeura parfaitement calme. Ca n’était pas une telle silhouette frêle (Natacha) qui allait le faire sortir de ses gonds. Clay ne put même retenir un petit rire lorsqu’elle n’hésita pas à le tutoyer et à le faire passer pour un chauffard. « Merde, je ne pensais pas que du foin excitait autant les foules. Tu es allergique, peut-être que tu ne te sens pas toi-même ? » Répliqua-t-il sur le ton de l’humour. Après tout, ce n’était que des chaussures. Mais il était plus concerné par la jeune femme qui semblait avoir eu plus de peur que de mal. Légèrement surpris qu’elle soit si concernée par du matériel, il haussa un sourcil. « Tu sais, demoiselle, je peux remplacer ta paire et même t’en acheter un double pour les prochaines mésaventures à la ferme, si tu veux. Pas besoin de crier au loup. » La réussite sociale et financière des Burns n’était plus à prouver et si Clarence s’en vantait de moins en moins, il n’aimait pas qu’on le prenne pour n’importe qui. Il lui adressa un sourire réconciliateur. « Ecoute, je suis désolé. Tu veux peut-être m’aider ? » Espérons qu'elle ne le rembarre pas, sinon elle serait une belle emmerdeuse vaniteuse. Il remarqua alors qu’elle avait un minois typiquement britannique, comme il en avait rencontré des dizaines à Londres où il était né.

À t'acharner sur ce travail, tu commençais à te plaire à la tâche, ce qui était bien nouveau. Bosser dans les excréments de chevaux? Pas du tout les activités auxquelles tu t'affairais habituellement. Et pourtant, tu avais l'impression de te détendre. La sueur est ton ennemie, mais tu t'essuies le front à force d'ouvrir les cages des chevaux et d'y passer vivement le balais pour rendre tout bien propre. Quelles belles bêtes, ces animaux.. D'élégants cheveux, fiers et intrigants. Pourtant, à un certain moment, l'instant de quelques secondes où tu perds une certaine concentration, tu entends des voix non loin de toi. De nombreuses voix. Des gens qui discutent, plusieurs petits groupes se sont formés à toutes les stations, et toi.. à bien te regarder, tu te trouves pathétique : seule, complètement seule à nettoyer la merde des chevaux. Seule, comme toujours, puisque personne ne peut t'endurer. Seule, comme à chaque fois, parce que personne ne peut te blairer, et personne ne veut te parler. Après tout, normal pas vrai? Tu es incapable d'engager une conversation sans te moquer des autres. Tu te trouves pathétique, vraiment. Regardant de tous bords, tous côtés, tu essuies la sueur de sur ton front, laisse tomber le balais lourdement au sol, dans le box du cheval, referme la cage, puis sans un mot, tu pars, t'enfuyais presque pour ne pas avoir à affronter le ridicule qui menace de te fouetter en plein visage..

L’homme (Clarence) qui m’avait aidé à me relever resta calme alors que je l’incendiais comme une furie. Il tenta de faire de l’humour ce qui, sur le moment, m’énerva encore plus. Non je n’étais pas allergique au foin, mais à sa bêtise, sûrement ! Mais, il est vrai qu’il avait raison, ce n’était que des chaussures après tout, j’en avais encore une tonne dans mon dressing. Et il s’excusa, mais le remord me prit. « Non, ça n’est pas à toi de t’excuser. Je suis vraiment désolée, j’ai eu une très mauvaise journée et tout mon stress t’est tombé dessus sans raison. Excuse-moi, sincèrement. » Je m’essuyai les larmes qui commençaient à naître dans mes yeux puis lui répondis en souriant, de tout l’air pathétique et honteux qui devait s’afficher sur mon visage « J’accepte de t’aider. Mais avant je dois prendre mes baskets dans mon sac. Une fille doit toujours avoir une deuxième paire pour prévenir de ces inconvénients. » Plaisantais-je. Mes baskets blanches étaient enfilées et mes talons rangés dans mon sac. « Au fait, moi c’est Natacha. On doit le mettre où ? » Ajoutais-je en lui tendant une main amicale. On poussait le ballot jusqu’à l’endroit qu’il m’avait indiqué tout en apprenant à se connaître d’avantage. « J’ai 22 ans. Je viens de France, mes parents ont déménagé ici pour mes études à l’UCLA. A l’origine j’étais en cinéma, mais certaines circonstances ont fait que je me lance en journalisme désormais. Et toi ? Dis-m’en plus sur toi. » Il n'était pas si insupportable comme homme. Il étais assez plaisant à regarder, très charmant et charismatique aussi.

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Natacha COLLINS FARRUGIA.

frat4ver :

Fort heureusement, la demoiselle se calma aussi vite qu'elle s'était emportée. Après tout, Clarence ne lui avait pas tordu la cheville - il aurait très bien pu le faire tant il était investi à la tâche. C'était fou comme l'impulsivité était un trait de jeunesse et mine de rien, il avait l'impression de se revoir lorsque lui était étudiant. Tous les deux finirent par s'excuser et l'homme décida de continuer à sourire, pour ne pas la faire culpabiliser davantage. Il n'y avait aucun mort alors pourquoi ne pas continuer ensemble le labeur ? « Pas de problème, je surveille que le ballot ne décide pas de faire une promenade en t'attendant. » Il bloqua le foin sous son pied en attendant qu'elle change de chaussures. Voilà une fille bien avisée malgré sa tendance hystérique sitôt qu'on touchait à ses précieux souliers. Il commençait à faire chaud et le front de Clarence commençait à perler de quelques gouttes de sueur. Il devait être un peu masochiste d'avoir choisi de s'occuper des ballots de foin alors que d'autres dégustaient de bons vins bientôt commercialisés ou des confitures fabriquées artisanalement. Quand elle revint à lui, Natacha se présenta enfin. « Là-bas, on doit les regrouper tous avant que l'agriculteur ne les transporte lui-même. » Tous deux poussèrent le premier ballot à l'endroit indiqué tandis qu'à son tour, l'homme fit les présentations. « Clarence, enchanté mademoiselle. » Alors qu'ils retournaient à l'autre bout du terrain pour récupérer un autre ballot, il put en apprendre plus sur elle. Pas de chance, elle était française, il avait au moins reconnu le charme européen. « J'ai déjà dépassé la trentaine moi. Je suis soigneur au zoo, je suis responsable de tous les félins, de leur santé puis de leur éventuelle remise en liberté. » Il était toujours fier d'évoquer son quotidien professionnel - les choix de carrière reflétaient toujours une certaine personnalité. Clarence poussa un ballot pour que Natacha puisse le rattraper et qu'ils le roulent ensemble, à nouveau, jusqu'à sa destination. « Et pourquoi le journalisme alors ? Tu ne te sentais plus l'âme d'une actrice ? »