Re: [TG] COWBOY PARTY ! (everybody]

On ne peut pas dire que depuis mon retour, je sois un exemple parfait d'un Delta. D'ailleurs, je ne le suis plus, depuis que je me suis barré du jour au lendemain. Je n'arrive pas encore à me décider si c'est une erreur, ou pas. Surement pas, mais maintenant que je me trouve devant ce grand batiment, je ne peux pas m'empecher de me rappeler à quel point j'ai lutter pour y entrer. et à quel point j'ai eu aucune difficulté à en sortir. Ai-je ma place, ici ? En voyant un homme nullement Delta entrer, je me dis que oui, pourquoi pas. Et puis, c'est la première apparition publique que je fais depuis que je suis revenu d'Asie.

J'ai entendu parler de cette fête, l'anniversaire de Kai. Ah, Kai. Un sourire étire mes lèvres, rien qu'en pensant à cet homme. Le pauvre à du croire qu'il était tranquille, quand je suis parti... comment pourrait-il réagir en me voyant ? D'un coup, j'avais envie de franchir les portes, juste pour entrer, le chercher, venir derrière lui, coller mon torse contre son dos, ma main se posant sur sa hanche, histoire de sentir le début de ses tremblements nerveux. Et de lui murmurer un bon anniversaire, tout en essayant de cacher mon sourire. Que le jeu continue.

J'ajuste mon costume, remettant correctement mon jean dans mes bottes. Quel costume... Ok, un cow boy et des cow girl, c'est sexy... mais c'est franchement pas très confortable, j'ai déjà hyper chaud la. J'entre, et directement, me dirige vers les boissons, où je me fais un petit cocktail au pif avec tout ce que je trouve. Je me décalle, laisse la place, et avance dans la foule. Quelques visages me sont connus, mais je n'ai pas encore vu quelqu'un avec qui je m'entendais vraiment bien, ou pire, un connard.

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Non je ne crois pas à ce que tu me dis. Tu cours à l'échec tel que je l'ai prédis. Tu n'as jamais été capable de t'assumer, renonce à tes chimères et viens me retrouver.

J'aimerai tellement briser ta défiance, te prouver que je mérite ta confiance. Mais tu ne m'as jamais donné l'occasion de révéler ma passion.

KoalaVolant

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COWBOY PARTY

 
La soirée bat son plein, les invités semblent s’amuser, je voie l’alcool couler, les rires résonner, les étudiants danser sur la piste. La maison Delta est un véritable antre à la débauche, et putain, qu’est-ce que ça fait du bien de voir autant de monde s’amuser ! Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas vu cet endroit aussi animé, aussi longtemps que la disparition d’un Allemand de malheur. Je savoure un moment cette réussite en trinquant avec un de mes frères Delta à cette soirée, à mon anniversaire, à notre confrérie jusqu’à ce que … « Ah ! » Je sursaute de peur par l’arrivée soudaine et franchement loin d’être discrète de l’Alpha Sullivan. Me retenant in extremis pour ne pas tomber en avant, je supporte son poids sur mon dos. Mais elle est folle celle-là à me sauter dessus ainsi ! J’aurai pu tomber, me fêler la tête et mourir, mais non, ça, elle n’y a pas pensé avant de se jeter de cette façon. Une vraie tarée ! Quand elle descend enfin, je soupire. « Merci copiiiiiiiiiiiiiiine ! » Criais-je en la prenant dans mes bras, l’enlaçant amicalement, tout de même heureux qu’elle se soit pointé cette espèce de bombasse d’Adélaïde ! Elle m’engueule, mais je ne prends pas en compte sa réflexion, sachant pertinemment qu’il n’y a aucune méchanceté là-dedans et acceptant le cadeau qu’elle me tend.  « Oh fallait pas ! Bon, sauf si c’est une bouteille de vin ou de champagne extrêmement cher ! » Dis-je en lui faisant un clin d’œil complice. Et sans attendre j’ouvre le paquet cadeau. Touché par son attention. Un chromecast. Dommage pour le champagne. « Merci ma belle ! » Je la prends dans mes bras et dépose un baiser sur sa joue. « Mais, il fallait pas, vraiment. » Je voulais simplement qu’elle vienne, c’est chose faite. Ah quelle folle ! « Bon, maintenant, on s’amuse ! » Et pas question de se défiler, je lui prends la main et l’emmène avec moi sur la piste de danse quand la fameuse musique Cotton Eye Joe résonne, donnant ainsi l’occasion à la plupart des personnes présentes et enjouées de se joindre à nous sur cette piste et d’entamer la chorégraphie. « Vas-y, montres moi ce que tu sais faire Sullivan ! » Criais-je au-dessus de la musique pour la mettre au défi. Bon, je suis nul en danse, mais je pourrai mettre ça sur le compte de l’alcool dès demain. Il suffit juste de savoir mettre le pied droit en avant et faire suivre le pied gauche dans l’affilée.

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FRAT LOVE :

Quand Kai essaie de convaincre qu'il est un bon père ...

... Mais que la réalité est tout autre :

Le murmur d'une rumeur qui se transforme en un hurlement extravagant. Voilà comment caractériser tout l'engouement autour du chef des Delta, qui ne s'y est pas foutu à moitié pour organiser l'une des plus grosses fêtes sur le campus, démarrant bien l'année par extension et satisfaisant ma demande d'alcool journalière.
Avec une réputation pareille, on attire sûrement des foules — et d'autres OVNIS plus mystérieux, comme moi. Comment se retrouver en plein milieu de la fête d'anniversaire d'un mec que tu connais même pas? Il suffit de suivre les chuchotements indistincts des commères et de ramasser un petit prospectus pour la Cowboy Party de l'année dont tout le monde parle tant depuis quelques jours.

C'est vrai... je l'avoue ; enfin, je vous l'avoue. Kai Norton, grand, blond, imposant ; apparemment très riche, et populaire. Seul le nom me disait encore quelque chose, son visage m'ayant échappé plusieurs fois déjà entre tous ceux qui défilent, là, devant moi. Aucun cadeau, Brooke ; à part ton joli petit cul ? C'est pas que j'avais aucune idée de qui était ce Kai... Kai... non, vraiment pas. Vraiment pas. Comment acheter un cadeau à un mec que tu connais pas? Et puis t'as bien décidé de t'enfermer dans cette soirée sans y connaître personne — il est trop tard pour les regrets, voyons ; bien trop tard.

Sur le porche, je jauge la compétition, sachant que mon anniversaire arrive à grands pas ; quelques mètres à l'intérieur à peine et j'entends déjà les rires des filles bourrées, les tintements des verres et les cris hystériques des fratboys dissimulés sous le brouhaha général des conversations et la musique d'ambiance.

Absolument aucun visage ne se démarque et j'attrape par réflexe une bouteille qui traîne par-ci, par-là ; à défaut de connaître qui que ce soit, l'alcool m'aidera probablement à me fondre plus facilement dans la masse, à disparaître. Pourquoi ce soir, de tous les soirs, Brooke, fallait-il que tu décides d'en avoir marre? Je soupire et prend une gorgée — deux, trois, quatre.

Ah.. putain, ça brûle.

De loin j'aperçois Natacha en pleine conversation avec un beau brun qui m'est inconnu... Probablement qu'il me faudra plus de quelques gorgées dans le sang pour me décider à aller les interrompre.
Puis je décide de me mêler aux corps qui se tamponnent sur la piste de danse, la bouteille à la main et le désir incessant d'oublier qui brûle mes veines autant que cette putain de Vodka. Et alors, et alors... 1, 2, 3 ; le rythme me rentre dans la peau et quelques secondes à peine plus tard, je me déhanche dans la foule, je ferme les yeux et alors... alors...
Je danse.

Je suis déchaînée.
Les lumières forment des flash autour de moi, comme si j'étais la reine de la piste au centre de tous ces illustres inconnus qui se déhanchent de façon plus osée encore que je ne le fais, et la musique résonne à mes oreilles, me coupe complètement du monde, m'empêche de distinguer les voix alentours.
Tout me monte à la tête : l'ivresse, les lueurs aveuglantes, le son assourdissant. Mais, cette fois, ce n'est plus aussi désagréable que cela ne l'était tout à l'heure. C'est même plutôt... Grisant. C'est le mot.
À croire que la vie parait plus simple, que les choses se font plus dérisoires, sous cet angle. Je n'ai plus aucun contrôle sur mes pensées, et c'est à peine si je me rappelle de la raison pour laquelle je suis ici.
Plus j'y réfléchis, plus mes idées ne cessent de revenir se porter sur le foutu verre que l'inconnu sexy m'a servi tout à l'heure. Si j'en crois mon état actuel, ce dernier ne devait certainement pas contenir que de l'alcool... De la drogue, sûrement. Une drogue douce.
Sauf que je n'en ai strictement rien à foutre, en ce moment : je m'amuse, je prends mon pieds, je suis moi même. Délivrée de toute entrave et me foutant complètement du regard que les gens peuvent poser sur moi.
J'ai l'impression d'être détachée de tout ce qui m'entoure, à commencer par ma personnalité habituelle. C'est étrange, mais la sensation ne me déplaît pas tant que ça. Je peux même comprendre pourquoi Natacha est devenue ce qu'elle est aujourd'hui, finalement. Tout est plus simple dans cet état.
Natacha.
Je m'arrête brutalement de danser, piétinant au passage les pieds de mon cavalier et lui arrachant une exclamation de colère étouffée. Bon sang, comment ai-je pu me laisser aller à ce point ?
Je dois absolument trouver Natacha. Non, pas Natacha : Calypso. Elle saura quoi faire, elle. Elle m'aidera.
Après tout, venir à cette fête était son idée. Je n'ai pas le droit de me détourner de mon but -de notre but- d'origine. Il faut que j'arrête de boire, à tout prix. Même si mon regard ne cesse d'être attiré par les boissons environnantes et par les verres que me tendent les différents invités.
Je ne dois pas opter pour la solution de facilité.
Cela fait plus d'un an que je me bats pour rester la personne que j'ai appris à devenir au fil des années, un an que je me bats pour ne pas tomber aussi bas que tous les gens se mouvant dans la débauche qui m'entoure, et je ne laisserai pas une soirée -ne serait ce qu'une seule soirée- venir à bout de tous mes principes.
Hors de question.
Je me fraye difficilement un passage à travers le foule agglutinée. Je manque d'air. Je manque désespéramment d'air.
Toutes les têtes qui m'entourent me sont parfaitement inconnues, hormis certains visages que je préférerais de loin ne jamais avoir eu le loisir d'apercevoir.
Je suis un poisson hors de l'eau, et si je tiens à rester en vie, il faut absolument que je retrouve le fil  du courant.
Enfin je l'aperçois là bas. Calypso.
Resplendissante dans son costume certainement hors de prix.
Je me précipite vers elle presque en courant et lui agrippe le bras, comme si je m'accrochais à une bouée de sauvetage. Je ne me rappelle pas avoir été un jour aussi soulagée de voir quelqu'un.
À peine ai-je posé ma main sur sa peau cependant que je m'efforce de la lâcher et de reculer, essoufflée, et me souvenant soudain que nous ne sommes pas censées nous connaitre, et encore moins être amies, alliées, ou quoique ce soit de ce style.
D'un petit signe de tête significatif, je lui fais signe de me rejoindre dans un endroit plus discret, vers le buffet où s'entassent -encore- des boissons semblables à celles que j'ai descendu tout à l'heure, et me tourne vers elle :
- Il faut qu'on trouve Natacha, Caly. On doit passer à l'action. Je ne peux pas rester là comme si de rien n'était, je vais devenir folle, sinon. Il faut qu'on agisse. Maintenant.
Je me rends bien compte que je ne suis pas dans mon état normal. Il faut dire que je n'ai pas fait que boire qu'un verre depuis que je me suis mise à danser, -mais bien cinq ou six-  et que l'alcool/drogue mêlé à l'adrénaline qui bout dans mes veines ne font pas bon ménage.
J'espère juste que Calypso comprend l'urgence de la situation, et à quel point il est important pour moi -pour nous- de faire avancer ce fichu plan dans les minutes qui suivent.      

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"Either you get up and tou fight this, or you crawl and die alone like a coward."
- The 100

Cowboy Party

Calypso s'efforçait de comprendre les mots du jeune homme, mais ils finissaient toujours par se noyer comme les autres dans cette espèce de masse mouvante et délirante. Elle laissa tomber et se mit à sonder la foule de ses yeux perçants.
Elle finit par repérer Tamara, toute tremblante sur ses jambes, avec cette expression figée et lointaine qu'affichaient toutes les filles qui se pressaient autour d'elle.
Is she on something?
Prenant soudain conscience de l'endroit où elle se trouvait, Tamara perdit son sourire et se figea sur place. Elle traversa la foule d'un pas décidé et se dirigea droit sur Calypso, un éclair de détermination luisait dans ses yeux.
Calypso glissa un regard vers le jeune homme qui se tenait toujours face à elle et se pencha pour lui murmurer à l'oreille :
« Je dois y aller. On se voit plus tard. »
Elle se retourna juste à temps pour affronter le regard de Tamara. Cette dernière la saisit par le bras avant de la relâcher, l'air vaguement gênée.
Il faut qu'on agisse.
Calypso la fixait des yeux, avec cet éternel sourire moqueur au coin des lèvres.
« Ah oui? Et comment tu comptes t'y prendre? Ses amies sont inaccessibles, et je viens juste de la voir s'échapper avec ce grand brun taciturne. Crois-moi, c'est vraiment pas le moment.  »
Soudain, Calypso eut une illumination. Ses yeux se posèrent d'abord sur la pile de verres en plastique rouge qui trônait sur le buffet, puis sur le joli costume de Natacha. Une idée venait tout juste de germer dans son esprit pur et innocent. Une très mauvaise idée.
Elle croisa enfin le regard de Tamara :
« J'ai peut-être une idée. Mais il vaudrait mieux pour toi que tu sois loin à ce moment-là. Il va y avoir de l'orage. »
Elle resta silencieuse un moment avant de lui glisser :
« Tu vois le fût de bière là-bas? Je vais me servir un verre. Et disons, qu'il pourrait très malencontreusement atterrir  sur notre chère Natacha. »

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Can we survive it out there? Can we make it somehow?

Will the past be a shadow that will follow us around?

I keep, keep thinking that it's not goodbye, keep on thinking it's a time to fly

- Oui tu as le droit, tu fais ce que tu veux de ta vie.

Mana’arii ne comprend pas pourquoi cette jeune femme s’obstine à lui faire la conversation. Elle illustre à la perfection tout ce que l’hawaïen déteste et ne semble pas percuter qu’à cet instant, il aimerait être ailleurs. Ses interminables questions l’épuisent, tout comme son sens de la répartie qui est agressif et démesuré.
Son regard se perd alors un instant vers ces corps dansant sous la lumière des projecteurs. Ils sont tous en parfaite harmonie et bougent inlassablement tout en suivant le rythme qui les entraîne, les comble et les anesthésie du stress du quotidien.

- Je suis en histoire, en deuxième année, finit-il par répondre tout prenant soin d’ignorer la dernière remarque de sa camarade.  Et toi alors ? Pour quelles études as-tu opté ?

Il la regarde d’un air impassible, se questionnant sur la réponse qu’elle allait lui donner. Le stylisme lui collerait bien à la peau, tout comme la danse ou tout autre chose artistique sauf peut-être le dessin ou la musique… Faisant le tour des études potentielles qui pourraient intéresser l’Alpha Bêta, il se resserre une autre bière.

- Allons dehors oui, répondit-il à la proposition de l'étudiante.

Le jeune homme était forcé d’admettre qu’il avait dû se concentrer plusieurs fois sur les paroles de la blonde pour la comprendre. De plus, un peu d’air frais ne leur ferait pas de mal.
D’un simple signe de tête, il invita Natacha à le suivre dehors tandis qu’il se dirigea déjà vers la porte d’entrée, se faufilant entre les déchets et les zombies en surdose d'alcool qui s'entassaient dans la maison Delta Thêta.

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Ka Pua Maila I Ka Mauna


There is pleasure in the pathless woods, there is rapture on the lonely shore, there is society where none intrudes. By the deep sea and the music in its roar. I love not man the less, but Nature more.endlesslove

« Cool j'adore l'Histoire. Moi, je suis en journalisme mais avant j'étais en cinéma pour être scénariste. » Il me regarde ou devrais-je dire « m'analyse » de ses yeux durs. Il est en train de me juger, je ne suis pas aveugle et encore moins conne. Il se sert une bière alors que je lui propose de sortir. Il est d'accord mais tout à coup, je me rétracte. Je commence à en avoir assez des jugements.

"En fait, je pense que je vais rester ici, je ne veux pas t'infliger une stupide Alpha comme tu le penses. C'est dommage, étant passionnée d'Histoire, j'aurais vraiment pris plaisir à en discuter avec toi. Mais je suis conne donc ça ne volerait pas plus haut que leurs vêtements et leurs coiffures, pas vrai ? Tu juges les gens du premier regard, tu es la parfaite recrue pour les Alpha !" Je lui glisse ça au creux de l'oreille afin qu'il entende bien tout ce que je lui dis. "C'est dommage, je te pensais pas comme ça, mais bon si l'image que t'as de moi ne me correspond pas, pourquoi ne serait-ce pas pareil à ton sujet ?"

Le regard dur, je pars en direction de Brooklyn que je viens de remarquer. Je la salue et regarde Mana'arii de loin. Va-t-il venir s'excuser ? Va-t-il partir ? Je n'en sais rien, mais vu comment il juge les gens, il s'en ira. En digne Alpha qu'il est. Je me concentre sur Brooklyn qui est magnifique ce soir.

"Alors ma belle, comment vas-tu ? Ça fait un baille qu'on s'est pas vue !" Dis-je en faisant une moue triste. "Viens, on va se chercher un verre, j'ai un Hawaïen à oublier." Je me dirige vers les boissons, voulant me changer les esprits de cet hypocrite de Phi Epsilon. Mais ce n'est pas sans conséquences. "Génial... Un de perdu, deux de retrouvés !" Je dis cela lasse en voyant Calypso et Tamara qui sont juste à côté du bar. Ce n'est vraiment pas ma soirée, c'est sûr désormais.

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God save the prom queen; turnes her trears to diamonds in her crown.

Natacha COLLINS FARRUGIA.

frat4ver :

Cowboy Party

Calypso se pencha légèrement vers Tamara, le regard flamboyant :
« Elle arrive. Tiens toi prête. »
Elle laissa passer un silence.
« Et trouve nous une sortie secours, une voiture, un bus, n’importe quoi. »
Elle attrapa un gobelet en plastique du bout des doigts et s’empressa de le remplir de ce liquide mousseux et poisseux qu’elle méprisait particulièrement. Elle aurait préféré du champagne.
Elle eut un petit sourire. Tout ça ne lui ressemblait pas. Cette fête, ces gens, ce plan ridicule. Elle n’était pas faite pour ce genre de choses. Elle avait prévu de simuler un malaise, quelque chose d’inévitable et d’innocent pour justifier la tâche qui viendrait bientôt noircir le tissu qui recouvrait Natacha.
Ce qu’elle n’avait pas prévu, c’était de trébucher sur une jambe qui traînait là et de venir s’écraser lamentablement contre la blonde. Mais quoiqu’il en soit le liquide fut répandu, et elle pu clairement discerner l’éclat de rage qui brûlait au fond des yeux de Natacha.
« Je… Excuse-moi… »
Elle avait perdu toute son assurance ; c’était comme si tout ce qui la poussait vers ce plan n’avait jamais existé que dans son imagination. Elle se releva maladroitement, et lâcha le verre qu’elle avait toujours dans la main. Elle avait les joues rouges, les mains tremblantes. Tous les symptômes d’une crise de panique. Elle n’arrivait plus à aligner deux pensées cohérentes, tout était flou, confus.

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I keep, keep thinking that it's not goodbye, keep on thinking it's a time to fly

Ce soir Charlie ne travaillait pas, toute en pyjama devant sa télé, la soirée lui semblait bien longue. Elle jeta un œil à son téléphone portable. 21H15. Impossible, le temps s'écoulait donc si lentement ? Triste constat pour la NewYorkaise qui avait décidément bien du mal à s'intégrer aux folies de la jeunesse de LA.  Charlie parcouru les messages de son portable. Ash, sa mère, sa sœur... Tient le message de Mana. Elle l'avait presque oublié, tant elle était prise par ses cours et son travail. Il y avait soirée chez les deltas ce soir. Jusqu'à présent Charlie rechignait à se mélanger à ce genre de confrérie, surtout celles des sportifs machos et des jolies filles écervelées. C'était d'ailleurs sûrement pour cela qu'elle était en pyjama à 21h15... Il fallait se faire un peu violence. Et puis Mana était un mec bien, authentique et simple, s'il se trouvait dans cette soirée, ça ne pouvait pas être si terrible.

Après un rapide message de confirmation envoyé à l’Hawaïen, Charlotte se leva de son canapé et pris une bonne douche. Soirée à thème ; CowBoy, elle avait déjà participé à des tas de soirée dans ce genre elle trouverait bien quelques chose à se mettre sur le dos. Elle fouilla dans son dressing, en sortit un chapeau de cowboy en daim marron, une chemise à carreaux rouge, un vieux short en jean délavé et effiloché et bien évidemment une paire de santiag, en tant que fille de motard ce n'était pas le plus dur à trouver. Après un rapide maquillage, elle enfila sa veste, attrapa son sac à main et quitta son appartement. Il ne fallait pas prendre le risque de changer d'avis. La jeune femme avait désormais déjà hâte d'y être. Elle allait passer un bon moment avec Mana. Les deux jeunes gens s'étaient rencontrés sur la plage, ils avaient rapidement sympathisés et depuis il était devenu son professeur de surf attitré !

La demeure des Deltas était impressionnante. On ne pouvait pas la louper. Charlie ne put s'empêcher de penser « N'auraient-ils pas comme quelque chose à compenser ? » , elle esquissa un léger sourire et avança un peu plus. La jeune femme ne se sentait pas particulièrement à l'aise à l'idée de participer à l'anniversaire d'une personne qu'elle ne connaissait même pas et espérait tomber rapidement sur son ami. Elle aperçu Mana dehors devant la bâtisse. Il avait lui aussi joué le jeu et arborait son plus beau costume de Cowboy. Charlie s'avança vers lui un large sourire aux lèvres.

« Quelle élégance ! » Elle pouvait bien parler avec son chapeau et ses tiag', voilà qui changeait de son habituel look.

L'ambiance semblait battre son plein. La musique résonnait dans toute la rue, sans compter les cris et les rires des convives.

«  Tu fuis l'ambiance de folie ? » Interrogea-t-elle étonnée de le retrouver seul dehors avec sa bière.

« En tout cas je te remercie, tu m'as sortie d'une bien triste et ennuyeuse soirée. »

Sept mois. C’est le temps qu’il faut pour se remettre d’une tragédie, d’un chagrin toujours omniprésent et qui vous ronge un peu plus chaque jour. Paraît-il que l’on guérit facilement de ce genre de choses, que l’on oublie vite ce qui nous a causé autant de douleur à tel point que l’on se sent maudit par ce qui nous arrive. La solution miracle ? Faire le deuil, c’est ce qu’ils disent tous, c’est ce qu’ils ne trouvent qu’à dire. Charly a peur du deuil, il a peur de l’oubli. Il a peur de chasser de son esprit cette figure paternelle qu’il a tellement détesté et tellement aimé à la fois. Admiration, modèle, père. Tous ces mots se bousculent dans sa tête, tous ces mots qui ont pris sens le jour de sa mort, le jour où Charly s’est véritablement retrouvé seul.

Sept mois. C’est le temps qu’il aura mis avant de revenir à Los Angeles, avant de retrouver goût à tout ce qu’il avait pu connaître dans ce paradis américain. L’UCLA, la vie étudiante, les gueules de bois perpétuelles, le sexe à outrance, ces mots ne devraient pu résonner dans son esprit, lui dont les obligations l’obligent à devenir un citoyen modèle, tout comme l’était son père. Mais la tentation de cette ville est trop forte, il n’est pas prêt à changer radicalement de vie ou du moins, pas complètement.

Sept mois. C’est le temps qui l’a séparé des soirées et des joies de l’ivresse.
Elégant, impeccable, pompeux. L’Allemand s’avance vers son ancien territoire, ce royaume dont il a été roi pendant une bonne partie de l’année dernière. Il n’ignore pas qui s’y trouvera, il sait que la plupart des personnes qu’il a pu côtoyer l’an passé aura probablement osé la tenue de cow-boy pour réjouir son successeur, Kai Norton.
S’emparant d’un verre d’alcool, Charly cherche le nouveau chef Delta Thêta du regard tout en buvant quelques gorgées de sa boisson. C’est caché derrière une horde d’adolescents en quête de sensations fortes que Kai finit par apparaître dans le champ de vision de l’Allemand. Il ne tarde pas à remarquer qu’Adélaïde est à ses côtés, tout habillée. Quel dommage.

- J’ai cru comprendre que c’était une soirée sur le thème des cow-boys. Et la question que je me pose c’est : pourquoi Kai Norton a-t-il opté pour un costume d’épouvantail ? Qu’as-tu à dire pour ta défense Norton ? lance Charly à l’Hawaïen, une fois arrivé à sa hauteur. Entre nous cette soirée est à l’image de ce que j’ai toujours pensé de toi : bas de gamme, ridicule et simplet.

Cette soirée avait comme un goût de déjà vu et Charly comptait bien faire comprendre à Kai que tout ce qu’il avait entrepris ou entreprendrait pour les Delta Thêta à l’avenir serait insuffisant pour égaler ce qu’avait déjà fait l’Allemand par le passé.

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ivres de gloire ont-ils pensé que ton coeur,
serait conquis percé de flèches et de rancoeur ?

Si j’avais été dans une pièce de théâtre burlesque, j’aurais sans doute mimé l’étouffement au moment où Gia me dit qu’elle ne boit pas d’alcool. Cette fille désire rester sobre lors d’une telle soirée ? Son mec ne lui a pas filé le bon carton d’invitation ou comment ça se passe ? Ce n’est pas une soirée chic et encore moins religieuse là, ma chérie, on a qu’une seule jeunesse ! Haussant les sourcils pour marquer mon étonnement et ma déception, je garde le second verre pour le boire une fois que j’aurai bu le premier, et ça, c’est fait en quelques gorgées à peine. Quand je repose le premier gobelet sur la table, l’Italienne se rapproche de moi et pose sa main sur moi. J’observe chaque fait et geste, remontant ensuite mon regard vers le sien pour y chercher l’explication de ses agissements. Miss Pocahontas n’a plus l’air aussi sage d’un seul coup, mais sa provocation ne semble faire qu’écho à la mienne… Un fin sourire vient étirer mes lèvres en coin quand je la vois croquer avec charme ce petit four au fromage. Ne réfléchissant que rarement à mes propos avec de parler, j’allais la conforter dans son changement d’attitude quand malheureusement, elle reprend la parole. Le prénom qu’elle mentionne ne me donne qu’une seule envie : entamer le verre qui aurait dû être le sien. Ce que je fais d’ailleurs, avant de lui répondre sur un ton défiant.

─ Owen va bien. Tu ne devais pas être assez importante pour lui s’il ne donne plus de nouvelles, je suis désolée pour ton ego.

Il se trouve que je n’ai moi-même plus beaucoup de nouvelles de sa part mais ça, plutôt crever que de l’avouer. Elle n’a pas à savoir qu’Owen comptait - trop - pour moi, ça ne la regarde pas, d’autant plus qu’il n’est plus là et qu’il pourrait donc être une arme néfaste contre moi, désormais.

Déviant mon visage vers le centre de la pièce, j’y vois Kai et Adélaïde, l’un et l’autre enlacés pour je ne sais quelle raison dont je me fiche un peu - ou presque. Les bras croisés en observant cette scène, je feins un petit soupir.

─ En attendant, ton mec gère son statut de chef Delta comme un pro. La complicité entre nos deux confréries n’a jamais été aussi bonne… Dis-je avec une petite malice sournoise, sans quitter du regard Kai et Adé et non sans penser à mes entrevues avec le grand brun pour lui apprendre la danse. J’espère que tu n’es pas trop possessive comme fille, parce que sinon vive l’angoisse.

Je ris à moitié et tourne enfin ma tête pour aller chercher les yeux de Gia. Ses yeux et son décolleté, juste une seconde.

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Avec une insupportable vanité, elle s'était imaginé pouvoir sonder le cœur de tout le monde. Les évènements avaient montré qu'elle s'était complètement trompée. Austen

Je ne peux m'empêcher de garder les yeux rivés sur Calypso, de l'écouter comme si les mots qu'elle prononçait pouvaient s'apparenter à une sorte de "parole divine". En réalité, si je suis dans cet état, c'est avant tout parce que ma tête commence à véritablement tourner, et, par conséquent, mes idées avec. Je suis obligée de fermer les yeux et de me repasser silencieusement les dires de mon acolyte pour enfin finir par en saisir le sens.
Une sortie de secours. Une sortie de secours. Une sortie de secours.
- D'acc... D'accord. Je bafouille et hoche la tête, légèrement désorientée.
C'est l'unique chose que je dois faire. Chercher une issue, un échappatoire, un moyen de nous sortir de là.
Je jette un rapide coup d’œil aux personnes alentours. Je ne suis pas venue en voiture et, vu l'urgence qui transparaît dans le voix de Calypso en ce qui concerne la nécessité du moyen de déplacement, j'en déduis qu'elle non plus. Toutefois, il est hors de question que je monte dans le véhicule de marque de l'un des invités avinés et riches de la soirée. Plutôt rentrer à pieds. Ce qui nous laisse donc une solution : le bus.
Heureusement, quelques pièces de monnaie s'entassent dans le fond des poches de mon costume étriqué. En revanche, je n'ai aucune idée de quels sont les horaires de bus de ce quartier, ni même si les bus passent encore après une certaine heure... Quoique, nous sommes à Los Angeles. Je trouverai forcément un moyen de nous tirer de là. Le plus tôt sera le mieux...
Un peu titubante, je me dirige vers un groupe de personnes proches et tapote l'épaule de l'une d'entre elles, ce qui la fait se retourner vers moi.
- Salut. Vous auriez pas les horaires des bus ?
À voir leur regard, je comprends immédiatement à quel point je dois paraître ridicule. Je suis au beau milieu d'une fête de gens plus riches les uns que les autres, qui ne pensent qu'à une seule chose : boire et s'amuser en se déhanchant dans des costumes à peine capable de recouvrir un quart de leur physionomie, et je leur demande s'ils se trimbalent avec des horaires de bus sur eux ?
Je secoue la tête d'un geste brusque et, sans attendre leur réponse, tourne les talons. Cette saloperie de boisson me monte vraiment à la tête. C'est à peine si je suis encore en mesure de savoir comment je m'appelle. Alors que je me fraye difficilement un chemin parmi la foule afin de trouver la sortie et de m'aérer un peu -tout en consultant sur mon portable les fameux horaires de bus- j'aperçois un agglutinement qui commence à se former autour du bar, soit l'endroit où j'ai laissé Calypso faire sa déclaration de guerre à Natacha. Et visiblement, cela se passe plus mal encore que prévu...
Sans plus me soucier de ma discrétion, je me mets à bousculer les convives qui m'entourent pour me retrouver devant le bar, où Natacha se tient debout, fulminante et les yeux plein de haine, moulée dans un morceau de tissus sur lequel s'élargit une grosse tache humide et, face à elle, une Calypso complètement paniquée, les yeux exorbités, peinant visiblement à retrouver son souffle et à se maintenir debout.
Sans même réfléchir, je me précipite vers elles et aide délicatement Calypso à s'asseoir sur l'un des tabourets qui entourent le bar, avant de me retourner d'un geste grandiose vers celle qui était autrefois ma meilleure amie.
Cette fois, tant pis pour le plan. Je voulais agir : c'est bien le moment ou jamais.
- Natacha ! Qu'est ce que ça me fait plaisir de te revoir ! Ça fait longtemps, hein ? Depuis la mort de Jean, en fait, il me semble. Je ne sais pas si tu as eu mes appels ? Tu sais, mes parents sont morts, alors je voulais juste te prévenir que j'allais mal et que j'avais besoin du soutient que je t'avais donné tout au long de notre amitié... Mais maintenant que je suis ici, je comprends mieux ! Tu devais être trop occupée à t'amuser à faire la pute dans une fête comme celle là pour te soucier de moi... Je jette un rapide coup d’œil dédaigneux sur son costume trempé, avant de porter mon regard sur la fille qui se tient à ses côtés, l'air visiblement sous le choc. Oh ! C'est ta nouvelle meilleure amie, Nat ? Enchantée, moi c'est Tamara. L'amie qui a toujours été là pour Natacha jusqu'à ce qu'elle me fasse la gueule et m'ignore pour se mettre à fréquenter des pouffiasses et à en devenir une elle même. Je reporte mon attention sur elle. D'ailleurs Natacha, il y a du laissé aller. Tu n'es pas encore dans le lit d'un mec ? À moins qu'il ne t'ait repoussé et que tu viennes noyer ton chagrin... Ou que tu sois prise de remords à te souvenir de Jean et de la personne que tu étais avant ? À ceux qui t'aiment et qui attendent désespérément que tu leur accordes un minimum d'attention ? Ce n'est pas comme si c'était mon cas et que j'avais toujours essayé de t'aider, après tout. Mon regard se fait méprisant. Mais quand je vois ce que tu es devenue, je me demande vraiment si ça en vaux la peine.
Je stoppe là ma tirade, les joues rougies, haletante. Une migraine horrible me saisit, mais je ne bouge pas d'un poil, restant là, à fixer Natacha, au milieu de tous les yeux qui nous fixent silencieusement.
C'est définitif. Je viens de lâcher la bombe.
   

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"Either you get up and tou fight this, or you crawl and die alone like a coward."
- The 100

Cowboy Party

On me bouscule. Quelqu'un tombe et je sens un liquide se répandre sur ma robe et je vois que Brooklyn est aussi éclaboussée. Je vois Calypso par terre peinant à se relever, je reste stoïque, la bouche ouverte, les mains en l'air. "Je savais que t'étais mal à droite mais au point de te prendre dans tes propres jambes, ça en devient grave. Va consulter pour ce problème, girl !" Je la foudroie du regard alors que j'entends quelqu'un se jeter sur Calypso pour l'aider à se relever. Ce ne pouvait être qu'elle de toute manière : Tamara. J'ai l'impression que les regards sont tous braqués sur nous, mais je m'en moque complètement. Après tout, j'aime être le centre de l'attention. Encore plus, si c'est pour remettre des filles à leurs places. Après l'avoir assise, Tamara revient hystérique vers moi pour me balancer ce qu'elle avait à dire. "T'allais bien les perdre un jour ou l'autre de toute manière. Faut t'y faire ma chère Tam, la vie est dure pour les gens comme toi..." Je lui fais le plus hypocrite des sourires en posant ma main sur son épaule. Je la retire alors qu'elle s'adresse à Brooklyn qui n'a rien à voir dans nos histoires. Je m'interpose entre elle et Tamara. "Seigneur non ! Brooke a trop de classe pour n'être "que" ma meilleure amie, et puis c'est quoi cette scène ? Tu as probablement cru qu'on était ensemble dans un de tes rêves érotiques lesbiens mais je ne te dois pas de compte il me semble." Elle me regarde, m'insultant plus ou moins de prostituée. "Je ne pleurerais plus pour un homme, non très chère. Ils n'en valent plus la peine, un peu comme toi d'ailleurs. Et laisse Jean où il est, tu t'es toujours méfiée de lui et maintenant qu'il est mort, tu le place au rang de Divin juste pour tes attaques puériles ?" J'éclate de rire, je ne devrais pas, mais la scène qui se produit me rend hilare. "Et pour ton information, Tamy, c'est juste parce que tu n'as pas accepté que je parte vivre dans un appartement que l'on s'est éloignée. Madame ne voulait pas venir y vivre car elle me trouvait 'changée', alors cesse de te plaindre si mes fréquentations ne te plaisent pas. Je me fiche complètement de ce que tu penses." Je lui offre un magnifique sourire, symbole de mon indifférence à son égard. "Tu feras gaffe, je crois que Caly va pas tarder à tourner de l’œil." Je lui adresse un petit clin d’œil en voyant le corps de la brunette devenir de plus en plus pâle. Je saisis Brooke et l'entraîne vers les toilettes afin de nous sécher un peu.

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God save the prom queen; turnes her trears to diamonds in her crown.

Natacha COLLINS FARRUGIA.

frat4ver :

Norton trouvé, Norton écrasé, mission réussie! Le surprendre, lui souhaiter un bon anniversaire, c'est tout ce qu'elle était venu faire après tout et visiblement, elle avait réussi son coup puisque c'était avec un petit cri de surprise que le Delta se rendait compte de sa présence. Sans attendre, il la remerciait avant de se faire engueuler pour mieux être récompensé de cette nouvelle année sur Terre qu'il entamait. Un petit cadeau qu'elle considérait comme rien du tout mais le geste de lui offrir était important pour elle. Il était bien plus qu'un mec qui l'avait achetée lors d'une vente aux enchères, bien plus qu'un dingue qui l'avait trimbalée pour un road trip presque improvisé, c'était avant tout un ami maintenant et elle voulait marquer le coup par un petit quelque chose. Rieuse à sa réflexion, elle levait un peu un sourcil, rapidement. « Vu la taille du truc, si c'était une bouteille de champagne elle serait miniature et t'en aurait même pas pour une gorgée. » Après tout, la boite du chromecast était relativement petite, de quoi mettre le petit appareil dedans avec un boite d'emploi, pas de quoi prendre une place énorme. Une nouvelle accolade s'en venait après l'ouverture du cadeau tandis qu'elle lui souriait amicalement. « Bien sûr que si, il fallait! Non mais oh, t'as cru quoi? On invite pas une Sullivan à un anniversaire si on veut pas de cadeau. » Si beaucoup de gens la trouvaient superficielle au premier coup d’œil, elle restait une jeune femme de valeur et si offrir un cadeau pour fêter l'anniversaire d'une personne chère était dans ses principes, fêter l'anniversaire en faisant la fête en l'honneur de la personne l'était encore plus! C'est pour cette raison d'ailleurs qu'elle n'hésitait pas à suivre Kai sur la piste de danse pour une petite danse cowboy. Amusée du défi du jeune homme, elle y allait à fond. Certes elle était danseuse et ça se voyait mais elle faisait clairement n'importe quoi pour la simple et bonne raison qu'elle n'avait jamais réellement danser sur une chanson de cowboy mais qu'importe.

De toute façon leur petit rodéo était vite interrompu par l'arrivée pour le moins fracassante de... Charly. DAMN! Arrêtant leur petite danse, la tronche qu'Adélaïde faisait marquait clairement sa surprise de le voir ici. Merde, qu'est-ce qu'il foutait là?! La surprise malgré tout passée, elle ne pouvait s'empêcher d'afficher un sourire ravi. Si ses réflexions lancées ne laissaient aucun doute sur sa relation tendue avec Kai, Adélaïde n'en était pas moins heureuse de le revoir et le manifestait par un cri de surprise et une franche accolade! « Charlyyyy! » Coincé un instant dans les bras de la blonde, elle en profitait pour glisser quelques mots à l'oreille de Von Bodman. « Je suis contente de te revoir, même si t'es pas tout nu, c'est dommage. » Un léger rire avant de se détacher de lui et de se tourner un peu vers Kai. « Je vais vous laisser tous les deux je crois... Je vais aller frapper Andreas de ne pas m'avoir prévenue de ton retour. » Et sans attendre une seule seconde, elle se glissait dans la foule à la recherche de son meilleur ami, persuadé que ce dernier était parfaitement au courant du retour de son cousin. En quelques minutes, elle avait fait le tour de la maison Delta et ne voyant pas Andreas, elle ne se gênait pas pour monter sur le bar afin d'avoir une vue d'ensemble. De toute façon, dans ce genre de soirée, c'était presque naturel qu'une meuf se retrouve à se dandiner sur le bar même si ce n'était pas son cas. Le regard enfin posé sur Andy, elle descendait du bar, non sans repousser gentiment les avances d'un mec alcoolisé, avant de le rejoindre, témoignant sa présence en lui piquant son chapeau de cowboy. « Hé dis donc, tu me préviens plus des grands événements toi, ça va pas le faire. Tu savais que ton cousin était de retour? Je crois que ça va partir en vrille, il a été directement accoster Kai. » Une petite grimace traversait son visage et notamment un froncement du nez, comme si cette histoire sentait l'embrouille... à plein nez justement.

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Let your arms be a place she feels safe in

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COWBOY PARTY

 
La soirée se passait bien. Tout était parfait. L’ambiance. Les invités. Les amis. La boisson. Tout. Mais non, il fallait bien qu’un élément vienne perturber tout ça. Et le voilà, en chair et en os. Le problème ambulant par excellence. Charles Von Bodman. Alias  l’ancien président des Delta. Alias le connard. Sa voix me fit tressaillir et ma danse se stoppa dans le même élan. Tout mais pas ça. Je ne l’ai même pas encore face à moi que ses paroles me donnent la chair de poule. Alors comment vous expliquer la décomposition de mon visage quand je me retourne pour le voir. Et qui plus est, l’étreinte entre Adélaïde et ce mec. Allez hop. Cadeau ! Je me mords l’intérieur de la lèvre à cette vue avant de sourire doucement à la belle Alpha quand elle s’éloigne et nous laisse entre hommes. Je vais me le faire. Anniversaire ou pas. Je détourne mon regard de la silhouette féminine pour me tourner ensuite vers celle de Charly, tout aussi efféminée, je vous l’assure. « Ravi de te voir aussi Bodman. » Le ton hautain. L’ironie dans la voix. Je tente par tous les moyens de ne lui donner aucune importance, de ne pas répondre à son attaque et surtout de ne pas lui donner l’opportunité de gâcher la soirée. Alors dans un geste le plus amicalement possible, c'est-à-dire, froid et pas aimable, je lui montre la porte du doigt. « Tu voies par où tu es entré ? Ben tu peux ressortir maintenant tu sais, ça ne changera rien à la réussite de la soirée, bonsoir ! » Et je lui tourne le dos, ni une, ni deux.

Non mais je croie rêver. Je pensais m’en être débarrassé. Et ben non ! Tel un véritable fantôme qui vient me hanter. Comme si la présidence des Delta était sujette à des apparitions. Si j’avais su, je n’aurai pas accepté le poste aussi rapidement. Me glissant à travers la foule sur la piste de danse je me dirige tant bien que mal vers l’extérieur, histoire de prendre l’air. Non sans un coup de main bien avisé pour m’emparer d’un nouveau verre de bière. Pas fou le mec. Un coup d’œil derrière mon épaule, plus d’allemand de malheur dans le coin. Même si le connaissant il serait capable de me suivre cet enfoiré. La soirée s’annonce tellement bien … Ironie quand tu nous tiens.

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FRAT LOVE :

Quand Kai essaie de convaincre qu'il est un bon père ...

... Mais que la réalité est tout autre :