─ C’est que tu as bon goût. Répondé-je alors, avant de poursuivre sur les présentations. Andreas, et toi… ?
Mais l'attention de la brunette (Calypso) est bientôt happée par autre chose. Je ne saurais dire quoi, très probablement une personne. Enfin, pour être honnête je suis surtout occupé à l’observer elle. Son visage ne me dit absolument rien et je me demande si elle fait partie d’une confrérie pour avoir été invitée à cette soirée. Alpha ? Vu son manque d’assurance certain, j’en doute… Tandis que j’explore les éventualités Gamma, elle se retourne vers moi pour me signaler qu’elle doit y aller. Bon, je viens de me prendre un vent mais sinon, tout va bien. Acquiesçant et la laissant s’échapper, je ne me fais pas prier pour reluquer son arrière train - la discrétion n’est pas ma meilleure amie - avant d’aller me chercher quelques trucs à me mettre sous la dent.
Puis je sens mon chapeau quitter ma tête sans que je ne l’ai décidé, alors forcément je me retourne vers le ou plutôt, la voleuse. Adélaïde a de la chance d’être une privilégiée, sinon je lui aurais retiré dare-dare mon chapeau pour le remettre sur ma tête, là où il a d’ailleurs bien plus la classe que nulle part ailleurs. De toute façon je n’ai pas le temps de lui dire quoi que ce soit vu qu’elle me parle aussitôt de Charly. Croquant nonchalamment dans le premier petit four que je trouve, je jette au passage un coup d’oeil vers l’ancien et l’actuel chef Delta (Charly et Kai), visiblement en pleine discussion.
─ Bien sûr que je le savais. J’ai juste oublié de te le dire. Je la regarde avec un brin d’insolence. Ses yeux d’abord, puis de haut en bas. Petit arrêt sur son ventre découvert. Fais gaffe aux courants d’air, tu vas attraper froid.
Je souris et me ré-intéresse à mon cousin. Je suis évidemment au courant et ce depuis longtemps du décès de son père, cousin tant apprécié de mon père, lui aussi endeuillé. C’est une période sombre qui peine à se terminer chez les Von Bodman et si je dois avouer apprécier Kai aux rênes de la confrérie, je n’irais cependant pas parier sur lui ce soir. Charles est encore plein d’un chagrin qui n’aura probablement pour effet que de le renforcer au jeu de la provocation.
─ Son père est mort il y a quelques mois. Dis-je d’une petite voix à ma meilleure amie en qui j’ai une confiance absolue. Ça l’a cassé sur le coup… mais crois-moi s’il revient, c’est qu’il se sent prêt à reprendre sa place.
La place dont je parle n’est pas forcément celle de chef de fraternité mais au moins celle de mec puissant et influent. Ce n’est pas bien difficile quand on s’appelle Charles Von Bodman, de toute façon. Les dés ont été jetés il y a fort longtemps. Quand je vois Kai s’éloigner, je repose mon attention sur mon amie.
─ Toi-même tu considères son retour comme un “grand événement”. Fais gaffe, je reste le meilleur cousin des deux. Finis-je par dire en riant.
Mais l'attention de la brunette (Calypso) est bientôt happée par autre chose. Je ne saurais dire quoi, très probablement une personne. Enfin, pour être honnête je suis surtout occupé à l’observer elle. Son visage ne me dit absolument rien et je me demande si elle fait partie d’une confrérie pour avoir été invitée à cette soirée. Alpha ? Vu son manque d’assurance certain, j’en doute… Tandis que j’explore les éventualités Gamma, elle se retourne vers moi pour me signaler qu’elle doit y aller. Bon, je viens de me prendre un vent mais sinon, tout va bien. Acquiesçant et la laissant s’échapper, je ne me fais pas prier pour reluquer son arrière train - la discrétion n’est pas ma meilleure amie - avant d’aller me chercher quelques trucs à me mettre sous la dent.
Puis je sens mon chapeau quitter ma tête sans que je ne l’ai décidé, alors forcément je me retourne vers le ou plutôt, la voleuse. Adélaïde a de la chance d’être une privilégiée, sinon je lui aurais retiré dare-dare mon chapeau pour le remettre sur ma tête, là où il a d’ailleurs bien plus la classe que nulle part ailleurs. De toute façon je n’ai pas le temps de lui dire quoi que ce soit vu qu’elle me parle aussitôt de Charly. Croquant nonchalamment dans le premier petit four que je trouve, je jette au passage un coup d’oeil vers l’ancien et l’actuel chef Delta (Charly et Kai), visiblement en pleine discussion.
─ Bien sûr que je le savais. J’ai juste oublié de te le dire. Je la regarde avec un brin d’insolence. Ses yeux d’abord, puis de haut en bas. Petit arrêt sur son ventre découvert. Fais gaffe aux courants d’air, tu vas attraper froid.
Je souris et me ré-intéresse à mon cousin. Je suis évidemment au courant et ce depuis longtemps du décès de son père, cousin tant apprécié de mon père, lui aussi endeuillé. C’est une période sombre qui peine à se terminer chez les Von Bodman et si je dois avouer apprécier Kai aux rênes de la confrérie, je n’irais cependant pas parier sur lui ce soir. Charles est encore plein d’un chagrin qui n’aura probablement pour effet que de le renforcer au jeu de la provocation.
─ Son père est mort il y a quelques mois. Dis-je d’une petite voix à ma meilleure amie en qui j’ai une confiance absolue. Ça l’a cassé sur le coup… mais crois-moi s’il revient, c’est qu’il se sent prêt à reprendre sa place.
La place dont je parle n’est pas forcément celle de chef de fraternité mais au moins celle de mec puissant et influent. Ce n’est pas bien difficile quand on s’appelle Charles Von Bodman, de toute façon. Les dés ont été jetés il y a fort longtemps. Quand je vois Kai s’éloigner, je repose mon attention sur mon amie.
─ Toi-même tu considères son retour comme un “grand événement”. Fais gaffe, je reste le meilleur cousin des deux. Finis-je par dire en riant.
Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger