Je fermai le livre. D’un coup sec. Je mis ainsi un terme à une longue, très longue après-midi durant laquelle j’avais décortiqué des dizaines de bouquins, textes de loi, revues spécialisées, afin de rédiger un rapport pour le lundi arrivant. J’avais la cervelle dans un état de décomposition avancée. Je glissai ma chaise sous la table, mis mon sac en bandoulière avant de sortir de cet espace confiné, feutré qu’était la bibliothèque universitaire. J’avais besoin d’air. Un grand bol d’air. Evacuer la pression, penser à autre chose, oublier cette après midi de labeur. Il fallait que j’aille me défouler. Du sport. Une bonne séance pour me requinquer. Je déambulai dans les couloirs de l’université, saluant de temps à autres quelques connaissances en inclinant à peine la tête, rien de grandiloquent. Je n’avais pas de temps à perdre.
Je tournai dans un couloir, au loin je vis l’entrée du bâtiment qui m’appelait. La liberté au bout du « tunnel ». Bientôt à ma portée. J’étais tellement obnubilé par cette envie de fuir l’enceinte de l’université que je ne fis pas attention à l’homme qui arrivait en face de moi et le heurtai sans ménagement. Il se retrouva à terre. Je m’aperçus alors qu’il s’agissait de Zus. « Nom de Dieu ! Qu’est-ce que tu fous là !? » Demandai-je sans ménagement. Il avait quitté les bancs de l’université depuis quelques temps déjà, il n’avait plus de raisons valables d’être ici. Sauf pour se laisser marcher dessus. Je n’allais pas le laisser moisir au sol, pauvre petit être sans défense, et je lui tendis une main avenante, afin qu’il se relève dignement.
Je tournai dans un couloir, au loin je vis l’entrée du bâtiment qui m’appelait. La liberté au bout du « tunnel ». Bientôt à ma portée. J’étais tellement obnubilé par cette envie de fuir l’enceinte de l’université que je ne fis pas attention à l’homme qui arrivait en face de moi et le heurtai sans ménagement. Il se retrouva à terre. Je m’aperçus alors qu’il s’agissait de Zus. « Nom de Dieu ! Qu’est-ce que tu fous là !? » Demandai-je sans ménagement. Il avait quitté les bancs de l’université depuis quelques temps déjà, il n’avait plus de raisons valables d’être ici. Sauf pour se laisser marcher dessus. Je n’allais pas le laisser moisir au sol, pauvre petit être sans défense, et je lui tendis une main avenante, afin qu’il se relève dignement.