Re: Rencontre fortuite au detour d'un couloir

Il me demanda si cela m’excitait, sa main sur mon intimité. Afin de le narguer, je lui répondis « C’est du déjà vu, rien de bien transcendant, de bien neuf Zus ! ». Puis il arrêta tout, interrompant mon plaisir de l’instant. Alors que je lui fis remarquer que je ne pouvais pas me permettre de telles familiarités en public, il lâcha sèchement que je ne me suis en aucun cas plein de sa fougue à mon encontre. Je n’eus qu’un seul mot à lui répondre… Six lettres… « Certes ! ». Nous rîmes avant qu’il me propose un nouveau verre. Je ne pus refuser. Il s’éclipsa pour passer commande. Alors que j’entendais, je le vis en grande discussion avec le barman. Chevelure blonde, silhouette musculeuse. Agréable à regarder. Il était long. Finalement, il revint avec les deux consommations. Il rappela combien il me trouvait sexy, mis mon whisky glace devant moi et déposa une baiser sur ma joue. Là où ses lèvres se posèrent, je sentis une brûlure lancinante. Je demeurai silencieux. Le temps qu’il prenne place en face de moi. « J’ai bien cru que tu allais me laisser en plan et partir avec le barman ! » dis-je simplement à Zus, en le regardant dans les yeux !

Nous nous mettons à rire ensemble de bon cœur, puis je lui propose un nouveau verre. Je m'approche du bar et salue Sam, le barman blond, musclé et sexy. Mon meilleur ami lorsque nous étions en Primary School. Nous en avons passé des bons moments ensemble. On parle un peu alors qu'il me sert les Whisky. Je guette Aristide un peu plus loin discrètement du coin de l’œil, espérant qu'il ne s'impatiente pas trop. Au bout de quelques minutes je mets un terme à la conversation et retourne à ma table isolée dans un coin du café à l’abri des regards indiscrets. Je lui pose son verre devant lui et l'embrasse sur la joue en passant derrière lui. Il me fait une remarque quant à ma lenteur pour commander des verres auprès d'un si charmant barman. « Oh mais regardez qui est jaloux ! Que t'es mignon Risit ! » Je ris amusé par la situation, s'il savait que ce n'est ni plus ni moins qu'un ami d'enfance. Puis, dans un élan d'euphorie je m'installe sur ses jambes face à lui. Je lui embrasse tendrement le cou. Je viens au creux de son oreiller lui murmurer quelques mots tendrement. « T'en fais pas Risti, seul toi m'intéresse en ce moment. » Je lui mords le lobe de l'oreille tendrement avant de venir capturer ses lèvres langoureusement. Je sens sa virilité tenter de durcir d'avantage en dessous moi alors je remue légèrement mes hanches tout en l'embrasse avec fougue. « Tu vas me rendre dingue, t'es content ? »

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ZUS ALEXANDER,
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Spoiler :

Lorsque je lui fis remarqué que le délai d’attente entre ma commande et l’arrivée de ma consommation, il me taxa de jaloux. Moi ? Il prend ses rêves pour des réalités. Il n’y avait aucune trace de jalousie dans mes propos. Plutôt un constat. Je n’eus pas le loisir de lui répondre. Le voilà déjà sur mes genoux. Il me m’embrasse dans le cou. Il me fait de l’effet le con. Je fermais un instant les yeux, écoutant le son suave de sa voix. Il me mordit le lobe de l’oreille. Cannibale. Il vint trouver mes lèvres, les embrasser, tendrement. Trop à mon goût. Je lui mordis la lèvre avant de m’éloigner de lui, de l’observer. Mon entrejambe était au garde à vous tandis qu’il activait ses hanches au dessus. Il m’accusa d’être responsable de son état. Ce n’est pas moi qui suis venu m’asseoir sur ses genoux. D’une voix mystérieuse je lui soufflai : « Du coup, c’est moi qui vais te culbuter sur la table ! Et tu vas en avoir pour ton argent ! ». Je l’invitai à se relever, dégageant mes genoux. Je n’étais pas un repose-couillon après tout. J’en profitai pour tâter ses fesses rebondies. Il avait un beau petit cul le Zus. Alléchant ! Je lui arracherais volontiers son calbut, mais pas ici… Et l’appel du whisky était trop fort. « Mais avant ! Buvons ! J’ai le gosier sec ! ». J’avais tellement attendu que le verre n’attendait que le contact de mes lèvres.

Je m'installe sur ses jambes et dévore son cou de baiser en mouvant légèrement mes hanches sur lui. Je lui glisse quelques mots, mordille le lobe de son oreille et viens prendre possession de ses lèvres chaudes et sucrées que je dévore du regard depuis tout à l'heure. « Tu vois, là tu m'intéresses ! » Je pousse un léger rire alors que je me relève, lui accordant un dernier baiser accompagné de mes mains de chaque côtés de son visage. Je souris lorsqu'il touche mes fesses. « Plus tard, Risti, plus tard... » Je me rassois à côté de lui, en légère euphorie. Il a vraiment quelque chose de particulier. Je n'ai qu'une idée en tête désormais : le sauter ! J'entrechoque nos verres et boit une gorgée du mien. Le reposant, je lance un sujet de conversation asssez 'bateau' pour combler le silence qui s'installe. « T'as des exams bientôt ? »  

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Spoiler :

« Pour quelqu’un qui est en couple, tu es très tactile avec moi, je trouve ! » Dis-je en rigolant alors que le jeune homme se levait pour s’asseoir à la place qui était la sienne. Sa chaise. Pas mes genoux. Mais avant j’eus la chance, l’opportunité de toucher l’arrondi de ses fesses. Quel délice. Il me mit en garde et me rappela d’être patient. Encore. Je n’étais pas mort de faim. Je pouvais attendre. Je bus une gorgée, il en fit de même. Puis, il me posa une question qui me désarçonna un peu, par sa banalité apparente. « Oui j’ai des exams bientôt, et quelques dossiers à rendre ! Mais je gère ! » Comme toujours. J’étais serein ! Rien ne me résister. Même pas lui. Il finira par devenir mon quatre heures. A un moment ou à un autre. Bientôt. « Et toi le boulot ? Ça marche ? ».

« Peut-être parce que je ne lui suis plus tellement... » Je le regarde et continue : « En fait, on est plus ou moins entrain de se séparer mais personne est au courant, sauf toi maintenant... » Je rejoins ma place, euphorique. Je trinque avec lui et bois une gorgée de ma boisson sans quitter ses yeux du regard. Je lance un sujet banal de conversation afin de calmer mes ardeurs, j'ai envie de lui faire penser que je suis près à lui faire passer la nuit de sa vie, mais au dernier moment me laisser désirer. Car c'est ce que je veux au final : qu'il me désire, qu'il est envie de moi à tel point qu'il ne puisse plus se contenir de me toucher par lui-même. Je veux le rendre fou. « Courage ! Moi, ça va plutôt bien. Toujours des gens bizarre qui viennent prendre des photos avec toi… J'ai eu le droit à un mec qui m'a peloté doucement les fesses alors que sa copine était juste à côté. C'était, comment dire… gênant ! » Je me mis à rire. « Mais bon, on s'y fait et puis voir le regard des enfants quand ils te voient, c'est juste fantastique comme sensation. Je vends du rêve que veux-tu ! » Je reprends une gorgée de whisky en le regardant.

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Il me racontait ses mésaventures. Cet homme qui, devant sa femme, avait eu la main baladeuse. Il trouvait cela gênant. Peut-être. Mais, dans le fonds, il appréciait l’effet, particulier, qu’il provoquait chez les hommes. Je n’étais pas dupe. Il rit. Je souris. Puis il avoua le plaisir qu’il éprouvait de côtoyer les jeunes enfants. Il vendait du rêve. Selon lui. D’un air sarcastique : « Je ne suis pas un enfant ! Ça ne marche pas avec moi Zus ! ». Je me saisis de mon verre et but un gorgée de whisky. Nos yeux se croisèrent, ne lâchaient plus. Hypnotique. « Et ce n’est pas en me regardant comme cela, que ça va changer Gars ! Et même si tu es dans un ‘pseudo’ stade de célibat, pause ou je ne sais quoi ! ». Je lui souris et lui fis un clin d’œil appuyé. Je finis mon verre d’une traite. J’avais une bonne descente en ce moment. Peut-être que, finalement, le jeune homme me faisait un peu d’effet. Zus. Son regard. Ses lèvres fines.
*

Je lui raconte comment se déroule mon travail, très brièvement bien sûr. Il semble s’intéresser mais est-ce vraiment sincère ? Je ris un peu, lui souris. Pour une fois, je lui disais un truc profond, quelque chose qui me tient à cœur mais il préfère en rire. « Je ne disais pas ça par rapport à toi… C’est quelque chose que je ressens sincèrement. » Je soupire alors que nos yeux se rencontrent. Je détourne le regard, agacé. « Quoi ? Je te regarde c’est tout. C’est bon, j’ai compris je te laisse tranquille ! » Je ne réponds ni à son sourire ni à son stupide clin d’œil. Je regarde un peu mon téléphone et finis ma boisson. « Bon, on devrait probablement rentrer mon pseudo célibat et moi. » Se faire quasi larguer par l’homme qu’on aime n’a rien de drôle. Pourtant, Aristide s’en moque mais moi, ça ne me fait pas tellement rire. D’accord je l’ai trompé mais je ne lui ai pas affligé la souffrance de cette vérité au moins.

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Je crois que je l’avais un peu vexé, éveiller sa susceptibilité. Je le vis regarder en vitesse son téléphone portable avant de finir d’un coup sa boisson, presque cul sec. « C’est fou, comme tu peux être susceptible quand tu t’y mets ». Je déposai une main sur la sienne, afin de la retenir. Je plongeai mon regard dans le sien avant de lui demander : « Reste ! ». Rien de plus. S’il désirait ardemment rentrer chez lui, je n’allais pas le retenir. Il avait les cartes en main. S’il attend que je le supplie, que je m’agenouille devant lui pour qu’il me tienne compagnie. Il peut rêver. Mais peut-être qu’après ce verre, ce bar, cet échange, nous pourrions nous retrouver dans un endroit plus cosy, plus intime, où nous pourrions éventuellement nous amusé. C’était son souhait, plus tôt, lorsque qu’il m’avait chauffé. Inutile de me voiler la face, mais partager un moment en tête à tête pourrait être attrayant. Je l’observai, attendant qu’il se lève, qu’il tourne les talons, qu’il parte, sans me dire un mot. Ou qu’il reste, que nous échangeâmes encore et que nous finissions par joindre nos deux solitudes jusqu’à chez moi.

L'écran de mon téléphone m'indique l'heure qu'il est. Je finis mon verre rapidement et, agacé, je lui dit que je songe à rentrer avec mon pseudo célibat. Il attrape ma main et plonge son regard dans le miens, me demandant de rester. Mais ça ne prend plus, je suis décidé. J'en ai mare de passer pour un allumeur parce qu'il n'ose rien faire. Il n'a pas cette folie en lui que j'avais imaginé au final. « Sincèrement : j'en ai plus tellement envie. » J'en ai mare de faire des efforts en vain. Il fait l'intéressé pour mieux me repousser à chaque attention. Je suis blasé, déçu et, je dois bien l'avouer, vexé de ce manque d'intérêt véritable envers moi. Je me lève et enfile ma jacket en cuir noir. Mon écharpe s'enroule autour de mon cou. « C'était cool de te revoir, Aristide. Bonne fin de journée... » Je lui fait un maigre sourire et me dirige vers la sortie sans un regard derrière moi.

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