tw: drogue
La bouteille de vin toujours entre les mains, je m’arrête à bonne distance de toi. Parce que là tout de suite, je ne sais pas de quoi mon corps serait capable. Je ne pense pas que je pourrais initier une baston autours du feu mais je ne me fais pas confiance pour autant. La gestion de la colère ce n’est pas vraiment mon truc alors autant éviter un dérapage. Je souffle fort par le nez, ton calme me contamine et bien vite, je sens mon corps se détendre. J’ai toujours envie de t’insulter mais on va dire que mon sang boue un peu moins fort.
Je me racle la gorge et prends une nouvelle rasade d’alcool avant de te tendre la bouteille aussi.
Je suis désolé aussi. Je n'aurais pas dû crier.
Je passe une nouvelle main dans mes cheveux détachée avant de refaire un chignon avec un élastique que je garde toujours autour de mon poignet. Puisque tu as décidé de jouer franc jeu, je t’offre une vérité à mon tour.
Quand je t’ai proposé d’être amis avec des extras, je pensais surtout à retrouver notre complicité. Comme avant. Et si jamais ça vient à déraper et qu’on a envie d’aller plus loin tous les deux alors on peut se laisser aller sans se poser de question ou sans qu’il y ait de gêne de lendemain.
Mes mains s’enfoncent dans les poches de mon jean pendant que le bout de ma boots envoie valser un cailloux plus loin dans l’obscurité.
Toi, tu me proposes de planifier ces rapprochements et… Ça ne me convient pas Ezra. J’ai pas envie que tu m’appelles pour me proposer d’aller me planquer dans les bois pour qu’on s’envoie en l’air. Je veux bien être ton pote mais je ne veux pas de ce que tu me proposes.
Mal à l’aise, je reviens m’asseoir près de toi. Merde, la soirée est foutue. Qu’est ce qu’on peut se dire après ça ? J’ai pas envie qu’un malaise s'installe et encore mieux qu’on se regarde en chien de faillance pour le reste de la soirée. On était là pour se détendre et voilà qu’on est encore plus tendu que lors de nos retrouvailles. Puis tout d’un coup c’est l’illumination. Nos deux visages sont sérieux, concentrés sur le feu quand j’ose lancer doucement, comme un secret que je t’offre en guise de calumet de la paix.
J’ai de l’herbe dans mon sac, si tu veux.
Regard en coin qui capte le tien et nos lèvres se soulèvent doucement dans un doux sourire. Je laisse même un petit rire m’échapper pendant que je me lève pour aller chercher de quoi rendre sa légèreté à cette soirée. Mes mains trouvent une petite pochette noire glissée dans mes affaires et je reprends ma place devant le feu pour rouler ce qui nous permettra de ne plus se regarder comme si on allait se sauter à la gorge à tout moment. Plutôt fier de ce que mes doigts ont réussi à rouler malgré la tension dans mes épaules, je te tends le joins avec un sourire en coin non dissimulé.
On fait la paix ?
La bouteille de vin toujours entre les mains, je m’arrête à bonne distance de toi. Parce que là tout de suite, je ne sais pas de quoi mon corps serait capable. Je ne pense pas que je pourrais initier une baston autours du feu mais je ne me fais pas confiance pour autant. La gestion de la colère ce n’est pas vraiment mon truc alors autant éviter un dérapage. Je souffle fort par le nez, ton calme me contamine et bien vite, je sens mon corps se détendre. J’ai toujours envie de t’insulter mais on va dire que mon sang boue un peu moins fort.
Je me racle la gorge et prends une nouvelle rasade d’alcool avant de te tendre la bouteille aussi.
Je suis désolé aussi. Je n'aurais pas dû crier.
Je passe une nouvelle main dans mes cheveux détachée avant de refaire un chignon avec un élastique que je garde toujours autour de mon poignet. Puisque tu as décidé de jouer franc jeu, je t’offre une vérité à mon tour.
Quand je t’ai proposé d’être amis avec des extras, je pensais surtout à retrouver notre complicité. Comme avant. Et si jamais ça vient à déraper et qu’on a envie d’aller plus loin tous les deux alors on peut se laisser aller sans se poser de question ou sans qu’il y ait de gêne de lendemain.
Mes mains s’enfoncent dans les poches de mon jean pendant que le bout de ma boots envoie valser un cailloux plus loin dans l’obscurité.
Toi, tu me proposes de planifier ces rapprochements et… Ça ne me convient pas Ezra. J’ai pas envie que tu m’appelles pour me proposer d’aller me planquer dans les bois pour qu’on s’envoie en l’air. Je veux bien être ton pote mais je ne veux pas de ce que tu me proposes.
Mal à l’aise, je reviens m’asseoir près de toi. Merde, la soirée est foutue. Qu’est ce qu’on peut se dire après ça ? J’ai pas envie qu’un malaise s'installe et encore mieux qu’on se regarde en chien de faillance pour le reste de la soirée. On était là pour se détendre et voilà qu’on est encore plus tendu que lors de nos retrouvailles. Puis tout d’un coup c’est l’illumination. Nos deux visages sont sérieux, concentrés sur le feu quand j’ose lancer doucement, comme un secret que je t’offre en guise de calumet de la paix.
J’ai de l’herbe dans mon sac, si tu veux.
Regard en coin qui capte le tien et nos lèvres se soulèvent doucement dans un doux sourire. Je laisse même un petit rire m’échapper pendant que je me lève pour aller chercher de quoi rendre sa légèreté à cette soirée. Mes mains trouvent une petite pochette noire glissée dans mes affaires et je reprends ma place devant le feu pour rouler ce qui nous permettra de ne plus se regarder comme si on allait se sauter à la gorge à tout moment. Plutôt fier de ce que mes doigts ont réussi à rouler malgré la tension dans mes épaules, je te tends le joins avec un sourire en coin non dissimulé.
On fait la paix ?
Beautiful Things •• I hold you every night, That's a feeling I wanna get used to But there's no man as terrified As the man who stands to lose you