J’préfère même pas imaginer la scène. Moi qui arrive, plein de bonne volonté, de bonne humeur, mes bouteilles à la main, retrouvant Finn entre les cuisses d’un gars, sur le bar, contre la porte, sur les tables, ou sous son bureau. Ouais, bien sûr que j’imagine « le pire » et oui, ce serait gênant mais… gênant pour qui ? Toi qui te fait surprendre sur le fait avec un inconnu surement insipide ? Ou moi qui ait tout sauf envie de voir ce genre de chose ? J’viens pour les cocktails, pas pour un porno.
Mais tu me fais part de la deuxième option, et forcement, je la trouve plus plausible. Non pas que tu ne sois pas capable de baiser n’importe qui n’importe quand, mais vu le clin d’oeil qui suit cette deuxième option, j’y crois un peu plus. Puis ça te ressemble bien de te laisser emporter par de la musique, à tel point que le monde autour pourra sembler beaucoup trop loin pour que tu y prêtes attention.
- C’est bon, tu m’as convaincu, je t’enverrai un message une demie heure avant.
Je suis soulagé que tu ne réagisses pas à ma réponse, et que tu ne me poses pas plus de question sur cette fille. Ça aurait été gênant que d’un coup, notre conversation tourne autour des messages que j’échange avec cette femme, Donna. Pas question de t’en dire plus, j’en ai pas envie. Puis je n’ai pas non plus envie de parler d’elle, à n’importe qui. Après tout, elle n’a pas n’importance. Par contre, quand tu me réponds, j’avoue que… bah je le savais, tu n’allais pas ne rien faire, et je ne m’attendais pas à ce que tu me dises que je t’ai sauvé de des années d’abstinence, donc… au fond, je le savais. Même si ouais, l’entendre ne me plait pas plus que ça… Viens on parle pas de nos plans cul. Tu sembles lire dans mes pensées en détournant la discussion sur le dessert.
- Ouais, vas y, j’ai encore faim en plus…
Alors on enchaine avec les brochettes de chamallows grillés… j’en mange jamais, beaucoup trop sucré pour moi, mais dans mon état, ça semble être la chose la plus savoureuse qui soit ! Puis en l’entendant parler boulot, forcement ça me parle aussi.
- Si tu veux vraiment faire une association feu de camp, les chamallow grillés vont bien avec les bananes flambées ! Donc… des shots à base de rhum, banane, chocolat, et chamallow. Rhum infusé… liqueurs… le bord du shot en chocolat… putain j’ai trop envie de tester !
J’suis presque dégouté qu’on soit ici d’un coup, mais le gout du premier chamallow dans ma bouche me ramène vite à la réalité. En tout cas, nos deux idées vont bien ensemble, j’vois que c’est super fluide quand on y pense.
- On ajoute les tests à quand j’viendrai pour ton cocktail !
Je finis ma brochette, et m’essuie la bouche pour retirer le sucre. Ça colle à mort ce truc ! En tout cas, j’ai bien mangé, j’ai bien bu, j’ai bien fumé… j’suis totalement à l’ouest, mais j’aime bien.
- J’vais aller m’allonger, j’suis ko
Que je lui dis, me relevant, direction la tente qu’on a monté quelques heures plus tôt.
- Bonne nuit, Finn
Je lui souris. Un sourire sincère en plus, cette fois ! Et j’vais dans la tente, retirer mes vêtements de la journée, enfilant un boxer et un t-shirt propre pour la nuit. J’sais pas si je vais avoir froid ou pas, j’dors jamais dehors… dans le doute, j’ai pris de quoi me couvrir. J’m’allonge à l’intérieur, et… bizarrement on est pas si mal que ça ! Bon après, j’suis allongé par dessus le sac de couchage, ça fait de l’épaisseur en plus. Et j’sais pas si c’est parce que j’suis à l’envers, mais j’ai même pas froid ! Alors je m’allonge, bras derrière la tête, et fermant les yeux. J’suis bien, là, bercé par le crépitement du feu, et les bruits alentours. J’dors pas, mais j’suis détendu, et j’en profite.
- Tu viens pas te coucher ?
J’sais même pas pourquoi je lui demande ça. Après tout, il fait ce qu’il veut.
Mais tu me fais part de la deuxième option, et forcement, je la trouve plus plausible. Non pas que tu ne sois pas capable de baiser n’importe qui n’importe quand, mais vu le clin d’oeil qui suit cette deuxième option, j’y crois un peu plus. Puis ça te ressemble bien de te laisser emporter par de la musique, à tel point que le monde autour pourra sembler beaucoup trop loin pour que tu y prêtes attention.
- C’est bon, tu m’as convaincu, je t’enverrai un message une demie heure avant.
Je suis soulagé que tu ne réagisses pas à ma réponse, et que tu ne me poses pas plus de question sur cette fille. Ça aurait été gênant que d’un coup, notre conversation tourne autour des messages que j’échange avec cette femme, Donna. Pas question de t’en dire plus, j’en ai pas envie. Puis je n’ai pas non plus envie de parler d’elle, à n’importe qui. Après tout, elle n’a pas n’importance. Par contre, quand tu me réponds, j’avoue que… bah je le savais, tu n’allais pas ne rien faire, et je ne m’attendais pas à ce que tu me dises que je t’ai sauvé de des années d’abstinence, donc… au fond, je le savais. Même si ouais, l’entendre ne me plait pas plus que ça… Viens on parle pas de nos plans cul. Tu sembles lire dans mes pensées en détournant la discussion sur le dessert.
- Ouais, vas y, j’ai encore faim en plus…
Alors on enchaine avec les brochettes de chamallows grillés… j’en mange jamais, beaucoup trop sucré pour moi, mais dans mon état, ça semble être la chose la plus savoureuse qui soit ! Puis en l’entendant parler boulot, forcement ça me parle aussi.
- Si tu veux vraiment faire une association feu de camp, les chamallow grillés vont bien avec les bananes flambées ! Donc… des shots à base de rhum, banane, chocolat, et chamallow. Rhum infusé… liqueurs… le bord du shot en chocolat… putain j’ai trop envie de tester !
J’suis presque dégouté qu’on soit ici d’un coup, mais le gout du premier chamallow dans ma bouche me ramène vite à la réalité. En tout cas, nos deux idées vont bien ensemble, j’vois que c’est super fluide quand on y pense.
- On ajoute les tests à quand j’viendrai pour ton cocktail !
Je finis ma brochette, et m’essuie la bouche pour retirer le sucre. Ça colle à mort ce truc ! En tout cas, j’ai bien mangé, j’ai bien bu, j’ai bien fumé… j’suis totalement à l’ouest, mais j’aime bien.
- J’vais aller m’allonger, j’suis ko
Que je lui dis, me relevant, direction la tente qu’on a monté quelques heures plus tôt.
- Bonne nuit, Finn
Je lui souris. Un sourire sincère en plus, cette fois ! Et j’vais dans la tente, retirer mes vêtements de la journée, enfilant un boxer et un t-shirt propre pour la nuit. J’sais pas si je vais avoir froid ou pas, j’dors jamais dehors… dans le doute, j’ai pris de quoi me couvrir. J’m’allonge à l’intérieur, et… bizarrement on est pas si mal que ça ! Bon après, j’suis allongé par dessus le sac de couchage, ça fait de l’épaisseur en plus. Et j’sais pas si c’est parce que j’suis à l’envers, mais j’ai même pas froid ! Alors je m’allonge, bras derrière la tête, et fermant les yeux. J’suis bien, là, bercé par le crépitement du feu, et les bruits alentours. J’dors pas, mais j’suis détendu, et j’en profite.
- Tu viens pas te coucher ?
J’sais même pas pourquoi je lui demande ça. Après tout, il fait ce qu’il veut.
Cet océan de passion qui déferle dans mes veines, qui cause ma déraison, ma déroute, ma déveine. Doucement j'y plongerai, sans qu'une main me retienne. Lentement je m'y noierai, sans qu'un remord ne me vienne.