Re: (hot) maybe this was meant to be ⊹ jaycee&aidan

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you found me when no one else was lookin, How did you know just where I would be ?

Je ne savais pas si Jaycee avait déjà réfléchi auparavant au fait que je prenne sa virginité. Je pense à l’heure actuelle, même si c’est de façon lente et assez désordonnée, qu’elle a agi sur le coup de l’impulsion. Après, je ne suis pas contre, mais ça me faisait bizarre puisque c’était quand même ma meilleure amie. Je restais cependant fidèle à moi-même et je faisais attention à ce qu’elle souhaitait. Je ne voulais pas la mettre mal à l’aise, pousser les choses trop rapidement. Je voulais vraiment y aller pas à pas, bien que je sois bourré et que je n’aie plus beaucoup de notions objectives maintenant. Je savais pour sûr que j’adorais mes lèvres contre les siennes et mon corps contre le sien. Son regard également me faisait fondre et ça me donnait encore plus envie de continuer. Une fois sa robe enlevée, j’avais la vision de son ensemble de sous-vêtements et c’était juste divin. Je n’aurai pas le plaisir de le voir pendant longtemps mais cette simple vision me suffisait pour monter la chaleur encore un cran au-dessus. Puis on s’allongeait de nouveau, reprenant les baisers où ils s’en étaient arrêtés. Ayant fait abstraction de tout le reste, j’avais oublié la lumière et ça me revenait en tête quand Jaycee en fit allusion. Pour combler ses désirs, je l’éteignais avant de revenir sur elle, attiré comme un aimant à ses lèvres. Cependant, je ne voulais pas être bourrin dans mes gestes et je lui demandais la permission de retirer son soutien-gorge, préférant savoir si elle était prête ou pas. Je crève de chaud…retire moi ça… Je souriais alors en coin avant de la laisser baisser ses bretelles. Je m’occupais donc de dégrafer ce sous-vêtement qui était à présent de trop. Pendant que je m’afférais à cette tâche, elle s’entreprit alors de me déshabiller, ce qui me faisait plaisir. Certes, elle était un peu maladroite mais c’était dû au fait qu’elle n’utilise qu’une main. Je tentais alors de la guider. Utilise ton autre main, tes cheveux ne me gênent plus maintenant. Je retirais alors son soutien-gorge que je jetais par terre. Je me mettais à l’embrasser dans le cou alors que mes mains, de nouveau libres, se mettaient à caresser ses flancs, puis doucement, j’en passais une sur sa poitrine. Certes, elle n’avait pas de gros seins mais ils étaient quand même plutôt bien et j’appréciais ce que je touchais…

Ça me fit légèrement sourire qu’Aidan me demande presque la permission de retirer mon soutien-gorge. Il essayait de maîtriser chaque geste qu’il faisait, chaque caresse mais peu importe où elles étaient, et comment il les faisait, je les trouvais toutes absolument exquises. Après tout, c’était logique qu’il puisse me déshabiller, puisque je lui avais demandé de me faire l’amour, non ? Et c’était aussi pour ça que je lui avais demandé d’éteindre la lumière, afin qu’il puisse me déshabiller sans que je me sente gênée, même si…la gêne était toujours là. Je détestais mon corps, même si je ne le montrais pas en me cachant sous des vêtements trop grands comme beaucoup de femmes faisaient. J’étais une fille de très coquette, j’aimais beaucoup prendre soin de moi et de mon corps. La boulimie avait abîmé ma taille et j’étais un peu trop maigre aujourd’hui, alors que j’avais plus de belles formes lorsque j’étais adolescente. Mais ma poitrine était peut-être mon plus gros complexe : comme toutes les filles qui avaient un petit tour de poitrine, j’aurais aimé en avoir des un peu plus gros. Enfin, ça n’était pas pour ça que je ne plaisais pas au garçon, et Dmitri était le meilleur exemple pour illustrer ça. J’essayais quand même de ravaler ma gêne, essayant de me répéter dans ma tête que j’étais avec Aidan, pas avec n’importe qui et que jamais il ne s’amuserait à se moquer de moi. Et je pouvais penser ce que je voulais, je sentais de toute manière que je ne le laissais pas indifférent, sinon nous ne serions pas à ce stade aujourd’hui, c’était évident. Pendant qu’il dégrafait mon soutien-gorge, je m’étais redressée légèrement, glissant mes mains le long de son torse et de son ventre dans le but de lui déboutonner son jean. Sauf que, tenant mes cheveux d’une main, j’avais un peu du mal à y arriver et Aidan réagit, sans se moquer, juste en me disant calmement, Utilise ton autre main, tes cheveux ne me gênent plus maintenant. Je me mordais la lèvre et j’hochais la tête, attendant qu’il me retire entièrement mon sous-vêtement pour amener mes deux mains à son jean. Je fermais les yeux en sentant ses mains se balader à nouveau sur mon corps, frissonnant fortement en lâchant même un léger soupire, totalement déconcentrée au point que je n’arrivais même pas à bouger mes doigts pour m’occuper du bouton de son pantalon. Aucun homme ne m’avait jamais touché comme ça, et c’était tellement agréable. Penchant un peu plus la tête en arrière pour l’encourager à continuer ses baisers, je me décidais au bout de quelques minutes à bouger enfin, défaisant son jean que je baissais doucement le long de ses cuisses, passant mes mains sur ses fesses au passage. Ma respiration se faisait déjà un peu plus rapide, et je m’inquiétais de ne pas savoir quoi faire d’autre : et si il n’appréciait pas ce moment parce que j’étais trop nulle ? Je me posais vraiment beaucoup trop de questions.

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Je n’avais jamais fait l’amour à une vierge, sauf lors de ma première fois mais je l’étais également donc je n’étais pas aussi « expérimenté ». Ce soir, c’était excitant parce qu’on prenait le temps qu’il fallait et je ne pouvais pas m’empêcher de garder mes lèvres près des siennes. J’avais cette envie constante de l’embrasser et je me faisais un plaisir de l’assouvir. Je me rendais compte qu’elle aussi était dans le même cas puisqu’elle revenait à chaque fois pour s’amuser avec mes lèvres. Enfin, vu que j’étais celui qui avait de l’expérience, je voulais m’assurer qu’à chaque étape qu’on franchissait, elle était sur la même longueur d’ondes. Non pas que je pense qu’elle puisse se rétracter au point où on en est mais puisque je n’avais pas l’habitude, j’essayais de ne pas aller trop vite. Je m’occupais de son soutien-gorge et elle décidait de prendre en charge mon jeans. Du coup, quand j’ai vu qu’elle avait du mal à une main puisqu’elle tenait ses cheveux, je lui disais qu’elle pouvait prendre les deux mains à présent, son soutien-gorge n’étant plus un souci. Puisqu’elle avait une occupation, je continuais de l’embrasser, dans le cou cette fois. Mes mains, quant à elles, devenaient baladeuses et l’une d’elle trouva sa place au niveau de ses seins. Je commençais alors à m’occuper d’eux et je voyais bien que ça donnait l’effet escompté. Après plusieurs minutes, elle réussissait enfin à déboutonner mon jeans –je suspectais en fait qu’elle appréciait mes mains baladeuses– et elle me le baissait. Je m’occupais de l’enlever entièrement, le déposant au pied de mon lit et j’en profitais pour retirer également mes chaussettes. J’étais à présent habillé que d’un boxer qui, visiblement, n’était plus suffisant pour cacher mon attirance pour Jaycee et mon envie d’aller encore plus loin. Je me remettais sur elle, les baisers reprenaient alors encore plus fougueux que précédemment. Tu voudras te mettre sous la couverture ? Je savais bien qu’elle était gênée rien que par le fait que la lumière devait être éteinte et du coup, je lui proposais de se mettre sous la couverture afin qu’elle soit d’autant plus à l’aise. En attendant sa réponse, je m’occupais de retirer ses bas, prenant le temps de longer ses jambes de mes mains. L’une… puis l’autre. Et on en était au même niveau. Plus qu’un seul bout de tissu sur le dos. J’essayais de la mettre le plus à l’aise possible en étant doux dans mes gestes.

J’avais déjà été jusqu’aux préliminaires avec Dmitri. Mais à partir du moment où il commençait à me déshabiller un peu trop, ou à partir du moment où il commençait à un peu trop me toucher, je l’avais toujours arrêté. Aujourd’hui, je me demandais pourquoi j’y arrivais avec Aidan, alors que je n’avais pas réussi avec mon petit ami de l’époque. Quelle était la différence au juste ? Le fait que j’avais un peu trop bu aidait peut-être, mais au fond, je sentais qu’il n’y avait pas que les effets de l’alcool. Car peut-être que j’étais saoule au point de vouloir l’embrasser comme une petite fille comme nous faisions tout à l’heure, mais là ça devenait beaucoup plus sérieux. J’étais à moitié nue, et lui aussi, et nous étions prêts à faire l’amour. Et je ne pensais pas être saoule au point d’être totalement inconsciente de la situation. J’essayais cependant de me poser le moins de questions possible, me laissant complètement aller sur le moment. Je n’avais pas réussi à cacher le plaisir que me procuraient ses caresses à ma poitrine, et jamais je n’aurais cru que de simples caresses à cette partie de mon corps pourraient me faire autant de bien. C’était donc ça, le plaisir dont me parlait Dmitri quand il me disait que je ratais quelque chose en ne couchant pas avec lui ? Est-ce qu’il pouvait y avoir encore mieux que la sensation de ces caresses ? Si c’était le cas, alors j’avais juste hâte de continuer et d’aller plus loin, car je crois que je ne m’étais jamais sentie aussi bien de toute ma vie. Alors que j’arrivais enfin à baisser son jean, je le regardais le retirer entièrement, me mordant la lèvre en l'observant de la tête aux pieds. Je sentais une nouvelle bouffée de chaleur m’envahir, me surprenant à repenser une nouvelle fois qu’il était même plus que beau. Mon meilleur ami était un véritable canon. Comment est-ce que j’avais fait pour ne pas le voir avant ? Une fois en boxer, Aidan se repencha vers moi, et attrapa mes lèvres avec fougue. Je glissais mes mains dans sa nuque, soulevant mon buste pour coller ma poitrine à son torse. Je brûlais d’impatience. Tu voudras te mettre sous la couverture ? Je me mordais la lèvre, hésitant quelques secondes : je mourrais déjà de chaud, alors ça risquait d’être encore pire sous la couette, non ? Cependant…j’aimais l’idée d’avoir encore plus chaud, ça rendait le moment presque plus…sensuel. Pendant que je réfléchissais, je le regardais se redresser, attrapant mes jambes pour retirer mes bas lentement. C’était un véritable supplice, et je sentais l’envie grandir encore et encore au fur et à mesure que les secondes passaient. Une fois mes bas retirés, je me redressais et je pliais mes genoux pour me glisser sous la couette, un léger sourire sur les lèvres. Mon cœur battait très, très fort et j’attendais qu’il se remette sur moi sous la couette pour l’embrasser une énième fois. Je glissais mes mains sur son torse, avant de les laisser tomber sur ses cuisses, un peu hésitante. Je séparais nos lèvres pour murmurer contre celles-ci, « Si je fais mal les choses…dis le moi hein… » Je souris timidement et je glissais une main entre ses cuisses par-dessus son boxer, continuant de le regarder, « J’veux que tu te sentes aussi bien que moi.. » Je me redressais pour déposer des baisers sur son torse en continuant mes caresses hésitantes. J'avais de plus en plus peur, j'étais de plus en plus nerveuse, mais je me sentais paradoxalement terriblement bien.

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Je ne savais pas jusqu’où elle avait été avec ses exs mais ça n’avait pas vraiment d’importance. Ce soir, c’était juste elle et moi. Je ne savais pas si l’attirance que j’avais en ce moment pour Jaycee était due à l’alcool ou si c’était depuis un moment. Je savais qu’avant, quand on dormait ensemble, je ne ressentais rien de spécial mais… Je ne sais pas. C’était peut-être l’alcool. Mais je n’étais pas persuadé à cent pour cent. Rien qu’en repensant au baiser qu’on avait échangé samedi soir, je savais que ça ne m’avait pas déplu. Et en entamant le sujet ce soir, ça nous avait amené à maintenant : j’allais lui faire l’amour. C’était un moment important pour elle et quelque part, important pour moi aussi. Ce n’était pas n’importe quoi, j’allais lui prendre sa virginité, chose qu’elle préservait depuis toujours. Mes mains parcouraient son corps, la moindre parcelle de peau. Je voulais lui faire ressentir des choses que, je pense, elle n’avait jamais ressenti. Le pantalon était enfin retiré. Je lui proposais alors si elle voulait passer sous la couverture puisqu’on était de plus en plus dénudés. En attendant sa réponse, je prenais le temps de retirer ses bas, caressant sa peau par la même occasion. Elle se mettait finalement sous la couverture et je la suivais en dessous, me remettant sur elle pour reprendre les baisers. Ses mains retrouvaient ma peau, tout comme les miennes sur son corps. Si je fais mal les choses…dis le moi hein… Je ne comprenais pas au début où elle voulait en venir jusqu’à ce que sa main se retrouve sur la bosse déjà formée sous mon boxer. Non mais t’es pas oblig…ée… Je soupirais, appréciant alors cette caresse. Alors je lui rendais son regard, un sourire en prime avant de l’embrasser. J’veux que tu te sentes aussi bien que moi.. Elle posait des baisers sur mon torse et moi, je me contentais d’apprécier ce qui se passait. Ma respiration devenait forte, preuve de la montée du désir en moi. Il faisait vraiment chaud en plus, et c’était pas prêt de changer. Du coup, je me remettais à appliquer des caresses sur sa poitrine, pour ne pas être le seul à me sentir bien à ce moment précis. Je ne voulais pas non plus aller trop vite, je devais refreiner mes ardeurs qui devenaient de plus en plus incontrôlables.

C’était ce que je craignais : il crevait de chaud sous cette couette. Nous n’avions encore rien fait de concrets, et j’étais déjà vraiment, morte de chaud. Sauf que cette fois, je ne pouvais pas me plaindre que c’était ma robe qui me donnait cette impression de bouffées de chaleur à répétition. Et je ne pouvais plus mettre ça sous le coup de l’alcool. C’était indéniable que c’était ses caresses qui me faisaient cet effet. Et pas seulement que les caresses, tout en fait. Lui sur moi, lui en boxer, ses lèvres contre les miennes, nos respirations, notre impatience, l’obscurité de la chambre mêlée à la musique. Nous n’avions même pas commencé, que je trouvais cette nuit déjà parfaite. Pourtant je ne pouvais pas crier victoire tout de suite : et si ça se passait mal après, quand les choses sérieuses aller commencer ? Et si j’avais tellement mal que je voudrais arrêter ? Il y avait peur de chance à ça, je boulonnais sur place, je bouillonnais d’envie et même si je me sentais un peu gênée dans mes gestes, j’étais en confiance avec lui. Et je ne voulais pas qu’il garde un mauvais souvenir de cette nuit, qu’il ait à tout faire et tout ça. Il fallait que j’essaie de faire quelque chose, et que je ne reste pas droite comme un piquet à attendre que ça se fasse. Je préférais quand même le prévenir, lui disant que si je faisais quelque chose de travers, il fallait me le dire. C’est vrai, j’étais une éternelle gaffeuse, alors on ne sait jamais, j’étais capable de tout gâcher. Je glissais alors mes mains le long de son corps jusque ses cuisses, le regardant, nerveuse. Non mais t’es pas oblig…ée… Je me mordais la lèvre, continuant mes caresses : non, je n’étais pas obligée. Mais on faisait l’amour à deux, non ? Alors il fallait qu’on éprouve du plaisir tous les deux. Et je sentais mon cœur battre encore plus fort en l’entendant respirer plus rapidement, presque soulagée que mes caresses ne le laissaient pas indifférent. Ça n’était pas si difficile que ça, après tout. Je fermais les yeux lorsque je ressentais ses mains à ma poitrine, ayant de nouveau chaud. Je lâchais un léger soupire, puis un deuxième avant de prendre une de ses mains qui se baladait sur ma poitrine, pour la diriger au bas de mon ventre. « J’en peux plus d’attendre.. », soufflais-je timidement en le regardant. Est-ce que je venais de l’autoriser à passer encore à une étape supérieure ? Oui. Est-ce que je regrettais ? Non. C’était vrai, j’avais tellement chaud, et je n’en pouvais vraiment plus d’attendre et si nous attentions trop, j’allais penser et si je pensais trop, j’allais prendre peur et j’allais lui demander d’arrêter, et je voulais tout sauf arrêter.

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Il avait beau faire chaud, je n’en tenais presque pas compte tellement j’étais absorbé par le moment que Jaycee et moi étions en train de passer. J’aurais jamais cru qu’un jour, elle et moi… enfin, qu’on irait jusque-là. Même si c’était un canon, je ne pensais vraiment pas que passer à l’acte ensemble ne se ferait. A vrai dire, je n’y avais même pas pensé. Ça semble tellement… normal. Quand je regarde comment on est tous les deux maintenant, ouais, ça me semble normal. C’est mal de penser ça ? Je n’espère pas. Et puis de toute façon, rien ne pouvait m’y empêcher. Le truc, c’est que je ne me sentais pas à la hauteur et je voulais que ça soit parfait. Alors je n’entreprenais pas grand-chose, j’attendais que ça soit elle puisque j’allais à son rythme. Du coup, j’étais assez étonné quand je l’ai vue entreprenante en posant sa main entre mes cuisses. Forcément, je voulais lui rendre la chose en m’occupant de caresser son corps, plus particulièrement sa poitrine. Entendant ses soupirs, je savais qu’elle appréciait ça et ça ne faisait que me conforter dans l’idée que je m’y prenais bien. Mais au bout d’un moment, elle attrapa ma main et la mit plus bas sur son corps, au bas de son ventre en ajoutant : J’en peux plus d’attendre.. Je prenais ça pour une invitation. Après tout, je voulais aussi lui faire plaisir alors je suivais ses volontés. Le sourire aux lèvres et après lui avoir donné un dernier baiser sur ses lèvres, je m’engouffrais sous la couverture pour m’occuper d’elle. J’étais dans le noir mais je pouvais savoir ce que je faisais, voir où j’allais. Alors doucement, je lui retirais le dernier sous-vêtement qu’elle portait et elle était à présent nue. J’étais alors pris d’une bouffée de chaleur mais c’était l’excitation du moment, donc je continuais dans ma lancée. J’écartais doucement ses jambes, posant l’une et l’autre sur chacune de mes épaules afin qu’elle soit le mieux possible. J’approchais alors mon visage de ce qui serait sa source de plaisir et je m’y appliquais pour qu’elle ait le plus de sensation possible. Je cessais de réfléchir et j’agissais. Tout ce qui m’importait ce soir, c’était rendre cette soirée spéciale pour elle, au plus possible, en faisant abstraction de notre niveau d’ébriété.

J’avais du mal à y croire : est-ce que j’étais en train de lui en demander plus ? Moi qui avait une légère boule au ventre à l’idée d’aller plus loin, pourquoi est-ce que j’accélérais les choses ? Encore une fois, la question était : est-ce que c’était l’alcool qui faisait ça ? Est-ce que l’alcool faussait mon jugement au point j’accélérais tout ? Est-ce que je brûlais trop les étapes ? Peut-être que ça allait me jouer des tours ? Mais j’avais l’impression que ça faisait une éternité que nous étions là, à nous embrasser et, accessoirement, à nous caresser. Je ne disais pas que c’était désagréable, loin de là. C’était très, très agréable mais j’avais envie de beaucoup plus maintenant. Et cela ne sembla même pas étonner mon meilleur ami qui, le sourire aux lèvres, m’embrassa doucement avant de disparaître sous la couette. Je fronçais les sourcils, sans vraiment comprendre. « Mh…Aidan ? », soufflais-je en me redressant sur mes coudes, regardant la couette en attendant une réponse de sa part. Je me mordais la lèvre en le sentant baisser ma petite culotte, et mon cœur faire un bond dans ma poitrine aussi. Je redressais un peu le bassin pour l’aider, sans pour autant comprendre ce qu’il fichait sous cette couette. Okay, j’étais sans expérience, mais je n’en restais pas moins totalement naïve, et je connaissais quelques trucs à propos de sexe. Enfin, quelques trucs, mais rien qui m’aidait à comprendre ce qui se passait. Tout ce que je me disais, c’était qu’Aidan devait avoir sacrément chaud là-dessous. J’entrouvrais la bouche, allant lui demander une nouvelle fois ce qu’il fichait, jusqu’à ce que je le sente écarter doucement mes jambes. Je me mordais la lèvre, regardant fixement la couette – même si je ne voyais pas à travers, je n’avais pas des yeux rayons X – avant de fermer les yeux instinctivement lorsqu’il commença. Moi qui trouvais que les caresses étaient un délice, je ne pouvais même pas trouver de mot pour décrire le plaisir que me procurait ce qu’il était en train de faire. Je me mordais la joue plusieurs fois pour m’empêcher de soupirer, jusqu’à ce que ça devienne impossible, lâchant un long soupir de soulagement. Je crispais mes doigts sur les draps, tandis que ma respiration s’accélérait petit à petit, pour se transformer en gémissements. Je penchais légèrement la tête en arrière, n’arrivant pas à calmer ma respiration alors que je sentais mes cuisses trembler légèrement. J’aurais eu envie de lui dire quelque chose, de lui expliquer à quel point c’était bon, mais je n’arrivais pas à trouver mes mots, me contentant de profiter un maximum de ce petit plaisir qu’il m’offrait.

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J’avais encore du mal à croire ce que j’étais en train de faire et l’alcool n’aidant pas, je continuais dans la lancée. On n’était qu’aux préliminaires mais je sentais que j’étais le seul à avoir été jusque-là. Enfin, maintenant, c’était une certitude vu l’endroit où j’allais. En effet, après m’avoir dit qu’elle en pouvait plus d’attendre, j’avais eu une idée qui pourrait forcément lui plaire. Le fait qu’elle ait mis ma main dans le bas de son ventre voulait tout dire. Du coup, c’était en souriant que je me glissais sous la couverture, la laissant interrogative. Enfin, je me doutais qu’elle s’était renseignée sur quelques pratiques sexuelles donc elle devrait assez vite comprendre ce que j’allais faire. Mh…Aidan ? Sous la couverture, je la mettais en condition en enlevant dans un premier temps sa culotte. Je souriais alors qu’elle n’avait l’air de ne rien se douter. Chuuut… J’écartais ses jambes de part et d’autre de ma tête et les choses sérieuses commençaient. Je me rendais compte à ce moment-là qu’elle avait envie depuis un moment mais je continuais. Au bout d’un moment, je l’entendais soupirer à travers la couverture, ce qui me donnait encore plus envie de continuer. Les doigts se crispaient dans les draps et les soupirs se transformaient en gémissements. Je me contentais de jouer qu’avec ma langue, puisque je ne voulais pas précipiter les choses. Du coup, je continuais, encore et encore, jusqu’à ce que je me rende compte qu’elle était prête pour passer à la dernière étape. Ce n’était qu’une fois qu’elle a atteint le sommet du plaisir que je me suis mis à la rejoindre. Respirant de nouveau normalement l’air de la pièce, je me remettais doucement à l’embrasser, caressant sa joue par la même occasion. Tu es prête ? Bien entendu, elle savait de quoi je parlais. Je me tournais pour prendre un préservatif dans le tiroir de ma table de chevet et je me remettais face à Jaycee. Je la regardais pour savoir ce qu’il allait se passer. Je commençais légèrement à stresser. Et si elle n’aimait pas ? Et si je m’y prenais comme un pied ? Ou pire encore, et si je lui faisais mal ? Tant de questions, et une seule façon de le savoir. Je pourrais dire de tout arrêter mais le fait est que j’ai pas envie. J’en ai trop envie pour me stopper maintenant. Ca y est, on y était et… Je n’attendais que son approbation pour mettre le préservatif et lui faire l’amour.

C’était Aidan. C’était Aidan qui était sous les draps, entre mes cuisses en train de…me faire un truc qui me faisait sacrément du bien. C’était la pensée qui tournait en boucle dans ma tête, alors que je me répétais cette même pensée encore et encore. C’était vraiment dingue : Aidan, mon meilleur ami, le petit garçon que j’avais martyrisé toute notre enfance était en train de me donner du plaisir. Soudainement, je me mettais à imaginer la réaction des personnes qui nous connaissaient en sachant ce qui était en train de se passer. Il ne fallait absolument pas qu’ils sachent, il ne fallait surtout pas qu’on en parle au risque de tout gâcher définitivement. C’est vrai, peut-être que le lendemain, nous n’allions nous souvenir de rien. Dans un sens, ça m’aurait arrangé, qu’on ne se rappelle de rien le lendemain. Mais d’un autre…ça me dérangeait. Car la manière dont je voyais Aidan cette nuit était loin d’être désagréable. Il prenait soin de moi, faisait attention à moi et me donnait du plaisir. Il faisait tout ce que j’avais tout rêvé qu’un homme me fasse. Redressée légèrement sur mes coudes, je regardais la couette sous laquelle Aidan était caché, s’occupant de faire ce qu’il avait à faire alors que j’avais beaucoup de mal à cacher mes réactions. Au bout d’un moment, il finit par sortir la tête de la couette, alors que je tentais désespérément de reprendre mes esprits, toute chamboulée par ce qu’il venait de se passer. Respirant toujours fortement, je lui souris et je passais ma main de son front jusque dans ses cheveux. Il était incroyable, et j’étais certaine que je n’aurais pas pu rêver mieux. Je fermais les yeux, prolongeant son baiser avec douceur avant qu’il ne murmure, Tu es prête ? Je me mordais la lèvre et j’ouvrais les yeux pour le regarder, sentant mon cœur s’emballer d’un coup. Pendant un quart de secondes, prise de panique, j’eus envie de lui dire que finalement, nous devrions peut-être en rester là mais…je ne pouvais pas, parce que j’avais beaucoup trop envie de lui. Je le regardais prendre le préservatif, et je pris une grande inspiration avant de lui murmurer, « Je suis prête… » Je souris timidement et je passais mes doigts dans mes cheveux, crevant toujours de chaud. Je me rallongeais correctement en posant mes mains sur mon ventre, levant mon pied pour le passer le long de son torse en riant un peu, ajoutant, « Allez, avant qu’on refroidisse… » Allez Jaycee, courage. Je savais à l’avance que ça risquait de faire mal au début, mais Aidan m’avait bien prouvé que ça en valait largement le coup.

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On en avait fait du chemin depuis qu’on se connaissait. On était au départ des enfants qui étaient incompris l’un de l’autre, surtout moi qui étais incompris de Jaycee. Puis elle m’a confié son secret et on est devenu petit à petit des meilleurs amis. Pendant l’adolescence, on était super proche mais rien ne semblait nous mener à ce qu’on était en train de vivre en ce moment. Ce n’était que des préliminaires mais c’était tellement chaud ! Mais bon, je ne voulais pas m’arrêter là, je voulais aller jusqu’au bout et j’espère que c’est toujours le cas de Jaycee. Je ne pensais pas aux conséquences que ça pouvait avoir. Pourquoi y penser alors qu’on passait un bon moment ? Ce ne serait que gâcher tout après tout. J’espère réellement que j’aurai encore des souvenirs de cette nuit demain parce que je sais que c’est une soirée spéciale entre nous et pour rien au monde je voulais l’oublier. Une fois ma mission sous la couverture effectuée avec succès, je revenais sur terre. Allongé à côté d’elle, je m’approchais de son visage pour lui déposer un baiser pendant qu’elle reprenait ses esprits. Oh oui, j’avais vraiment réussi à lui faire tourner la tête ! Enfin, pour en revenir à ce qu’on faisait, je lui demandais si elle était prête pour la vraie étape de la soirée. Je me préparais en attrapant un préservatif alors qu’elle me répondait : Je suis prête… Elle s’allongeait, prête à ce que je vienne. Je me mis à sourire alors que son pied caressait mon torse, et en la regardant, je me rendais compte que je la dévorais du regard. Allez, avant qu’on refroidisse… Je me mis à rire ajoutant aussitôt : J’arrive, j’arrive ! J’enlevais mon boxer et, avec agilité, je mettais le préservatif en place. Je prenais une longue respiration et je me positionnais finalement au-dessus de Jaycee, continuant de la dévorer du regard. Je sais pas si c’est l’alcool mais je ne l’ai jamais vue aussi belle que ce soir, même si on ne voyait presque rien dans ma chambre. Je me répète mais tu me dis si quelque chose ne va pas, ok ? Je restais comme ça, au-dessus d’elle, pendant plusieurs instants. J’allais le faire, j’allais faire l’amour à ma meilleure amie et il me fallait juste quelques minutes pour assimiler la chose. Puis finalement, j’y allais, c’était parti. Doucement, j’entrais en elle, ne cessant de la regarder pour savoir si ça allait.

Pourquoi est-ce que j’avais l’impression que l’effet de l’alcool s’atténuait petit à petit ? Etait-ce parce que j’étais allongée et que donc, je n’avais plus la tête qui tournait ? De toute façon, que les effets de l’alcool s’atténuaient ou pas, qu’est-ce que ça changeait, franchement ? C’était un fait : j’avais envie d’Aidan, et maintenant, plus rien ne pouvait nous arrêter. Une fois que nous avions lancé la machine, c’était trop tard. Et nous l’avions lancé depuis un bon bout de temps maintenant. Le fait qu’il me demande une nouvelle fois si j’étais prête me fit sourire une énième fois, et j’essayais de calmer mon rythme cardiaque du mieux que je le pouvais. Comment relâcher la pression ? En faisant l’idiote ? C’est ça qui m’avait poussé à soulever mon pied, le passant doucement le long de son torse avec un léger sourire sur mes lèvres en lui demandant subtilement de se dépêcher. Son rire me faisait encore plus craquer, et je ne le quittais pas du regard : malgré qu’il fasse assez noir, j’arrivais à voir son visage parfaitement. J’arrive, j’arrive ! Je ris doucement et j’hochais la tête, sans le quitter du regard une seule seconde. Je me mordais la lèvre en le voyant retirer son boxer et mettre le préservatif, essayant de ne pas paniquer dans ma tête car tout ça devenait concret. Il finit par se remettre sur moi, et je glissais mes mains sur ses épaules doucement en relevant mes jambes autour de ses hanches. Je me répète mais tu me dis si quelque chose ne va pas, ok ? Je souris de plus belle, « T’en fais pas…tout est parfait… », murmurais-je doucement avant d’attraper ses lèvres. Je glissais mes mains sur sa taille, caressant sa peau du bout de mes ongles jusqu’à ce que je le sente rapprocher son bassin du mien. Je fermais les yeux en le sentant se rapprocher encore, et alors qu’il ne fit plus qu’un avec moi, je crispais mes doigts sur sa peau, essayant de cacher une légère grimace. Ça me faisait un peu mal, mais je m’attendais à pire. J’inspirais doucement et j’ouvrais les yeux, essayant de lui afficher un sourire rassurant, parce que j’avais l’impression qu’il avait plus besoin d’être rassuré que moi. Je décrispais mes doigts et je remontais une main sur sa joue, puis dans sa nuque pour approcher son visage du mien et attraper ses lèvres, murmurant contre celles-ci, « Allez… » Je descendais ma main libre le long de son dos jusque ses fesses : le plus dur était passé, je voulais juste qu’il continue maintenant pour pouvoir me libérer de la douleur une bonne fois pour toute.

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you found me when no one else was lookin, How did you know just where I would be ?

Pour une raison que j’ignorais, j’avais l’impression d’être plus que lucide, comme si l’alcool n’était plus dans mon organisme. Je mémorisais chacun des instants qu’on était en train de passer Jaycee et moi. Pour rien au monde je voulais les oublier et je m’en voudrai de n’avoir aucun souvenir de la première fois de ma meilleure amie. Je voulais faire en sorte que tout soit parfait pour elle, qu’il n’y ait aucun accro. Certes, je me doutais qu’elle sentirait une douleur, elle était normale pour la première fois. Mais en dépit de ça, je voulais qu’elle ait une bonne première expérience. Du coup, ça me mettait un peu la pression, sans pour autant que je le montre à la jolie brune dans mon lit. On arrivait encore à rigoler au point où on était. J’enfilais le préservatif après avoir enlevé mon boxer. C’est vraiment là que les choses devenaient sérieuses. Je me mettais sur elle, la position la plus simple pour une première fois et elle glissait naturellement ses mains sur mes épaules et écartait les jambes pour les enrouler autour de mes hanches. T’en fais pas…tout est parfait… Elle tentait de me rassurer puisque moi, dans l’optique de ne pas lui faire mal, je continuais de lui dire de m’arrêter si jamais il se passait quelque chose qui ne lui plaisait pas. Après qu’elle ait descendu ses mains sur le bas de mon dos, j’étais en elle et nous ne faisions qu’un. Je m’arrêtais, attendant de voir ce qu’elle avait à dire. J’avais bien remarqué la petite grimace discrète mais je n’en tenais pas compte. Puis recevant ses gestes doux, je souriais, rassuré que ça aille pour elle. Allez… disait-elle contre mes lèvres. Je capturais alors les siennes dans un baiser en commençant les premiers vas-et-viens qui étaient nécessaires. Je faisais en sorte que ça ne soit pas douloureux pour elle, mais c’était sans garantie. Je tentais de garder un rythme lent pour les premiers et, petit à petit, je tentais de légères accélérations, tout en restant sur mes gardes si elle préfère que je reste dans la lenteur. Dans tous les cas, je continuais de l’embrasser, mes lèvres ne voulant pas se défaire des siennes.

Beaucoup de filles regrettent leurs premières fois. Combien est-ce que j’avais entendu d’histoires à ce propos lorsque j’étais au lycée ? Toutes ses filles qui étaient fières de dire qu’elles avaient perdu leur virginité sur la banquette arrière d’une voiture avec un gars qu’elles avaient rencontré le soir même. Ou alors celles qui rendaient cette nuit idyllique, disant qu’elles n’avaient pas du tout eu mal, et qu’elles avaient fait l’amour à leur petit ami dans toutes les positions possibles et inimaginables. Je n’avais jamais vraiment su quoi penser de leur discours, et cette nuit, alors que je la vivais, je me rendais compte que toutes ses filles n’avaient vraiment rien compris. Que c’était pitoyable de partager ce genre de moment avec un inconnu qui ne voudrait que se vider un bon coup, et que c’était encore plus pitoyable de mentir en disant qu’elles n’ont pas eu mal ou qu’elles étaient direct des pros du sexe. C’était la douceur, et la fragilité du moment qui rendait cette nuit tout simplement unique. J’avais l’impression qu’il me regardait d’un nouvel œil, comme si il me voyait pour la première fois. Si au début de la soirée, nos baisers étaient passionnés, maintenant, nos baisers et nos gestes l’uns envers l’autre étaient mesurés et doux. Nos respirations étaient bruyantes, mais toujours aussi lentes et la musique continuait de tourner en fond. J’essayais de ne pas lui montrer que j’avais mal, mais la douleur était largement supportable. Il fallait juste que je m’y fasse, et que…je pratique un peu ? C’est pour ça que je lui souris, et qu’après l’avoir embrassé, je l’encourageais à commencer. Je glissais mes doigts dans ses cheveux alors qu’il m’embrassait, commençant de très lents mouvements qui me firent crisper une nouvelle fois mes doigts, mais cette fois, dans sa chevelure. Je lâchais ses lèvres pour laisser échapper un soupire, les retrouvant presque immédiatement en défaisant mes doigts d’entre ses mèches de cheveux. Plus il faisait des mouvements, moins je ressentais la douleur mais plus une vague de plaisir. Ça me pinçait encore un peu, mais ça n’était qu’infime comparé à ce que j’avais ressentie à la pénétration. Régulièrement, je lâchais ses lèvres pour soupirer, alors que mes soupires se transformaient petit à petit en gémissements que j’essayais au départ d’étouffer contre sa peau. Ça me gênait encore un peu de gémir aussi facilement, et face à lui en plus. Au bout d’un moment, pour éviter d’être passive, je me redressais sur mes coudes pour enfouir mon visage dans son cou, y déposant une multitude de baisers entre plusieurs gémissements. Je remontais mes lèvres jusque son oreille, dont j’attrapais le lobe avec mes dents doucement, un sourire taquin sur les lèvres. C’était officiel : je ne m’étais jamais sentie aussi bien de toute ma vie.

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you found me when no one else was lookin, How did you know just where I would be ?

Je ne pouvais pas prévoir ou même dire ce qu’elle pourrait ressentir, nous n’étions pas constitués de la même façon. Une première fois pour un garçon était beaucoup moins douloureuse que pour une fille. Alors forcément, même si je savais qu’elle pouvait ressentir de la douleur, de la gêne, je ne pouvais savoir pour sûr ce qu’elle ressentirait. Alors comme je ne savais pas, je m’assurais qu’elle me prévienne si jamais il y avait trop de douleur ou quelque chose qui ne lui plaisait pas. Mais visiblement, tout se passait bien pour Jaycee, qui ne ressentait que de petites douleurs gérables. Ça me rassurait, puisque je voulais que cette nuit soit parfaite pour elle. Une première fois avait différentes façons d’être parfaites. Et je remarquais, au fur et à mesure que la nuit s’écoulait, que j’avais un nouveau regarde sur elle, un regard que je n’avais encore jamais eu pour elle. Je ne la voyais pas comme ma meilleure amie, mais comme… comme une fille attirante, sexy, à qui je voulais plaire et faire plaisir. Et le fait que je sois le premier à lui faire l’amour me donnait la sensation d’être le seul qui puisse lui convenir, et cette sensation, je l’appréciais énormément. Je savais que j’avais de la valeur à ses yeux, j’étais son meilleur ami. Mais là, c’était différent… Je n’étais plus son meilleur ami, j’étais son premier et tout allait changer. Alors une fois que le plus dur était passé, je commençais alors à faire les vas-et-viens doucement. Je l’embrassais continuellement, de baisers doux mais langoureux alors qu’elle commençait doucement à soupirer. Les soupirs étaient visiblement une bonne chose puisqu’au bout d’un moment, ils se transformaient en gémissements de plaisir. Visiblement, elle appréciait le moment et commençait même à prendre des initiatives. Se mettant sur les coudes, elle s’amusait dans mon cou, jouant même avec mon lobe d’oreille. Je me mettais alors à rire puisque ça me chatouillait, en plus de m’exciter d’autant plus. Je prenais ça pour un signe que tout allait bien et je me mettais à accélérer le mouvement, l’incitant à avoir plus de plaisir. Le sourire aux lèvres, j’attrapais une de ses mains dans un moment de bonheur et j’entrelaçais nos doigts. Je me sentais vraiment bien là et je sentais vraiment que c’était réciproque, ce qui me faisait d’autant plus plaisir.