It's about you and me.
« Save me from myself... »
Do you wanna be my hero ?
Je la gardais dans mes bras, formant toujours une pression un peu plus forte au fil des minutes qui s'écoulaient. En premier lieu pour lui montrer qu'elle n'était pas seule et j'étais là. En deuxième pour la soutenir. Je la sentais peu à peu faiblir, pas dans le mauvais sens. Mais se vider tant pour une fois qu'elle perdait de ses forces au fur et à mesure. Alors je ne cessais en même temps de caresser délicatement ses cheveux, passant parfois l'une de mes mains dans son dos alors qu'elle sanglotait discrètement, sûrement gêner que je la vois pleurer. Alors que bien évidemment il n'y avait pas de quoi. Bien même si cela faisait que un mois qu'on se connaissait elle pouvait vraiment me faire voir tout ce qu'elle voulait d'elle. Etrangement même avec ce sit peu de temps passer ensemble j'avais l'impression de la connaître depuis déjà des années. Oui ça faisait sûrement phrase bateau, et pourtant c'était le cas. Comme si elle avait toujours été là. Bien sûr ce n'était pas comme Kaël la relation était tout autre. En réalité c'était davantage comme si il y avait un lien fraternel. On se cachait des tonnes de choses oui, mais il se passait des moments où on pourrait vraiment nous comparés comme des frères et sœurs. J'avais un instinct de protection que j'avais envers elle que je ne ressentais pour personne, mise à part Kael. Elle ne me dégoutait pas comme tous les autres qui m'entoure. Non c'était vraiment différent. Doucement je la sentais reprendre des forces. Ses pleures commençaient à cesser. Et ma poigne se faisait plus faible malgré que je ne me détachais pas d'elle. Comme depuis le début j'attendais qu'elle le fasse à elle. Je voulais rien couper qui pourrait la faire replonger dans ce mal. Alors je restais patient, puis fallait dire ce n'était pas ça qui allait me gêner. Au contraire ça me rassurait d'avoir pu la soulager. Puis ses mains se déposèrent de chaque coté de mon torse et me repoussa lentement. Je lâchais ma prise sur elle avant de sourire à son murmure, qui n'était là que pour masquer une soudaine timidité. "Une fois j'ai entendu dire que le plus beau visage d'une fille c'est quand elle pleure. " Je lui faisais un petit clin d'oeil. Et cette phrase était vraie d'ailleurs. Puis après un léger silence qui n'était pas pesant mais qui remettait en quelque sorte les choses en place je lui proposais "Tu dois être claquer non ? Si tu veux tu peux aller te reposer dans mon lit"