DISCLAIMER : Ce RP est incroyablement long, pardonnez m'en d'avance. (Et excusez-en également les fautes, je n'ai pas vraiment le courage ni le temps de me relire. )Je pense que dans peu de temps, mes sms auront l'effet escompté. Tiens ! Déjà, la salle commençait à accueillir de nouveaux invités, venus de nulle part, ou plutôt, de partout. Certes, ils ne sont pas costumés, eux ... Mais est-ce vraiment important ? Ou l'essentiel n'est-il pas que l'ambiance se réchauffe ?
Je lâche cependant un
Oups. à demi sincère à l'intention de mes interlocuteurs, parce que ce n'était peut être pas la meilleure des idées, que j'avais eu là ... Et puis ... Tout se met à défiler rapidement. Je vois deux silhouettes monter les marches et entrer dans la maison, et si ces personnes ne sont pas les seules à arriver à ce moment là, ce sont celles que tout le monde ne peut que remarquer : l'imbécile heureux et sa greluche avaient décidé de se joindre à nous. Merde. Je crois que j'avais omis que son numéro figurait aussi dans mon répertoire ... Je ne l'aurais jamais invité volontairement, pas avec ce qu'il a fait à Lexie. Non mais regardez les, à se tenir la main, comme deux écoliers ... Ils sont adorablement nauséabonds. Lançant un regard dur à
Lexie, histoire de dire "ça, je ne l'avais pas planifié", je croise les bras sur ma poitrine, prête à affronter l'opposition, si nécessaire. Depuis l'intervention de la swaggy bitch, je pense que tout le monde aura compris qu'il n'y a aucun amour de perdu entre moi et l'autre garce, et quelque chose me dit qu'elle allait justement venir me le réclamer, cet "amour". Qu'elle m'approche un peu, pour voir. Quel dommage qu'il n'y a pas un
sureau dans notre salle de réception dans lequel la jeter au moindre faux pas ! Après avoir marmonné quelque chose à son abruti
dentu sous sa barbe, la blonde se rapproche donc de nous, traînant
Collins derrière elle comme un vulgaire petit chihuahua ... Quel dommage que la fourrière ne s'occupe pas de chiens comme ceux là ! Elle me lance un sourire presque aussi faux que ses seins, avant de critiquer notre soirée. Une alpha typique, celle là, décidément ! Je ne sais vraiment pas ce qui me retient de la gifler.
- N'est-ce pas ? Peut être que si tu n'étais pas aussi occupée à te faire passer dessus comme une route archaïque, tu aurais pu nous aider à organiser une soirée avec un brin plus d'ambiance. Et je suis certaine que tu ne sais pas ce que ce mot veut dire, mais je ne te l'expliquerais pas pour autant : après avoir dépoussiéré ta féminité, je crois que ton dictionnaire a besoin d'un bon coup de plumeau. Si tu vois ce que je veux dire. Nous ne voudrions pas, après tout, que tu aies des toiles d'araignées dans le cerveau à défaut d'en avoir dans la culotte, ce serait regrettable. Je la regarde alors froidement, avant d'archer mes lèvres en un sourire presque aussi faux - mais pas tout à fait, il faut avoir un calibre d'égoïsme assez élevé pour y arriver aussi bien qu'elle ne le fait - que le sien.
Ah mais je vous souhaite tout le bonheur du monde le temps que votre ... machin dure. Je ne dirais pas "relation", non plus, parce que cela impliquerait qu'ils aient autre chose à faire ensemble que de se prendre sur le comptoir de la cuisine, et je ne suis pas sûre que l'un ou l'autre ait assez de jugeote pour entamer une conversation impliquant autre chose que le sexe ou d'autres obscénités de la langue. Ils partagent alors un nauséabond baiser, ce qui me coûte une simulation d'étouffement discrète tant la scène m'écoeure. Dire que les lèvres de l'autre se sont placées contre les miennes, il n'y a pas si longtemps ... Et maintenant, je me dis que sa tête est allée se fourrer entre les cuisses de cette cruche, et d'autres, encore ... Honnêtement, si je pouvais effacer ce baiser de mon passé, je crois que je le ferais sans hésiter et sans la moindre parcelle de remord. C'est alors que le crapaud de Thea se décida à apporter son élégance habituelle à nos festivités, avec un charmant "
Que la fête commence bitches youhou !" Et, sans que personne ne puisse faire quoi que ce soit, voilà qu'il s'était permis d'arroser la salle avec sa bouteille de champagne. Je n'ai jamais été très mathématicienne, mais je ferais bien une belle
division de Knox, à ce moment précis. Si je le pouvais, je crois même que je commencerais par ses yeux, ou alors sa
baguette maléfique ... À voir.
Inutile de dire que je suis furieuse, en tous les cas : je pense que c'est assez visible comme ça. Si j'étais un personnage de bande dessiné, mon visage serait certainement tout rouge, mes yeux, gigantesques, et mon gosier grand ouvert ... Mais heureusement pour moi, nous sommes dans la réalité, et je me contente d'être splendide, bien que trempée. Il faut dire que même aspergée de la tête aux pieds, j'aurais toujours plus d'élégance qu'une fille qui croit que porter une mini jupe, ça peut être considéré comme "se couvrir plus". Classique. Avant même que je n'aie le temps d'exploser, cependant, Collins se rapproche de moi. Si je recule par réflexe (pour lui faire comprendre que, contrairement à sa copine, j'avais un brin de plus d’exigences côté "garçons"), je n'échappe pas aux paroles toxiques qu'il vocifère en ma direction, avant de lancer une insulte aussi impressionnante que celle d'un gamin de cinq ans. S'il croit que la nudité m'effraie, il me connaît décidément très mal. Je connaissais les enjeux liés au port d'une robe aussi blanche et légère que celle de Marilyn, lorsque j'avais choisi ce costume ... Mais je savais pertinemment que je pourrais la porter, coûte que coûte, parce que mes seins ne tombent pas aussi bas que ceux de sa sorcière. Une chose est sûre : s'il y avait une chose
pour laquelle je serais prête à donner tout mon être, ma vie, mon identité, et tous mes bien matériaux, ce ne serait pas pour avoir la maturité de Knox. Loin de là.
Il n'empêche qu'ils ont bien réussi leur coup, ces deux là : j'avais commencé la soirée prête à me détendre et m'amuser, et me voilà enragée comme jamais je n'ai pu l'être auparavant. Non seulement cet idiot vient à notre soirée, il tente en plus de m'humilier et en profite en plus pour s'en prendre à mes amis et à leurs proches ? Et à d'autres victimes collatérales présentes dans les parages, par ailleurs ? C'est inadmissible, et il mériterait bien que je lui touche deux mots. Je m'avance pour aller remplacer sa "charmante" cavalière lorsque je me coupe dans mon élan, interrompue par un ... motard ? Je ne sais pas quel biker célèbre il a choisi comme déguisement, il aurait peut être dû imprimer son nom sur le dos de son blouson ... Toujours est-il que celui-ci pose sa main sur le bras de Collins, et qu'une certaine tension semble s'installer dans la salle. Je ne sais pas qui est ce mystérieux individu, sans doute l'un des confréristes, pour être arrivé déguisé comme il l'est ... Mais cela ne m'empêche pas de lui être quelque reconnaissante, au fond de moi-même. Il balance une phrase clichée à l'encontre de Collins ... Clichée, mais tout de même efficace, je suppose. Cet individu semble savoir ce qu'il fait. C'est alors qu'il s'approche de moi, à ma plus grande surprise, pour me la confier, sa veste de biker ... Et si j'avais été trop dépassée par les événements, auparavant, pour reconnaître le son de sa voix, les paroles qu'il me lancent me semblent étrangement familières, autant par leur sens que par leur intonation ... C'est alors que l'étranger retire son casque pour laisser place à un
beau gosse de sa mère ...
Snow, l'agaçant voisin de cinéma ? Je suis sur le cul, là. Il n'y a pas d'autres façons de le dire. Il me dépose un baiser sur la joue avant que je n'aie le temps de me remettre de ma surprise, de le voir, ici, et surtout, à la défense de mon honneur ... Et je ne dis pas que cela me fait tomber sous son charme, loin de là, hein, mais un instant, je me demande s'il n'y en avait pas plus à savoir au sujet de cet homme que notre première rencontre n'avait pas su me faire voir. Possible. Il lance alors une réplique cassante un Knox, et si j'apprécie toujours son aide, je pose une main sur son avant-bras gauche, disant calmement :
- Laisse. Je gère, t'en fais pas. Je le regarde alors d'un regard lourd qui voulait dire "ne te cause pas d'histoires, ça n'en vaut pas la peine. Je vais m'en occuper", avant d'ajouter, d'un ton à moitié plaisantin que
"Je suis déçue, je croyais que tu étais le motard incroyablement viril de l'autre jour ... Voilà tous mes fantasmes de brisés. Me retournant alors vers Knox, je n'ai pas le temps de faire quoi que ce soit qu'un bruit me fait sursauter et que je vois, incrédule, le poing de Lexie s'abattre de plein fouet dans le visage de Knox.
Aoutch. Je commente alors. Lexie lance alors un discours froid et moralisateur à Knox, et si mon intention précédente avait été de le prendre par la peau du cou et de le jeter dehors car son "invitation était accidentelle" en réalité, les mots de Lexie me semblent maintenant bien assez efficaces comme tels.
Cela ne change rien au fait que nous sommes le centre de l'attention de la salle. Je crois que j'ai plus fait parler de moi aujourd'hui que dans les douze derniers mois, et ça, c'est rarement une bonne chose ... Plaçant à nouveau mes deux bras sur ma poitrine, je déclare rapidement :
"Il n'y a rien à voir ici, mesdames et messieurs, retournez à vos occupations !" avant de prendre Lexie et Knox par le bras chacun et de les ramener vers Booth, RJ et Snow. Thea peut rester là où elle est (ou brûler en enfer, je ne suis pas une fille difficile), de toutes façons, elle n'a pas été la plus grande source de scandale, ce soir, et est donc une nuisance mineure face à son "chéri". Leur couple doit être brisé rapidement, en tous les cas, parce qu'ensemble, je n'ose pas imaginer les crasses qu'ils sont capables de faire tout le campus. Un salaud et une traînée ensemble, ce n'est jamais joli à voir.
- Ta copine peut rester, mais toi, tu pars. Maintenant. Je déclare donc froidement à l'intention de Knox, avant de demander à Lexie :
"Si tu veux bien m'accompagner en haut, histoire de nous remaquiller ..." et accessoirement, nous changer, évidemment. Je chuchote finalement à Snow, d'une voix un peu implorante :
"Et si toi, tu trouvais un moyen de mettre l'ambiance d'ici mon retour, je te promets que je te revaudrais ça." Je me surprends à être aussi naturelle avec lui, cette fois-ci ... Mais il faut bien gérer les priorités en premier, et me la jouer hautaine et inatteignable à ses yeux était loin de figurer au sommet de ma liste.
"Ah, et tu as intérêt à t'assurer qu'il parte avant que nous ne revenons, sinon ..." J'ajoute finalement en lançant un regard assassin à Knox, histoire de ne pas paraître trop sympathique non plus. Pour finir, je lance un regard noir à
Ocyllie pour la réflexion qu'elle vient de faire, au loin. Je ne sais pas si elle m'a vue, mais l'essentiel a été réglé. Une fois tout ceci fait, je me tourne à nouveau vers
Lexie afin de lui renouveler ma proposition :
- On monte ?