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    Re: stemma ✝ back to playing the crying game.

    Sam 10 Jan 2015 - 16:33
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    B. Stephen Smith
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    Résidence : Northeast, avec sa femme, Joyce.
    Mais de choix, ils n'en avaient au final, aucun. C'est ce que je pense afin de me rassurer lorsque je frappe à la porte de la chambre d'hôtel, peinant à rester debout.

    ***


    - Tout s'est bien passé ?

    Elle hoche de la tête, indication précieuse que les événements s'étaient déroulés comme prévu. Super. Pour le moment, tout va bien. Brandissant les clefs en l'air, je lui demande si elle voudrait bien me les confier, chose qui se produit, éventuellement. Puis, nous marchons jusqu'à la voiture. En silence. Je lui déclare rapidement que nous allons passer la nuit à Santa Monica et que le lendemain, je l'emmènerai à l'aéroport. Je lui demande de bien vouloir me faire confiance, de bien vouloir partir, l'espace de quelques jours. Je lui rappelle que c'est primordial et qu'il en va de sa survie. Puis, je me mets en route, Emma dans le siège du passager, pensive, le regard perdu par la fenêtre. La voir ainsi chamboulée me déconcentre et me perplexe ... Et pourtant, je ne peux pas retirer mon regard de la route, hélas.

    ***


    Nous arrivons finalement à l'Oceana Beach Club Hotel. J'arrête la voiture devant l'entrée du bâtiment avant de l'inviter à en sortir.

    - Je dois retourner chez Pedro et Flora, cela ne devrait pas prendre trop de temps. [...] Je suis désolé de t'abandonner ainsi mais malheureusement, je n'ai pas d'autre choix. [...] La réservation est au nom de Trevor. Pourquoi ? Parce qu'il faut toujours avoir un faux nom, mais que "James Dean" et "John Doe" sont tellement évidents qu'on se ferait retrouver en moins de deux. Autant avoir un nom peu commun afin de minimiser nos chances que nos traces soient retrouvées dans la neige. Façon de parler. Essaie de te prendre un billet d'avion, si tu peux. Le plus tôt serait le mieux. Et ne me dis pas où tu vas, que je ne sois pas tenté de te suivre ...

    Elle semble incertaine. Confuse. Elle n'a pas l'air de comprendre et, ça me fend le coeur de l'abandonner ainsi ... Et pourtant, je disparais dans la nuit, ayant remis la voiture en marche, en direction de l'appartement de mes alliés. Une autre erreur potentiellement fatale.
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    Re: stemma ✝ back to playing the crying game.

    Jeu 15 Jan 2015 - 20:47
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    Une autre erreur potentiellement fatale. Celle du stress, celle qui pourrait faire dire au garagiste qu'elle mentait, et pourtant elle s'en était bien sortit et pour cause, tout en hochant la tête, elle déposait les clés dans la main de Stephen qui lui avait demandé. « Oui, impeccable. » Pas un seul soupçon les concernant et c'était tant mieux. Marchant en silence près de son compagnon de route, elle l'écoutait sans piper mot. Avait-elle réellement le choix de toute façon? Elle en doutait fortement. Suivre son plan ou mourir, ça s'arrêtait là. Silencieuse tout le long de la route, elle ne savait quoi dire. En réalité elle n'avait rien à dire, elle n'était même plus maitre de sa vie, alors à quoi bon? Elle profitait simplement du calme de la voiture pour prendre des nouvelles de ses sœurs par textos, ne sait-on jamais, prenant bien le temps de leur raconter le plus gros bobard de la planète pour ne pas les inquiéter. La voiture s'arrêtait plus vite qu'elle n'aurait imaginé et sans poser de question, elle descendait de la voiture, pensant certainement qu'il allait garer le véhicule le temps qu'elle aille récupérer les clés de la chambre. Mais lorsque la porte claquait pour être refermée, la voix de Stephen s'élevait, lui annonçant qu'il retournait chez Pedro et Flora et qu'elle devait prendre un billet d'avion. Il n'avait pas d'autre choix qu'il lui disait. A croire que personne n'avait réellement de choix finalement. « Sois prudent. »

    Une prudence qui fut peut-être de mise, elle n'en savait rien. Tout ce qu'elle pouvait constater c'est qu'elle n'avait pas trouvé le sommeil lorsqu'on frappait à la porte, ou peut-être une heure par ci par là et qu'après avoir regardé discrètement par le judas de la porte, elle l'ouvrait et soutenait Stephen comme elle le pouvait. « Laisses-moi t'aider. Qu'est-ce qu'il s'est passé? » Refermant la porte derrière eux, elle tentait de ne pas paniquer. Rester calme.

    Re: stemma ✝ back to playing the crying game.

    Ven 16 Jan 2015 - 2:22
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    Rester calme. C'était ce que je m'étais efforcé de faire, après l'impact. C'était l'état que je m'étais imposé, malgré ma chute. Sois prudent. Ses mots résonnent dans mes oreilles comme un avertissement, un mauvais présage, à présent. Savait-elle ... Ne serait-ce qu'instinctivement ... Savait-elle ce qui m'attendait, dans l'antre du dragon ? Titubant hors de l'immeuble, j'avance aussi rapidement que je peux, tirant quelques balles derrière moi, presque à l'aveuglette. J'essaie de marcher avec hâte, malgré le sang qui coule, malgré la plaie, profonde, bien plus profonde qu'il ne serait recommandé (mais pas fatale, non plus), malgré les claquements enragés de chaussures à semelles derrière moi. Du coin de l'oeil, j'aperçois la voiture. Notre voiture. Celle qu'Emma vient de nous louer ... Et sans même y réfléchir à deux fois, voilà que je sermonne le peu de forces qu'il me reste afin de me précipiter en sa direction, malgré les coups de feux. Ouvrant violemment la portière, je me laisse tomber dans le siège du conducteur avant de claquer celle-ci derrière moi et de mettre la clé dans le contact. Puis, j'appuie sur la pédale ... Putain ... Démarre, démarre ... Putain de merde, mais démarre ! Dans le rétroviseur, des silhouettes à cagoules s'avancent, visant avec précision pour ce qui, très probablement, devrait être ma tête ... Putain de merde, mais démarre, bordel ! Et c'est alors que, comme par miracle, le moteur se met en marche. La voiture, elle, se met à bouger. Une balle est tirée. Elle transperce la vitre arrière, manquant de me faire exploser la cervelle à quelques centimètres près ... D'autres balles suivent, mais celles-ci ne me menacent pas de si près. Et voilà que je suis déjà loin devant eux, lancé dans une course poursuite ... Il va falloir que je ruse, à présent ...

    ***


    Toquant avec faiblesse, j'attends impatiemment qu'elle m'ouvre la porte. Pourquoi prend-elle autant de temps ... ? Je suis pratiquement convaincu que je suis devant la bonne porte ... Ma main s'appuie tant bien que mal contre mon flanc droit, afin de ralentir le saignement ... C'est un miracle que j'ai été capable de revenir jusqu'ici, sans perdre connaissance, mais je ne suis pas dupe et sais pour un fait que très bientôt, la perte de sang me fera tourner de la tête. Ma main s'agrippe malgré tout, à ce châle qu'Emma avait laissée derrière elle, sans s'en rendre compte, et qui m'avait permis de bander la blessure, ne serait-ce que temporairement ... Ayant utilisé les routes de la ville à mon avantage, j'étais rapidement parvenu à me retrouver dans un autre parking, où je peux finalement panser cette horrible plaie à l'aide de ma main ensanglantée et de sa jumelle, bien moins ensanglantée ... Et du châle, bien évidemment, ce châle à motifs vénitiens abandonnés, ce châle auquel je dois à présent ma survie, ce châle dont le sacrifice a été nécessaire pour m'empêcher de mourir ... L'idée de voler une autre voiture était tentante, à ce moment là, afin de minimiser les risques ... Puis, je me suis dit qu'une voiture volée serait probablement facilement retrouvée. Alors, tant pis. J'avais décidé de jouer à quitte ou double. Je m'étais décidé à conserver la même voiture, quitte à ce qu'ils me retrouvent, quitte à ce qu'ils me reconnaissent ... Quitte à ce qu'ils m'abattent. Puis, après une dernière prière, effectuée auprès du père, du fils et du saint esprit (Amen ...) j'avais appuyé sur la pédale une dernière fois, malgré la douleur à m'en faire grincer les dents ... Et voilà comment j'avais été capable de me retrouver ici.

    Proche d'elle ...

    Maintenant, si j'en ai envie, je peux m'évanouir, voire, même, mourir. Proche d'elle. Un lieu encore mieux que le Paradis ... Encore mieux que la sécurité ...

    Il est tard.

    Finalement, elle m'ouvre la porte. Ouf ... Elle ne dort pas. Calme, composée, elle semble désormais s'être adaptée (si ce n'est habituée), à cette nouvelle situation, supposément temporaire ... Est-ce donc ainsi que la tragédie est capable de nous transformer ? Est-ce donc là l'un des exemples à prendre pour expliquer les répercussions qu'un cataclysme pourrait avoir sur une vie ? Elle semble savoir quoi faire, comme si elle avait toujours fait partie de l'histoire, comme si elle avait toujours été au courant des risques, des enjeux potentiels, et des façons limitées dont l'histoire pourrait se terminer. Emma ... Je suis terriblement désolé de t'avoir entraînée dans tout ce merdier.

    Elle me demande de la laisser m'aider, de lui expliquer ce qu'il s'est passé ... Et si j'aurais bien envie de le faire, tout ce que je peux faire, actuellement, c'est penser à la douleur, grincer des dents, plisser des yeux, tituber. Je ne m'en rends pas compte, mais mon front est inondé de sueur. Encore un peu ... Mon pied se pose sur le sol à nouveau, péniblement.

    Au loin, je l'entends refermer la porte, à clé ...

    Le lit ... Le lit, il m'appelle, il m'attire, il me propose de me laisser ... Tomber ...

    Puis, je m'effondre au sol. Je m'aplatis de tout mon long. Le lit vibre, la salle commence à tourner ... Jusqu'à ce que tout se fonde en un halo de lumière qui, très rapidement, se transforme en une profonde obscurité. Est-ce donc ainsi que les choses se terminent ?
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    Re: stemma ✝ back to playing the crying game.

    Ven 16 Jan 2015 - 4:45
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    Est-ce donc ainsi que les choses se terminent ? Elle avait cru pouvoir le laisser seul, une seconde, peut-être deux. Juste assez de temps pour fermer la porte et revenir vers lui, l'aider, le supporter au moins jusqu'au lit et écouter ce qu'il s'était passé. Elle n'avait pas imaginé qu'il était blessé à ce point, qu'il avait besoin de soins immédiats. Juste le temps du cliquetis de la clé dans la serrure et voilà que Stephen s'écroulait littéralement sur le sol, perdant connaissance. « Non non non non, Stephen! Écoutes moi, restes avec moi. »  Il n'était pas mort, elle le savait mais si elle ne faisait rien ça serait le cas rapidement. Son rôle de médecin prenait le dessus et son calme olympien en était presque flippant. C'était presque une chance dans leur malheur qu'elle fasse ce métier. L'adrénaline dans son sang l'empêchait de paniquer tandis qu'elle observait son corps inanimé et qu'elle tirait des conclusions rapides. L'énergie qu'il lui restait lui permettait alors de trainer Stephen jusqu'au lit - bien incapable de le soulever tout le long du chemin, elle n'était pas assez forte pour cela - et de le monter dessus tant bien que mal. Une fois installé, elle s'empressait d'aller dans la salle de bain pour prendre des serviettes normalement propres, brandir la petite pharmacie et fouiller dans le mini bar à la recherche d'alcool. Pendant un instant son regard semblait être à la recherche de quelque chose. Il lui manquait un tuyau, souple, un fucking tuyau! C'est là que son regard se posait sur la machine à café. Elle le savait, il y avait ce qu'il fallait dans cette cafetière. Loin d'être difficile à démonter, elle attrapait vite le tuyau qui servirait de liaison entre lui et elle. Rassemblant toutes les affaires, elle fouillait alors dans le tiroir d'une des tables de nuit pour en sortir une paire de ciseaux et une épingle à nourrice qu'elle cassait de façon à avoir une pseudo aiguille. Tout allait très vite dans sa tête, peut-être trop vite et si elle était l'une des premières en tant que médecin a toujours faire attention à l'hygiène, elle n'en avait pas le temps aujourd'hui. Elle savait qu'elle ne pouvait pas emmener Stephen à l'hôpital, c'était trop risqué, elle devait donc se débrouiller toute seule et avec les moyens du bord.

    C'est pour cela qu'elle remplissait un verre d'alcool et qu'elle y plongeait ses ustensiles pour les désinfecter comme elle le pouvait notamment le fameux tuyau avant de se pencher sur la blessure de Stephen. Par chance la balle n'était pas loin et Emma avait réussi à l'attraper grâce aux pinces dans la pharmacie. Sans attendre une seconde de plus, elle avait saisi sa pseudo aiguille et la désinfectait avec le petit spray de la pharmacie avant de découper son propre pull pour y extirper un fil assez solide qu'elle plongeait aussi dans l'alcool. Ne perdant pas de temps, elle avait commencé à le recoudre comme elle le pouvait tout en restant concentrée. A vrai dire elle ne savait pas vraiment en combien de temps elle avait réussi à refermer sa blessure mais Stephen semblait toujours en vie et c'était le plus important. Elle avait fini de le soigner en ouvrant des compresses désinfectantes qu'elle avait directement scotchée sur sa blessure avec du sparadrap, souhaitant que cela suffirait pour éviter l'infection. La suite en revanche, c'était une autre paire de manche. Elle savait que sans apport sanguin, il n'avait quasiment aucune chance de survie mais pour cette fois, c'était quitte ou double. Soit son sang était compatible au sien et elle le sauvait, soit il ne l'était pas et cela ferait coaguler le sang de Stephen provoquant une mort certaine. Avait-elle vraiment le choix de toute façon? Soigneusement elle avait donc saisi deux des seringues libres dans la pharmacie, détachant les têtes de ses dernières pour les relier au tuyau de la cafetière, elle consolidait le tout avec du sparadrap, une nouvelle fois. Le stress commençait à la gagner tandis qu'elle posait une chaise non loin du lit où Stephen était installé. Il ne lui fallut que quelques secondes de plus pour trouver une veine correcte dans le bras de Stephen elle plantait une des seringues. Quant à l'autre, elle trouvait place dans le bras d'Emma qui avait pris soin de s'asseoir. Naturellement, étant plus haute que Stephen en étant assise, le sang de l'Italienne coulait alors dans le tuyau, rejoignant sans difficulté le corps de Stephen. Il ne restait plus qu'à attendre. Et prier.

    Re: stemma ✝ back to playing the crying game.

    Lun 19 Jan 2015 - 5:09
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    Il ne restait plus qu'à attendre. Et prier.

    ***


    Des cris, lancés à l'aveuglette, dans la nuit. Une voix de femme. Une voix de femme, désespérée. Il se retourne, perdu, tourmenté. Il se retourne, mais ne voit rien, ne voit personne. Des cris, lancés à l'aveuglette, dans la nuit ... Des cris perdus, des cris noyés, étouffés par le froid, le silence, l'obscurité. Des cris lointains ... Et pourtant, proches. Une voix qu'il reconnaît mais qu'il n'identifie pas ... Et pourtant, il a l'impression qu'il s'agit d'une personne qui lui est chère. Cette voix prononce des mots qu'il ne comprend pas, mais tout lui pousse à croire qu'elle lui prie de lui venir en aide.

    ***


    À présent, il est submergé sous une épaisse couche de glace, dans des eaux glaciales, elles aussi. Autour de lui, rien, ni personne, hormis une immense étendue bleue qui s'étend à perte de vue ... Ainsi que les quelques particules rouges de sang qui se baladent dans l'eau. Et une forme, au loin ... Noire ... Sombre ... Minuscule. Une forme qui s'approche et grandit, grandit, grandit ... Grandit ... Ses yeux s'écarquillent. Il s'agit d'un requin. Non. Il y en a un deuxième. Et un troisième. Et ... Bientôt, il ne sait plus s'il est dans un océan dans lequel se trouvent des requins, ou dans une mer de requins dans laquelle se trouve un océan. Il se fait dévorer. Il se met à crier. Il a mal, tellement mal. Les morsures le ravagent de partout, mais aucune d'entre elles ne lui sont aussi douloureuses que celles au flanc. Comme des petites pinces acérées, les dents se plongent avec avidité dans sa chaire nue ... Il crie à nouveau. La douleur est insoutenable.

    ***


    Il est dans une boite. Enfermé. Il fait noir. Il fait humide. Il ne voit rien, dans l'obscurité. Puis ... Une flamme. Une flamme apparaît, hors de nulle part ... Et lorsqu'il se rapproche, il voit qu'elle est tenue par une main ... Ou plutôt, le squelette d'une main. Il essaie de crier mais pas un son ne sort de sa gorge. Il essaie à nouveau. Il crie à l'aide. Mais il est muet. Le squelette sourit, avec perversité. La flamme se rapproche, lui lèche la joue. Puis ... Le cercueil entier prend feu. Il se retrouve condamné. Incinéré. Comme les sorcières de Salem, lorsqu'elles ont été mises au bûcher. Que Dieu le pardonne ...

    ***


    - Emma ... Non !!!

    Affolé, il observe le cadavre inanimé qu'il tient entre les mains. Puis, il le lâche avec dégoût, avant de les contempler, ses mains. Les mains avec lesquelles il venait de l'étrangler. C'est alors qu'il commence à sangloter plaintivement pour ce qui lui semble être une éternité.


    ***


    Puis, j'ouvre les yeux. Mon corps se propulse vers l'avant, automatiquement. Mon souffle est haletant. Levant mes mains devant mes yeux, je les observe avec incompréhension. Mon coeur bat à deux cent à l'heure. Paniqué. Je suis paniqué. Ma tête se tourne frénétiquement de gauche à droite, mais je ne sais pas où je suis. Ni comment j'y suis arrivé. La dernière chose dont je me souviens, c'était ...

    Redressant alors un pan de mon tee-shirt, je jette un coup d'oeil à mon flanc avec appréhension. Des bandages ... Ce n'était donc pas qu'un rêve ...

    Et c'est à ce moment là qu'une nouvelle question se formule dans ma tête : suis-je encore en danger ? C'est toujours la même question. Et toujours la même réponse. Ou pas.
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    Re: stemma ✝ back to playing the crying game.

    Ven 30 Jan 2015 - 3:23
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    Ou pas. Finalement prier ne servait peut-être pas à grand chose. Elle avait beau le faire, jour après jour, elle voyait très bien que Stephen n'était pas au meilleur de sa forme, que son pseudo-sommeil était souvent agité, à la limite de le faire passer de l'autre côté. Alors elle continuait son rituel, lui donnant son sang comme elle le pouvait, quand son propre corps le lui permettait. La seule différence c'est qu'elle sentait bien qu'elle n'était plus dans l'urgence, elle avait donc pris le temps de passer dans une pharmacie avec la carte de Stephen pour acheter du matériel bien plus pratique pour le soigner et en libre service. Malheureusement elle ne pourrait pas trouver de perfusion professionnelle mais au moins, sa blessure au flanc serait correctement soignée. Assise dans la petite pièce à côté de leur chambre, elle prenait un café qu'elle avait acheté en extérieur après avoir changé les bandages de Stephen. Malgré qu'elle semblait calme, son esprit était ailleurs. Elle repensait forcément à l'épisode de la pharmacie.

    * * *

    « Merci beaucoup, au revoir. » Son sac de fournitures et de médicaments essentiellement anti-douleurs à la main, Emma retournait naturellement vers l'hôtel d'un pas pressé, ne souhaitant pas laisser Stephen seul longtemps. Ce fut à ce moment-là qu'elle se retrouvait arrêtée par des hommes qui la retenait par le bras. Instinctivement, elle avait voulu se défaire de l'emprise pour s'enfuir, bien trop sur les nerfs ces temps-ci. « Doucement, doucement, on ne va rien vous faire, on aimerait juste vous parler. » « Qu'est-ce que vous me voulez? Vous êtes qui? » Son ton défensif et son regard sur eux semblaient interrogateurs. Elle ne les reconnaissez pas et pour cause, elle ne les avait jamais vu. Tandis qu'il venait de lui montrer des plaques assez rapidement, l'homme qui la tenait lâchait sa prise en guise de bonne foi. « On est du FBI, on sait pour qui sont les soins que vous venez d'acheter. » « Je ne vois pas de quoi vous parlez. » « Smith, c'est bien ça? C'est probablement le nom qu'il vous a donné, c'est ce qu'il fait toujours. » Emma ne disait rien, elle avait à la fois peur de faire une gaffe et en même temps, elle semblait perturbée, perdue dans ses réflexions. « C'est un menteur que vous cachez. Il ne s'appelle pas Smith, peu importe le prénom qu'il vous a donné. Sa véritable identité est Cameron Sutton. Il est recherché dans tout le pays pour avoir tué quelqu'un lors d'un trafic de drogues qui a très mal tourné. » « Quoi?! » Un réflexe, mauvais, qui montrait toute sa surprise et surtout qui montrait une faille: celle de possiblement les croire.

    * * *

    Devant sa tasse starbucks, elle tournait la carte de visite qu'ils lui avaient remis pour les appeler en cas de besoin, de danger mais surtout lorsqu'elle se déciderait pour le dénoncer. Elle s'était donné trois jours, trois foutus jours. Aujourd'hui, elle devait prendre sa décision. Les croire eux, plus convaincants que jamais ou croire Stephen qui ne s'était toujours pas réveillé? Elle semblait pensive, comme si regarder cette carte lui donnerait une quelconque réponse. Seule le bruit d'une grande respiration et d'un sursaut la sortait de sa torpeur. Abandonnant carte et gobelet de café, elle se précipitait dans la chambre pour aller au chevet de Stephen, le forçant même à se recoucher. « Doucement doucement. Rallonges-toi, je tiens pas à ce que tu fasses péter les points de suture ou à ce que tu t'évanouisses de nouveau. » Instinctivement, elle prenait son pouls par son poignet et observait ses réactions. « Comment tu te sens? » Inquiète, elle l'était. Qu'il soit qui il est ou un dealer de drogues accessoirement assassin, pour le moment elle s'en fichait, il était avant tout un humain. Une vie entre ses mains.

    Re: stemma ✝ back to playing the crying game.

    Mer 4 Mar 2015 - 18:54
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    Ma vie.

    Celle que je lui confie, sans peurs, sans appréhensions.

    Sa voix rassurante me convainc de me laisser tomber à nouveau contre cet oreiller tandis que j'essaie calmement d'analyser la situation et d'assimiler tous les éléments passés dont je parviens à présent à me souvenir. Des points de suture, un évanouissement ... Des bandages, la douleur, une blessure. Un coup de feu. Tout fait sens, à présent. Me redressant légèrement afin d'adopter une position plus confortable, je fronce des sourcils avant de lui répondre d'une voix rauque et presque inaudible.

    - Bien ... Je crois ...

    Détournant mon regard furtivement vers la fenêtre, je commence à marmonner quelques paroles afin de me remettre du choc éprouvé, lorsque j'ai été blessé.

    - Pedro, Flora ...

    Mon regard se baisse, tristement.

    - Ils nous ont trahi.

    Je leur avais fait confiance et ils m'avaient vendu à mes poursuivants. Mais pourquoi ? Écoeuré, je je contemple le bureau à l'autre bout de la chambre, sans conviction. Puis, j'essaie de me relever à nouveau.

    - Il faut qu'on bouge. Ce n'est pas sûr, ici. Rien n'est sûr.

    Me levant alors aussitôt, je vais ramasser mon pantalon avant de l'enfiler, rapidement.

    - Combien de temps ? Combien de temps est-ce que je suis resté sans connaissance ?

    Nous avons perdu du temps, mais rien n'est perdu encore. Le fait que nous sommes tous deux encore en vie le prouve amplement. Fouillant alors dans ma poche gauche, je lui demande, surpris, un sourcil haussé :

    - Mon revolver ... ?

    Puis, la porte tombe dans un fracas assourdissant. Des cris. Des pas. Des voix. Des hommes armés.
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    Re: stemma ✝ back to playing the crying game.

    Lun 16 Mar 2015 - 5:47
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    Des hommes armés, des hommes innocents ou non, des victimes, des malfaiteurs, des neutres. Elle ne savait pas vraiment où se positionner et encore moins où se positionnait Stephen depuis qu'elle avait discuter très rapidement avec des membres du FBI. Qui était-il au juste? L'histoire qu'il lui avait raconté était-elle vraiment la sienne ou n'était-ce que tissu de mensonges une nouvelle fois? Tout ce qu'elle savait c'est qu'il était humain et que, comme chaque humain, il avait le droit de vie et il était de son devoir de le sauver, même si ça devait lui coûter la peau. Alors elle l'avait soignée comme elle le pouvait jusqu'à maintenant, jusqu'à ce réveil brusque mais vite ramené plus ou moins à la sérénité. « Ils n'ont peut-être pas eu le choix tu sais. » Disait-elle avec un sourire rassurant malgré tout. Comme elle n'avait pas eu le choix non plus, contrainte et forcée de le suivre, peut-être que Flora et Pedro avaient été contraints et forcés de dire où ils étaient. Ou peut-être qu'elle tentait de se rassurer elle-même, qui sait. Le regardant faire, elle ne bougeait pas beaucoup, à vrai dire elle était assez étonnée qu'il veuille bougé dès maintenant. « Si tu veux qu'on bouge, dis-moi où on va que je conduise, je crains fort que tu ne puisses pas le faire dans ton état, sincèrement. » Elle était médecin, elle savait de quoi elle parlait après tout. La douleur ou même simplement la fatigue ne les mèneraient pas loin si c'est lui qui prenait le volant. « Trois jours à peu près. » Ouvrant le tiroir de la table de nuit, elle prenait les clés de la voiture ainsi que le revolver en question qu'elle lui tendait sans attendre...

    Peut-être trop tard puisque la porte s'abattait d'un seul coup dans un fracas assourdissant. Par réflexe, Emma avait alors remis le revolver dans le tiroir resté ouvert. « Restez où vous êtes. » S'adressait alors un agent du FBI à Emma qui posait ses fesses sur le lit, toujours les mains en l'air. Elle se sentait alors fautive malgré qu'elle n'avait rien dit. Peut-être qu'ils l'avaient suivie, elle n'en savait rien. Ne bougeant pas de sa place, un homme qui pointait son arme vers Stephen le plaquait alors contre un mur, dos à Emma, et était aidé par son collègue pour le menotter. « Ça fait longtemps qu'on te cherche petit enfoiré, on fait moins le malin maintenant pas vrai? Micro balise GPS tu connais? Si la petite dame s'était débarrassée de notre carte, t'aurais peut-être eu une chance de t'en sortir vivant. » Mais deux choses semblaient plus qu'étranges à Emma. La première était qu'on la menotte pas. Après tout elle devrait l'être aussi pour complicité non? La deuxième chose était les paroles de l'homme. Quel agent du FBI tirerait sur une personne menottée pour lui ôter la vie? Aucun! Ils n'étaient pas du FBI et peut-être un peu bêtes sur les bords. Ils étaient tellement concentrés sur Stephen qu'ils ne se souciaient même pas d'Emma. L'adrénaline parlant, elle avait saisie l'arme en toute discrétion et s'approchant alors à pas de loup, elle assommait l'un des types avec un vase qui se brisait sur son crâne et pointait l'arme sur la tempe de l'autre. « Je suis pas sûre que ce soit toi qui puisse t'en sortir vivant. Détache-lui. » Disait-elle avec froideur. Si elle était capable de tirer? Absolument pas, mais le tout était de rester crédible et calme. Tenant peut-être un peu trop à sa peau, l'homme en question détachait Stephen. « Donne lui ton arme. » Quand ce fut chose faite, Emma laissait le soin à Stephen de continuer la menace tandis qu'elle s'accroupissait pour prendre l'arme de l'assommé - et accessoirement s'assurer en prenant vite fait son pouls qu'il n'était pas mort parce que sincèrement, elle était pas prête à avoir une mort sur la conscience. « Je crois qu'il est temps qu'on y aille. » Disait-elle à Stephen. Il voulait bouger après tout. C'était maintenant ou jamais.

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    Lun 16 Mar 2015 - 19:49
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    C'était maintenant ou jamais.

    Voilà exactement la pensée qui se formule dans ma tête alors que de sang froid, ma main armée s'abat sur le visage de mon agresseur de toutes mes forces, l'assommant d'un bon coup de revolver à la tête. Je n'ai pas hésité une seule seconde, sachant pertinemment que chaque seconde de plus que nous restons ici est une seconde de plus où nous sommes en danger de mort. Tandis que son corps inanimé s'écroule au sol, je prends le temps d'admirer l'arme qu'il venait de me confier, me disant qu'il s'agissait là d'un beau revolver.

    - Eh beh ... Ils n'ont pas voulu prendre le moindre risque. Je marmonne alors avec émerveillement, m'adressant davantage à moi-même qu'à Emma. Il s'agissait d'un des silencieux les plus performants et les plus efficaces de disponibles sur le marché. Je suis bien placé pour le savoir, en ayant un pratiquement identique dissimulé dans le tiroir de la chambre. Passant en revue les derniers évènements, je tente d'assimiler l'état actuel des choses en suivant la chronologie des instants que nous venons de passer.

    Ils n'ont peut-être pas eu le choix, tu sais. Un sourire s'était faiblement dessiné sur mes lèvres, face à cette hypothèse. Je l'avais pourtant pressenti, lorsque nous sommes arrivés chez eux, au départ ... Dans leurs regards, dans leurs mouvements.

    - Ils avaient vendu la mèche avant même que nous ne soyons arrivés pour leur demander de l'aide ... Avais-je donc répondu, avec amertume et tristesse. Je savais bien que je ne pouvais avoir confiance en personne.

    Elle m'avait alors déclaré que je ne pourrais pas conduire. J'étais resté pensif, me disant que c'était ce qu'on allait voir. Puis, j'avais tenté de me lever, et la douleur ressentie au flanc m'avait fait changer d'avis. Peut être bien qu'elle a raison, m'étais-je dit, avant de tenter de me relever à nouveau, avec succès, cette fois-ci. En m'habillant, je lui demande combien de temps cela faisait que j'avais perdu connaissance. Trois jours ...

    - Trois jours ...

    C'était trop longtemps.

    Je me mis à réfléchir, avant de lui réclamer mon revolver. Je m'apprêtais alors à l'empoigner lorsque ...

    ... C'est alors que tout commença réellement.

    La porte tomba.
    Les hommes entrèrent.
    Sur le lit, Emma s'assit, les mains en l'air.
    Moi, stupéfait, je les regardais faire, sans bouger, sans vaciller. Le pantalon toujours déboutonné.

    Puis, ils me prirent, évidemment. Les choses n'auraient pas pu se passer autrement. Plaqué contre un mur, incapable de me retourner, ma voix demanda, avec calme, avec sérieux, avec impassibilité :

    - Qu'est-ce que vous lui faîtes ? Lâchez-moi !

    Des menottes de fer se refermèrent alors contre mes poignets tandis que je me débattais furieusement pour me libérer. Je ne pouvais rien voir derrière moi mais j'étais persuadé qu'ils étaient déjà en train d'emmener Emma.

    - Elle n'a rien fait ... Laissez-la partir en paix !

    Puis, j'entendis l'agent de police armer le revolver qu'il visait probablement sur moi dans mon dos ...

    J'allais mourir.

    L'un d'eux, le chef, l'avait clairement expliqué. J'allais mourir, ils allaient me tuer, et tout ça grâce à ... La carte ... Qu'ils avaient donnée ... Qu'Emma avait ... Gardée ?

    - Alors, des dernières paroles avant de passer de l'autre côté ? nargua l'agresseur d'une voix vulgaire et amusée tandis que son acolyte, derrière moi, ne put se retenir de glousser.

    - Vous pouvez aller crever. avais-je déclaré d'un ton sec et défiant, ce qui les fit rire, tous les deux.

    Les yeux fermés, je m'étais apprêté à mourir. J'avais fait mes prières. J'avais même demandé à Dieu, à Joyce et même à Emma de me pardonner. Je les avais supplié de le faire tandis que calmement, je m'apprêtais à accepter ce destin qui, visiblement, avait toujours été mien.

    - C'est plutôt toi qui va crever, "Smith". Allez, fais tes prières, il est temps de rejoindre l'autre côt ... Eh ?

    Lorsqu'un nouveau revolver s'arma de l'autre côté, mon coeur cessa de battre, un instant.

    Puis, à ma gauche, un corps s'écroula contre le sol dans un bruit sourd. L'acolyte ... Mais ... Comment ?

    - Je suis pas sûre que ce soit toi qui puisse t'en sortir vivant. Détache-lui.

    Une voix ... De femme ?

    Étonné, je pouvais sentir l'emprise que mon agresseur avait jusqu'alors sur moi se relâcher avant qu'un déclic ne me fasse comprendre que mes menottes avaient été ôtées.

    C'était donc aussi facile que cela ?

    Emma lui ordonna de me donner son arme et s'il y avait une possibilité qu'il le fasse sans broncher, je ne lui accordai pas cette chance. Me retournant subitement, voilà que je la lui arrachai des mains avant de l'assommer avec son arme afin de nous permettre de gagner quelques minutes.

    - Eh beh ... Ils n'ont pas voulu prendre le moindre risque.

    De son côté, Emma semble vouloir s'assurer que le coeur de l'acolyte bat encore. Accroupie contre son corps inanimé, je la vois en train de tenter de vérifier son pouls. Je ne peux pas m'empêcher de lui déclarer avec nonchalance :

    - Ne t'inquiète pas, il n'est probablement pas mort. Ils font bien attention et prennent ceux aux crânes les plus solides, pour ce genre de métiers ...

    Heureusement que j'avais été aidé par le revolver, d'ailleurs, sinon, je crains bien que je n'aurais jamais pu l'assommer. Fouillant dans ses poches, j'en tire un porte-feuille avant de l'entrouvrir et d'y lire son identité.

    - Giueseppe Alessandro Santoni ... Je vois que même les italiens s'en mêlent, à présent ...

    Jetant de côté son porte-feuille avec désinvolture, je me mets à fouiller davantage dans ses poches lorsque mes doigts s'arrêtent sur ... Une seringue ? Intrigué, voilà que je la sors avant de la faire glisser entre mes doigts.

    - ... Un sédatif ? ...

    Je la range alors dans la poche de mon pantalon, me disant que cela peut toujours servir, plus tard. C'est alors que la voix d'Emma me tire de mes songes, me rappelant l'urgence de notre situation assez ... Délicate.

    Je crois qu'il est temps qu'on y aille.

    Hochant de la tête, j'attrape ma veste, jusqu'alors posée sur la table de chevet, avant de retourner mon agresseur à l'aide de mon pied, histoire de pouvoir plus facilement l'enjamber. Rangeant le revolver que je tenais jusqu'alors entre mes mains dans ma ceinture, je lui déclare calmement :

    - On ne peut pas laisser les armes ici, ce serait trop dangereux.

    Rassemblant le dernier de mes affaires, je me retourne finalement avant de lui demander si elle a tout ce qu'il lui faut.

    - Tu es prête ? On peut y aller ?

    Un grognement de l'acolyte m'invitant alors à lui donner un léger coup de pied afin de m'assurer qu'il reste à terre, je regarde Emma avec impatience.

    Vite, vite, vite ... Nous allons bientôt être à court de temps.

    Ouvrant la porte de la chambre, je lance un regard hâtif à gauche puis à droite avant de l'inviter de me suivre à l'extérieur.

    - Ferme bien la porte à clé ... Nous avons de la chance, je crois que les renforts attendent en bas. Ils avaient compris que j'étais blessé et nous avaient donc sous-estimé. Classique. Une erreur de novice, en somme.
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    Mar 17 Mar 2015 - 4:55
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    Une erreur de novice, en somme. De celle qu'elle était peut-être en train de faire en braquant ce type d'une arme, la main légèrement tremblante. Menacer une personne de mort n'était absolument pas dans le caractère d'Emma mais en les entendant parler, elle avait compris. C'était soit l'un, soit l'autre. Stephen mourait et elle avec, ou elle devait se faire menaçante. Quitte ou double, le tout pour le tout. Elle faisait peut-être la plus grosse erreur de sa vie, en réalité elle n'en savait absolument rien mais cela l'importait que trop peu. Quitte à mourir, autant le faire en ayant tenter de se défendre et puis à vrai dire, c'est l'adrénaline qui parlait plus qu'autre chose. La peur au ventre, cette boule qui se forme dans votre estomac et qui soudainement se soulage dès l'instant où le menacé exécute vos ordres jusqu'à ce qu'il soit assommé. Un geste qui surprenait Emma, la faisant légèrement sursauter. Si la jeune femme tentait de rassurer sa bonne conscience, ce n'était pas le cas de Stephen qui s'activait subitement, rassemblant ses affaires. « J'ai pas spécialement envie d'avoir une mort sur la conscience alors si, je m'inquiète malgré tout. » Parce que même leurs poursuivants étaient humains. Elle aurait pu lui faire la remarque qu'il connaissait cette sensation très probablement mais elle ne voulait pas retourner le couteau dans la plaie, ce n'était pas son but premier de le sauver physiquement si c'était pour le torturer psychologiquement.

    Se redressant la jeune femme se dirigeait vers son sac, sortant la carte que le soi-disant FBI lui avait donné. Ni une, ni deux, elle prenait le cendrier qui était là et craquait une allumette, brûlant la carte et par la même occasion la balise GPS qui devait être dessus, invisible à l’œil nu... ou peut-être que si mais en tout cas Emma ne prit pas le temps de vérifier, souhaitant seulement s'en débarrasser. « Je suis désolée pour ça. » Évidemment elle parlait à Stephen. Désolée d'avoir pris une chose venant d'eux, désolée d'avoir engendré tout cela, désolée d'être aussi bête que cela probablement. Désolée peut-être pour tout au final et d'avoir eu un doute sur lui, sur tout ce qu'il avait pu lui raconter jusque là. A ses dires, elle lui donnait l'arme qu'elle tenait toujours dans les mains. « Je te la confie, c'est trop pour moi. » Et elle serait capable de faire une bourde malencontreusement, mieux valait être prudents même avec elle. Ce n'était pas le genre d'objet qu'elle avait l'habitude de manipuler. Et d'ailleurs, heureusement que les malfaiteurs ne s'en étaient pas aperçu puisqu'ils se seraient sûrement défendu s'ils avaient été face à elle en se rendant compte qu'elle n'avait même pas retiré la sécurité de l'arme. Ridicule, mais bon... on ne lui en tiendra pas rigueur, pas vrai? « J'arrive, attends! » Disait-elle tandis qu'elle saisissait les portables des malfaiteurs et qu'elle les mettait simplement dans la carafe d'eau à l'entrée de la chambre. Au moins, s'ils se réveillaient ils n'auraient pas l'occasion de prévenir des renforts. Sans attendre, elle suivait Stephen en dehors de la chambre, prenant soin de la fermer à clé comme il venait de lui indiquer et ce, à double tour. « En bas? Tu veux dire en bas en bas? Genre dans le hall là? » Peut-être bien que la panique commençait sérieusement à prendre possession de son corps et de ses membres. Bordel qu'est-ce qu'elle foutait là?! « Et on sort par où au juste? Ils sont pas cons, ils doivent attendre aussi aux escaliers de secours. » Oui vous savez ces fameux escaliers de fer accrochés à l'arrière de tous les immeubles qui se respectent. Ils devaient probablement les attendre là aussi.

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    Mer 25 Mar 2015 - 21:08
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    Ils devaient probablement les attendre là aussi. Leurs collègues, tous aussi armés les uns que les autres, devaient probablement attendre que les deux envoyés "finir la besogne" reviennent, victorieux - ainsi, s'échapper en de telles circonstances allait être rude, voire, même, impossible. Et pourtant, il fallait tenter le tout pour le tout. Dans tous les cas, si Dieu avait décidé de nous laisser périr aujourd'hui, nous ne pourrions rien y faire ... Mais je serai damné si je me laissais abattre sans même essayer de me battre pour ma survie. Tout à l'heure, elle s'était excusée. Pour "ça". Emma s'était excusée, mais je n'avais rien répondu. J'avais envie de lui dire que ce n'était pas grave. J'avais envie de lui dire que c'était compréhensible. J'avais envie de lui dire que je ne lui en voulais pas. Mais je ne pouvais pas me résoudre à lui mentir à nouveau. En toute honnêteté, je ne sais toujours pas quoi penser de tout ça. Pourquoi elle avait cette carte, pourquoi elle l'avait gardée avec elle, pourquoi elle avait rencontré ces faux-agents en premier lieu ... Je ne sais quoi penser au sujet de tout cela, mais je suppose qu'il en va de même pour elle ... J'y réfléchirai toute à l'heure, lorsque j'aurai enfin un moment pour être seul avec mes pensées. En attendant, nous devons trouver un moyen de nous enfuir. Elle m'avait confié les revolvers, mais ne sachant où les ranger, je les lui avais rendu, lui demandant de les cacher dans son sac jusqu'à ce que nous soyons arrivés dans le parking. Je ne pouvais pas en accrocher trois à ma ceinture non plus, cela m'aurait empêché de marcher. Une fois que nous serons arrivés à la voiture, on pourra les ranger dans la boîte à gant, afin de l'en débarrasser.

    Nous voilà à présent dans le corridor. Je réfléchis à un plan, je cherche un moyen pour nous de nous évader. Évidemment, le fait qu'Emma commençait à paniquer à ma gauche ne me facilitait pas nécessairement la tâche ... Mais j'avais déjà vu pire, heureusement. Gardant mon sang froid, je lui déclare ce qui me semblait être une évidence.

    - On ne pourra pas savoir tant que l'on aura pas essayé.

    Ouvrant alors la fenêtre au bout du couloir, je me hisse à travers l'ouverture, grinçant des dents lorsque mes mouvements appuient sur ma blessure, avant de me retrouver sur le balcon de fer, situé de l'autre côté. Me retournant alors vers Emma, je lui tends ma main afin de l'inviter à me rejoindre sur cet escalier métallique. Ici, le vent est glacial.
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    Dim 7 Juin 2015 - 21:45
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    Ici, le vent est glacial. Elle pouvait le sentir traverser ses vêtements, presque sa chair pour geler ses os et ses muscles. Il fallait dire qu'Emma faisait partie de ce genre de femmes menues et sensibles au froid, avec le besoin de se couvrir excessivement dès qu'un peu de vent se mettait à souffler. Croyez-le ou non, il n'est pas toujours drôle de faire partie de la catégorie des personnes minces voire très minces. Mais elle savait que le vent et ce froid était les moindres de leurs problèmes, elle se devait d'en faire abstraction. Ils devaient avant tout s'échapper et ne plus être retrouvés, c'était nécessaire à leurs survies. Alors sans piper mot et sans broncher, elle avait rejoint Stephen sur les escaliers de fer, dernière le bâtiment. Non, elle n'avait pas pris sa main, pour la simple et bonne raison qu'elle n'était pas dupe. Sa blessure devait être douloureuse, surtout depuis que les autres abrutis l'avaient secoués et s'appuyer sur lui n'arrangerait rien. Elle s'était donc débrouillée seule pour y aller et avait pris quelques secondes pour regarder en bas... personne. Soit ils étaient clairement bêtes soit ils étaient bien trop confiants. L'un ou l'autre, Emma s'en fichait, bien trop occupée à dévaler les escaliers le plus vite que possible tout en prenant tout de même soin de voir si ça allait pour Stephen. « Tu veux de l'aide ou ça va aller? » Lui demandait-elle une fois qu'ils étaient en bas et après s'être assurée que personne ne les avait encore vu ou entendu. Ils devaient tout de même se dépêcher avant d'être repérés ou pire encore... avant que les deux autres ne se réveillent et donnent l'alerte de leur fuite. Elle savait que la voiture n'était pas très loin, qu'elle allait sûrement devoir conduire, à moins que Stephen n'insiste pour le faire. Courir jusqu'à la voiture (ou du moins marcher vite), tel était le nouvel objectif.

    Re: stemma ✝ back to playing the crying game.

    Mar 16 Juin 2015 - 3:50
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    Courir jusqu'à la voiture (ou du moins marcher vite), tel était le nouvel objectif. Tel est le nouvel objectif. Je n'ai rien d'autre tête. Pas d'autres préoccupations, pas d'autres pensées. Tout ce que je sais, c'est qu'il faut qu'on s'en sorte ... Il faut que je nous en sorte. Ou tout du moins, que je l'en sorte elle. Nous dévalons les escaliers avec rapidité et empressement et moi, je continue d'avancer, malgré cette douleur cinglante qui m'oblige régulièrement à grincer des dents. Elle me demande si je veux de l'aide ou si "ça va aller". J'ai probablement besoin d'aide, mais je n'en veux pas. Ce n'est pas comme si nous avions une minute à perdre, après tout. Lorsque nous serons morts, mes blessures ne compteront pas, de toutes manières. Inutile de dire que je préfère souffrir si cela peut me gagner quelques années ou, tout du moins, quelques heures ...

    - Non, ça va aller, merci ... J'ai ... Juste besoin d'un moment pour ... souffler. M'accrochant à la rambarde avec autant de forces que possible, j'inspire et j'expire très lentement, pendant quelques secondes, avant de fermer les yeux et d'inspirer une dernière fois, de façon particulièrement profonde. La douleur, lancinante, ne disparaît pas pour autant, mais attendre davantage ne servirait à rien, de toutes façons. Ce qu'il me faut, là, maintenant, c'est du repos, et autant dire que je ne risque pas d'en avoir tant que je ne serai pas tiré d'affaire, d'une façon ou d'une autre.

    - C'est bon, on peut y aller. J'espère que ça ne te dérangera pas de prendre le volant ?

    Mon regard, inquiet, se plonge intensément dans le sien. Il faut qu'elle soit à la hauteur. Dans mon état actuel, je ne suis pas apte à prendre le volant ... Et puis, si jamais nos ... Mes ... Poursuivants parviennent à nous rattraper, je ne pourrais pas gérer les armes à feu et le volant simultanément. Emma au volant, c'était la seule et unique option, à présent.
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    Re: stemma ✝ back to playing the crying game.

    Mar 23 Juin 2015 - 0:19
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    Emma au volant, c'était la seule et unique option, à présent. Même si elle avait peur, même si elle craignait la vitesse pour toutes les conséquences que cela peut avoir, même si elle n'était pas forcément dans le meilleur de sa forme pour le faire. Elle n'avait pas le choix, les choses étaient ainsi et pour faire de son mieux, elle se devait de rester concentrée, quoi qu'il arrive. Elle guettait donc les alentours pour surveiller que personne n'arrivait tandis qu'elle laissait le temps à Stephen de souffler un peu. La voiture n'était pas loin mais elle savait qu'ils devaient vite y arriver. D'ailleurs Emma profitait de la courte pause de Stephen pour trouver les clés dans son sac, omettant totalement la présence des revolvers.

    « On a pas le choix de toute façon. » Disait-elle, les clés en main et se rendant près de Stephen pour le soutenir et commencer à avancer vers la voiture. Même s'il avait dit qu'il ne voulait pas d'aide, elle n'avait pas pu s'en empêcher, comme à chaque fois. Qu'elle l'attende en arrivant la première à la voiture ou qu'elle l'aide, il n'y avait aucune différence quant au risque, la seule différence était que cela irait plus vite pour eux et ils pourraient s'en aller plus rapidement. « Où est-ce qu'on va? » Elle prenait un peu d'avance sur sa demande parce qu'elle ignorait si Stephen avait une autre planque, dans quel quartier elle devait aller, si la conduite serait longue. Bon sang, heureusement qu'elle venait de prendre un café. Arrivés à la voiture, elle l'aidait à s'installer avant de faire le tour rapidement. Elle lui confiait son sac et tout ce qui traînait à l'intérieur avant de démarrer sur les chapeaux de roues là où Stephen voulait se rendre. Direction l'aéroport.

    Re: stemma ✝ back to playing the crying game.

    Ven 17 Juil 2015 - 1:13
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    Direction l'aéroport. Elle avait bien vu que nous n'avions pas de choix. Le destin s'était un peu décidé de nous mettre au défi. Elle m'aide jusqu'à la voiture. Je suis reconnaissant. Je ne dis rien. Quand elle me demande où on va, je ne réfléchis pas vraiment.

    – À l'aéroport. Nous allons à l'aéroport.

    Nous arrivons alors à la voiture. Emma m'aide à m'installer dans le siège du passager. Je la regarde, reconnaissant. Puis, je la remercie: elle n'a pas à faire tout ça pour moi. Elle est vraiment trop gentille, Emma. Je m'en veux de l'avoir mise dans cette situation. J'aimerais pouvoir m'excuser mais je ne le fais pas. Je sais que ça ne ferait rien à notre situation. Je sais que ça ne changerait rien. Je sais qu'elle ne me pardonnera probablement jamais. Elle me tend le sac et je le prends. Sans hésiter, je sors les revolvers. Enfin, j'en sors deux. Je recharge les revolvers. Le premier, je le mets dans la boîte à gants. Le deuxième, je le garde près de moi, dans la portière. Le troisième peut rester dans le sac, au cas où. Je le sors quand même pour le recharger, lui aussi. Puis je le range dans le sac à nouveau. La voiture démarre. Je grince des dents. Ça fait mal, cette plaie à la con. Le flanc, le flanc, le flanc, tout explosé. Une balle, une balle, balle de pistolet... La voiture avance, la poussière vole. Nous sommes partis. Direction, l'aéroport. Et tout semble bien se passer.

    Puis, derrière, une voiture, qui commence à arriver. Insistante. Je la vois, dans le rétroviseur, quelques instants après son entrée en scène. Une voiture, puis deux. Trois voitures. Des voitures qui, malgré les virages et le traffic, ne semblent pas avoir envie de s'en aller.
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