Re: SIXIEME INTRIGUE ▬ Le bal de Noel.

Christmas three, intrigue.

Jingle bells, Jingle bells, Jingle all the way. Oh what fun it is to ride in a one-horse open sleigh. Jingle bells, Jingle bells, Jingle all the way. Oh what fun it is to ride in a one-horse open sleigh.

       

       

La perspective de passer la soirée avec elle ne me dérange en rien, je crois bien que Bliss et moi on peut clairement s’entendre quand j’y réfléchi, elle m’a l’air plutôt drôle, elle est jolie et ça c’est un point des plus importants. Superficiel ? Ouais, je sais, ce n’est pas bien, mais c’est comme ça. La touche Snow en sommes quoi. " Snow ? très bien, je note. c'est original. " Original oui, c’est vrai, mais avouons que c’est un peu à la limite du parfait. Elle me demande alors si Alice est ma cavalière officielle et je souris à sa question, surement comme un con. Puis finalement je hoche la tête négativement tout en répondant. « Non, non, t’imagines si c’était ma cavalière ? Avec RJ et tout ça ? Trop compliqué pour moi. » Oh oui tellement, j’n’aurai pas la foi de me battre pour une fille, même pour Alice. Je l’adore hein, qu’on s’y trompe pas, et je trouve son lit vachement confortable quand on se retrouve dedans pour regarder un film, mais une vraie histoire ? Bordel non, je suis pas assez vieux pour me prendre la tête et me foutre au milieu du petit merdier dans lequel elle est perdue en ce moment. « Je suis libre comme l’air. un électron libre. » Je fini par préciser, parce que dire que je ne suis pas avec Alice ne disait pas si dans la vie de tous les jours je suis accompagné ou pas. On papote un peu jusqu’à ce qu’un homme vienne à nous pour nous demander « Excusez-moi de vous déranger mais je me demandais si je pouvais vous prendre en photo ? Vous faites un très joli couple et je trouve que vous représentez vraiment bien la soirée. » Je hausse les épaules, je suis surpris mais après tout pourquoi pas. Alors je regarde Bliss tout en disant « T’es ok ? » Vaut mieux lui demander après tout, je ne sais pas, si elle a un copain dans sa vie, s’il nous voit ensemble ça peut surement lui couter quelques ennuis. « C’est la dame qui décide. » Je dis en souriant au gars qui se tient toujours devant nous, patientant.  

©flawless

Snow pourrait parfaitement être le cavalier d'Alice et dans ce cas là, je ne sais pas si me permettre de l'aborder serait bien vu, je connais la situation entre RJ et elle pour être en plein milieu. Les deux sont d'excellents amis et me voilà au milieu de tout cela. Oh remarque je les trouve mignons, je m'évertue à tenter de les mettre ensemble, j'aimerais que cela fonctionne ! En tout cas sa réponse me fait rire. " Le bordel complet on est d'accord. Mais je suis persuadée qu'ils finiront par sortir ensemble et former un couple adorable.. il serait tant enfaîte ! " Je souris. Je crois qu'il pense la même chose que moi. Il finit par m'avouer qu'il est libre comme l'air. Je souris malicieusement. " Tu es le genre, pas d'attache.. ? Tu volerais si c'était possible pour un peu de liberté ? Tu en as tout l'air en tout cas. " Si ça se trouve je me goure totalement. Je tourne mon verre dans mes mains, buvant de temps en temps une gorgée. Puis un homme vient nous voir pour avoir une photo. Je reste un peu surprise, apparemment nous formons un beau couple. Je suis surprise. Mais pourquoi pas. " Oh oui bien sûr, je n'y vois pas d'inconvénients si on est beau ensemble pourquoi pas. " Je m'avance vers lui, il est plus grand en même temps, tout le monde est plus grand que moi. Je me serre un peu, on pourrait croire un vrai couple. Étrange. mais pas déplaisant. La photo se prend. " Merci beaucoup ! " Je regarde Snow étonnée. " Et bien, on forme un beau couple je crois que c'était un compliment ! "

J’en ras le bol de cette tension, de ce truc qui se passe sans que je ne le vois arriver et que j’y comprenne un traitre mot. Alors je me décide, même si je veux pousser le vice, je me dis que je fini ma clope, enfin celle de Jaja et qu’on se casse lui et moi. De toutes les façons, je suis qui sérieusement pour lui imposer ça ? C’est du grand n’importe quoi, si on a une chose à se dire Andreas et moi on le fera en privé, et puis quand sa copine débarque je me rends compte qu’en privé je vais surement hurler. Mais bordel, qu’on ne me demande pas pourquoi, je suis déjà fatiguée d’y penser. Elle joue les aguicheuses et je la maudis de l’intérieur. Je crois qu’elle et moi c’est clair qu’on ne s’appréciera jamais. A ses mots, je devine qu’on dérange Jamahl et moi alors qu’on a rien demandé, je lève les yeux au ciel quand il lui répond en un sourire. C’est moi, ou l’envie de vomir revient ? « J'approuve cette idée, mais avant ça je vais encore te faire danser une fois. » Ouais, va danser, j’en ai rien à cirer. Je soupire lentement devant leur manège m’empêchant de fulminer parce que plus con y aurait pas, faut l’avouer. Je réalise alors que non, y aura pas de moment où on se parlera en privé, j’ai juste plus rien à lui dire en réalité. Quand il s’adresse à mon meilleur ami sans même me regarder pour préciser qu’ils se cassent et nous souhaiter une bonne soirée je prends consciente du fait que je n’ai plus du tout envie de lui parler. On a couché ensemble et maintenant c’est terminé, j’espérais quoi ? Des fleurs et du chocolat ? Je ne suis pas assez paumée pour ça. Je me soulage intérieurement de le voir se tirer mais quand il me jette un regard accompagné d’un sourire sur de lui, je me mords les lèvres d’énervement. Je bouillonne à l’intérieur, je me vois faire une scène sauf que je n’aurai pas de raison de le faire alors je m’accuse d’être folle et m’agace totalement. Et puis merde, Jaja, je me retourne vers lui réalise que j’ai été vachement égoïste, comme à chaque fois. Je m’auto-flagellerai plus tard pour ça. « Je le hais ce gars. » Je dis à mon ami que j’ai embrassé quelques minutes plus tôt. « Heureusement que t’es là. » J’envisage de lui proposer d’aller danser, mais alors le plus loin possible du couple qui vient de nous quitter. Puis on s’en tape, même si l’autre est là, je ne vais pas arrêter de vivre, ce serait complétement couillon. « Et si on commençait à profiter de cette soirée ? » Je prononce d’une voix nouvellement enjouée et ayant vraiment envie de passer un bon moment avec lui à présent que la tempête Andreas est passée.

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Tu vois ce moment entre le sommeil et le réveil,
ce moment où on se souvient d'avoir rêvé ?
C'est là que je t'aimerai toujours,
c'est là que je t'attendrai.

Christmas three, intrigue.

Jingle bells, Jingle bells, Jingle all the way. Oh what fun it is to ride in a one-horse open sleigh. Jingle bells, Jingle bells, Jingle all the way. Oh what fun it is to ride in a one-horse open sleigh.

       

       

" Le bordel complet on est d'accord. Mais je suis persuadée qu'ils finiront par sortir ensemble et former un couple adorable.. il serait tant enfaîte ! " Non mais ils savent pas comment gérer la vague de sentiments, c’est tout. Un jour ça passera et espérons que ce soit dans pas longtemps quoi, parce que moi, les petits jeux style je t’aime moi non plus, ça me fout le bourdon et plus vite qu’il le faut pour le dire pour tout t’avouer. Enfin quand c’est moi qui suis au milieu, ok pourquoi pas, mais quand ça torture ma meilleure amie, non, loin de là. Elle relève alors sur le fait que je suis un électron libre et que rien ne peut m’arrêter, même pas une fille si elle le voulait. " Tu es le genre, pas d'attache.. ? Tu volerais si c'était possible pour un peu de liberté ? Tu en as tout l'air en tout cas. " Je souris fièrement, parce qu’elle n’a pas tout à fait tort, mais en même temps ce n’est pas non plus tout à fait juste. Comment l’expliquer ? Dans mon petit cerveau c’est déjà tout embrouillé sur ce sujet, mais je tente quand même, parce que bon c’est ce que font les gens normaux quoi. « C’est un peu ça, mais tu vois, je ne fuis pas l’amour ou ne suis pas hermétique à cela, non, juste que je n’y cours pas après. » Je suis fier de ma réponse, et tout sourire je rajoute tout de même. « Je préfère être surpris. » Par l’amour s’entend, pas par la vie, hein. Et puis le photographe, la demande de photo et ma demande à Bliss si ça ne la dérange pas. Elle semble surprise, certes, mais pas non plus sans avoir l’envie de la faire cette photo. " Oh oui bien sûr, je n'y vois pas d'inconvénients si on est beau ensemble pourquoi pas. " On est beaux ouais, mais pas qu’ensemble, séparément aussi, y a pas a en douter. Elle se rapproche de moi et je ne vais pas me plaindre moi, je l’entoure de mes bras, comme s’il n’y avait rien de plus naturel. Je suis plutôt bien là. Le flash et voilà, c’est fini.  " Merci beaucoup ! " Dans ma tête, c’est plutôt lui qui doit nous remercier, on lui a fait sa soirée avec cette photo non ? Mais bon ok, merci. Je hoche la tête positivement pour approuver. " Et bien, on forme un beau couple je crois que c'était un compliment ! " Encore une fois je lui sers un sourire avant de dire. « Ca me semblant évident. » Oh et avant qu’il s’en aille, je veux quand même lui demander parce qu’on ne sait jamais où va se retrouver cette photo quoi. « Hum, vous travaillez pour un magazine, un truc comme ça ? » Ouais parce que ce serait super flippant que ce ne soit pas le cas. Je suis pas du genre à aimer les pervers et autres voyeurs à la vérité.   

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Si mes yeux avaient pu être des mitraillettes, je pense qu'il serait mort sur le champ. Je n'en revenais pas, il se permettait de me crier dessus alors que ma réaction était normale? C'est sur moi qu'il criait alors qu'il était lui en faute? Je ne connaissais pas la blonde comme il la connaissait, alors que je connaissais Théa depuis au moins mes 18 ans? Je me demandais ce qui permettait à Collins d'affirmer qu'il la connaissait bien mieux... Premièrement, tu baisses d'un ton, tu n'as aucune raison de me crier dessus. Secondo, je serais vraiment curieuse de savoir ce qui te permet d'affirmer ça... ¨ En fait, je n'étais pas certaine d'avoir envie de le savoir... La réaction disproportionnée qu'il avait en ce moment me peinait énormément. Quoiqu'il semble vouloir en dire, elle n'était pas normale. Si tu en as marre d'être jugé comme tu dis, pourquoi tu as eu besoin de la prendre à part? Si c'est juste une amie pourquoi tu ne lui as pas fait la discussion devant TA petite amie parce que c'est bien ce que je suis supposée être non? Qu'est-ce qu'elle a fait mais, qu'est-ce que moi je t'ai fait? Je n'en croyais pas mes oreilles. Il n'assumait rien et me rejetais la faute. Il était en train de m'échauffer plus que nécessaire avec ses accusations à répétition. Non seulement sa cruche blonde n'était pas capable de dire un simple bonjour, par sa faute à lui, il me laissait à l'écart et c'était moi la mauvaise personne. Elle était où ta précieuse amie quand j'étais à ton chevet? Quand j'ai crains de perdre l'homme que j'aime hein? Arrêter, il semblerait que tu sois le premier à y penser Knox... Cette fois, mon regard fut moins dur, j'étais surtout dépitée et j'avais les larmes aux yeux. Son comportement me blessait. Mon portable sonna, je ne pris même pas la peine de regarder pourquoi... Mon palpitant tambourinait la chamade dans ma poitrine, j'étais excédée là. Je ne me sentais pas à ma place alors que des regards se posaient sur nous. Par sa faute puisque c'était uniquement lui qui criait. Peut-être que tu n'es pas prêt à aimer quelqu'un Knox... J'y vais. Mes yeux se baisèrent ne voulant plus croiser les siens alors que je me précipitais vers la sortie de la salle de fête. Je voulais juste m'en aller d'ici et ne plus l'entendre me descendre comme il l'avait fait. Les larmes s'étaient misent à couler bien malgré moi, j'avais certainement fait une belle erreur en revenant avec lui. Je marchais sans regarder où j'allais et c'est à ce moment que je bousculais une personne. Mon regard noyé de larmes remonta et je croisais son regard. Celui de Booth, je restais interdite plantée droite comme un piquet pendant quelques secondes... Avant de vaciller un peu et de fondre dans ses bras chose que je faisais si rarement. Emmène-moi à l'écart s'il-te-plait... dis-je le souffle coupé.

J'étais avec Knox, lorsque sa copine fit son apparition, immédiatement ils prirent un petit peu de distance me laissant comme une vieille potiche près du bar, il ne me restait plus qu'à boire comme une alcoolo toute seule parce que de toute évidence ils allaient en avoir pour longtemps, je me tournais néanmoins vers eux histoire d'essayer d'entendre quelque chose, oui bon je suis curieuse et c'est mal placé. Soupirant n'entendant que des morceaux de conversations qui en gros me montrait juste qu'ils étaient en pleine crise, pourtant je n'avais rien fait, pour une fois. Je savais très bien qu'ils parlaient sur moi, pourquoi? Parce que le regard de Lexie était arrivé plusieurs fois vers moi, dommage qu'elle à choisit les Gamma, c'était contre mes principes de garder contact avec ces filles. Le temps commençait à se faire long et tout ce que je pouvais voir, c'est qu'ils s'engueulaient pas mal, enfin du moins jusqu'à voir Lexie partir vers la sortie, levant les yeux au ciel je m'approchais de Knox qui semblait perdu, le regard vers la sortie, soit le chemin que venait de prendre Lexie. "Oups...Il semblerait que ta copine n'apprécie pas trop que tu sois en ma compagnie..."dis-je en haussant les épaules, puis passant une main dans mes cheveux je soupirais une nouvelle fois avant d'ajouter. "Ouais...J'ai entendue mon prénom... je pris un air compatissant, puis je passais ma main sur l'épaule de Knox comme pour "le consoler".

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Do what you want with my body

J'ai appris avec le temps qu'il ne faut pas faire confiance aux hommes ∞ Grey WIND

Voir sa petite amie fondre en larmes au milieu d'une soirée qui était censée être festive ne faisait pas grand bien. Loin de là. Pourtant c'était bien ta faute si Lexie s'était précipitée vers la sortie. Tu avais probablement fait une erreur en te jetant dans ses bras de nouveau. Tu avais peut être seulement désiré du réconfort en t'oubliant dans ses bras et sous ses baisers, mais comme elle le disait si bien, tu n'étais pas prêt pour être en couple. Tu avais donc observé ses courbes s'évanouir dans la masse de gens, et puis une voix sarcastique était revenue chatouillait tes tympans, Thea. Complètement dépassé par les évènements, tu t'étais laissé cajoler par la belle blonde un court instant avant de redescendre sur Terre. " J'crois que personne n'apprécie que je sois en ta compagnie, quand tu réaliseras que nous sommes faits pour être ensemble ça sera pire " tu avais ensuite attrapé le poignet de Thea pour le reposer contre elle et tu étais parti rejoindre Lexie. Poussant sauvagement quelques invités, tu avais fini par déboucher sur la sortie. Ta petite amie avait déjà retrouvé refuge dans les bras de Booth. Passant tout près d'eux et surtout d'elle tu lui avais avoué " J'crois bien que c'est fini, je suis pas prêt tu as raison... " marquant un silence, tu avais rapidement jeté un coup d'oeil à son meilleur ami (Booth) et pour la première fois de toute ta vie, tu avais confié à un de tes ennemis ce que tu n'aurais jamais penser pu faire " Occupes-toi bien d'elle, elle le mérite ". Réajustant ton costume, tu avais tourné les talons en faveur des longues avenues californiennes complètements glaciales.

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and now we are alive

je t'ai cherchée partout, même ailleurs. je t'ai trouvée, où que tu sois, je m'endors dans tes regards. même sans toi, je ne serai plus jamais seul, puisque tu existes quelque part. @marclévy ≈ vous revoir › alaska.  

Il était rare que je sois complètement incapable de répondre à ses taquineries. Il me tendait toujours plus ou moins volontairement une perche que je saisissais pour habilement lui rendre la monnaie de sa pièce. C’est ce qui nous apportait en quelque sorte le piquant nécessaire afin de ne jamais atteindre l’ennui. D’aussi loin que je puisse me souvenir je ne m’étais jamais ennuyée en étant aux côtés de Tylian là où, avec à peu près l’intégralité de mes autres amis les plus proches il m’arrivait de ne pas savoir quoi dire ou quoi faire pour ne pas éprouver un certain ennui. Ce n’était pas de leur faute, il n’était pas non plus question de proximité puisque je demeurais proche de chacun d’entre eux… Non, le beau brun était juste une exception qui me permettait de l’estimer encore un peu plus, de le percevoir comme appartenant à une catégorie à part entière et non pas dans un groupe. Cet aspect pouvait avoir de bons côtés mais je me retrouvais quand même toujours effrayée lorsque j’essayais de mettre des mots sur cette catégorie à appartenance unique qu’il occupait. Ce n’était peut-être pas l’amour au sens profond du terme mais un début de sentiments ? Non, un simple commencement était bien trop peu et j’en avais également pris conscience récemment… Pour tout vous dire le moment que nous avions partagé à la piscine avait éveillé en moi beaucoup plus de choses en un court laps de temps que sur toute notre relation jusqu’à cette journée-là. Depuis que nos lèvres n’avaient pas été loin d’entrer en communion j’avais beaucoup réfléchi et les réponses que je pouvais avoir volontairement mis de côté s’étaient imposées naturellement à moi pour me faire définitivement prendre conscience qu’entre nous deux il ne s’agissait pas uniquement d’amitié. Il y avait quelque chose de bien plus fort… De bien plus unique et tendre sur lequel je ne pouvais encore pas m’étendre, faute d’avoir eu suffisamment d’éléments provenant de Tylian pour y apporter plus de précision encore. En parvenant à rebondir sur ses propos je lui avais à nouveau lancé la balle, attendant de voir s’il allait réussir à la réceptionner ou non. « Ainsi qu’une interminable liste de qualités » Il était fidèle à lui-même, constant dans son rôle de dragueur prétentieux qui me plaisait plutôt beaucoup. « Et tu dis ça mais tu finirais par t’ennuyer si j’en venais à me taire. » A ce stade si je lui renvoyais à nouveau la balle je risquais de m’enfoncer dans le mensonge parce qu’il venait de marquer un énorme point. Heureusement qu’il ne se taisait pas ! « Peut-être… Mais il ne faut pas le dire ! » Avais-je signalé en lui tirant la langue, toujours aussi taquine.

Devant le bar, là où Tylian nous avait acheté de quoi nous rafraichir en toute tranquillité nous avions poursuivi sur cette lancée, cherchant l’autre avec des petites réflexions parfois très stupides mais souvent hilarantes. Malgré l’aspect très second degré de nos propos j’avais pris avec plus de sérieux ses propos concernant tout ce qu’il avait été prêt à mettre en œuvre pour me convaincre de devenir sa cavalière pour le bal auquel nous étions en ce moment même. Il est vrai que si j’avais su, peut-être alors aurais-je fait comme si j’étais prête à refuser juste pour avoir le plaisir de le voir se jeter en plein milieu de la fausse pour mes beaux yeux. Je ne perdais surement rien pour attendre cependant et je justifiais mes propos en mettant en avant le fait que mon instinct féminin était très aiguisé… Une réplique que toutes les filles maniaient à toutes les sauces et marquant pour la première fois de la soirée ce qui pouvait être un petit manque d’imagination pour moi. « Qu’est-ce que tu disais déjà ? Soit beau et tait toi ? » Le ton de sa voix, un brin moqueur, aurait pu en agacer plus d’un mais de mon côté j’étais plutôt complètement charmée et attendrie. Son petit geste enfantin, visant à clore ses lèvres m’avait fait énormément sourire, surtout qu’il n’avait pas été capable de se taire plus d’une minute.

Hélas j’aurais probablement pour une fois apprécié le silence puisqu’une fois sur la piste de danse, l’un contre l’autre il avait abordé un sujet qui fâchait énormément. Adam. Qui avait-il à dire sur lui ? Je m’étais montrée très évasive mais ça n’avait bien entendu pas suffi à Tylian comme je m’y attendais, de là je m’étais donc montrée plus bavarde encore. Lui expliquer que j’avais à nouveau été une garce en offrant à Adam le plus grand moment de honte et de solitude de sa vie et en plein cours n’était pas vraiment flatteur mais j’assumais mes gestes et j’en étais même fière, c’est ainsi que je vivais et je n’en avais pas honte. Pourquoi cracher sur un caractère qui me rendait si unique et attachante ? Il ne me restait à présent plus qu’à savoir si mon cavalier allait continuer à mettre en avant sa jalousie, ce qui en soit me touchait et me donnait de quoi alimenter mes fantasmes les plus profonds, ou allait se reconcentrer sur la soirée. « Il n’en existe pas deux comme toi tu le sais ?! » Il était amusé et il n’y avait rien de plus rassurant pour moi, mon sourire vint s’élargir fièrement et je ne pu m’empêcher de répondre avec une fierté volontairement accentuée et une prétention qui n’était pas caractéristique de ma personnalité en temps normal. « Je sais, c’est pour ça que tu es fou de moi non ? » Je le prenais en quelque sorte au piège, attendant une réponse précise qui, avec un peu de chance me donner encore un peu d’espoir quant à une évolution de notre histoire. Je me sentais tellement vide lorsqu’il n’était pas là que j’étais prête à prendre les risques nécessaires pour m’offrir une chance à ses côtés. C’était peut-être stupide, peut-être même que nous ne pourrions jamais nous en relever mais je n’aurais ainsi pas le moindre regret.

En lui proposant de partager le premier slow de la soirée je m’étais sentie envahie par la peur, j’espérais avoir une réponse positive mais rien n’était encore certain. « Quel pitoyable cavalier je ferais si je te refusais cette danse. » Mon sourire vint naturellement s’agrandir. « C’est vrai que tu serais un cavalier vraiment pourri si tu faisais quelque chose de tel. » Tylian vint s’emparer de l’une de mes mains pour y déposer un baiser, s’assurant ainsi de bien avoir fait fondre mes dernières défenses, je me sentais plus à découvert que jamais et prête à… A me dépasser peut-être ? « M’accordes-tu cette danse ? » Mes yeux trahissaient le bordel qui naissait en moi, un mélange de tellement de sentiments… De tellement de sensations. « Ce serait un honneur… Oui ! » Nous nous étions naturellement rapprochés de sorte à pouvoir finalement offrir à nos corps la proximité qu’ils attendaient depuis longtemps. L’une de mes mains vint l’entourer alors qu’il s’était emparé de ma seconde main pour la déposer contre sa poitrine, je pouvais sentir son cœur battre aussi fort que le mien et cela me fit un effet de dingue. Je me sentis plus que jamais vulnérable, brûlée vive et torturée par ses yeux me toisant, ses lèvres si proches des miennes, sa peau flirtant dangereusement avec la mienne. A ma plus grande surprise Tylian approche et rompt définitivement les derniers millimètres de distance qui séparent nos lèvres. A cet instant je sentis comme une centaine de papillons prendre leur envol dans mon bas ventre, il m’embrasait et contrairement à n’importe quel autre personne normalement constituée j’embrassais ce feu, je voulais en ressentir toute les nuances, toute sa chaleur. Mon cœur accélérai dans ma poitrine et plus rien n’eut la moindre importance, comme si nous étions tous les deux seuls au monde, sur une ile déserte totalement silencieuse. Son baiser fut hélas vraiment court, à peine avait-il reculé que je l’avais toisé du regard, ma main s’étant automatiquement portée à ma peau que je pinçais à présent. « Dis-moi que je ne suis pas en train de rêver… Dis-moi que je ne vais pas me réveiller à présent ! » Je le suppliais presque, refusant d’abandonner cet instant. J’aurais pu m’abstenir de laisser libre court à mes envies mais je n’étais plus capable de résister, uniquement capable de sombrer aux côtés du désir qui me bouffait de l’intérieur pour lui. Mes lèvres vinrent à nouveau se plaquer contre les siennes avec tendresse, ma langue rejoignant petit à petit sa jumelle pour lui offrir un ballet des plus langoureux. Je touchais le paradis à présent !

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Le soulagement d’une aventure terminée vint à nouveau éclaircir nos visages, étant bien incapable de porter un jugement sur ces actes. J’avais fait bien pire… « Je sais, c’est pour ça que tu es fou de moi non ? » Complètement interloqué, j’affichais ce petit sourire figé, bien incapable de toute réaction. Il m’était à présent facile de m’imaginer allongé sur un ring, KO et sans possibilité de rebondir avec force. J’avais l’art et la manière de me mettre en difficulté. Que répondre à cela ? Oui ? Non ? Mon cœur me soufflait une réponse qui m’était pourtant impossible de lui offrir, trop peu à l’aise dans le domaine des sentiments. « Décidément ton sixième sens se fait particulièrement bavard ce soir… » Autant vous dire que j’étais imbattable au jeu du ‘ni oui ni non’ car une fois encore, je refusais de prendre position, de lui offrir mes sentiments comme je l’avais que trop rarement fait dans ma vie. Et s’il mettait difficile de mettre des mots sur cette vague de sentiments qu’elle m’insufflait, j’osais espérer qu’elle se savait importante à mes yeux, ne résistant pas à la tentation de lui déposer un baiser sur sa joue en guise de consolation.
« C’est vrai que tu serais un cavalier vraiment pourri si tu faisais quelque chose de tel. » Je lui adressais un sourire amusé, étant bien incapable de lui faire un tel affront. Me prêtant au jeu du parfait cavalier, je pris sa main, y déposant un baiser avant de l’inviter à me rejoindre pour une seconde danse. « Ce serait un honneur… Oui ! » Ravis de pouvoir la tenir à nouveau contre moi, l’un de mes bras vint l’encercler, amenant l’une de ses mains contre mon torse. Me voila perdu, plongeant dans son regard pour ne plus en sortir. Je pouvais sentir son corps contre le mien, son souffle s’éteindre sur mes lèvres si bien qu’il ne me fallut pas longtemps pour perdre le contrôle de mes pensées, mais aussi de mon propre corps lorsque mes lèvres s’en allèrent à la conquête des siennes. Je pouvais sentir mon cœur battre la chamade, toujours plus fort, toujours plus vite, comme ci ce dernier me suppliait de ne plus m’arrêter. Le temps d’un instant, de ce baiser, je pu sentir l’euphorie m’envahir, heureux comme je ne l’avais plus été depuis des années. J’en avais presque le souffle coupé. Plus rien n’avait d’importance, si ce n’est Jersey, ce ‘nous’ qui prenait peu à peu forme dans mon esprit, mais aussi dans une réalité que j’embrassais avec tendresse. Pour autant il me fallait affronter son regard, séparer nos lèvres pour découvrir ce que serait sa réaction. Serait-elle raisonnable en mettant fin à cette folie avant même de lui donner une chance ? Ou se laisserait-elle guider par ses sentiments ? Car elle en avait n’est ce pas ? Ne m’avait-elle pas rendu ce baiser ? « Dis-moi que je ne suis pas en train de rêver… Dis-moi que je ne vais pas me réveiller à présent ! » Impossible de réprimer un léger rire, la voyant se pincer dans l’espoir de ressentir une douleur qui lui signifierait que tout ceci n’est pas le fruit de son imagination. Instinctivement, ma main vint se poser sur la sienne, l’empêchant de poursuivre dans cette ‘torture’ qu’elle s’infligeait à elle-même. « Parfois certains rêves deviennent réalité » Tout sourire, j’accueillais à nouveau ses lèvres avec plaisir, si ce n’est avec gourmandise en répondant favorablement a ses attentes. Je ne pouvais résister à l’envie de prolonger notre baiser le temps d’un instant, jouant avec ses lèvres que j’agrippais tendrement entre le miennes pour en redécouvrir ensuite pleinement leur douceur. « Alors  comme ça Jersey Harrington rêve de moi hein ? »  Bien qu’inlassablement attiré par Jersey, je n’en oubliais pas moins notre présence dans la salle de bal, ce slow que nous avions à peine entamé. Déposant un petit baiser, sur ses lèvres et non plus sur sa joue, je l’incitais ensuite à pivoter sur elle-même à l’aide de l’une de ses mains, retrouvant sans grand mal son regard quand elle me fit de nouveau face. C’est alors que la dispute d’un couple parvint jusqu’à mes oreilles, attirant mon attention suffisamment longtemps pour reconnaitre Thea aux côtés de ceux qui se déchiraient «Plus sérieusement…tu ne crains pas de devenir comme eux ? C’est à croire qu’ils ne se sont plus que des étrangers l’un pour l’autre.»  

Je balayais la salle du regard, comme je l’avais fait tant de fois auparavant, c’est toujours ici que se déroulaient les grandes fêtes de l’UCLA, et généralement j’arrivais en retard. Ce n’était pas toujours de ma faute, il faut dire qu’avec le petit tout se compliquait, et la nounou n’étant pas née avec une horloge en tête avait également du mal. Rajustant mon costume je soufflais longuement, j’avais beau être chef de confrérie, être habitué aux long discours, aux sourires coincés et à la foule, je détestais toujours autant ça, cela me mettait hors de moi. Avalant ma salive je faisais quelques pas, souriais à quelques invités que je connaissais et qui se demandait sûrement pourquoi j’étais dans cet état. Je consultais alors machinalement mon portable, scrutant l’écran pour m’assurer que Lexie ne m’avait pas envoyé un message en me disant qu’elle était sortie, après tout c’était un peu pour elle que j’étais venu ici et pour personne d’autre. Soufflant derechef je rangeais mon portable et continuais mon chemin vers les balcons, tête baissée, je savais que c’était l’endroit idéal pour s’isoler, pour elle comme pour moi. Quelqu’un me rentra alors dedans et alors que je relevais le regard vers cette tête blonde, je reconnaissais le visage de Lexie, parsemé de larmes. Un rictus s’afficha sur mon visage et je passais mes doigts sur chacune de ses larmes alors qu’elle me suppliait de l’emmener ailleurs. J’attrapais alors sa nuque et l’approchais vers moi pour déposer un baiser sur ses cheveux. « Allez viens… » Je glissais alors ma main dans la sienne et nous dirigeais vers le balcon que je connaissais vraiment trop. Je lui laissais alors prendre un peu l’air, visiblement ma soirée ici allait être écourtée, et ça n’allait pas être plus mal. Quelques minutes de silence nous séparaient alors et Knox avait décidé de faire son apparition. Instinctivement je me positionnais entre lui et Lexie, le regard méprisant, je n’avais pas pour habitude de détester le monde, j’avais toujours été du genre pacifiste, mais lorsqu’on touchait à Lexie, je devenais quelqu’un d’autre. Je me mettais à ricaner alors qu’il tournait les talons, j’avais une soudaine envie de lui cracher à la gueule lorsqu’il remettait son costume d’enfoiré en place. « M’occuper d’elle ? Récupérer les morceaux que tu as brisés tu veux dire ! » J’attendais qu’il se stoppe et faisait quelques pas lents vers lui. « Tu crois vraiment que tu vas t’en sortir comme ça ? En plaçant une jolie phrase de gentleman après lui avoir brisé le cœur ? » Je me mettais à nouveau à rire pendant que je me rapprochais encore de lui, enfouissant mes mains dans mes poches. Je ne cherchais pas forcément la bagarre mais s’il la désirait je n’allais pas refuser. « Elle le mérite… Si tu en es conscient, pourquoi tu as joué au con hein ? Je sais pas, c’est peut-être ta nature après tout. »

A chaque coup. A chaque compliment, à chaque petite provocation, Eliott rougissait. C’était presque trop facile, j’arrivais à la déstabiliser avec de simple mot quand bien même ils n’avaient rien de faux. Ce qui m’amusait, même si je savais que je ne devais pas pousser le bouchon trop loin. Je ne voulais pas non plus qu’elle se sente mal en ma présence, je voulais simplement me jouer de son côté timide et bien trop peu assuré. Tout en révélant des choses que finalement, je pensais vraiment. « Tu rougis … ». Lançais-je en caressant du bout des doigts sa joue droite. « J’ai connu une Elie plus … sûre d’elle ». En réalité, elle oscillait toujours entre son côté confiant et son côté peu sûre d’elle. Deux facettes de sa personnalité tellement contradictoire qui vivaient pourtant en elle dans un équilibre plus que fragile. C’était toujours difficile de la cerner tant toutes ses réactions pouvaient être imprévisible. Mais ce que je n’avais pas vu venir à cet instant précis fut sa mini chute de laquelle je la rattrapais en saisissant fermement son bras. « Bah alors, je te trouble à ce point ? ». Je tentais de l’humour, mais son visage se déformait par la douleur et certainement un peu de frustration. Elle se tenait à moi, incapable de reposer son pied à terre. « C’est rien, c’est des choses qui arrivent ». Sans me paniquer, je l’amenais jusqu’à une chaise ou je m’accroupissais pour examiner sa cheville. En tant que professeur nous ne devions jamais mettre nos élèves en danger, repérer les symptômes d’une cheville foulée faisait parti de notre métier. Et ça devait bien être le cas de la jeune femme qui frémissait dès que je posais les doigts sur sa cheville blessée. « Bon, désolé Elie, mais je crois que c’est à l’hôpital qu’on va finir la soirée … Je t’emmène ». Mon regard se fit autoritaire, je savais à quel point Elie détestait les hôpitaux, mais on n’avait pas le choix. De toute façon, elle ne pouvait pas passer la soirée comme ça. Passant mes bras sous elle, je la soulevais pour lui éviter de marcher et nous dirigeait vers la sortie. Là, j’appelais un taxi pour nous emmener vers l’hôpital.
 

Stupide, hein. Il finissait par croire que sa meilleure amie avait raison. A force de vouloir faire ce qu’il devait être fait, il en oubliait presque ce qui en valait la peine, à savoir Alice. Elle valait bien qu’il cesse enfin de se contenter de ce rôle de mouton obéissant qui régissait sa vie depuis que ses parents s’étaient de nouveau donner la peine de porter leur regard sur lui. C’était tellement compliqué…ou peut-être rendait-il tout cela compliqué à force de questions dont le but premier était de le tenir éloigné de toute tentation telle que la belle brune. A peine quelques enjambées le séparaient de l’objet de ses fantasmes. Cinq pas à tout casser. Peut-être six. Moins de deux secondes. Peut-être trois avec la foule. Qu’attendait-il ? Sérieux, t’attends quoi ? S’interrogea-t-il mentalement en fixant son verre. Allez tu le vides, tu descends un alcoolisé, tu les mets en bandoulière et tu fonces. Une minute pour se mettre en condition. Ou peut-être deux. Une éternité en somme. Il avait tout intérêt à s’y mettre dès présent. Fidèle à ses propres sommations, il ne resta plus rien dans son verre. Alors qu’il s’apprêtait à attaquer la seconde partie de son programme, un contact électrisant de peau à peau eut l’effet de l’immobiliser. Il n’aurait su vraiment l’exprimer. Sans doute n’y avait-il pas les mots pour cela. Mais il sut immédiatement de qui il s’agissait. Il voulut s’accrocher à cette main, il ne fut malheureusement pas assez rapide pour cela. C’était l’affaire de quelques millièmes de secondes et pourtant le voilà remuer de la tête au pied. Satané Alice, tu auras ma peau. Ne rien laisser paraitre, telle était la mission, alors il se dissimula derrière son verre vide, l’on faisait mieux niveau cachette, il le reconnaissait volontiers. « Je ne sais pas » répondit-il penaud une fois qu’ils furent sur la piste de danse, d’ailleurs, il ne se souvenait pas du tout avoir quitté Bliss, bien trop occupé à détaillé chaque petite parcelle du physique d’Alice, imprégnant chaque détail dans sa mémoire comme si c’était la dernière fois qu’ils seraient amenés à se voir. C’était ce que le prince aurait dû faire avec Cendrillon, la contempler inlassablement, ainsi il n’aurait eu nul besoin de ces immondes escarpins. « A vrai dire j’avais prévu de venir te voir après un autre verre » Il se sentit soudain d’avoir dit ça. Pourquoi ne lui avait-on pas offert le manuel sur la manière idéale de traiter la femme que l’on convoitait, cela eut été plus utile que Call of Duty ! Avec elle, il avait cette désagréable sensation d’avancer nu au milieu d’une foule hilare. Il fallait qu’il se rende à l’évidence, les mots n’avaient jamais été son rayon et ne le seront sûrement jamais. Il ferait mieux d’abandonner ce combat perdu d’avance. Il laissa donc tomber son épée et son bouclier, puis réduisant la distance physique entre eux à néant, il l’embrassa sans plus de cérémonie. Attention, pas un baiser de pacotille où la timidité et la gêne est roi, mais quelque chose de beaucoup plus passionné, où il avait enfin l’occasion de relâcher toute cette frustration qu’il avait emmagasiné…et sachez bien qu’il y en avait beaucoup. Autant dire qu’il était tout à fait disposé à lui sauter dessus là, maintenant, avant de se souvenir qu’ils étaient en public et sûrement que leur comportement n’avait pas échappé aux autres. « Ca te dit pas de bouger d’ici ? » murmura-t-il finalement, le souffle court entre plusieurs baisers impatients.

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I CAN LIVE UNDERWATER

When I fall to my feet wearing my heart on my sleeve, all I see just don't make sense. Because all I need is the love you breathe. signature by anaëlle.

Sofia ne désirait pas s’étendre plus longtemps sur ce qui la tourmentait, soit. Gregorian n’était pas homme à forcer les confessions, elle lui en ferait lorsqu’elle en aurait envie, dans le cas contraire, tant pis. En outre, ils étaient ici pour s’amuser, enfin, elle était parvenue à l’emmener jusqu’ici autant que cela pour avoir du bon temps non ? « Inutile de s’attarder plus longtemps sur le sujet » dit-il avec plus de brusquerie qu’il ne l’aurait souhaité et s’empressa de s’excuser avec un petit sourire. L’idée n’était pas encore digérée par son esprit…et très loin de l’être. Soyons plus précis, il avait un frère jumeau, d’accord, mais y être sans cesse rattaché avait le don de l’horripilé. La haute opinion qu’il avait de sa personne faisait qu’il préférait être considéré comme une merveille unique, après tout, ce qui faisait la réputation de la Tour Eiffel par exemple était son unicité. « N’oublions pas une chose… » Reprit-il sur un ton nettement plus doux, plus tendre et bien sûr, charmeur. « Nous sommes ici pour nous amuser avant tout, laissons donc ces sujets épineux pour plus tard pour nous concentrer sur cette soirée » Il ne tenait pas à perdre du temps dans des réflexions mettant en scène son frère, sa sœur et sa génitrice, les semaines passées furent bien assez. « Plantons le décor, tu es la princesse à son premier bal et moi le prince qui s’est donné pour mission de t’égayer avant que minuit ne sonne et que tu ne t’évapores, me laissant pour seule preuve de ta présence, un baiser » Parlant, son visage s’était dangereusement rapprocher du visage de la jeune femme. Gregorian désirait Sofia qu’il n’avait jamais considéré comme un membre de sa famille, entre autres parce qu’il les savait appartenir à des clans différents, au-delà de cela, elle était…belle. Tout à fait son style. « Je propose néanmoins de revoir un peu ce classique, comme en commençant directement par le baiser et que la princesse ne prenne pas la fuite… » Voix basse, ses lèvres effleurant à peine celles de Sofia. « Jamais… »

Ses deux prunelles fixées sur moi auraient pu me déranger si elles avaient été celles de n'importe quel autre homme de cette salle, mais les siennes me faisaient sans doute plus rougir qu'autre chose. La Alice que j'aime pourtant montrer n'est pas niaise et romantique à en crever. Je suis la première à être dégoûtée de ces couples qui se regardent des heures et des heures durant, sans rien faire, à attendre... à attendre quoi au juste ? Et pourtant RJ pouvait bien le faire, ça me rendait plus vivante que n'importe quoi d'autre à ce moment-là. J'étais cramée. Cramée de la tête aux pieds, cramée à cause de ce cœur que je sentais battre à la chamade dans ma poitrine. Je ne voulais pas poser de mots là-dessus mais bon sang, c'était pourtant clair. Sa mine penaude ne me fit pas sourire. Mais ses prochaines paroles, oui, un tout petit peu. Avant que mes sourcils ne se froncent en réalisant ce que ça sous-entendait. Mon regard retrouva le sien à cet instant. « Tu as besoin de te saouler pour m'aborder maintenant ? » Je ne savais pas trop comment le prendre. C'était un bordel sans nom dans ma tête. Il y avait cette idée qu'il puisse être épuisé de moi, d ce que je lui faisais subir, et il y avait aussi ces souvenirs de lui m'embrassant, de cette attirance qui était, me semblait-il, indéniable, autant pour lui que pour moi. Oui, j'avais l'impression que ça se voyait comme le nez au milieu de la figure, et ça m'obsédait presque. J'avais besoin de lui et lui s'éloignait, étrangement, tout en me rendant folle par moments, rares. Trop rares. Alors que j'allais lui dire sur le ton de l'humour qu'il était inutile d'être intimidé par moi, il décida de faire ce en quoi il excellait. M'embrasser, comme si c'était pour me faire taire. Et c'était divin. Tellement que mes mains vinrent s'accrocher doucement à sa chemise. Avec lui, j'étais tout sauf une fille comblée. Non, j'étais constamment frustrée, même quand nos lèvres étaient scellées, il me manquait toujours quelque chose. Et je crois que c'était un bon indicateur de ô combien il me rendait dingue. Si des regards s'étaient rivés sur nous, je m'en fichais bien et ne pensait à rien d'autre qu'à lui et moi. Quand il émit la proposition de partir, j'attrapai le bout de ses doigts et souris, malicieusement. « Ça me dit. » Et là, je l’entraînai vers la porte, nous amenant donc dans un grand couloir de l'hôtel. Au lieu de me diriger vers la sortie du Braxas, je pris le chemin opposé et une fois que nous fûmes dans un endroit sans personne autour de nous, je me plaquai dos au mur et l'attirai vers moi pour l'embrasser une nouvelle fois, passionnément, jusqu'à ce que je n'ai plus de souffle. « Ça ne te fait rien de réaliser que nous sommes dans un hôtel, avec plein de chambres peut-être libres autour de nous ? » La faute à la coupe de champagne. Je n'ai jamais supporté cette boisson.

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Avec une insupportable vanité, elle s'était imaginé pouvoir sonder le cœur de tout le monde. Les évènements avaient montré qu'elle s'était complètement trompée. Austen

Je patiente que les deux tourtereaux me disent oui pour la photo. Pour connaitre un peu le comportement des gens, je suis presque certain qu’ils vont dire oui. Alors comme prévu, le garçon ne dit pas non et je lui réponds en un sourire attendant de savoir donc ce que la jeune fille en pense. Le verdict tombe et direct je dégaine mon appareil. J’appuie sur le bouton et les voilà immortalisés pour ce soir. Leur lançant un sourire content, j’écoute ce que le jeune homme a à me dire pour lui répondre simplement. « J’étudie la photographie, alors bon c’est mon truc quoi. » A la fin de ma phrase je hausse les épaules, j’espère que ça leur suffira comme réponse. Et puis je leur signifie enfin que je vais voir ailleurs « A plus tard, peut-être. » Je m’éloigne d’eux tout en attrapant une coupe de champagne au passage, je ne connais pas vraiment du monde ce soir, mais peu importe, je ne suis pas du genre à stresser au milieu d’une foule, non loin de là, je suis un caméléon, je m’adapte à tout type de situation. Alors avançant un peu plus au travers des gens je flashe à peu près tout ce que je trouve d’intéressant, la dispute d’un autre couple, les retrouvailles de certains. Puis j’immortalise le sapin aussi, parce que même si c’est ringard sur les bords, Noel ça fait assez rêver. Je regarde toujours autour de moi, sans même remarquer les gens qui se trouvent sur mon chemin à présent. Alors je fonce directement sur une fille blonde (Jersey) accompagnée, merde, je ne voulais pas déranger. Mon verre se renverse sur elle, et j’affiche un visage désolé. « Merde ! » Je dis pour me justifier. « Le champagne ne tache pas, si ? » Je lui dis toujours avec une moue bourrée d’excuses, mais de toute évidence, je crois bien qu’elle ne fait pas vraiment attention à ce que je lui raconte, trop occupée avec son cavalier (Tylian). « Je peux faire une belle photo de vous, si vous voulez, pour me faire pardonner. » Et m’éclipser juste après.