Re: SIXIEME INTRIGUE ▬ Le bal de Noel.

A quoi ressemblait une Jersey de très bonne humeur et au summum de sa perfection ? Celle qui ressortait à quelques détails près ce soir alors que nous nous étions livrés à des discussions plus ou moins intéressantes pour le moment au-delà de la taquinerie. Je ne pouvais pas uniquement jouer sur un tableau, ne croyez-pas que je tâchais d’être quelqu’un que je n’étais pas, il était juste très naturel pour moi de toujours avoir des réactions partant dans tous les sens pour brouiller les pistes ce qui faisait de moi une personne toujours très difficile à voir venir. C’est cette ambiguïté dans ma personnalité qui me rendait justement aussi proche de Tylian, il aimait déceler les moindres petits indices à mon propos, il tentait toujours de prédire mes réactions et il parvenait parfois-même à me devancer, chose suffisamment rare dans mon entourage pour le reconnaitre et le saluer. « On a pas déjà eu cette conversation ? A la piscine non ? Tu sais, celle où tu as finalement reconnu combien j’étais charmant après t’être contredit….une, deux….c’est ça, deux fois. Attention, jamais deux sans trois ! » Le saligot, il avait très bonne mémoire je l’avais presque oublié pendant un temps. Je pensais ce que je lui avais confié ce jour-là même s’il avait surement dû le prendre comme je le désirais dans le second degré. Je n’allais tout de même pas lui avouer aussi facilement qu’il me plaisait énormément physiquement ? Si je m’étais autant livrée il n’y aurait guère eu de doutes concernant une déclaration complète et je n’étais clairement pas prête à admettre certaines choses, pas sans avoir eu un coup de pouce préalable de sa part. Et oui, nous les femmes nous n’étions pas juste complètement névrosées avec nos attentes et nos rêves, c’était plutôt un bon coup de pouce pour nous permettre d’avancer et de nous surpasser avant tout. « Ne sois pas trop fier de toi vilain, je ne te donnerais pas entière satisfaction ce soir encore, j’ai décidé d’être plus… Résistante histoire de te montrer qui est le patron ici. » Comme si mes paroles pouvaient être ne serait-ce qu’une seconde prise au sérieux, c’était tout simplement impossible ou alors il fallait vraiment être très stupide et Tylian n’était pas stupide. Non, avant même que je n’ai terminé ma petite phrase fièrement il s’était mis à sourire, signe qu’il avait compris que je renchérissais en le taquinant à mon tour. Quand je vous dis qu’il était parfait, il n’avait pas besoin d’un décodeur pour comprendre ce qui me faisait sourire ou, au contraire pleurer, il était toujours là pour moi et prêt à passer à l’attaque sans même avoir eu besoin d’une seule parole de ma part.

De là nous avions été prendre un verre au bar, j’avais croisé brièvement le regard d’Adam et j’en avais été très vite gênée parce qu’il s’était passé quelque chose entre nous qui, au final, ne resterait pas dans les annales de mes expériences. Ce n’était pas qu’il était mauvais au lit hein, pas du tout mais il n’avait probablement pas été aussi talentueux dans cette activité corporelle qu’il ne devait l’être en temps normal. A vrai dire j’ignorais si c’est moi qui n’avait pas été suffisamment « rassasiée » ce soir-là où s’il m’avait vraiment laissé un mauvais souvenir totalement mérité. Pour éviter que Tylian ne pose des questions en se rendant compte que j’étais d’un seul coup distraite je m’étais très vite reconcentrée sur lui, c’était lui mon cavalier et j’étais la plus chanceuse des demoiselles de l’avoir à mes côtés alors autant en profiter comme il se devait. « Tu sais, il va vraiment falloir que l’on discute de ces petits noms affectueux ! » Je pris soudainement un air indigné, comme s’il venait de me faire une remarque de la plus haute méchanceté et que j’étais sur le point de lui sauter à la gorge pour le punir d’avoir dit une chose pareille. « Vous les hommes, vous êtes vraiment tous très cons ! » Je ne pus néanmoins contenir un petit sourire amusé. Okay j’aimais donner des surnoms à mes amis les plus proches et je ne comptais pas arrêter avec Tylian mais je pouvais au moins le laisser rêver pendant la durée du bal. Ce serait en quelque sorte son cadeau avant l’heure. « Je ne pense pas avoir lu ‘Karaoké’ à l’entrée » Je répondis du tac au tac. « T’es sûr ? J’étais persuadée que c’était le cas ! » Ou pas, je ne comptais de toute manière pas massacrer les chants de Noël en plein milieu d’une foule qui ne cessait de grandir. Dans une curiosité qui était très descriptive de ma personnalité je m’étais demandée ce qu’il avait été prêt à faire pour que je l’accompagne à la soirée. Manque de chance pour moi il s’était refusé à me donner le moindre indice, à la place il m’avait pris la main et avait quitté le bar pour que nous puissions rejoindre la piste encore déserte pour faire quelques pas de danse. La musique n’était pas celle que l’on trouvait en boite de nuit en ce moment mais elle était suffisamment rythmée pour me donner envie de bouger mon popotin. « La soirée est loin d’être terminée, je pourrais encore en avoir besoin … » Je souriais amusée et intriguée à la fois, que prévoyait-il de faire avant la fin de cette soirée ? « Qui sait, tu pourrais effectivement avoir besoin de ta seule arme dans les heures à venir. » D’un coup il fit un signe de tête, m’indiquant une direction. J’avais donc tourné la tête pour découvrir qu’il s’agissait d’Adam. Je m’en doutais, il ne pouvait pas ne pas avoir remarqué mon absence de tout à l’heure, pas lui ! « Un ami à toi ? » Je ne savais pas quoi dire à son propos… Je vins cependant répondre avec honnêteté. « Non… Juste un homme qui a été là quand je ne me sentais pas bien… Une aventure d’un soir il y a quelques temps. » Je repris après avoir marqué une courte pause. « Pourquoi ? »

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The stars, the moon, they have all been blown out

nonox & le reste du monde

Il y a des jours où tout commence mal. La tasse de café qui glisse comme par magie et se brise sur le sol, un coup de rasoir et du sang à gogo, un pneu de la voiture qui éclate, enfin bref la totale. Ce jour était tombé le jour du réveillon. Enchainant les galères, tu n'avais eu que très peu le temps de parler avec ta bien aimée au téléphone, lui donnant rendez vous le soir même au bal organisé par la ville. Lorsque le soleil avait décliné, tu avais pris ta douche et avais enfilé un costume classique, noir, respectant ainsi le dress code. Puis tu avais rejoint la salle en taxi, les mains dans les poches de ton pantalon cintré, ne sachant pas si Lexie était déjà à l'intérieur mais ce qui te terroriser le plus, c'était de savoir sur qui tu allais bien pouvoir tomber. Pourvu que la soirée s'annonce paisible en amoureux. Après avoir payé ton ticket, tu avais enfin découvert les lieux décorés avec beaucoup de raffinement. La salle était déjà bien occupée mais immense, ce qui laissait la place pour circuler. Marchant tranquillement à la recherche de Lexie, un groupe qui te barrait le chemin s'était dissiper tel un nuage de fumée, laissant apparaître deux silhouettes familières, une qui contenait ton sang et l'autre que tu t'étais tapé et dont pour qui tu avais pu éprouver des sentiments. Misère. Alors que tu t'apprêtais à aller embrasser ta soeur (Alice), la brunette tira la blonde (Thea) pour aller rejoindre une autre demoiselle. C'était sûrement un signe du destin pour éviter les embrouilles la veille de Noel. Abandonnant donc l'idée de saluer ta frangine, tu avais fait un tour sur toi même et sur la pointe des pieds, et au bout de 180°, tes yeux s'étaient posés sur le corps sublime de Lexie légèrement incliné sur le bar, de dos. Un large sourire s'était alors dessiné sur tes lèvres, tu avais remis la machine en route, arrivant discrètement derrière elle et posant tes mains sur sa taille avant de lui chuchoter à l'oreille quelques mots doux " Je suis là mon amour "  puis dégageant sa nuque de ses cheveux blonds, tu lui avais déposé un baiser tendre avant de poursuivre " Dis donc tu bois sans moi qu'est-ce qu'il t'arrive chérie ? "  

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and now we are alive

je t'ai cherchée partout, même ailleurs. je t'ai trouvée, où que tu sois, je m'endors dans tes regards. même sans toi, je ne serai plus jamais seul, puisque tu existes quelque part. @marclévy ≈ vous revoir › alaska.  

Si son changement me plaisait ? Bien sûr qu’il me plaisait. J’avais l’habitude de la voir dans ses gros pulls beaucoup trop amples pour elle, cachée derrière un look teenager qui me rappelait toujours notre grande différence d’âge. Mais ce soir, j’avais une femme en face de moi. Et j’aimais cette robe qui dévoilait ses jambes, qui mettait son temps blanc en valeur, ce rouge à lèvre qui teintait ses lèvres et les rendait plus attirantes … Attrapant ma coupe de champagne, j’essayais de trouver la réponse adaptée pour ne pas trop me vendre sur ce qu’elle m’inspirait vraiment. « Oui il me plaît, je ne sais pas où est passée Elie, mais la femme que j’ai devant moi me plait beaucoup ». Implicitement, je ne parlais plus de sa tenue, mais d’elle toute entière. Une nuance largement décryptable dans mon discours. J’avalais alors une gorgée de ma coupe, m’appuyant contre le bar à côté d’Eliott. « Merci, mais je suis pas très à l’aise, la prochaine fois je privilégierai le noir ». Au moins nous étions assortis. Le léger sourire qui planait sur mes lèvres s’effaça peu à peu quand elle évoqua Madison. Instinctivement mes yeux la cherchèrent dans la salle. Je sentais une pointe de jalousie dans son discours et ça m’énervait, elle ne savait rien de mon histoire avec elle, il n’avait s’agit que d’une simple danse et j’étais là maintenant auprès d’elle. « Si elle avait été ma cavalière je ne serais pas là maintenant … Tu es jalouse ? ». Sans détours je pointais sa faiblesse du doigt. Si c’était le cas, elle aurait un travail à faire sur elle, malheureusement pour elle, elle n’était pas sans savoir que j’avais pas mal de relation avec des femmes. Amicales j’entends bien. Elle me demanda alors de l’emmener danser, précisant tout de même qu’elle était nulle. J’attrapais alors sa main, retrouvant mon sourire. Sur la piste, je l’attirais contre moi et menait la danse. « Tu n’as qu’à me laisser les rennes, je vais te guider … ». Sur la piste, mon regard fit un nouveau tour de salle et croisa celui de Jersey qui m’avait foutu malgré moi, la honte de ma vie. Feignant l’indifférence je reportais mon attention sur la brune dans mes bras.

Ce début de soirée était aux compliments, de quoi remplumer la fierté de n'importe quelle autre femme. C'est vrai, j'étais ravie d'être à son bras pour entrer dans cette soirée, pour cause Gregorian était un bel homme, avec une prestance et un charme inégalables. Pour être honnête, les premières minutes je n'avais eu d'yeux que pour lui, et j'étais persuadée de ne pas être la seule. Quand mon regard s'orienta sur les divers visages qui nous entouraient, je remarquai que plusieurs femmes s'étaient tournées plus ou moins discrètement pour le regarder, et en un sens, ça me plut. « Comme si tu n'en recevais pas assez, des compliments. Les femmes de ton entourage doivent t'en faire constamment. » Je soupirais gentiment avant qu'il ne me propose de boire un verre parmi ceux que les multiples serveurs baladaient. Et c'est à ce moment-là que je me permis de jeter un coup d’œil dans la salle, pour voir si je remarquais des têtes connues. Bingo. Il y eut tout d'abord Adam, en présence d'une brunette (Eliott). Il la regardait avec des yeux somme toute assez séduits... Et pourtant elle semblait si jeune, enfin pourquoi pas. Continuant de dévisager la foule, je fus captivée rapidement par un autre homme et pas n'importe lequel, Edward. Là mon coeur se resserra encore plus, de le voir avec une sublime fille (JJ) qui ne me ressemblait visiblement en rien. C'était peut-être mieux ainsi... Avait-il envie de la dévorer, elle aussi ? J'en aurais presque mis ma main à couper. Je me forçai à ne pas montrer mon désappointement auprès de Gregorian vers qui je me retournais pour attraper une coupe de champagne. Je lâchai alors son bras et trinquai avec le grand brun en le fixant droit dans les yeux. Puis à sa question, je rabaissai la coupe. « Deux ou trois, oui. » Répondis-je simplement avec une mine légèrement contrariée que je ne cachai pas. A vrai dire, je redoutais un peu le moment où Edward me verrait. « Et toi, alors ? Tu as peut-être eu le temps de faire des rencontres depuis ton arrivée. » Le liquide contenu dans nos verres descendit assez vite. Après avoir reposé mon verre sur le plateau d'un serveur, je me rapprochai de Gregorian avec un petit air séducteur, et une pointe d'humour dans la voix. « Je suis toute à toi pour une danse. »

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Les hommes forts sont ainsi. Au zénith de l'amour, ils réfléchissent encore, ils calculent et leur décision est sans appel. Pancol

Je reste un peu surprise lorsqu'il décide de me voir, je pensais que cette fille était sa cavalière. Jalouse ? J'avoue l'avoir un peu été.. j'aurais aimé être celle avec qui il danse, mais je ne dois pas m'en faire ? Si, oui surement, je ne sais pas. Je pensais qu'il ne verrait que moi tout de suite, cela n'a pas tout à fait fonctionner, mais il a quitté sa partenaire seulement pour venir me voir, ne dois-je pas bien le prendre et me contenter de ce que je peux avoir ? On en demande toujours trop nous les femmes, comment voulez vous qu'on ne fasse pas fuir les mêmes. On est chiante et en plus exigeante. Je comprend certains mecs.. qui ne veulent pas se poser. Moi je ne veux pas être un freins à sa liberté.. je sais qu'elle est importe pour lui, et je ne voudrais pas le ruiner le jour ou je viendrais à mourir. Je souris lorsqu'il complimente. Je ne peux pas m'empêcher de rougir. Je détourne un peu le regard gênée, peu habituée aux compliments. " Tant mieux c'était un peu le but. " Je souris légèrement, lui plaire, mais lui plaire à lui ? Oui c'est un plus non négligeable. Je lui retourne le compliments, oui ce smoking blanc lui va plutôt bien. Il me fait penser à un dandy des années 20, presque mafieux, j'aime beaucoup, il faudra que je le prenne en photo dans la soirée. Pour avoir un bon souvenir. J'en viens à Madison et je note qu'il en perd son souvenir, je comprend qu'il n'aime pas ma réaction qui n'est pourtant pas déplacé il me semble. Je me reprend immédiatement vexée par sa réaction un peu froide. " Je n'ai aucune raisons de l'être, on n'est pas un couple je sais " Je fais un petit sourire crispé peut-être avant de m'enfiler deux gorgées de champ'. Je tente de changer le sujet, je veux danser, j'ai beau être nulle, je veux m'amuser comme si c'était mon premier bal, comme si j'étais au lycée. C'est pour ça que je suis venue après tout. Je n'ai pas à regretter d'ailleurs. Il m'attire alors sur la piste puis contre lui. Bordel, je galère avec mes escarpins, bon allez, tu es sûre de toi, concentre toi. Ne pas lui marcher sur les pieds, souffle. Respire Elie, tu va tomber dans les pommes. Je souris un peu mal à l'aise au début puis j'arrive à le suivre, j'en ris. " Tu y crois ? Je danse ! Qui aurait cru cela possible. " Je reste dans ses bras, la musique rapide se calme, cette fois cela semble être plus simple, plus lent, un slow je dirais. Je passe donc mes bras autour de ses bras. " Je suis contente que tu sois là, pour être honnête j'avais peur de me retrouver toute seule.. c'est un peu mon premier bal.. j'ai raté celui de ma dernière année de lycée et une fois ici ne connaissant presque personne j'ai jamais osé y aller. " Je parle trop, tais toi. Je rougis. Je suis euphorique je crois. " J'en reviens pas que je pose des talons, une robe comme celle ci.. " chut, tu dis de la merde. Je fronce les sourcils.. je souris légèrement, aller calme les battements de ton corps. " je parle un peu trop.. pardon.. "

J'ai toujours haïs le pamplemousse, , c'est dégoûtant, amère, acide à la fois deux sensations qui ne vont pas du tout ensemble lorsqu'on les a en même temps dans la bouche. Je lève les yeux au ciel avant de rire à sa réplique. Il me connait trop bien parfois ça me perturbe, la seule personne mâle à me connaître autant été Tho.. Ok on a dit on passe à autre chose, ce qui reste assez difficile je l'accorde. Bref, je m'en remettrais surement un jour, on finit toujours par se remettre de tout. J'espère. On se dirige au bar, RJ nous commande des cocktails sans alcool, peut-être que j'aurais dû me bourrer la gueule lorsque j'ai appris que j'étais enceinte, je n'aurais pas fait fuir mon mec et j'aurais perdu ce bébé. Je ne sais pas ce qu'il y a de mieux en tout cas. Je regarde tout autour de nous, ça me fait plaisir d'être avec RJ. Je croise Alice.. et elle semble malheureuse en me voyant avec, je me sens carrément mal. " Je crois que je vais me faire détester par Alice, c'est elle que tu aurais dû inviter, pas moi, on sait tous les deux.. " Je le regarde.. il ne semble pas tellement s'en soucier, Il trinque à nous, je souris légèrement et je "tchin" avec lui. il s'avance alors vers Grace, une gamma comme moi, elle est gentille et adorable. Je souris. " On trinque à .. nous pour être honnête ! " Je me sens mal à l'aise, une des miennes me voyant avec mon léger ventre.. je tente de ne pas y penser de toutes elles sont toutes au courant les nouvelles vont vites. " du monde ça oui, beau après .." Je me lance sur l'humour à deux bal, pourquoi je peux pas boire d'alcool c'est frustrant la grossesse.. on ne peut rien faire correctement. " En tout cas Grace, ta robe est géniale ! " Ok un truc de fille.. Je me tourne vers RJ avec mon verre déjà vide, sans alcool la fête est plus folle ? Il a cru voir la vierge ? Ah non, pas possible je suis enceinte.. bref. " Pitié, un verre d'alcool.. allez, ce jus de fruit est frustrant.. "

for the last time.... mianhae aein... chongmal mianhae

riley ∞ joshua

Pendant que Joshua payait leurs entrées et déposait leurs manteaux aux vestiaires, la jolie blonde décida de s’aventurer dans la salle, déjà parce qu’il y ferait plus chaud, mais aussi parce qu’elle y  voyait des têtes familières. Au loin elle aperçu Alice, sa meilleure amie  à qui elle lança un fin sourire sans oser la rejoindre de peur qu’elle la réprimande pour sa proximité avec Joshua. Rejointe par le jeune homme, ils s’aventurèrent dans la salle et passèrent près d’Edward à qui elle déposa un baiser sur la joue simplement pour le saluer. Depuis leur nuit ensemble, leur contact était différent, plus troublant pour la blonde qui ne cessait pourtant de voir en lui un ami. Elle salua aussi la sulfureuse brune qui l’accompagnait, JJ, ça ne pouvait être qu’elle et Riley laissa furtivement son regard tomber dans son décolleté avant de les dépasser et reporter son attention sur Joshua.  « Merci à toi de m’avoir fait sortir de chez moi ce soir aein … ». Trempant ses lèvres dans la coupe de champagne, elle lança un regard malicieux sur son ami et sa tenue.   « Et maintenant tu as l’air de quoi ? ». Le marié n’était plus abandonné.  « Si tu m’avais pris une jolie robe blanche, on aurait pu se présenter à l’église tout de suite … ». C’était Riley, l’humour, la joie de vivre, peu importe ce qui avait créé un malaise entre eux, elle était trop heureuse de le retrouver et ferais tout pour ne pas le perdre à nouveau. Sentant ses doigts se glisser à nouveau contre les siens, la jeune femme se sentit frissonner. Elle vida sa coupe sur le coup et tourna la tête vers Josh.  « Oh oui ! Fais moi danser ! ». Les yeux brillants, elle n’avait pas remarqué le mal être de Joshua, il savait très bien cacher son jeu et leurs années d’amitié n’y changeaient rien.

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Christmas three, intrigue.

Jingle bells, Jingle bells, Jingle all the way. Oh what fun it is to ride in a one-horse open sleigh. Jingle bells, Jingle bells, Jingle all the way. Oh what fun it is to ride in a one-horse open sleigh.

         

         

Je suis un prince, bordel, un vrai prince. J'ai une classe à faire pâlir tous les autres gars, et à faire s’enflammer les culottes. Je rigole à moitié au moment où je paie mon entrée, faut être sacrément idiot pour avoir ce genre de pensées. Mais bon, je ne m’en blâme pas, je fini donc par entrer, remarquant que j’ai fait comme tous les autres hommes ce soir, j’ai opté pour le costume noir et la chemise blanche. J’ai juste un peu plus de classe qu’eux … Bon allez, je m’arrête, me tais et regarde s’il y a ici quelqu’un que je connais. Ce n’est pas parce que j’ai horreur d’être seul, non, la vérité c’est que je me suffis à moi-même, mais vu que je suis dans ce genre de soirée, autant que je tente d’en profiter. Avec une fille, hein, à ne pas se tromper. J’en remarque deux, trois, que je connais, connais pas. Et puis, au milieu de tout ça, elle est là. J’en esquisse un sourire en la voyant simplement seule dans sa robe du soir qui lui va parfaitement bien. A la volée, j’attrape une coupe de champagne et doucement, ouais, pour que tout le monde prenne bien le temps de me regarder, j’m’avance vers celle que jamais je ne laisserai tomber. Dans ma route vers elle, je croise le regard de ma brunette préférée, Alice juste là accompagnée d’une de ses amies, je lui fais un signe de la main, lui montrant que je la rejoindrai surement tout à l’heure si tout va bien. Merde, y a aussi Sofia … Je suis trop un homme à femmes et ce soir je me rends compte qu’elles sont surement toutes là. Mais peu importe, je continue et me retrouve enfin à la hauteur de Madison, un sourire flanqué sur mes lèvres, je la regarde tendrement, comme à chaque fois, c’est comme ça. Je ne sais pas trop quoi dire, j’essaie simplement de lire ses pensées et puis je prononce à mi-voix « T’as pas le droit d’être seule à une soirée comme celle-là. » Non, vraiment pas. Sauf qu'à l'évidence elle ne le sera pas longtemps, Alice se rapprochant déjà.

©flawless

Je vois le regard de la blonde Théa qui glisse sur moi quelques secondes. Je me surprend à me dire que c'est réellement dommage oui car je la considère toujours comme une amie. J'ai choisis les gamma et d'après ce que je vois, j'ai bien fait. Les filles de ma sororité ne sont pas aussi catégoriques. Enfin,bon. Je me retourne pour déguster ma coupe de champagne. Je désespère un peu de voir une personne que je connais réellement. J'ai cru voir Joshua quelque part mais, bien entouré... Je ne me sens décidément pas à ma place ici. Soudainement, je sursaute alors que des mains s'emparent de ma taille. J'ai bien failli renverser mon verre de surprise. Une voix près de mon oreille fini de me rassurer sur la personne qui vient de s'accrocher à moi en déposant ses lèvres dans mon cou me faisant frissonner Je me retourne et dès que je vois le visage de Knox, je ne peux me retenir de sourire. Ses traits, son regard malicieux, un sourire tellement charmant. Tout ce qui me remémore pourquoi j'ai fondu pour lui une nouvelle fois. Oui, je commençais à me demander si tu allais me faire faux bond ce soir... Je ne sais pas pourquoi, je me sens un peu perdue dans tout ce monde. Je passe mes bras autour de son cou et vient brièvement m'emparer de ses lèvres que je happe avec gourmandise avant de m'écarter et de lui tendre une légère petite moue. En fait depuis qu'il s'est prit une balle, je ne sais pas trop ce qui se trame dans sa tête. J'ai vu ta ravissante frangine dans les parages, tu veux qu'on aille la saluer?

Le bal de Noël We wish you a merry Christmas, and a happy New Year. RÉSUMÉ DES POSTS PRÉCÉDENTS. ▬ Jamahl Lewis Assez anxieux, le garçon décide de se rendre au bal, lieu où il espère passer une bonne soirée, croiser des gens qu’il connait et peut être Grace. ▬ Alice Collins En grande discussion avec Théa sur tout et n’importe quoi, la jeune femme lui fait alors une révélation au sujet de Madison. Avant cela, elle lui avoue tout de même ce qu’il s’est passé entre RJ et elle. ▬ Lexie K. Blackwell Ne sachant pas vraiment pourquoi elle se trouve ici, elle recherche cependant dans la foule son petit ami, Knox. Dans sa recherche elle se tourne vers une coupe de champagne pour se désaltérer. ▬ Tylian J. Lawrens L’humeur toujours à la taquinerie en compagnie de Jersey, ils discutent tranquillement jusqu’au moment où il lui demande qui est Adam pour elle. ▬ Théa C. Stonehevean La jeune demoiselle se remet petit à petit de toutes les choses que vient de lui dire son amie, même si en vérité elle ne réalise pas vraiment. Elle ne pose pas beaucoup de mots sur sa relation avec Adam, mais finalement elle se dirige en compagnie d’Alice vers Madison. ▬ Jersey B. Harrington Continuant la conversation qu’elle entretient avec Tylian, elle lui dit enfin ce que le jeune homme veut savoir. Qui est Adam pour elle, elle lui avoue alors qu’il est une histoire d’un soir. ▬ J. Knox Collins Après une sale journée, le jeune homme se décide à aller rejoindre sa petite copine, Lexie, au bal de Noël pour profiter d’elle. Après quelques minutes sur place, il la trouve enfin mais pensant qu’elle ne va pas très bien, il la questionne tout simplement. ▬ Adam J. Lewis Maintenant en compagnie d’Elliot, il touche un point sensible en mettant sur le tapis la jalousie qu’elle peut avoir envers Madison. Ils dansent ensemble finalement, et le jeune homme voyant la demoiselle pas très à l’aise, il se décide à la guider. ▬ Sofia Dmitrieva Regardant autour d’elle, elle remarque quelques personnes qu’elle connait, dont Edward, la vision de l’homme accompagnée d’une jeune femme la perturbe un instant avant de pointer son attention à nouveau vers Gregorian attendant qu’il veuille bien danser. ▬ S. Elliot Steele Répondant aux « accusations » qu’Adam lui fait sur sa jalousie, elle est par la suite plus à l’aise avec lui lorsqu’ils commencent à danser. Elle croit à un conte de fée et s’emballe un peu en paroles qu’elle n’arrive pas à contrôler. ▬ S. Bliss Montgomery Rejointe par Grace, elle lui explique pourquoi ils trinquent tous les deux. Après quelques mots, la gamma s’énerve sur le fait qu’elle ne puisse pas boire de l’alcool ce soir et sur la grossesse en somme. ▬ J. Riley Clarke Avec Joshua, les deux jeunes gens parlent ensemble et s’apprêtent maintenant à danser. ▬ A. Snow Burns Il fait son entrée dans l’hôtel prêt à passer une bonne soirée, bien décidé à aller rejoindre Madison, puisque c’est elle qu’il cherche à retrouver. Contenu © Lilou

La parole est à Grace

Sans grande surprise elle me tenait tête, avouant ouvertement se rappeler de notre petit moment passé à deux au complexe sportif. Comment oublier ? « Encore ? Voilà qui ressemble à un aveu qui, une fois de plus, est en totale contradiction avec ce que tu avançais toute à l’heure. »   Jamais deux sans trois ! Je signais ma victoire d’un sourire, ajoutant sans état d’âme : « Cesse donc de te débattre ! JE suis le patron ! En route femme.» Jouer le macho de service me procurait un plaisir certain, lui indiquant d’un signe de tête la direction à prendre. Et oui ! Il n’y en avait pas un pour rattraper l’autre ! Fort heureusement je savais aussi me faire galant, l’incitant finalement à me suivre dans un sourire qui se faisait plus doux et dés plus attentionnés envers celle qui avait accepté d’être ma cavalière.
Une fois au bar, je lui fis remarquer combien ses petits surnoms avaient le don de mettre à mal mon égo. « Vous les hommes, vous êtes vraiment tous très cons ! » Voilà qui avait le mérite d’être clair ! « C’est drôle, je me disais la même chose au sujet de ces surnoms ! » Je persistais, bien que je connaissais que trop bien la jeune femme pour savoir que c’était peine perdue. Pourquoi donc ne pas l’imiter ? Lui trouver le pire des surnoms si bien qu’elle me supplierait de ne plus l’utiliser ? A méditer ! Que pouvait donc être cette surprise qu’elle me réservait ? Ce petit quelque chose qui me laissait entrevoir ses attentes pour la nouvelle année qui commencerait d’ici quelques jours. Bon sang ! Que je pouvais détester les devinettes ! Quoi donc de mieux que de trouver refuge dans l’humour, comme à notre habitude. « T’es sûr ? J’étais persuadée que c’était le cas ! » Je levais les yeux aux ciel, amusé et pour le moins tenté d’en rajouter une couche. J’abandonnais cependant l’humour à la sincérité, lui faisant part de mon bonheur de la retrouver pour le restant de la soirée. Plus encore, je lui ouvrais mon cœur, lui laissant entrevoir ma détermination à faire d’elle ma cavalière. Une confession qui pouvait paraitre anodine pour plus d’une personne, mais j’étais de ceux qui ne discutaient que trop rarement de ses sentiments. Retournant la situation à mon avantage, je jouais la carte du mystère en lui cachant jusqu’où j’étais prêt à aller pour elle. Si elle savait… « Qui sait, tu pourrais effectivement avoir besoin de ta seule arme dans les heures à venir. » Elle me provoquait, tentait de me faire réagir en laissant planer un potentiel danger. Voilà qui était typiquement féminin. « Qui a dit que j’en avais qu’une ? » Peu enclin à lui livrer la moindre information, je lui adressais un sourire tout en resserrant mon étreinte, la conservant contre moi tout en poursuivant notre danse. Comment donc ne pas profiter de l’occasion qui m’était donnée pour l’interroger sur le jeune homme dont j’ignorais tout, si ce n’est qu’il avait eu le don de la perturber en un seul regard. « Non… Juste un homme qui a été là quand je ne me sentais pas bien… Une aventure d’un soir il y a quelques temps. » J’ignorais ce qui me dérangeait : cette relation, le fait qu’elle n’ait pas composer mon numéro plutôt que de se jeter dans les bras d’un homme, ou cette facilité avec laquelle il l’avait déstabilisé. Sans m’en rendre compte, mon sourire avait disparu pour laisser place à un visage pensif, mon regard allant se perdre un court instant sur la décoration de Noël. « Pourquoi ? » Si j’appréciais son honnêteté, il m’était impossible de me jeter à corps perdu dans une explication.  L’handicapé sentimental le retour ! « Disons simplement que ta réaction n’est pas trop en accord avec l’indifférence qui suit généralement les aventures d’une nuit » Ce qui me laissait d’autant plus perplexe il fallait bien le reconnaître.

Parfois je parvenais à moi-même m’emmêler les pinceaux sans même ne serait-ce que m’en rendre compte avant qu’il ne soit trop tard, il suffisait de jeter un coup d’œil ou tout simplement d’écouter tout ce qu’il se passait actuellement entre nous pour s’en rendre compte. Je venais de saboter mon propre jeu, un peu à l’image d’un mauvais coup de poker et je ne pouvais donc plus me rattraper, il ne me restait plus qu’à accepter d’être mise au tapis pour ce coup-ci… Mais uniquement pour ce dernier, perdre une bataille ne signifiait pas que l’on perdait la guerre comme dirait l’autre. Bon, à en voir le sourire hautement satisfait de mon petit Tylian je comprenais aisément qu’il était plutôt fier d’avoir réussi à me faire perdre à nouveau l’usage de ma répartie et qu’il le prenait comme une victoire personnelle, ce qu’il avait bien raison de faire puisque c’était tout simplement le cas. J’aurais surement pu être agacée par une telle réaction mais il n’en était rien, à vrai dire j’étais tout simplement heureuse… Heureuse d’être présente à ses côtés ce soir pour partager une soirée qui s’annonçait riche en bons moments, comme chaque fois que nous avions l’occasion de nous retrouver tous les deux pour un petit instant. « Encore ? Voilà qui ressemble à un aveu qui, une fois de plus, est en totale contradiction avec ce que tu avançais toute à l’heure. » A cet instant je réfléchissais à une défense quelconque à adopter pour lui rabattre son caquet et finalement j’étais habilement parvenue à trouver de quoi rebondir. « Tu sais, il y a un proverbe très sympathique qui consiste à dire… Sois beau et tais-toi, tu devrais essayer de temps en temps puisque tu as… A tes yeux la beauté ! » Admettre une nouvelle fois qu’il était beau aurait été un nouvel échec après tout, même si je le pensais plus encore qu’il ne devait se l’imaginer. Plutôt fière de mon horrible répartie qui ne volait pas bien haut je m’étais directement élancée sur quelque chose d’autre. « Cesse donc de te débattre ! JE suis le patron ! En route femme.» C’est que monsieur avait décidé de s’imposer ce soir… Il avait du moins essayé n’étant pas du tout crédible dans le rôle du gros macho ne respirant que la testostérone et prenant les femmes pour des outils. « Je ne peux répondre autre chose que… A tes ordres homme ! » Ma vengeance serait douce, terrible et inattendue qu’il en soit certain.

C’est donc sur ces paroles-là que je m’étais empressée de le suivre jusqu’au bar afin de nous offrir de quoi nous désaltérer en toute tranquillité. Le silence ne fut cependant que de courte durée puisque je m’étais immédiatement jetée sur l’occasion pour le taquiner à nouveau à l’aide de surnoms qui n’étaient que très rarement utilisés lorsque je m’adressais à lui. Non pas que je ne sois pas vraiment branchée par toute cette histoire de surnoms mais plutôt parce que je trouvais toujours bien plus imaginé pour m’élancer aussi haut que notre relation le laissait supposer. « C’est drôle, je me disais la même chose au sujet de ces surnoms ! » Petit joueur, voilà la seule chose que j’avais envie de lui répondre mais je ne fis rien du tout, préférant me fondre dans un petit jeu d’indifférence, comme s’il ne s’adressait pas à moi. De là nous avions très rapidement enchainé sur plusieurs sujets de conversation dont un qui avait une importance réellement particulière pour moi, le fait qu’il se soit préparé à se battre pour que j’accepte de devenir sa cavalière ce soir. C’est bien simple, même si j’avais accepté tout de suite je ne restais cependant pas insensible aux intensions qu’il pouvait avoir prévu de mettre en œuvre pour me faire pencher du côté obscure. Je dirais même que cela avait de quoi faire battre la chamade à mon pauvre petit cœur toujours soumis à de rudes épreuves lorsqu’il se retrouvait en présence de Tylian. « Qui a dit que j’en avais qu’une ? » Il parvenait plutôt bien à conserver un voile sur ce qu’il avait prévu au cas où son plan d’attaque aurait été un échec, dommage pour lui que je sois une femme qui aimait tout savoir avant l’heure. « Je pense que tu n’en as qu’une… Instinct féminin ! » Le mystère qu’il laissait planer m’énervait un petit peu mais le rendait également terriblement sexy, il le devenait doublement lorsqu’il vint plaquer sa main contre mon dos afin de nous rapprocher davantage et réduire inévitablement la distance entre nos deux corps qui, dernièrement, s’attiraient plutôt facilement. Hélas pour moi il avait rapidement détruit cette ambiance devenant plus caliente pour poser une question qui fâchait. Pour autant je n’avais pas été lui raconter des salades, je n’avais rien à me reprocher et je m’étais donc laissée aller à des confidences réfléchies et complètement honnêtes. Il ne semblait pas vraiment apprécier ce que je venais de lui dire, était-il jaloux ? Au fond de moi j’espérais sadiquement que c’était le cas. « Disons simplement que ta réaction n’est pas trop en accord avec l’indifférence qui suit généralement les aventures d’une nuit » Il était définitivement trop curieux. « Disons plutôt que je l’ai humilié à son propre cours en dévoilant qu’il n’était pas vraiment un coup qui resterait dans les annales ! » C’est plutôt vis-à-vis de cela que j’étais gênée. « Oh un slow… » Signalais-je en remarquant le changement soudain de musique. « Tu veux danser avec moi ou est-ce que tu comptes bouder ? »

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Mon maquillage était fait, et ma coiffure aussi, et sans me venter, j'avais plutôt réussi. Sauf que. Ouais, la robe n'était toujours pas choisie, et le choix était atroce entre ses deux robes là. J'appelais donc rapidement Andreas, espérant qu'il serait là dans la minute. Sinon forcément il allait me voir là, comme ça, pas habillée, et il gueulerais en me disant que j'exagère et tout un blabla version Andreas quoi. Finalement il arrive à temps, et je le regarde, bien évidemment il comprends sans que j'ai besoin de dire quoi que ce soit.  « Celle-ci. Classe et sexy à la fois, tu ne peux pas viser mieux. » Je souris et hochais la tête, « merci ! ». Il me connaissait bien, après tout. Je l'enfilais sans chercher à comprendre. Nous allions donc au bal -avec un compliment de monsieur Klein lui-même à mon sujet, chose rare que je sais apprécier- et une fois arrivés je regardais dans la salle, voir quelques têtes connues, puis après un signe de tête léger, un sourire et quelques paroles échangés au peu de gens venus vers moi, Andreas m'invita à danser. « Et si on allait danser ? »,  je souris et hochais la tête, et nous voilà lancé, dansant en rigolant comme des débiles de nos danses tout aussi débiles. Danses longuement et durement répété le matin devant des clips qui passaient à la télé, tout en se préparant, ou en chantant en play-back derrière une émission musicale, ou parfois même pas en play-back d'ailleurs. Après quelques folies, un slow arriva. Oh, déjà ? J'haussais les épaules et tendait ma main à mon cavalier. « Me feriez-vous l'honneur ? », je me posais contre lui, et on dansait. Bien évidemment, un slow tout calme n'est pas drôle, alors pendant tout le long, je ne cessais de lui dire des bêtises à l'oreille, aussi bien sur les autres danseurs que sur lui même. La dernière remarque le vexa un peu, alors qu'elle me faisait rire. Je souris et le regardais. « Oh, je t'ai vexé ? », je souris un peu en le regardant, « allez, pour me faire pardonner.. », j'approchais mon visage du sien et n'hésita pas un instant de plus pour l'embrasser.

La dernière chose que je vis avant d'inviter Atlanta à danser fut Grace qui se fit héler par RJ en personne. C'était peut-être infondé, mais je ne craignais pas l'avance de ce dernier auprès de Grace, alors je reposai mon regard sur celle qui avait accepté de m'accompagner ce soir-là. Pour agrémenter mes paroles, ma main s'était avancée elle d'une façon tout à fait courtoise pour respecter les règles de l'art, et Atlanta s'était laissée guidée les premières secondes, avant de prendre les rennes. Celle-ci ne semblait pas vouloir danser dignement mais plutôt trivialement, comme si nous n'étions pas à un bal d'ailleurs.. Cela me fit rire, bêtement, de la voir danser comme si elle était dans une boum, alors je l'accompagnai même et nous rîmes joyeusement tous les deux. Pour que s'annonce un slow, finalement. Mes yeux ne quittaient plus ma colocataire dorénavant tandis que l'ambiance se réchauffait. Elle avait cette attitude libérée qui était plutôt séduisante à regarder et je ne m'en lassais pas le moins du monde. J'attrapai la main qu'elle me tendait et l'attirai contre moi. « Voyons voir si tu sais danser le slow aussi bien que faire le clown. » Mes yeux vaguement posés au loin s'abaissèrent sur elle un bref instant tandis que je souriais et nous commençâmes donc à danser collé serré. Atlanta était ravissante et j'étais moi ravi de l'avoir à mes bras. Mes deux mains posées dans le bas de son dos étaient plutôt sages, je me retenais de les aventurer là où elles n'avaient peut-être pas leur place, oubliant presque qu'un slow n'est pas forcément statique. Et bien sûr, elle ne manqua pas de me faire remarquer que je faisais mon coincé. Merde. Je levai les yeux en l'air et au lieu de se taire, elle en rajouta une couche, ce qui me donna envie de l'engueuler. Sauf qu'à la place, elle chercha à se faire pardonner, d'une manière totalement inattendue. Wow. Qu'est-ce que j'aurais dû faire ? La rejeter parce que j'étais soit-disant encore en couple ? Atlanta et moi avions déjà discuté de ma relation avec Madison et elle savait très bien que ça n'allait pas fort ces derniers temps alors cela devait expliquait son geste. Je ne la rejetai donc pas et prolongeai même ce baiser quelques secondes, l'attirant encore plus contre moi. J'étais carrément gonflé. Ouais, je sais, je sais, pas la peine de me regarder avec ces gros yeux. Finalement je mis fin au baiser et lui adressai un petit sourire. « Et tu fais quoi du règlement qu'on avait instauré entre colocataires ? » Un léger rire moqueur accompagna mes paroles. « Il interdisait ce genre de choses, petite maligne. » Mes bras restèrent à leur position initiale, et je la fis tourner lentement.

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Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

Je suis tracassée, bordel, et ça me rend vraiment énervée. Pourtant j’essaie de passer une bonne soirée, j’essaie vraiment. Je me concentre du plus fort que je le peux sur RJ et Bliss, sur mes amis qui eux ont clairement envie de passer un moment avec moi. Le problème c’est que même avec toute la volonté du monde, j’ai toujours un regard vers Andreas, putain de moi. " On trinque à .. nous pour être honnête ! " J’esquisse un sourire satisfait, parce qu’à la vérité ça me parait tellement être une bonne idée. On semble un peu tous les trois perdu dans une grande masse qu’on ne supporte pas avec des gens qu’on préfèrerait oublier, mais pour l’instant on est là, alors je fais un petit signe avec mon verre pour montrer que j’approuve leur pensée. " du monde ça oui, beau après .." Cette fois je rigole clairement d’accord une nouvelle fois. C’est si bien dit que je ne réalise pas réellement, c’est plus avec des gens comme eux que je devrais passer mon temps et arrêter enfin de me prendre la tête avec toutes les autres choses de la vie. " En tout cas Grace, ta robe est géniale ! " Je mordille ma lèvre inférieure avant de lui répondre simplement « Merci, c’est mon frère qui m’a conseillé. » Je ne parle pas de lui habituellement, jamais.  « Mais je te retourne le compliment évidemment. » Carrément même, malgré le fait qu’elle soit gênée par je ne sais quoi, son ventre, il me semble, oui, un fille est d’ailleurs en train de la regarder. Non mais pour qui elle se prend celle là ? Je hausse les sourcils d’étonnement et pose à mon tour mes yeux sur le petit ventre de Bliss, et je comprends, il ne faut pas sortir de Jupiter pour savoir ce qui se déroule à l’intérieur d’elle en ce moment, je ne juge pas, non, la connaissant un peu, je sais qu’elle fera une magnifique maman. " Pitié, un verre d'alcool.. allez, ce jus de fruit est frustrant.. " Je lui sers une grimace, que je transmets à RJ, faisant semblant d’être en colère et surement lui aussi. Et comme une moralisatrice que je ne suis jamais, je dis d’une voix claire « Ne fais pas quelque chose que tu pourrais regretter plus tard. » On ne sait jamais. Je ne sais pas du tout comment elle se voit dans neuf mois, ce qu’elle a prévu tout ça, mais ouais, on ne sait jamais.  Et tandis qu’un sourire reste en suspend sur mes lèvres, mon regard trouve Andreas en train de danser avec sa cavalière, je sais qu’il ne me remarque pas, de toute façon, ce n’est pas comme si j’attendais ça. Le seul problème c’est quand je les vois s’embrasser. Là, je suis douchée. Je me retourne vers mes deux compagnons. « Excusez-moi, je vais vomir. » Et je pars de l’autre côté, juste pour m’éloigner un peu de toute cette mascarade, je cherche un échappatoire, quelque chose contre quoi je ne serai pas en colère. Quelqu’un, putain. Et je fini par lui foncer complétement dedans. Je relève la tête. « Jamahl ? » Merci, dieu, merci. « Embrasses-moi. » Il ne bouge pas, ne réalise pas, j’en sais trop rien, je ne lui laisse pas le temps de réfléchir en réalité et je colle mes lèvres sur les siennes, comme si c’était la première et la dernière fois. Un baiser plein de passion quoi. Prends ça dans ta gueule, Andreas.

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Tu vois ce moment entre le sommeil et le réveil,
ce moment où on se souvient d'avoir rêvé ?
C'est là que je t'aimerai toujours,
c'est là que je t'attendrai.