Re: TG CONFRÉRIES ♦ pool party

Se décider à venir n'avait pas été chose aisée. Bien qu'elle était invitée par Andreas, ne pas faire partie d'une confrérie et être seulement sa meilleure amie la mettait mal à l'aise à l'idée de squatter une fête où elle n'était pas invitée. Et pourtant, elle avait dit oui dès l'instant où Andreas lui avait dit que Grace venait avec eux. Non pas que Grace la rendait plus à l'aise vis-à-vis de la fête mais simplement parce qu'elle voyait là une occasion de la connaitre un peu plus. Elle avait donc accepté et c'est quelques heures plus tard qu'elle se retrouvait dans la voiture avec ses compères, cherchant une place où la garer. La chef des Alphas n'avait pas faite les choses à moitié et il n'était pas simple de trouver une place aux vues des nombreuses voitures déjà arrivées. Tant mieux, ça serait plus simple de se fondre ainsi dans la masse.

Rendu à la porte, Andreas se dirigeait directement vers la piscine et la musique tandis qu'Adélaïde et Grace se trouvaient une pièce tranquille pour se changer. « On se rejoint ici si tu veux. » Disait-elle à la petite-amie de son meilleur ami (Grace) tandis qu'elle entrait dans une salle du bain du rez-de-chaussée... bordel cette baraque était immense. Quelques minutes plus tard, c'est vêtue, si on pouvait nommer cela ainsi, d'un bikini bleu et vert qui m'était sa peau naturellement hâlée en valeur qu'elle attendait Grace qui ne tardait alors pas à pointer le bout de son nez. « C'est parti pour le grand bain. » C'était le cas de le dire puisque la piscine faisait une taille plutôt conséquente et il fallait mieux vu le nombre de personnes qui grouillaient autour.

Arrivant près de la piscine, Adélaïde contournait deux hommes (Edward et Adam) visiblement plus vieux que la plupart mais très heureux d'être là. D'un air malicieux, elle lui (Edward) piquait alors sa bière en passant à côté de lui, faisant un léger demi-tour pour lui faire face mais toujours en marchant à reculons. « T'es sûr que c'est pas plutôt toi qui a besoin d'une petite vérification d'aptitude à la survie pour ce genre de soirée? » Disait-elle suivi d'un léger clin d’œil avant de se retourner en buvant la dite bière et de continuer son chemin jusqu'au buffet. Provocatrice un jour, provocatrice toujours.

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Let your arms be a place she feels safe in

Ils n’étaient plus des étudiants depuis plus ou moins longtemps mais autant Edward qu’Adam aimaient fêter la fin de l’année scolaire. Pour lui, il s’agissait de sa deuxième année en tant que professeur d’université. Il avait tenu jusque-là … Sûrement aidé par le renouveau, la bouffée d’air qu’offrait l’arrivée de nouveaux étudiants. Adam se questionnait déjà sur ce que serait cette nouvelle fournée, celle qu’il retrouverait en septembre. Il était impatient, mais il n’aurait voulu accélérer le temps pour rien au monde. Ces deux mois de vacances étaient pour lui synonyme d’une liberté absolue. Une liberté qui commençait dès aujourd’hui lorsqu’il avait quitté son lieu de travail et que son collègue et ami Edward lui avait fait part d’une soirée organisée par leurs étudiants qui se tiendrait dans une luxueuse villa pas loin de la plage …

Adam avait dit oui, plus par provocation qu’une réelle envie de festoyer avec ses étudiants. Mais au fil de la soirée, alcool aidant, il avait fini par trouver l’idée plus qu’intéressante. C’était au moins aussi euphorique qu’Edward qu’il déboulait dans l’immense villa louée pour l’occasion. « Les étudiants ont vraiment les moyens de se payer une baraque comme celle-là ? ».  Il restait pantois un moment devant l’immensité qui l’accueillait, bien vite rattrapé par les mots plein d’entrain d’Edward qui l’entraînait dans sa joyeuseté. « Si c’est un putain de film, soyons de putain de bons acteurs ». Répondait-il sans vraiment savoir si ce qu’il disait avait du sens, prêt à se lancer dans la marée d’étudiant se foutant bien des regards qu’on pouvait poser sur eux. Et s’il avait osé, dans un moment de lucidité, passer inaperçu il comprit bien vite que c’était foutu. Edward venait d’annoncer en grande pompe leur arrivée dans les lieux et s’il aurait voulu ajouter quelque chose, il aurait du le faire avant de croiser le regard de cette étudiante (Adélaïde) qui venait prendre la bouteille de bière des mains de son ami. Il la regarda faire, longuement comme hypnotisé par son charisme et son audace. Puis, remis de sa contemplation il asséna une tape amicale dans le dos d’Edward en riant à moitié. « Et bien, je crois qu’elle t’as eu ». Il se croyait malin mais Adam ne pouvait que reconnaître la répartie de la demoiselle … « Ravitaillement ! ». Lança-t-il tout en se dirigeant vers le bar.

Comme à son habitude, JJ était en retard et elle ne faisait aucun effort pour limiter la casse, à quoi bon, si elle était en retard, autant l’être complètement. Cette journée en compagnie de ses sœurs de confréries ne pourrait que lui faire grand bien, à ce qu’elle avait entendu dire, elles seraient rejointes par plusieurs personnes, dont des garçons, de quoi animer son intérêt. Elle avait hâte de reprendre sa vie d’étudiante où elle l’avait laissée, fêtes et amusements surtout, et puis, elle avait ce désir de renouer avec Alice, comme elle l’avait fait avec ceux dont l’absence s’était fait ressentir lorsqu’elle avait quitté la ville. Elle était déjà vêtue de son maillot de bain sous cette tunique fleurie et lorsqu’elle débarqua devant la porte, elle se débarrassa de celle-ci avant de presser la sonnette. Elle était suffisamment à l’aise avec son corps pour se permettre une telle entrée et dans ce maillot de bain bleu nuit, elle savait ses formes mises en valeur pour qu’elle ne puisse passer inaperçu. Un visage inconnu apparut finalement devant elle et ce fut muni d’un grand sourire et sac en main qu’elle pénétra enfin dans la maison, se rendant où l’agitation était la plus forte. Conquérante, elle rejoignit les autres, parcourant distraitement l’assemblée du regard avant de croiser celui de la dernière personne qu’elle aurait imaginé ici. Adam. Ses prunelles s’accrochèrent aux siennes tandis qu’elle faisait définitivement et lentement glisser sa tunique sous ces yeux dont elle prenait soin de capter l’attention. Le gratifiant d’un sourire, elle ne se dirigea pourtant pas vers lui, préférant se rapprocher d’un jeune homme dont le visage lui avait tapé dans l’œil (Liam). « Vous restez en retrait ?» sa voix était douce, quoique charmeuse me si la phrase était également pour la blonde qui l'accompagnait. Elle avait déjà oublié Adam, ou excellait-elle dans l’art de faire semblant.

Avant ce soir, je ne me pensais pas être une de ces filles là, celles qui vont aux fêtes de confrérie, celles qui suivent partout leurs petits amis. Ouais avant ce soir, ou avant Andreas je crois bien que c’est surtout ça l’argument qui fait pencher la balance, non pas que ça me dérange, mais de plus en plus je ne me reconnais pas, de plus en plus c’est étrange, et je ne saurai même pas dire si j’ai réellement du mal avec tout ça, c’est presque naturel, me donne cette impression irréelle que la vie peut être belle, à deux. Même si ce soir c’est à trois. Je me suis donc retrouvée embarqué, peut-être aussi à cause de ma jalousie, aussi, il faut l’avouer, dans une soirée à laquelle je n’avais pas forcément envie d’aller. Peu importe, après quelques minutes de trajet, nous voici arrivés.

Andreas nous laisse nous éloigner, et c’est non sans un dernier baiser sur ses lèvres que je m’éloigne finalement en compagnie d’Adélaïde. Quelques pas dans la maison, et mon regard émerveillé, c’est juste le genre de baraque rêvée. « On se rejoint ici si tu veux. » D’un hochement de tête je lui signifie que je suis d’accord, et je file à l’intérieur d’une autre pièce afin d’enfiler mon maillot de bain, espérant intérieurement que je n’aurai pas forcément à le mouiller, les choses n’ont pas changé, je ne sais toujours pas nager, peut-être bien que ça aussi faisait partit des arguments qui font que ce n’était pas forcément une bonne idée de me retrouver ici.

Finalement habillée, je rejoins Adé qui se trouve à présent dans la même tenue que moi, et étrangement, quand je la voyais plutôt sure d’elle, j’ai comme l’impression qu’elle est mon égale sur un point, être ici, elle l’appréhendait, je crois bien. « C'est parti pour le grand bain. » Je lui souris et presque je pourrai lui dire que je suis d’accord, sauf qu’il est hors de question que je mouille ne serait-ce qu’un centimètre de ma peau. « Faut bien. » Se mêler à la foule, faire comme si c’était naturel alors que je déteste l’esprit confrérie. Du coup, je me demande franchement ce que je fais ici, mais lorsqu’on rejoint l’extérieur, mes yeux se posent sur lui (Andreas) et tout prend son sens, n’est-ce pas ? Je laisse Adé se mêler aux gens de loin aperçois Adam, j’ai ce pincement au cœur, comme à chaque fois, lourde de chagrin quand je pense à quel point me manque son frère auprès de moi. Puis attrape une bière avant de m’approcher du bord de la piscine, de mon petit copain et de toutes les autres personnes qui se trouvent là (Oxanna, Zoé, Jersey … )

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Tu vois ce moment entre le sommeil et le réveil,
ce moment où on se souvient d'avoir rêvé ?
C'est là que je t'aimerai toujours,
c'est là que je t'attendrai.

L'après-midi bat de son plein. Tout le monde a le sourire aux lèvres, tout le monde a quelque chose à faire. En même temps, il faudrait être compliqué pour ne pas se satisfaire d'un tel cadre, non ? Lysander m'arrache un grand rire quand je le vois courir jusqu'à l'eau puis revenir vers moi pour m'embrasser en guise de salutation, enfin ! Même mon cousin se fait désirer auprès de moi, rien ne va plus. Quoi qu'il en soit, il prend ma place à la porte et je l'en remercie en le serrant dans mes bras une bonne fois pour toutes.

Ensuite je croise Théa, que je ne me fais pas prier pour bécotter aussi et ainsi lui faire comprendre que je suis heureuse qu'elle soit là ; bon … ce n'est pas comme si elle avait le choix, la belle Stonehevean, de toute façon ! Et bientôt je vois Grace débarquer avec son copain et une autre fille (Adélaïde), une qui me dit vaguement quelque chose … Mais que je ne reconnais certainement pas en tant qu'étudiante de confrérie. Non vraiment, son visage ne me dit rien pour ce qui est de l'UCLA. Je la jauge alors un peu du regard, contrairement à Grace qui mérite toutes mes bonnes faveurs pour être la meilleure des colocs.

Un peu plus loin vers la terrasse, c'est Oxanna qui vient m'adresser quelques mots. « Mademoiselle Sterling-Woods. » Lui réponde-je sur un ton théâtral. « Je n'y manquerai pas ! D'ici là rince-toi bien l'oeil ! » Amusée, je me dirige vers l'extérieur et rapidement, je tombe sur deux hommes (Adam et Ed), relativement “vieux”, en tout cas plus que la majorité des gens déjà présents. A vrai dire, je suis très vite persuadée qu'ils ne sont pas étudiants et de la même façon, à en observer leur dégaine, je devine qu'ils ont déjà un peu bu avant de débarquer ici. La bombasse qui accompagnait Grace (Adé) refait apparition, en provoque un des deux et passe à côté de moi ; je ne me gêne pas pour la regarder à nouveau de haut en bas, parce que vraiment, elle a tout ce qu'il faut là où il faut, celle-là, qui qu'elle soit. Puis je m'approche des deux seniors (Adam et Ed), prêts à aller vers le buffet, en posant mes deux doigts sur leur torse afin de les stopper. « Hep, navrée de vous déranger dans vos festivités, messieurs, mais puis-je savoir quelle est l'âme charitable qui vous a invité à cette fête ? » Je me plante face à eux et leur adresse un regard aussi curieux que confiant. Mes yeux les dévisagent et descendent sur leur tenue toute entière pour finalement retrouver leur visage. « On a peut-être oublié de vous dire que c'était un event organisé spécialement pour les étudiants de confrérie et non pour les gens d'âge … avancé. » Sur ce dernier mot, je plante mon regard plus intensément dans celui qui semble à vue d’œil le plus vieux (Adam) et craque un petit sourire sournois. Heureusement, quand même, qu'ils ne sont pas désagréables à regarder …

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Avec une insupportable vanité, elle s'était imaginé pouvoir sonder le cœur de tout le monde. Les évènements avaient montré qu'elle s'était complètement trompée. Austen

Ton apparition ici signait le retour officiel d'Absolem dans la communauté, au sein de ce monde universitaire duquel tu étais disparue quelques temps. Cela faisait bien longtemps que tu n'avais pas pointé le bout de ton nez à une soirée ou bien à une autre, pour des raisons qui t'étaient propres et personnelles. Aucun besoin pour les autres de savoir ce qui te tracassait, ou ce qui se passait comme malheur au sein de ta vie. Si ce n'avait été de la pool party, probablement que tu ne serais réapparue avant quelques temps encore, mais Brynn t'avait convaincue juste assez en te bottant le cul bien comme il faut, et vous alliez causer une entrée phénoménale en matière. Le silence t'avait causé bien des torts, ces derniers temps, et il était temps de réapparaître dans la vie de quelques personnes, si ce n'est que de montrer signe de vie, tout du moins. Malgré toutes choses, avec ces quelques semaines d'esquive et de silence, de réflexion plus ou moins poussée, tu t'étais permise de réaliser certaines choses de la vie que tu avais pris peine de mettre de côté ces dernières années, et bien que ce fut drôle à dire, tu te sentais comme une toute autre femme. La même, en réalité, mais avec une vision différente des choses, et peut-être un esprit plus mature que d'ordinaire. Qu'il y a quelques semaines, justement..

Il n'y a pas si longtemps, tu avais parlé à Edward de cette soirée. S'y pointerait-il, malgré le fait qu'il soit un prof? Il trouverait sûrement une excuse à inventer pour expliquer sa présence, alors qu'en soit, c'était destiné aux confréries, et aux étudiants. Au fond de toi, tu l'espérais bien. Ouais, bien au fond de toi, puisque tu ne pouvais le montrer. Ta relation avec lui, étrange et secrète, faisait certainement partie des choses auxquelles tu t'étais mise à réfléchir seule dans ton coin, ces derniers temps.

Après quelques minutes de voyage en voiture pour te rendre jusqu'à l'endroit désigné dans l'invitation, tu trouves difficilement une place où te garer. Finalement, il t'aura fallu plus de temps pour trouver un stationnement que pour te rendre sur place. En venant à la marche, t'aurais sûrement sauver du temps. Bref, tu arrives finalement là où tout le monde - ou presque, se trouve. Un sourire sur les lèvres, tu retires ton espèce de poncho de plage qui recouvrait ton maillot en le jetant sur une chaise longue entourant la piscine. Ouais, y'en avait quelques-unes pour ceux qui désiraient bronzer un peu. Tu portes un bikini noir somptueux que tu avais acheté tout juste pour le début de l'été, pour les températures comme celle-ci. Juin était de bon augure.. Le soleil te donnait un joli ton de peau et une humeur géniale, malgré les trucs passés dernièrement. En tournant la tête, tu souris à quelqu'un qui te tend une bière pour obtenir tes faveurs, mais tu secoues de la tête pour t'éloigner, apercevant au loin une tête connue, qui sans te l'avouer complètement, te rend vraiment... femme : Edward. Avalant ta salive, tu t'approches de lui à grands pas, mais remarques bien vite qu'une autre silhouette féminine (Adelaïde) lui tourne déjà autour. Y'en a qui profitent déjà, faut croire.. Serrant les dents, tu sais que tu ne dois trop rien laisser paraître, mais une certaine jalousie te dévore, bien malgré toi. Si c'était une relation complexe entre vous deux, et peut-être pas identique pour vous des deux côtés - qui sait ce qu'il ressentait pour toi? Rien, peut-être. Et peut-être croyait-il la même chose pour toi, aussi.. M'enfin, cette jolie fille n'inaugurait rien de bon et faisait grimper en toi une jalousie malsaine et inexpliquée. J'crois que j'aurais bien besoin de tes analyses psychologiques, mon cher monsieur McQueen. Est-ce que je suis apte à faire la fête sans déraper, tu crois?, fais-tu en t'approchant de lui telle une tigresse, un sourire aux lèvres, un sourire tel que tu les lui réserves, d'habitude. Il est toujours aussi beau, le Eddy. Tu te sens déjà rougir, de sa présence. Tu vois qu'il titube un peu, mais qu'il parvient toutefois à se tenir sur ses deux pieds. Sa bière à la main est la combien, qu'il s'enfile? Y'a pas que les étudiants, qui savent s'amuser, à c'que j'vois.., souffles-tu en souriant en coin.

Une photo de moi chez lui (Andréas) ? Je le regarde étonnée bien que intéressée. Il sait flatter mon égo, ça fait plaisir. Après tout, je veux bien croire que je ne passe pas inaperçu. Les magazines m'affichent presque partout, alors ce serait presque anodin de trouver une photo de moi chez les gens. Je dis bien presque, hein. Puis, à le regarder de bas en haut, il n'a pas l'air d'être le genre de mec à se rabattre sur des photos de nanas. Je pense qu'il se débrouille assez bien sans moi en ce qui concerne les nanas. « T'as bien fait, c'aurait peut-être été un peu dégradant pour un Delta d'avouer et d'afficher sa faiblesse, nan ? » Je ris doucement en sirotant mon cocktail. « Pour ta réputation et ton estime aux yeux des autres, je comprends tkt. » Faire partie d'une confrérie veut aussi dire qu'on a une image à entretenir. Même si ce n'est pas pour nous, c'est au moins pour nos confrères. Etre à la hauteur. Et c'est bien pour ça qu'il fallait être présent à cette poolparty.
« T’aurais pas envie de piquer une tête par hasard, starlette ? » Je le regarde en souriant, puis pose mon verre quasiment vide sur le bar. C'est vrai que les reflets luisants sur l'eau donnent envie, encore plus quand on reste sous ce soleil crevant. « Un conseil, tu devrais te décider rapidement avant que je ne le fasse pour toi. » « Tu oserais ? » Dis-je, amusée, avec un regard faussement outrée. « Naaaan. T'inquiète boy, on va le faire ce plongeon. » Je lui fais un signe de tête pour l'inciter à se rapprocher du bord de la piscine avec moi. Il fait bien chaud en ce début d'été, alors un saut dans l'eau ne fera de mal à personne. Le brun (Andréas) a des idées derrière la tête, mais ce n'est pas parce que je suis une blondinette que je n'en ai pas aussi. Alors quand il est assez près du bord, je m'arrange pour passer derrière lui et le pousser royalement dans le bassin. « Ha ha ! Welcome beau gosse. »

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La passion de Louise aura raison de moi, autant que celle de Molière a eu raison de lui. J'ai vu ces flammes danser sur ma peau jusqu'à entrer dans mes chairs et les brûler. Mon corps paralysé, j'ai senti la douleur crisper chacun des membres de mon corps. Et mon cri s'élevait dans la salle, transperçant le toit pour flotter jusqu'à la lune. Car c'est là-bas que j'ai abandonné ma fierté et mon amour propre.

Aouh, mais y'a déjà plein de monde, par ici ! Ca grouille d'Alpha et de Delta, d'ailleurs... mais je vois Lysander et Liam dans un coin, ouf. Alors je ne suis pas seul... heureusement. La fête semble bien lancée, par contre... hm, j'espère que Joshua ne tardera pas. Il avait besoin de se changer les idées en ce moment, ça se voyait sur lui, alors je lui avais proposé de venir se détendre aussi. Un ancien chef des phi, on n'allait pas râler en le voyant, si ? Franchement, j'aurais VRAIMENT voulu pouvoir débarquer plus tôt ici, mais j'avais une obligation du nom de Lilo-Kang, 6 ans, veut-absolument-sa-glace-au-chocolat parce que tonton a promis qu'il lui en offrirait une aujourd'hui qui m'avaient un peu retenue. Aisch... et avec son père qui était de sortie et ma copine qui l'était aussi, je m'étais senti obligé d'accepter. Une promesse est une promesse, non ? Ou alors c'est moi qui manque d'autorité ? J'vous jure, ça ne sera pas pareil avec mon gamin. Après le détour par le magasin le plus proche de l'appartement qui m'avait mangé 10 minutes, j'étais revenu au pas de course pour ouvrir la porte à mon nouvel ami Siam (qui dieu merci, avait accepté de s'occuper de la gamine). Retard accumulé, donc, mais c'est pas grave.

Après avoir zig-zagué entre les invités présents, je finis par voir un truc très intéressant vers la piscine et m'en approchais donc à pas feutrés, pendant que Zoé jetait à l'eau sa nouvelle victime. « PAOW ! » Avant de lui laisser le temps de me remarquer, je la poussais énergiquement à la flotte aussi, puis éclatais de rire. Ca faisait... au moins un siècle et demi que je n'avais pas vu la demoiselle... mais avec les examens, tout ça... voila. Faudrait qu'on trouve un moment pour se remettre à jour sur nos vies, j'avais tellement de choses à lui dire... enfin bref.

Une fête de confrérie, bien sûr que l’anglais était partant ! Cela lui rappellerait le bon vieux temps, ce bon vieux temps qu’il regrettait parfois. L’esprit confrérie était quelque chose de curieux mais auquel il avait tout de suite adhéré, étrangement. Vêtu de manière décontractée, à savoir un short en jean qui lui arrivait jusqu’aux genoux, un t-shirt en col V dévoilant ses pectoraux, issus d’une collection pour laquelle il était l’égérie ainsi que de Vans bleu au pied. Il se fraya rapidement un chemin jusqu’au lieu de festivité, à savoir le bord de piscine et il tomba sur un petit attroupement dont il repéra deux visages familiers, Alice et Absolem, cette dernière étant celle qu’il l’avait invité, non loin deux hommes qui semblaient visiblement trop âgés pour ce genre de festivité, m'enfin qui était-il pour juger ? « Je compte aussi comme quelqu’un d’âge avancé ? » dit-il avec un sourire amusé, attirant ainsi l’attention d’Alice qui ne l’avait pas encore remarqué. « Pour ma présence ici, il faut s’en prendre à la jolie blonde juste là » il fit signe en direction d’Absolem « Elle ne peut visiblement pas se passer de moi » Private joke aux allures de railleries pour son amie.

« Tu oserais ? » La jeter à l’eau ? Non mais, quelle question ! Evidemment que j’oserais. J’oserais même bien plus de choses si elle en venait à me tenter. Cela dit, je ne suis pas sûr non plus de vouloir me lancer sur cette pente ; ce qui à mes yeux ne représente qu’un jeu pourrait être considéré autrement par une autre, je le sais bien. D’ailleurs, je me demande ce que fait Grace, pendant un instant éclair, juste avant que Zoé ne me réponde enfin par l’affirmative. Ah, quand même, j’ai failli prendre peur avec cette histoire. Je veux bien croire qu’un brushing gâché c’est emmerdant, mais faut pas déconner quand on a une aussi belle piscine face à nous … Je dirais même plus qu’il ne faut avoir aucune pitié pour ces Alpha, aussi charmantes soient-elle à se dorer la pilule sous le soleil !

« Naaaan. T'inquiète boy, on va le faire ce plongeon. » Nous nous rapprochons du bord et quand je m’apprête à faire un plongeon avec elle, elle me passe derrière et me pousse dans l’eau, m’obligeant alors à faire un saut plus … ridicule qu’impressionnant. VILE, vile fille ! Rapidement je remonte à la surface, saisi par la fraicheur de l’eau, et je lui lance un regard provoquant. « Ha ha ! Welcome beau gosse. » Un sourire aux lèvres, je pense déjà à l’asperger pour lui arracher quelques cris quand un autre mec, juste derrière elle, s’approche et la pousse sèchement dans le bassin. J’éclate alors de rire, jetant un nouveau coup d’oeil vers l’individu farceur (Teru). « Merci mec ! » Elle le méritait tellement, entre nous … Et tandis que la blonde remonte à la surface, c’est la silhouette de Grace que je vois pas très loin, sur le rebord de la piscine. En maillot de bain, délicieusement séduisante. Avec un sourire sur le coin des lèvres, je me décide à aller la rejoindre, non sans éclabousser une dernière fois Zoé à côté de moi pour plaisanter.

Une fois dehors, je me rapproche de Grace et viens coller mon torse encore trempé contre son dos, posant ensuite mes bras sur ses épaules pour l’attirer un peu vers moi. Mes lèvres viennent flirter avec son oreille, quand j’oublie moi le monde qui nous entoure. Doucement je murmure. « C’est qui que tu matais comme ça ? » A moitié plaisantin, je l’empêche de se libérer de mon emprise tant qu’elle n’aura pas avoué son crime.

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Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

Une fête de confrérie… Je ne sais pas si c’est une bonne idée avec tout ce qui se passe en c’moment dans ma vie. J’ai pas vraiment eu l’envie d’y aller, mais Teru est tellement heureux. A vrai dire, depuis qu’il sait pour la grossesse d’Héloise, il rayonne. Ça lui va bien, alors pourquoi je grince des dents ? Un bref soupire et j’ajuste mon haut à col en V blanc sur mon short en jeans avant de mettre une paire de lunettes de soleil et une casquette à l’envers, puis de prendre la voiture. J’ai ramené des bières et des sodas au cas où, on sait jamais avec les jeunes de nos jours. Ça va me faire du bien de revoir les Phi et les autres je pense. Une fois sur place, j’attrape les packs sous chaque bras et à peine arrivé qu’on me les prend déjà. Tous des crevards. « Et merci ? » Non ? Tsss. Mains dans les poches, j’avance et va voir Andy en premier pour lui faire un high five avant d’aller me glisser dans le dos de Teru et lui souffle sur la nuque en souriant. « T’es un peu trop… Sec… » Je le choppe en souriant et le jette à l’eau en riant. Ça le rend tellement sexy.

Riant comme un imbécile face à la scène, je levais le pouce face au jeune homme (Andreas) envers qui j'avais rétabli la solidarité masculine à l'instant, puis lançais un coup d'oeil à la fête qui se déroulait autour de nous. C'était vraiment bon enfant, tout le monde semblait plus ou moins en forme et j'avais envie de dire que c'était dû au soleil ainsi qu'à l'endroit. C'est Alice Collins qui avait déniché cet endroit, n'est-ce pas ? Faudrait que je lui fasse la remarque concernant le fait qu'elle venait d'assurer avec ça... et lui proposer éventuellement une idée de... « Josh : t’es un peu trop… Sec… » « Hein ? » Je frissonnais en sentant qu'on venait de me souffler dans la nuque, puis ouvris encore plus grands mes yeux de 3 kilomètres avant de me sentir quitter le sol. Oh, mais c'est... ? Nous étions relativement de la même taille, Josh et moi, mais il avait vraiment une force d'ours et devait facilement faire une fois et demi ma largeur avec sa carrure, si bien que ça n'avait paaas du être trop difficile de me soulever, crevette que j'étais. Et bim, à l'eau. Tout habillé, en plus, urgh, le salaud, c'est pas du jeu ! Faussement outré, je levais les yeux sur mon ami, puis sur Zoé, avant d'entourer ses épaules de mes bras et de poser ma joue dans le creux de son cou, en tirant une grimace de panda victimisé. « Zoéééé, regarde comme il est méchant avec moi ! » On oubliera que je l'ai poussée à l'eau juste avant, oui ? Quoi qu'il en soit, j'étais content de voir que Josh avait décidé de se déplacer. Je sais que j'aurais pu le rencontrer en privé pour essayer de l'approcher, vu qu'il ne me semblait vraiment pas en grande forme dernièrement, mais je me disais qu'être dans un environnement positif quelques heures lui ferait un peu de bien, avant qu'on puisse discuter. Et peut-être que quelques verres d'alcool aideraient à ça, aussi. Après m'être passé la main dans les cheveux, je revins finalement au bord de la piscine, puis en sortis, tout sourires, pour venir coller une étreinte détrempée au musicien, histoire de l'inciter aussi à virer son t-shirt qui était de trop. « C'est mieux comme ça, Patron ? » Ancien chef de la confrérie oblige. J'étouffais finalement un petit rire, puis retirais mon haut pour le déposer sur une chaise, avant de revenir. J'suis tellement content de le voir, c'est si flagrant que ça en a l'air ?

Toujours aussi amusée, je ris sadiquement de la chute monumentale d'Andréas dans la piscine. Oh oui, je suis fière ! Il a osé émettre l'idée de me jeter à l'eau et ça n'est pas tomber dans l'oreille d'une sourde. Je le regarde remonter à la surface avec agitation, et je ne me lasse pas de rire encore en voyant sa tête surprise. Et oui, les Alphas ne perdent pas la main, moi encore moins ! Je lui fais un signe de main accompagné d'un grand sourire, heureuse d'afficher cette victoire. Il a cru m'avoir mais n'oublions pas que je reste Zoé et que la Barovitch que je suis ne se laisse pas si facilement fai... « PAOW ! » AH ! Je sursaute dans ce son éclate à côté de mes oreilles. Et avant même que je ne puisse me retourner, je sens des mains me propulser vers le bassin. PLOUF ! La voilà ma chute. Ridicule au passage. J'hallucine ! Qui a osé ? Je sors la tête de l'eau et reprend un grand bol d'air, et découvre Teru qui me sourit si fièrement, à son tour. Ça fait un bail monumental que je ne l'avais pas vu ! Le voilà de retour et il m'embête déjà. Décidément, on ne cessera jamais de se taquiner tous les deux, c'est dingue. Andréas, dans l'eau à côté de moi le remercie avant de se rapprocher du bord de l'eau. Et moi je râle en l'imitant avec une grimace, comme si j'avais 5 ans. Je ne m'en cache pas. Puis je regarde sévèrement Teru que j'arrose immédiatement en lui criant « Espèce de mioche, vient ici que je te fasse ta fête ! » Et mes dires sont comme des ordres. Un gars (Josh) que j'avais déjà croisé plusieurs fois vient le pousser à l'eau lui aussi. Décidément, c'est une brochette de plongeons inattendus cet après-midi. Et moi je ris, je m'esclaffe ouvertement pour me foutre de sa gueule. Parce que j'ai enfin ma vengeance. Teru ressort de l'eau et vient se plaindre à moi « Zoéééé, regarde comme il est méchant avec moi ! » mais je me débats instantanément. « Ah mais n'espère rien de moi ! Tu m'as trahi, sale bête ! » Finalement ce jeu de chien et chat m'amuse beaucoup. Je suis Teru qui s'approche du bord pour retirer son tee-shirt, et en profite pour remercier mon allié de vengeance (Josh) « Merci pour l'avoir jeté à l'eau, il le méritait ! »

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La passion de Louise aura raison de moi, autant que celle de Molière a eu raison de lui. J'ai vu ces flammes danser sur ma peau jusqu'à entrer dans mes chairs et les brûler. Mon corps paralysé, j'ai senti la douleur crisper chacun des membres de mon corps. Et mon cri s'élevait dans la salle, transperçant le toit pour flotter jusqu'à la lune. Car c'est là-bas que j'ai abandonné ma fierté et mon amour propre.

Ah, Kai ! C’est un phénomène ! Je n’ose pas aller vers lui, je pense avoir aperçu sa donzelle et je n’ai pas envie de me faire les griffes sur elle. Même célibataire, il appartenait encore à sa chérie et si je crée de la jalousie, je risque d’en entendre parler longtemps. Mais Kai a raison de ma résolution ! Je me rapproche de lui, me penchant légèrement : « La journée reste particulièrement belle ! Et toi, ça va ? » Autant dire que ça en avait l’air mais sait-on jamais s’il avait envie de parler en tête à tête ! Cependant, il y a un petit moment de latente où je suis le regard de Kai. Thea… OK. Je suis prête à fuir mais bizarrement, il ne va pas vers elle. Il semblerait que les retrouvailles amoureuses ne sont pas pour aujourd’hui.

Je ne relève pas ce petit moment et attend qu’il se décide à me redonner un peu de contenance. Je lui offre un petit sourire sympathique, histoire de ne pas montrer la gêne que ça pouvait créer. « Oui, toute seule, comme une grande ! Et en célibataire, comme Monsieur ! » dis-je en venant pousser légèrement Kai du bout des doigts pour le taquiner, petit geste complice. Cependant, Kai est bien plus facétieux que je ne le pensais. Quand il m’attrape, je ne peux cesser de grommeler : « Non mais reposes-moi, Kai ! » J’ordonne mais c’est comme parler à un sourd !

Ni une, ni deux, je me retrouve à l’eau avec le delta. J’émerge rapidement en crachant toute l’eau que j’ai pu boire à cause de la surprise. Je plonge ma tête en arrière pour ramener l’ensemble de ma chevelure dans le bon sens. Je regarde Kai, amusée : « Tu as le don pour faire mouiller les demoiselles, dis donc ! » je glisse subtilement cette expression quand je suis proche de lui en espérant que seul lui m’entende. Je connais parfaitement le sous-entendu glisser dans ma réplique et je ne manque pas pour lancer un petit clin d’œil à Kai. Je pose une main pour me tenir au delta pour ne pas couler. « Tu ne préfères pas aller boire un petit verre ? Sauf si tu préfères l’eau de la piscine... »

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i'm stronger than these criminals

   

⋆ Born to be your fantasy, your addiction.

   

Je regarde la jeune femme dans un sourire amusé, avant de hausser les épaules en mode : c’est rien, il le méritait de toute façon. Je le regarde se plaindre comme un gamin en secouant la tête, mains dans les poches, pied tendu vers lui. « Parle à ma voute plantaire, elle seule t’écoutera ! » Je ris un peu avant de regarder autour de nous, j’ai pas encore repéré Lysander, mais RJ oui, fait chier, il est à chaque fête en c’moment. A crois qu’on a les mêmes goûts en matière de relation. Je grogne faussement et Teru sort de l’eau avant de venir se coller à moi, me faisant frissonner, autant à cause de l’eau que de lui… Grumpf… J’aimerai pouvoir le détester parfois, ça serait moins tuant. Je le regarde retirer son haut. Il a encore un peu de chemin à faire niveau taille et muscle mais… Il est vraiment beau. Tête penchée sur le côté, j’hésite avant de retirer le mien, à moitié trempé par sa faute et le déposer sur le dossier de la chaise. Je n’ai plus honte maintenant et les cicatrices ne sont pas disgracieuses, heureusement. J’ai laissé le téléphone dans la voiture, la clé est dans la poche de mon haut… Hmm, que faire. Je regarde Teru longuement avant de le chopper pour courir à l’eau avec lui et éclabousser une partie des gens présents sur le bord de la piscine. Je le garde sous l’eau quelques secondes avec moi avant de revenir à la surface dans un éclat de rire, puis de siffler Alice en lui faisant un clin d’œil.