Re: INTRIGUE DE NOËL ❊ (TG) Le bal de Noël.

Je dévisage silencieusement l’intégralité des invités qui foulent déjà le bal, il y a du beau monde ce soir, des personnes qui me disent vaguement quelque chose et d’autres dont j’ignore tout si ce n’est qu’ils ont de l’argent. Il n’y a pas de doutes à avoir là-dessus puisqu’ils sont tous habillés avec élégance et sont blindés de bijoux qui prouvent bien qu’ils ne galèrent pas comme moi à boucler leurs fins de mois. Comment vous dire que je ne me sens pas du tout à ma place ici, comme si tout le monde était bien trop supérieur à moi. Un désagréable sentiment qui rajoute un coup à mon moral déjà bien bas. Pour ne rien arranger mon regard se porte finalement sur Yannick, bien accompagné par une belle rousse (Lola) que je me surprends à férocement jalouser. Moi qui pensais avoir définitivement tourné la page… C’est toujours lorsque je me sens prêt à avancer qu’il réapparait, sauf que cette fois il n’est clairement pas venu pour moi et qu’il ne fera certainement pas le nécessaire pour me prouver que j’ai potentiellement fait une erreur. Une sublime jeune femme vient m’interrompre dans ma déprime, je tourne la tête, quelque peu surpris et déboussolé vers elle. « Tes pieds semblent attirés par les miens. » Je plane à cent mille mais je ne comprends pas immédiatement où elle veut en venir. « Pardon ? » Je lui demande avant que mon visage ne s’illumine, j’ai compris ça y est. « Tess. » Elle se présente, signe qu’elle a probablement besoin de compagnie elle aussi. « Bailey, enchanté ! » Elle me tend la main et je me penche pour pouvoir effleurer de mes lèvres le sommet de cette dernière, comme un parfait gentleman. « Je peux t’offrir quelque chose à boire ? »

« S'il y'a le moindre problème, vous nous appelez immédiatement. ». Je laisse mes dernières instructions à la jeune baby-sitter sous le regard insistant d'Aaron qui me force silencieusement à lâcher prise. S'il n'était pas là, je ne serais probablement jamais partie. Il y'a neuf mois, je ne m'imaginais pas m'attacher à ce petit être et à présent, je n'arrive plus à m'en détacher. Presque contrainte, je tire légèrement sur le pan de la robe émeraude que j'ai choisi de porter ce soir et me dirige vers la sortie de l'appartement guider par Aaron, lançant un dernier regard vers ma fille avant de passer le pas de la porte.  

C'est Aaron qui nous conduit jusqu'au Braxas Hôtel où se déroule une sorte de bal de Noël dans le but de récolter des fonds en vue de la construction d'un foyer pour les personnes les plus défavorisées. Pour cela, nous laissons une enveloppe à l'hôtesse et entrons dans la salle. Notre présence ici ne s'explique pas seulement par notre âme généreuse mais aussi parce qu'il s'agit de la première soirée que nous passons réellement à deux, sans grossesse et sans bébé. Et si un air anxieux s'est approprié les traits de mon visage depuis notre départ de l'appartement, peu à peu je me concentre sur la seule chose qui attire mon attention dans la salle, Aaron. Mes deux yeux marrons s'attardent sur son visage, mes doigts viennent frôler les siens pour s'en emparer et mes lèvres s'approchent de son oreille pour lui souffler : « Vous êtes très beau ce soir Monsieur Campbell. ». Je n'ai pas oublié, ses traits, son regard bleuté, mais j'ai oublié depuis plusieurs mois de le regarder, de le voir, parfait comme il l'est, trop concentrée sur ce bouleversement dans ma vie. Cette soirée est pour moi l'occasion de le retrouver, l'occasion de nous retrouver.

Morgan fut étonné de voir Ren se retourner avec un air presque… méchant ? Mais il laissa bien vite place à la surprise. Elle devait s’attendre à voir quelqu’un d’autre. Elle lui affirma qu’elle allait plutôt bien, et Morgan en douta instantanément, mais il ne posa aucune question. Après tout, il était mal placé pour la juger, lui-même ne pensait qu’à sa future soirée du lendemain qui le stressait. Pourtant il apparaissait souriant et décontracté. « Tout va bien, je ne devrais pas avoir besoin de ton aide se soir. J’ai réussi à venir jusqu’ici sans tomber dans les escaliers, je pense que je suis en sécurité maintenant ». Morgan lâcha un rire léger, et leva sa coupe de champagne pour trinquer avec la demoiselle. Il laissa son regard balayer une nouvelle fois la salle, à la recherche de sa meilleure amie. Il fut cependant attiré par une chevelure rousse, celle de Lola, sa partenaire de projet. Elle était accompagné de… Yannick ? En le reconnaissant de loin, Morgan faillit avaler sa gorgé de travers. Ça faisait un moment qu’il ne l’avait pas croisé, il aurait préféré que ça continue.

Heureusement, une voix détourna son attention. Morgan sourit en découvrant Joshua. S’il avait rejoint tardivement les Phi, l’ancien chef de confrérie lui avait toujours paru sympathique. Il était quelque peu déçu de le voir partir sans l’avoir davantage connu. Comme beaucoup, l’Italien savait que Joshua sortait avec Ren. Après un bref échange de baiser avec cette dernière, il lui serra finalement la main. « Salut Joshua, ça va et toi ? Ça se passe bien à la boutique ? ». S’en suivit un échange plutôt… gniagnian entre le couple. Morgan but une nouvelle gorgée de champagne pour cacher son sourire. Il allait prendre congé, mais la phrase de Ren le coupa dans son élan. Elle avait bien dit à son petit ami qu’ils jouaient ensemble au docteur ? La tentative de la demoiselle pour se rattraper lui arracha un éclat de rire. Il espérait que Joshua ne s’imaginerait pas des choses. « C’est vrai qu’elle repère le moindre bobo, et qu’elle est aussi intransigeante qu’un médecin. » Morgan lui adressa un sourire affectueux, mais déjà elle cachait son visage contre le torse de Joshua. Toute cette tendresse le fit penser à Lewis. Il aurait aimé qu’il soit là ce soir. Mais même s’il était venu, auraient-ils pu se montrer en public ? Vu sa célébrité, c’était délicat de se montrer en public.

« Je vous laisse, à plus tard. Et bonne soirée ». Morgan prit congé après un dernier sourire. Il vida sa flute de champagne et la posa sur un plateau. Où était donc passée Raphaëlle ?

Ce bal de Noël est une occasion en or pour retrouver Shaé. Non pas en tant que mère – celle que je découvre jour après jour en elle – mais bel et bien en tant que femme, celle que j'ai rencontrée il y a bientôt deux ans de cela. Par la force des choses, ou plutôt par l'absence de grandes responsabilités, elle était plus insouciante, plus détendue que dernièrement, avec l'arrivée de Valentina. Je ne lui en veux pas, non loin de là, mais il est vrai que je peine parfois à trouver ma place dans ce nouveau cocon formé essentiellement de son duo avec le bébé. C'est pour cette raison que je l'ai presque forcée à participer à ce bal, laissant notre fille aux soins d'une jeune fille scrupuleusement choisie à l'avance, avec une quantité non négligeable de recommandations venant d'autres familles.

Quand nous arrivons à l'entrée du Braxas Hotel, mon regard se pose sur une jeune femme, blonde, qu'il me semble reconnaître de dos. Cela devient une certitude lorsqu'elle se retourne et que je vois son visage angélique ; Lisa. Ne souhaitant pas raviver quelques anciens souvenirs autant pour elle, que pour moi ou Shaé, je décide de ne pas m'attarder sur sa présence pour le moment et me penche sur le guichet pour signer un chèque, relativement discrètement, avant de le glisser dans l'urne prévue à cet effet. Ensuite nous entrons dans la grande salle de bal ensemble, Shaé à mon bras droit. Mes yeux survolent la foule et je discerne quelques visages connus. Mon cousin Peter, l'une des sœurs de Clarence (Absolem) et même Snow. La voix de Shaé m'extirpe de mon observation et c'est un regard bienveillant que je lui adresse, en réponse au sien dont la signification ne trompe pas. « L'avais-tu oublié, pendant presque neuf mois ? » Répondé-je sur un ton légèrement plaisantin, avant d'approcher mes lèvres de sa joue pour l'embrasser. « Et vous, vous êtes absolument sublime Mademoiselle Antonelli. » Le lui rappeler est la moindre des choses, et mes prunelles ancrées à sa robe ainsi qu'à son décolleté ne me contrediront certainement pas. Je lui fais un petit clin d'oeil en m'écartant et à ce moment survient un serveur pour nous proposer deux coupes de champagne. J'en prends une, peut-être la seule de la soirée, et quand Shaé s'est décidée, je replante mon regard dans le sien. Allez savoir ce qu'il y a dans sa tête à cet instant, mais pour ma part je me mets à penser à Valentina. C'est plus fort que moi. Se déconnecter entièrement aurait été une simple utopie, je crois. J'esquisse un faible sourire. « Aurais-je l'air trop romantique si je te dis que tu m'as manqué, pendant ces derniers mois ? J'ai l'impression de n'avoir pas pu profiter  de toi depuis une éternité. Je ne te ramène pas chez nous avant de t'avoir fait vraiment décompresser, tu es prévenue. » Voilà qui est dit, pour sa gouverne.

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Vois-tu, mon petit, tout dépend de l'aplomb, ici. Un homme un peu malin devient plus facilement ministre que chef de bureau. Il faut s'imposer et non pas demander. Maupassant

Nous nous apprêtons à monter les marches du perron lorsque soudain, je me demande comment Thomas compte faire pour gravir cet escalier menaçant. Peut être aurait-il besoin que l'un des hommes à l'entrée le porte et lui vienne en assistance ? Je m'apprête à lui demander de plus amples renseignements à ce sujet lorsqu'il me devance, déclarant qu'il faudrait se mettre à chercher une entrée plus facile d'accès. C'est alors que je me mets à réfléchir. Où pourrions-nous trouver un point d'accès possédant une pente plutôt que des marches ? Mon cerveau se met en marche pendant quelques instants, le temps que je me remémore exactement tous les détails de l'hôtel ... Finalement, je lui souris triomphalement avant de lui proposer de me suivre.

- Viens, je crois que je connais un autre point d'entrée. Mais avant ... Je pense qu'il faut que je dépose ma donations dans l'une des urnes, si tu as envie d'en faire une aussi ... ?

J'attends alors de voir s'il avait décidé, lui aussi, de participer à la collecte de fonds pour la nouvelle maison pour personnes sans-abri. Lorsqu'enfin, il me donne une réponse, je l'abandonne l'espace de quelques secondes afin de déposer ce que j'avais entre les mains dans l'une des urnes. Et voilà, deuxième bonne action de la journée ? Effectuée ! Je redescends alors hâtivement les marches du perron afin de rejoindre mon cavalier. Puis, je lui explique ce que j'avais en tête pour la suite de la soirée.

- Il me semble que l'accès au jardin est en pente, si tu as envie qu'on aille y jeter un coup d'oeil ? Lui souriant alors, j'attends qu'il me donne une réponse favorable avant de me mettre en route, faisant bien attention de ne pas marcher trop vite non plus afin d'avancer au même rythme que les roues de son fauteuil.

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blonde in every color.

Spoiler :

« Mmh. Vous allez devoir faire vos preuves ma chère. Je ne me laisse pas berner aussi facilement par les jolies filles. » plaisanta Charly, usant de sa voix la plus prout-prout. L’Allemand finit sa bière et en commanda une seconde. Il était probablement le seul à exiger une autre boisson que du champagne. Mais Charly savait pertinemment que rien ne lui serait refusé, comme toujours. Il suffisait juste d’hausser la voix et le tour était joué, monsieur était servi.
« Vous les filles vous avez toutes vos secrets. Qui me dit que tu ne sors pas secrètement avec quelqu’un mais que t’as trop peur de me le présenter ? Evidemment tu sais qu’il ne saura jamais à ma hauteur… » ironisa le jeune homme avant de placer un clin d’œil à sa cavalière entre deux rires. Il ne finirait jamais de se lancer des fleurs, ça c’était sûr et certain. Et même si ça énervait bon nombre de ses proches, il savait qu’avec Charlotte, il n’y avait pas de limite pour l’éloge de soi. Ils s’amusaient au second degré et peu importe si le reste du monde ne les comprenaient pas. « Plus sérieusement, je pige pas pourquoi tu n’as personne. » Il resta à la regarder attentivement, cherchant ce qui pourrait faire défaut mais c’est sans grand étonnement qu’il ne trouva rien à redire. Il sourit encore, involontairement et prit la main de sa cavalière. « On va dire que tu n’as toujours pas rencontré la personne qui te mérite d’accord ? Et crois bien que j’aurais mon mot à dire quant à tes futures relations amoureuses. » Son côté protecteur, il l’avait toujours eu, même si ça n’était pas une évidence pour tout le monde. Charly savait uniquement prendre soin de ceux à qui il tenait réellement, ils étaient rares mais comme Charlotte, ils pourraient toujours compter sur lui.
Alors l’Allemand se raidit lorsque pour seule comparaison, sa meilleure amie évoqua la relation qui liait auparavant Ren à Charly. Il ne put s’empêcher de jeter un rapide coup d’œil à Ren qui venait de se faire rejoindre par Joshua. « Il y a jamais eu de ‘’stade’’ entre elle et moi et il y en aura jamais. Et tu veux que je te dise ? Je préfère cent fois être à ce bal à tes côtés qu’aux siens. » Il se souvint alors qu’il n’avait toujours pas déposé la donation que faisait la famille Von Bodman au projet qui verrait le jour d’ici quelque temps. Le montant du chèque avait été un débat interminable entre les parents de l’Allemand mais ils s’étaient finalement mis d’accord, plusieurs jours après, sur la somme qu’ils verseraient. « Je reviens. » Quelques secondes plus tard, il était de retour aux côtés de Charlotte, une main tendue vers elle. « Dansons, puisque c’est ton intuition qui te le dit. Rendons les tous jaloux de notre grâce légendaire. »

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Ka Pua Maila I Ka Mauna


There is pleasure in the pathless woods, there is rapture on the lonely shore, there is society where none intrudes. By the deep sea and the music in its roar. I love not man the less, but Nature more.endlesslove

récapitulatif #3 Le bal de Noël DONATIONS REÇUES : Paul Bitemignon, Jane A. Sullivan, Liam N. Winterbell, G. T. "Gia" Leonetti (+Lysander E. Foster), Kai Norton (+Thea C. Stonehevean), Alice Collins, Morgan C. Vanderbilt, Charlotte Henry, Yannick B. Hobbs, Lola C. Sandstrøm, Joshua R. Armstrong, Jersey B. Harrington, Bailey G. Prescott, Tess Hondô-Hamilton, Aaron Campbell( +Shaé M. Antonelli), Charly von Bodman, Logan Pearson. N'oubliez pas d'envoyer vos donations par MP à L.A Party Hard si vous ne voulez pas vous faire jeter hors de la salle ! Ils sont présents ce soir ! Dehors, devant les marches du perron : / À l'entrée : Paul Bitemignon (seul), Yannick B. Hobbs, Lola C. Sandstrøm, Peter L. Michaels, Aaron Campbell, Shaé M. Antonelli, Bailey G. Prescott, Tess Hondô-Hamilton Près du bar : A. Snow Burns, Alice Collins, Thea C. Stonehevean, Kai Norton (seul, au bar), G. T. "Gia" Leonetti, Lysander E. Foster, Jane A. Sullivan, Liam N. Winterbell, Ren Osbourn, N. Absolem Burns, Ezechiel B. Townsend (seul), Charlotte Henry, Charly von Bodman, Joshua R. Armstrong Sur la piste de danse : / Au milieu de la salle : Logan Pearson, Jersey B. Harrington, Morgan C. Vanderbilt (Seul) Sur le balcon, derrière les fenêtres du fond : / Dans le jardin, en dessous du balcon : Lisa T. M. Renfield, Thomas D. Winchester Bien que je ne sois pas encore présente dans la salle, il n'empêche que j'ai moi aussi pu observer certaines des petites choses qui se passaient à l'intérieur et autour de celle-ci ! Alors si vous ne parvenez plus à assimiler chaque visage à un nom et à un emplacement dans la salle, n'hésitez plus : c'est par ici que ça se passe ! AARON CAMPBELL : Il semblerait que pour une fois, le séduisant Aaron ait décidé de sortir de chez lui pour une raison personnelle plutôt que professionnelle ! En effet, accompagné de la belle Shaé, le nouveau père est arrivé sur place sans ce fameux appareil photo qu'il porte pourtant toujours avec lui, où qu'il aille ! Milly, j'espère que tu as encore ces 50$ que tu m'as promis parce que je t'avais bien dit que l'appareil photo n'était pas cloué à sa main lorsque nous avions fait ce pari. Situés près de l'entrée, n'hésitez pas à aller accueillir les nouveaux parents et même à les féliciter pour la naissance de leur fille adorée ! Attention, cependant, mesdemoiselles : ne vous approchez pas de trop près, le bruit qui court est que Shaé n'est pas très partageuse. Voilà, ne venez pas me pleurer dans les bras après en me disant que vous n'avez pas été averties ! Ne sont-ils pas magnifiques ? (Surtout Aaron, en fait.) BAILEY G. PRESCOTT : Plongé dans de profondes réflexions, le charmant Bailey n'a pas remarqué que ses pas l'ont guidé jusqu'à l'élégante Tess. S'il ne respecte pas complètement le code vestimentaire recommandé pour la soirée, on m'affirme cependant que la tenue de la belle asiatique suffit pour pardonner son fashion faux-pas. C'est donc une victoire pour Prescott qui, en plus, a l'opportunité de faire connaissance avec cette éblouissante plante orientale. Cupidon est-il présent dans la salle, ce soir ? Seul le temps nous le dira, mesdames et messieurs, mais si vous souhaitez le découvrir, n'hésitez pas à intercepter Bailey et Tess avant qu'ils ne se dirigent vers le bar ! En attendant, ils se trouvent donc près de l'entrée. CHARLOTTE HENRY : Accompagnée du fameux Charly von Bodman, la mystérieuse blonde semble être sur le point d'entraîner son cavalier vers la piste de danse. Pour le moment, ils se trouvent encore près du bar, cela dit, si l'envie vous prend d'aller les rejoindre, mais faites le vite avant que la musique ne vous empêche de le faire ! CHARLY VON BODMAN : Après avoir effectué un bref tour du côté des urnes afin d'effectuer une donation tardive (mieux vaut tard que jamais, après tout, n'est-ce pas ?) le Delta accepte enfin la proposition de son amie (Charlotte) d'aller danser. Ils se dirigent donc du bar à la piste de danse si vous souhaitez les intercepter en cours de route ! LISA T. M. RENFIELD : C'est en compagnie de mon cavalier, Thomas que je me dirige actuellement vers le jardin afin de lui trouver un point d'accès plus pratique que ces affreux escaliers ! Si l'envie vous prend de nous rejoindre, n'hésitez pas à le faire, au passage : le parfum des fleurs est tout simplement délectable ! Ces roses sont décidément bien entretenues ! MORGAN C. VANDERBILT : Venant tout juste de quitter le charmant groupe qu'il formait jusqu'alors avec Ren et Joshua afin d'accorder un petit moment d'intimité aux deux tourteaux, Morgan se dirige actuellement vers le centre de la salle. On dirait qu'il cherche quelqu'un du regard ... Mais qui ? Seul le temps nous le dira. N'hésitez cependant pas à intercepter sa trajectoire si vous aussi, vous souhaitez discuter un moment avec le Phi Epsilon, je suis persuadée que cela lui fera plaisir ! N'est-il pas élégant, par cette belle nuit étoilée, d'ailleurs ? Voici un vrai Phi, parole de Gamma ! Il est actuellement seul. REN OSBOURN : Il semble que le ciel est propice aux amours, ce soir ! En la compagnie du fameux Joshua, Ren semble être aux anges, si vous ne me croyez pas, les étincelles dans ses yeux devraient parler d'eux mêmes ! Ils sont du côté du bar si l'envie vous prend de les rejoindre ! SHAÉ M. ANTONELLI : Mais qui est donc la séduisante femme qui vient de gravir les marches de perron ? Il ne s'agit bien évidemment de nulle autre que de l'élégante Shaé, qui, d'après les dires, viendrait de donner naissance à un magnifique petit bébé ! (Ça se voit un peu, d'ailleurs, non ?) Accompagnée du tout aussi séduisant (si ce n'est plus, d'ailleurs) Aaron Campbell, il semblerait que les deux tourtereaux sont encore près de l'entrée. La grande question semble donc être la suivante : à quand le mariage ? Peut être qu'ils profiteront de cette belle soirée pour passer au stade suivant, qui sait ? Ah, et, une dernière chose : par pitié, ne lui dites pas que je suis dans les parages, il en vaut mieux pour tout le monde ... TESS HONDÔ-HAMILTON : C'est pleine d'élégance et de Marc Jacobs vêtue que l'éblouissante Tess a décidé de se rendre au bal en compagnie du magnifique ... Bref, son nom n'est pas important, ce qui compte, c'est la somptueuse demoiselle qui vient par ailleurs de se faire bousculer par Bailey (du moins, c'est ce que mes sources se rapportent, mais d'autres sources, moins fiables, affirment que Tess seraient en réalité l'instigatrice de la bousculade). Si les choses auraient pu se corser entre eux après ces "brusques" introductions, cela semble cependant être un départ bien prometteur pour le brun et la brune qui décideront peut être très prochainement de rejoindre la piste de danse ! Affaire à suivre, mesdames et messieurs, mais si vous voulez avoir le fin mot de cette histoire, ne les quittez pas des yeux ! Ils se trouvent près de l'entrée. THOMAS D. WINCHESTER : Mon cavalier et moi (Lisa) n'avons malheureusement pas encore pu nous joindre aux festivités, tout simplement parce que cet hôtel de prestige n'a étonnamment pas trouvé judicieux d'investir en une rampe pour fauteuils roulants à l'entrée ! C'est tout simplement scandaleux, il faudrait que j'en touche deux mots au directeur ... En attendant, nous sommes en route pour le jardin : il paraîtrait que l'entrée est en pente de ce côté là ! Et voilà, ce sera tout pour moi pour aujourd'hui. Je vous souhaite à tous une agréable soirée et à très bientôt, j'en suis persuadée ! Oh, et, une dernière chose : n'hésitez pas à venir danser avec Thomas, il ne mord pas et je vous garantis qu'il s'agit là d'un partenaire idéal pour n'importe quelle femme ayant envie de braver la piste de danse ! À très bientôt, mesdames, messieurs et mesdemoiselles, Lisa Theresa Miranda Renfield. DISCLAIMER : Les propos tenus dans ce message n'ont pas été rédigés dans le but de vexer, contrarier ou insulter quiconque. Ils ne reflètent d'ailleurs pas une opinion personnelle, mais bel et bien un résumé de la soirée à travers les yeux de Lisa. Prière, donc, de ne pas prendre les choses trop à coeur, il est prévu que le narrateur change en cours de soirée afin de raconter l'évènement sous plusieurs angles différents. Contenu Feu Ardent

La parole est à Lisa

Les escaliers sont un vrai problème pour moi. Il m’est tout simplement impossible de monter les marches. Une seule marche, comme un trottoir par exemple, n’est plus un souci. Mais cet escalier est bien trop haut et trop raide pour que je puisse accéder à la salle de bal sans risquer ma vie. Je m’empresse d’ailleurs à faire part de cela à ma cavalière et remarque bien que celle-ci commence à réfléchir. Et lorsqu’elle se retourne à nouveau vers moi, c’est avec un large sourire, me disant qu’elle a trouvé la solution. Je réponds à son sourire et hoche la tête, m’apprêtant à me remettre en route avant qu’elle ne me retienne, me disant qu’elle devait aller placer une donation dans une urne. J’hoche vivement la tête et fouille mon sac accroché au poignés de mon fauteuil avant d’en sortir une enveloppe et la donner à Lisa.

« Merci beaucoup » lui souris-je tandis qu’elle se détourne et monte aisément les marches.

Je la suis un instant du regard puis soupire et me passe une main sur le visage. C’est dans ces moments là que j’ai presque honte d’être handicapé. Je suis plus un boulet qu’autre chose. Enfin, j’espère juste que je ne vais pas trop ennuyer Lisa ce soir. Dans le cas contraire, je m’en irais tout simplement. Elle trouvera bien quelqu’un d’autre pour rentrer, ce n’est pas le charme pour ce faire qui lui manque. Enfin.

Je m’empresse à réafficher mon sourire lorsqu’elle redescend les marches, se place devant moi et me dit qu’il y a bien un accès plus facile derrière, dans le jardin. J’hoche la tête et me met en route « Désolé » soufflais-je finalement « a cause de moi tu va devoir faire un détour et … enfin t’aurais put monter les marches tu sais ?» je lève mon regard vers elle tandis que je pousse sur mes roues « Je me serais débrouiller seul et on se serait retrouvé à l’intérieur, ç’aurait pas été un souci » je lui souris d’un air désolé, m’en voulant sérieusement de la déranger ainsi.

Il s'excuse et ... Comment pourrais-je m'empêcher de lui sourire ? Nous vivons à une époque où la politesse ne fait plus partie d'une des valeurs fondamentales, s'étant expéditivement retrouvée remplacée par l'art de twerker sur scène ou de mettre en avant un derrière imposant. De plus en plus de personnes s'amusent à voir la courtoisie comme une option facultative, un peu comme s'il s'agissait des garnitures supplémentaires proposées en fin de menu. Je suis donc presque forcée de sourire lorsque je me retrouve face à une personne capable non seulement de s'excuser, mais également de le faire alors qu'elle n'a aucune raison de le faire, étant donné qu'à mes yeux, Thomas possède cette qualité que trop peu de gens ont perdu, avec le temps.

- Tu n'as pas à t'excuser, je savais pertinemment ce qui m'attendait lorsque je t'ai invité à venir ici avec moi et je ne souhaite pas passer la soirée autrement, je te le garantis.

Lui souriant alors, je continue à marcher en silence avant d'ajouter :

- Et puis, ce jardin est tout simplement magnifique ... Il faudrait être fou pour ne pas avoir envie d'enter de ce côté ci ! Ces images, ces odeurs ... Tout est tout simplement ... Magique. Fermant alors mes yeux, je me laisse humer ce doux parfum qui emplit lentement mes narines de leurs senteurs délicates. Cette odeur est tellement euphorique ... Elle me ferait presque penser au jardin de maman.

- Tu ne trouves pas ?

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blonde in every color.

Spoiler :

- Ah, Lola, Lola, Lola ... Comment fais-tu pour me connaître mieux que je ne semble me connaître moi-même ?

Un sourire innocent de pendu aux lèvres, je me dis que cette fille a décidément une merveilleuse répartie. Je n'attends évidemment pas de compliments de sa part parce que je sais que les compliments pleuvront sur moi, non pas par mes oreilles, mais bel et bien à travers les regards des autres personnes présentes dans cette salle ; ces personnes qui seront incapables de détacher leurs yeux globuleux de mes longues jambes et de la taille de guêpe de ma cavalière. Nous entrons alors dans la salle afin de nous faire accueillir par cette horde d'envieux comme il se doit. À peine ais-je posé le pied de l'autre côté du seuil de la porte, je sens déjà plusieurs yeux se poser sur nous avec curiosité, envie, ou même, jalousie. Dans la salle, il y a déjà tellement de monde ... Nous avions bien fait d'arriver avec une heure de retard, cela nous a au moins permis de faire une entrée fracassante. Mon élégante cavalière me demande alors s'il y a une personne en particulier que je cherche à éblouir ce soir et, sans même réfléchir, voilà que je la prends par la main et que je lui déclare que :

- Une personne presque aussi rayonnante que le soleil lui même.

Sans prendre un moment de plus pour m'expliquer ou pour lui permettre de protester, voilà que je dirige Lola vers le bar, où semblent s'être regroupés la plupart des invités ... Avant de m'arrêter devant une magnifique blonde aux cheveux éclatants.

- Tiens, tiens, tiens, je me demandais bien si tu te déciderais à sortir de ton cercueil, un jour, afin de te trouver de nouvelles proies.

C'est après avoir prononcé ces paroles que j'attends qu'elle se retourne. Absolem. Elle semble occupée avec deux autres personnes, des gens que je ne connais pas .... Et que je n'ai pas plus envie de connaître que cela. Cela faisait longtemps que nos chemins ne s'étaient pas croisés. Je n'ai pas oublié ce jour pour autant.

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+ DOESN'T IT FEEL SO GOOD TO BE BAD?

La moto garée non loin de là, le quarantenaire s'était rendu jusqu'à l'entrée du Braxas Hôtel dans lequel se déroulait une soirée caritative. Adam n'était pas du genre à fréquenter ce genre de soirée mondaine qu'il trouvait hypocrite au possible. Mais ce soir, lui aussi acceptait de jouer un rôle. Un rôle, simplement dans le but de retrouver une jeune femme qu'il avait délaissé quelques semaines plus tôt. Simplement pour se faire pardonner de l'attitude qu'il avait eut envers elle quand la soirée avait pris une tournure à laquelle Adam et sa fierté ne pouvait faire face … Il l'avait alors appelé quelques jours plus tôt pour l'inviter et s'il ne l'avait pas dit en mot, pour s'excuser ... Elle avait accepté son invitation ou ses excuses, mais submergée par son travail, elle rejoindrait son cavalier sur place à l'heure fixée. Adam attendait en haut des escaliers, profitant de ces quelques minutes d'avance pour tirer un paquet blanc de sa veste et s'allumer une cigarette. Il n'avait pas vraiment fait d'effort vestimentaire, il n'avait pas sorti de costume trois pièces qu'il ne possédait pas de toute façon … Une simple veste marron pour respecter le dress code imposé par les organisateurs de la soirée et une tenue de ville.  Les yeux du quarantenaire flânaient sur la rue, sur les voitures qui s'arrêtaient et crachaient sans cesse de nouveaux invités parmi lesquels Adam guettait le visage enjoué d'Emma, retenant du mieux qu'il le pouvait ce cœur piqué par l'impatience qui ne cessait de s'emballer dans sa poitrine.

Je ne suis pas censé être là ce soir, pour tout vous dire j’ai promis de me reposer à Las Vegas après mon live exceptionnel auprès de Britney Spears. Difficile pour moi de réaliser qu’il y a à peine quelques heures je me produisais au côté de l’une des plus grandes stars de la pop. J’ai pu la rencontrer en backstage après son concert et nous avons énormément discuté tous les deux, de ma carrière, de ma voix, de ce qu’elle préparait et quelque chose d’incroyable s’est produit. Elle m’a proposé de m’envoyer une maquette dans les prochains jours et de poser ma voix sur un couplet et un refrain si l’envie me prenait. Un duo avec Britney Spears, suis-je le seul à sauter de joie ? Moins surprenant mais véridique, je me suis rendu compte que la première personne à qui je voulais en parler ce n’était pas ma mère, pas d’autres membres de ma famille mais Morgan. C’est d’ailleurs ce que j’ai fait, il était peut-être quatre heures du matin mais je n’ai pas pu attendre et il a décroché. Deux heures de conversation s’en sont suivies, la plus belle nuit de ma vie ! Voilà ce qui m’a motivé à le rejoindre par surprise à Los Angeles cette nuit, pour le bal de Noël. J’ai prévenu ma mère que j’avais quelqu’un dans ma vie en ce moment, un homme, mon manager également parce que je ne pouvais plus tenir le secret et je n’en avais pas envie… Non, j’ai envie de crier au monde entier que je suis avec Morgan et je pense que cette soirée s’apprête à me simplifier la tâche. Ne soyons pas stupides, nous savons tous qu’il y aura probablement une tonne de paparazzis, cette soirée va recevoir du beau monde et je ne passerais pas entre les mailles du filet. Rien à foutre, j’ai demandé à mon manager de me trouver une tenue respectant le dress code, on ne peut pas dire qu’il se soit réellement foulé puisque ma veste de costume oscille entre le noir et le marron. Le reste s’avère très classique mais diablement efficace, Morgan risque d’être surpris. J’ai loué une limousine pour pouvoir me préparer pendant que mon chauffeur me conduisait à l’adresse et lorsqu’il s’arrête devant le grand bâtiment je suis fin prêt, mon carnet de chèque à la main. Je m’arrête tout d’abord pour faire mon don, généreux car cette cause me tient énormément à cœur. On ne peut malheureusement pas dire que je sois passé incognito puisque quelques personnes m’encerclent pour me demander des photos, des autographes. J’oublierais parfois que j’ai vendu plus d’un million de disques depuis août et que mon album se paie toujours de très bonnes places dans les charts. Il est bien remonté d’ailleurs depuis que mon second clip est sorti, le titre se positionne très bien sur Itunes et j’attends à présent les premiers résultats officiels pour sabrer le champagne, savoir si les ventes physiques ont été également bonnes ou non et si je détiens mon second numéro un. Passons, après avoir accordé un peu de mon temps à tous ces fans je quitte enfin le hall d’entrée, tâchant d’être discret pour ne pas me faire repérer. Je l’aperçois, au loin, seul. Il cherche quelqu’un du regard et ne m’a donc pas remarqué, parfait. Je dois bien avouer que sa tenue me fait beaucoup d’effet, il est sexy avec son costume et je me verrais déjà bien lui arracher en fin de soirée. Pour l’heure j’approche rapidement pour ne pas lui laisser le temps de tourner la tête, un sourire enfantin tout excité aux lèvres, lorsque j’arrive enfin derrière lui je glisse mes mains le long de ses yeux. « Qui c’est ? » Il va être surpris, d’autant plus qu’hier je lui ai dit que je ne serais pas rentré à Los Angeles avant Noël. Pour lui, rien n’est impossible cependant !

Les soirées mondaines faisaient partis du quotidien de Vahid en Sicile, bien qu'il ne se souvenait pas avoir un jour apprécié cela … Tout n'était qu'apparences, démonstration et bienséance. Mais il se devait d'y participer, il se devait de s'y montrer et y faire bonne figure, pour être vu et reconnu. Il s'agissait bien plus de travail que de plaisir personnel et c'était dans ce même état d'esprit que le perse se rendait à la soirée organisée au Braxas Hôtel. Les mains dans les poches, il portait une veste longue et noire sur ce costume qu'il avait acheté dans la journée. Son départ de Sicile s'était fait dans la précipitation et Vahid n'avait certainement pas pensé à mettre ses plus beaux costumes dans le fond de sa valise. Mais il n'était pas mécontent pour autant de ce nouvel achat. La couleur tirant légèrement sur le vert ne lui donnait pas un air de concessionnaire de voiture ou de croc mort en costume noir. Au tournant d'une rue, Vahid pu apercevoir l'hôtel dont les lumières perçaient la nuit, mais c'est une odeur particulière, une odeur d'herbe brûlée qui attira son attention. Son visage capta celui d'une jeune femme tapie dans l'obscurité (Sinead) qui tirait seule sur un joint. L'homme la dépassa distraitement mais s'arrêta quelques mètres plus loin pour faire demi-tour et se rapprocher d'elle. Son dos vint trouver le mur sur lequel elle était appuyée et il orienta son visage vers la brune. « Je dois assister à une soirée qui va être très longue et ennuyeuse … Tu me laisserais partager un peu de ça ». D'un signe du menton il désigna le joint qu'elle tenait entre ses doigts et glissait parfois entre ses lèvres. « Si tu acceptes, je pourrais te proposer de m'accompagner à cette soirée, pour te remercier ». Un fin sourire aux lèvres, Vahid était conscient qu'il avançait les arguments les plus bidons de son existence. Mais comme le dit le dicton, qui ne tente rien n'a rien et lui, ne voulait pas être seul ce soir.

«Je savais pertinemment ce qui m'attendait lorsque je t'ai invité » Je grimace un peu à cette déclaration. Je ne suis pas totalement convaincu qu’elle savait dans quoi elle s’embarquait en m’invitant. Mais bon, je ne dit rien, me contentant de sourire et tenter de faire disparaître mon malaise. Et puis, autant la croire, non ? Elle m’assure ensuite ne pas vouloir passer la soirée autrement et je rigole doucement « C’est un sacré défit que tu te lances là, tu sais ?» souris-je en poussant un peu plus fortement sur mes roues le chemin s’incline un peu « Mais merci Lisa, ça me fait vraiment plaisir » ajoutais-je finalement. Mieux vaut remercier plutôt que de s’excuser, non ? Du moins ais-je l’impression que souvent les remerciements passent mieux. Enfin bref.

Nous arrivons assez rapidement au jardin et Lisa me fait part de ses ressentiments concernant les odeurs et les images qui nous parviennent avant de me donner mon avis. J’hoche doucement la tête « C’est vrai que le jardin est vraiment sympathique » disais-je en m’immobilisant « Et c’est effectivement bien plus joli que ces marches devant à l’entrée » je souris en observant les différentes plante, m’étonnant un instant de la qualité de l’entretient  avant de reprend mon chemin, suivant Lisa vers l’accès pour fauteuil roulant.

Là je remercie sincèrement ma kiné d’avoir mit un grand point d’exclamation sur des exercices de musculations du haut du corps et des bras. Sans ça je n’aurais sans doute pas réussi à atteindre la porte. Du moins, sans demander de l’aide à Lisa qui, je le remarquais, m’observait du coin de l’œil et hésitait sincèrement à me proposer son aide. Je l’aurais sans doute aussi accepté si la pente avait été plus longue ou plus abrupte. Mais ce n’est pas le cas et c’est tant mieux. Ainsi donc, nous nous introduisant finalement dans la salle.

Celle est décorée de façon luxueuse, à l’image de l’hôtel lui-même. Spacieuse, elle est bien éclairée et sa grande baie vitrée donne un air un peu rétro.  Je m’immobilise à côté de Lisa et observe un peu les alentours. Au bar, j’aperçois Kai seul au bar, un peu plus loins, vers la piste de danse se trouve  Charly, Charlotte au bras. J’avais qu’un sentiment de peine nait en moins alors que j’observe la jolie fille. Elle aurait sans doute trouvé un meilleur cavalier que ce Charly. Mais soit. Je lève mon regard sur Lisa et désigne le bar d’un coup de tête.

« On tente de se frayer un chemin vers le bar ? » lui demandais-je, amusé.

Il n’est pas dit que je n’écrase pas quelques pieds au passage. Cela-dit, si ceux de Charly pourraient en faire partie ça m’arrangerait quelque part.

Morgan s’apprêta à prendre son téléphone pour envoyer un sms à Raphaëlle, lorsqu’il sentit deux mains se poser sur ses yeux. Son cœur s’emballa aussitôt lorsqu’il reconnut sa voix, son parfum, et il écarta ses mains pour se retourner. « Lewis ? » Ses lèvres se fendirent un sourire incontrôlable. Il lui avait pourtant assuré encore hier au téléphone qu’il ne serait pas à Los Angeles avant le lendemain. C’était une belle surprise. Pourtant Morgan se retint de l’embrasser. Il jeta un coup d’œil autour d’eux, en ayant l’impression qu’on les observait. L’Italien ne savait pas comment se comporter avec Lewis en public. « Que fais-tu là ? Je croyais que tu ne revenais que demain ? ». Il était beau à couper le souffle dans son costume, difficile de ne pas se laisser tenter. Ils ne s’étaient vus que chez lui, où dans des endroits discrets. En fait, il avait caché cette relation, exceptée à Raphaëlle –qui devinait toujours tout le concernant-. Non pas par honte, mais parce qu’il craignait quelque peu les réactions des fans de Lewis ou de la presse, et l’impact que ça pourrait avoir sur sa carrière. Il redoutait également que son oncle l’apprenne. Tout aurait été plus simple s’il s’était attaché à quelqu’un d’anonyme, et non connu dans le monde. Oui, ça aurait été plus simple, mais infiniment moins beau. Morgan priait pour que rien ne dérape ce soir.

L’Italien lui proposa de se rapprocher du bar, il saisit deux coupes de champagnes avant de lui en tendre une. « À ton futur duo? » Morgan sourit et trinqua avant de boire une gorgée. Il était content que Lewis puisse réaliser son rêve, et ce nouveau projet avait l’air de le rendre fou de joie. Il ne prononça cependant pas de nom, restant brefs au cas où des oreilles indiscrètes traineraient. Car si Morgan avait peur de quelque chose, c’était bien de faire une boulette. Son regard se porta alors sur les fenêtres de fond, à demi cachées par l’élégants rideaux. De dehors, il avait vu un balcon, ça devait y mener. Peut-être que ça leur offrirait un moment d’intimité. « On va prendre l’air ? » Une question des plus banales. Morgan traversa la salle, écarta le rideau et poussa sur la porte vitrée qui heureusement s’ouvrit sans difficulté. Comme il l’espérait, l’endroit était désert. L’Italien s’appuya contre la rambarde pour observer le jardin, et s’empara finalement de la main de Lewis.